Aujourd'hui, encore un pape, Félix 1er dont on ne connait presque rien. On pense qu'il fut romain et on sait seulement qu'il est devenu évêque de Rome en 269, le 3 ou le 5 janvier.
Le pontificat de Félix est surtout marqué par le rejet des positions hérétiques de Paul de Samosate. Ce dernier, évêque d’Antioche, a déjà été condamné par deux conciles réunis dans sa ville. Il faut dire que le bougre à tendance à cumuler de deux côtés hérétiques, le modalisme et l’adoptianisme… Mais quel était donc le danger de ces hérésies ? Le modalisme est une sorte de résurgence du grand monothéisme : Dieu est unique, il n’y a pas trois personnes distinctes dans la Sainte Trinité, le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont trois expressions, trois modes de communication, d’un même et unique Dieu. La Sainte Trinité étant un dogme fondamental du jeune christianisme (nous sommes en 271), le pape ne peut que mettre toute son énergie dans la défense de son dogme. L’adoptianisme est une autre hérésie mais qui, elle aussi, met en cause le dogme de la Sainte Trinité. En effet, elle proclame que Jésus est d’abord un être humain normal qui, le jour de son baptême dans le Jourdain, est adopté par Dieu (la colombe qui descend du ciel…). Dans les deux cas, Félix 1er, pape et évêque de Rome, se montre un défenseur total de la « vérité » chrétienne…
Dans son combat contre Paul de Samosate, il est aidé par ce dernier qui est corrompu jusqu’aux os. Les fidèles n’en veulent plus car il cumule les fonctions d’évêque et de receveur des impôts. C’est alors que l’empereur, lui-même, est obligé de trancher en faveur des chrétiens ce qui montre qu’en ces temps lointains les chrétiens pouvaient être entendus de l’empereur qui pourtant les combattait bien souvent.
Félix ne savoura pas longtemps sa joie car l’empereur le fit mettre en prison à une autre occasion parce qu’il refusait de lui rendre le culte impérial. Il mourut en prison assez rapidement, le 30 décembre 274.
Six ans de règne et très peu de choses concrètes sur ce pontificat en dehors du combat théologique contre Paul de Samosate.
Il ne me reste plus qu'à souhaiter une bonne fête à tous les Félix, à commencer par celui qui a été mon professeur de sport en collège et lycée... Grâce à lui, j'ai pu pratiquer le sport de haut niveau et je lui en suis reconnaissant...
Le pontificat de Félix est surtout marqué par le rejet des positions hérétiques de Paul de Samosate. Ce dernier, évêque d’Antioche, a déjà été condamné par deux conciles réunis dans sa ville. Il faut dire que le bougre à tendance à cumuler de deux côtés hérétiques, le modalisme et l’adoptianisme… Mais quel était donc le danger de ces hérésies ? Le modalisme est une sorte de résurgence du grand monothéisme : Dieu est unique, il n’y a pas trois personnes distinctes dans la Sainte Trinité, le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont trois expressions, trois modes de communication, d’un même et unique Dieu. La Sainte Trinité étant un dogme fondamental du jeune christianisme (nous sommes en 271), le pape ne peut que mettre toute son énergie dans la défense de son dogme. L’adoptianisme est une autre hérésie mais qui, elle aussi, met en cause le dogme de la Sainte Trinité. En effet, elle proclame que Jésus est d’abord un être humain normal qui, le jour de son baptême dans le Jourdain, est adopté par Dieu (la colombe qui descend du ciel…). Dans les deux cas, Félix 1er, pape et évêque de Rome, se montre un défenseur total de la « vérité » chrétienne…
Dans son combat contre Paul de Samosate, il est aidé par ce dernier qui est corrompu jusqu’aux os. Les fidèles n’en veulent plus car il cumule les fonctions d’évêque et de receveur des impôts. C’est alors que l’empereur, lui-même, est obligé de trancher en faveur des chrétiens ce qui montre qu’en ces temps lointains les chrétiens pouvaient être entendus de l’empereur qui pourtant les combattait bien souvent.
Félix ne savoura pas longtemps sa joie car l’empereur le fit mettre en prison à une autre occasion parce qu’il refusait de lui rendre le culte impérial. Il mourut en prison assez rapidement, le 30 décembre 274.
Six ans de règne et très peu de choses concrètes sur ce pontificat en dehors du combat théologique contre Paul de Samosate.
Il ne me reste plus qu'à souhaiter une bonne fête à tous les Félix, à commencer par celui qui a été mon professeur de sport en collège et lycée... Grâce à lui, j'ai pu pratiquer le sport de haut niveau et je lui en suis reconnaissant...
Très intéressante chronique sur le Pape Félix Ier.
Nous terminerons l'année en beauté...
Nous terminerons l'année en beauté...
Dernier saint de l'année 2007 !!! Si la Saint-Sylvestre est un événement bruyant, du moins dans un grand nombre de cas, la vie de ce cher Sylvestre, elle, fut un long fleuve tranquille… Et pourtant, son pontificat fut l’un des plus long ! Pensez donc, vingt et un ans et onze mois de règne…
Certains en ont conclu, un peu rapidement, que c’était un personnage terne sans caractère et sans consistance. Mais il faut toujours se méfier des apparences. Quand l’historien se penche sur le dossier Sylvestre1er, il découvre un pape très actif et présent dans la vie d’une église pleine de difficultés.
Sylvestre dont on ne connaît pas le véritable nom, est devenu pape le 31 janvier 314. C’est l’époque où le christianisme se développe dans un nouveau contexte puisqu’il est désormais licite (Rescrit de Nicomédie dit édit de Milan). Constantin, empereur romain installé dans sa nouvelle capitale, en a même fait une religion officielle entraînant, par-là, l’église sur la voie de l’officialisation. La religion des pauvres et des exclus devient la religion des riches, des bourgeois, des dirigeants oubliant ses fondements messianiques…
Il faut dire que Constantin est un protecteur parfois un peu embarrassant. Il décide de tout, y compris de théologie et de dogme. Il convoque même un concile à Arles, en 314, pour régler, une fois pour toute, la délicate question du donatisme. Cette hérésie est en plein essor en Afrique du Nord et cela fait peur, si non au pape, du moins à l’autorité suprême de l’Empire. Le donatisme – je le rappelle pour ceux qui ne liraient pas cette chronique régulièrement – est un schisme qui est apparu lorsque l’évêque Donat a voulu sanctionner très lourdement ceux des chrétiens qui avaient craqué devant les persécutions en reniant leur religion. Donat préconisait qu’ils n’étaient plus chrétiens et que, s’ils voulaient le redevenir, ils devaient suivre un cursus complet de catéchèse. En clair, on devait pouvoir les empêcher de redevenir chrétiens. Lâches ils avaient été, lâches ils demeureraient toute leur vie !
Trente-trois évêques se réunir à Arles et condamnèrent cette doctrine intransigeante. Ils demandèrent, aussi, à Sylvestre de fixer la date de la fête de Pâques, reconnaissant ainsi une certaine primauté de Rome sur les autres évêchés.
L’empereur Constantin, toujours soucieux d’unir son Eglise, enfin, euh, son empire, va, alors, convoquer le premier concile œcuménique, à Nicée, en 325. Il veut unir la théologie chrétienne en faisant disparaître une grosse hérésie, l’arianisme. Il s’agit d’une doctrine qui fait de Jésus un homme adopté par Dieu et non d’une personne d’essence divine… Si l’hérésie tracasse autant Constantin que Sylvestre, ce dernier décide de ne pas participer au concile pour ne pas cautionner les ambitions ecclésiales de l’empereur. Ce concile de Nicée mériterait un espace plus long pour montrer que c’est à ce moment-là, près de 300 ans après la vie du Christ, que l’Eglise fixe un dogme. Jésus est déclaré consubstantiel au Père, c’est à dire de même nature… Aujourd’hui, encore, les chrétiens professe leur foi tous les dimanches avec le texte de ce concile de Nicée…
Sylvestre et Constantin unissent leurs efforts pour transformer Rome en ville chrétienne. Saint Jean de Latran, Sainte Croix de Jérusalem, Saint Paul hors les murs, Saint Laurent, sont autant de basiliques qui voient le jour sous leurs règnes conjugués. Au Vatican, sur l’emplacement supposé de la tombe de Saint Pierre, la construction d’une basilique commence…
Un grand nombre de lois, inspirées du christianisme ou de ce que l’on appellera très rapidement du judéo-christianisme, sont promulguées par l’empereur : interdiction de marquer les criminels au visage, protection des petits paysans contre les abs des grands propriétaires, repos dominical…
La fin de règne est marquée par la découverte de la « véritable croix » de Jésus par Hélène, la mer de Constantin. Cette croix est éparpillée en mille petites reliques que l’on retrouvera partout dans les basiliques chrétiennes du monde…
Sylvestre meurt le 31 décembre 335, et il laisse une église à la limite du triomphalisme mais en compagnie d’un empereur encore bien vigoureux qui donnera du fil à retordre à ses deux successeurs…
Bonne fête à tous les Sylvestre et aux Titi qui les accompagnent souvent...
Certains en ont conclu, un peu rapidement, que c’était un personnage terne sans caractère et sans consistance. Mais il faut toujours se méfier des apparences. Quand l’historien se penche sur le dossier Sylvestre1er, il découvre un pape très actif et présent dans la vie d’une église pleine de difficultés.
Sylvestre dont on ne connaît pas le véritable nom, est devenu pape le 31 janvier 314. C’est l’époque où le christianisme se développe dans un nouveau contexte puisqu’il est désormais licite (Rescrit de Nicomédie dit édit de Milan). Constantin, empereur romain installé dans sa nouvelle capitale, en a même fait une religion officielle entraînant, par-là, l’église sur la voie de l’officialisation. La religion des pauvres et des exclus devient la religion des riches, des bourgeois, des dirigeants oubliant ses fondements messianiques…
Il faut dire que Constantin est un protecteur parfois un peu embarrassant. Il décide de tout, y compris de théologie et de dogme. Il convoque même un concile à Arles, en 314, pour régler, une fois pour toute, la délicate question du donatisme. Cette hérésie est en plein essor en Afrique du Nord et cela fait peur, si non au pape, du moins à l’autorité suprême de l’Empire. Le donatisme – je le rappelle pour ceux qui ne liraient pas cette chronique régulièrement – est un schisme qui est apparu lorsque l’évêque Donat a voulu sanctionner très lourdement ceux des chrétiens qui avaient craqué devant les persécutions en reniant leur religion. Donat préconisait qu’ils n’étaient plus chrétiens et que, s’ils voulaient le redevenir, ils devaient suivre un cursus complet de catéchèse. En clair, on devait pouvoir les empêcher de redevenir chrétiens. Lâches ils avaient été, lâches ils demeureraient toute leur vie !
Trente-trois évêques se réunir à Arles et condamnèrent cette doctrine intransigeante. Ils demandèrent, aussi, à Sylvestre de fixer la date de la fête de Pâques, reconnaissant ainsi une certaine primauté de Rome sur les autres évêchés.
L’empereur Constantin, toujours soucieux d’unir son Eglise, enfin, euh, son empire, va, alors, convoquer le premier concile œcuménique, à Nicée, en 325. Il veut unir la théologie chrétienne en faisant disparaître une grosse hérésie, l’arianisme. Il s’agit d’une doctrine qui fait de Jésus un homme adopté par Dieu et non d’une personne d’essence divine… Si l’hérésie tracasse autant Constantin que Sylvestre, ce dernier décide de ne pas participer au concile pour ne pas cautionner les ambitions ecclésiales de l’empereur. Ce concile de Nicée mériterait un espace plus long pour montrer que c’est à ce moment-là, près de 300 ans après la vie du Christ, que l’Eglise fixe un dogme. Jésus est déclaré consubstantiel au Père, c’est à dire de même nature… Aujourd’hui, encore, les chrétiens professe leur foi tous les dimanches avec le texte de ce concile de Nicée…
Sylvestre et Constantin unissent leurs efforts pour transformer Rome en ville chrétienne. Saint Jean de Latran, Sainte Croix de Jérusalem, Saint Paul hors les murs, Saint Laurent, sont autant de basiliques qui voient le jour sous leurs règnes conjugués. Au Vatican, sur l’emplacement supposé de la tombe de Saint Pierre, la construction d’une basilique commence…
Un grand nombre de lois, inspirées du christianisme ou de ce que l’on appellera très rapidement du judéo-christianisme, sont promulguées par l’empereur : interdiction de marquer les criminels au visage, protection des petits paysans contre les abs des grands propriétaires, repos dominical…
La fin de règne est marquée par la découverte de la « véritable croix » de Jésus par Hélène, la mer de Constantin. Cette croix est éparpillée en mille petites reliques que l’on retrouvera partout dans les basiliques chrétiennes du monde…
Sylvestre meurt le 31 décembre 335, et il laisse une église à la limite du triomphalisme mais en compagnie d’un empereur encore bien vigoureux qui donnera du fil à retordre à ses deux successeurs…
Bonne fête à tous les Sylvestre et aux Titi qui les accompagnent souvent...
Belle chronique, merci Shelton, je ne connaissais le contexte du concile de Nicée.
Qui sont les Titi qui accompagnent Sylvestre ? Chez nous Sylvestre est celui qui arrive le dernier au repas du 31 ou parfois le dernier qui se lève le jours du 31. Il doit payer des bombons à toute la famille.
Qui sont les Titi qui accompagnent Sylvestre ? Chez nous Sylvestre est celui qui arrive le dernier au repas du 31 ou parfois le dernier qui se lève le jours du 31. Il doit payer des bombons à toute la famille.
Je me suis trompé, c'est le 1 janvier bien évidemment que le dernier levé est le sylvestre !
Très belle chronique, Shelton, autour d'une décision capitale dans l'Histoire du monde : l'alliance du Trône et de l'Autel.
(je me demande aussi qui sont les Titis...);-)
(je me demande aussi qui sont les Titis...);-)
Le calendrier des saints a réservé son premier jour à celle qui trône en première place au paradis : Sainte Marie la mère de Dieu.
Elle était toute jeune, à peine 16 ans, quand ses parents la promirent en mariage à Joseph, qui paraît-il, était veuf et plutôt âgé.
D'après la Vérité révélée, Marie est la mère de Dieu. Son fils Jésus a été conçu de l'Esprit-Saint et il était le «Verbe» incarné. Vérité difficile a comprendre, débattue par les apôtres jusqu'à la Pentecôte où ils reçurent de l'Esprit la compréhension de tout. Et pourtant, comme Shelton nous le rappelait hier, il a fallu attendre le Concile de Nicée en 325 pour l'exprimer correctement et en faire une vérité dogmatique – c'est-à-dire qui ne se discute plus.
Une fois passés les récits de l'Annonciation et de la Nativité, Marie apparaît peu dans les récits des évangélistes : on la voit une fois en pèlerinage à Jérusalem où elle a perdu Jésus pendant trois jours ; une fois aux noces de Canna, où elle commande du vin à son fils quand elle s'aperçoit que les verres sont vides - ce qui, ma foi, est assez sympathique ; on la voit encore une fois dans la foule et finalement au Calvaire, au pied de la Croix.
Jésus l'avait confiée à Saint Jean, ce qui fait penser qu'elle aurait vécu à Éphèse où elle serait morte quelques années avant Saint Jean, tout à la fin du premier siècle.
Tous les peintres ont représenté Marie et la Sainte Famille mais c'est peut-être bien sa vraie physionomie qui apparaît sur une icône, très célèbre, dont l'originale est attribuée à Saint Luc.
Bonne fête à toutes les Marie !
Elle était toute jeune, à peine 16 ans, quand ses parents la promirent en mariage à Joseph, qui paraît-il, était veuf et plutôt âgé.
D'après la Vérité révélée, Marie est la mère de Dieu. Son fils Jésus a été conçu de l'Esprit-Saint et il était le «Verbe» incarné. Vérité difficile a comprendre, débattue par les apôtres jusqu'à la Pentecôte où ils reçurent de l'Esprit la compréhension de tout. Et pourtant, comme Shelton nous le rappelait hier, il a fallu attendre le Concile de Nicée en 325 pour l'exprimer correctement et en faire une vérité dogmatique – c'est-à-dire qui ne se discute plus.
Une fois passés les récits de l'Annonciation et de la Nativité, Marie apparaît peu dans les récits des évangélistes : on la voit une fois en pèlerinage à Jérusalem où elle a perdu Jésus pendant trois jours ; une fois aux noces de Canna, où elle commande du vin à son fils quand elle s'aperçoit que les verres sont vides - ce qui, ma foi, est assez sympathique ; on la voit encore une fois dans la foule et finalement au Calvaire, au pied de la Croix.
Jésus l'avait confiée à Saint Jean, ce qui fait penser qu'elle aurait vécu à Éphèse où elle serait morte quelques années avant Saint Jean, tout à la fin du premier siècle.
Tous les peintres ont représenté Marie et la Sainte Famille mais c'est peut-être bien sa vraie physionomie qui apparaît sur une icône, très célèbre, dont l'originale est attribuée à Saint Luc.
Bonne fête à toutes les Marie !
Merci SJB ! Comme tous les descendants de Bretons, hommes et femmes du côté de mon père portent le prénom de Marie... :-)
Nous, aussi, tous Marie dans nos prénoms...
Nous célébrons aujourd'hui deux grands Docteurs de l'Eglise qui portent de beaux prénoms : Basile et Grégoire.
Basile était né en 330 à Césarée et Grégoire en 329 à Nazianze.
Césarée et Nazianze étaient des villes imprégnées de la belle culture grecque, qui se doraient au soleil de la Cappadoce, et qui avaient reçu les premiers foyers de la chrétienté.
Dans la Cappadoce les églises troglodytes, malheureusement désertées – si pas interdites au culte - possèdent encore des fresques d'une beauté surnaturelle, qui témoignent de la ferveur des premiers temps.
Basile et Grégoire avaient été primés, chacun dans l'école de sa ville, et en récompense ils avaient pu poursuivre des hautes études dans les écoles d'Athènes où ils étaient devenus de grands amis.
C'était des élèves un peu dissipés, s'il faut en croire ce qu'on raconte, mais très studieux quand-même et surtout très bien doués. Ils sont considérés parmi les meilleurs écrivains de leur temps. Grégoire surtout écrivait très bien : il écrivait des poèmes qui, selon ceux qui les ont lus, sont de très belle inspiration.
Basile devait être un bon juriste et un grand législateur : il a établi les lois qui ont réglementé la vie monastique dans tout l'Orient jusqu'à nos jours.
Mais leur grand mérite est d'avoir imposé les dogmes du Concile de Nicée, contre les hérésies et notamment contre l'Arianisme. Ils étaient contemporains de Jean Chrysostome, de Saint Jérôme, de Saint Ambroise et de Saint Augustin. Ces grands Docteurs de l'Église se rencontraient souvent à Constantinople.
On les appelle les Pères de l'Église parce qu'ils ont vécu à une période «charnière» de la chrétienté. C'était un siècle d'or de la spiritualité et, bien entendu, dans ce bouillonnement des idées, la spiritualité chrétienne était à l'avant garde.
Basile et Grégoire furent Évêques, chacun dans leur ville natale, où ils moururent, Basile en 379 et Grégoire en 389.
Bonne fête aux Basile et aux Grégoire !
Basile était né en 330 à Césarée et Grégoire en 329 à Nazianze.
Césarée et Nazianze étaient des villes imprégnées de la belle culture grecque, qui se doraient au soleil de la Cappadoce, et qui avaient reçu les premiers foyers de la chrétienté.
Dans la Cappadoce les églises troglodytes, malheureusement désertées – si pas interdites au culte - possèdent encore des fresques d'une beauté surnaturelle, qui témoignent de la ferveur des premiers temps.
Basile et Grégoire avaient été primés, chacun dans l'école de sa ville, et en récompense ils avaient pu poursuivre des hautes études dans les écoles d'Athènes où ils étaient devenus de grands amis.
C'était des élèves un peu dissipés, s'il faut en croire ce qu'on raconte, mais très studieux quand-même et surtout très bien doués. Ils sont considérés parmi les meilleurs écrivains de leur temps. Grégoire surtout écrivait très bien : il écrivait des poèmes qui, selon ceux qui les ont lus, sont de très belle inspiration.
Basile devait être un bon juriste et un grand législateur : il a établi les lois qui ont réglementé la vie monastique dans tout l'Orient jusqu'à nos jours.
Mais leur grand mérite est d'avoir imposé les dogmes du Concile de Nicée, contre les hérésies et notamment contre l'Arianisme. Ils étaient contemporains de Jean Chrysostome, de Saint Jérôme, de Saint Ambroise et de Saint Augustin. Ces grands Docteurs de l'Église se rencontraient souvent à Constantinople.
On les appelle les Pères de l'Église parce qu'ils ont vécu à une période «charnière» de la chrétienté. C'était un siècle d'or de la spiritualité et, bien entendu, dans ce bouillonnement des idées, la spiritualité chrétienne était à l'avant garde.
Basile et Grégoire furent Évêques, chacun dans leur ville natale, où ils moururent, Basile en 379 et Grégoire en 389.
Bonne fête aux Basile et aux Grégoire !
Grégoire surtout écrivait très bien : il écrivait des poèmes qui, selon ceux qui les ont lus, sont de très belle inspiration.
Je suggère de mettre CL sous le Saint patronat de Saint Grégoire ! Avec les autres Saint Jean l'évangéliste, Sainte Sidoine, Saint-Germain-des-Pré, Saint Jérôme, .. et les autres Saints écrivains que tu nous as présentés mais que j'ai oubliés de citer.
Oui, et il faudra faire un répertoire de nos saints Patrons avec le top des préférés des CLiens...
;-))
Étant entendu que Saint Germain des Prés est premier à vie...
;-))
;-))
Étant entendu que Saint Germain des Prés est premier à vie...
;-))
Sainte Geneviève est une des meilleures saintes du paradis. C'est la Patronne des Parisiens et c'est leur sainte préférée, car ils savent que sans elle ils ne seraient plus là.
Sans elle, Paris serait rasé depuis longtemps... depuis juillet 451.
Depuis le début de cette année, la rumeur porte la couleur du désespoir : ils arrivent ! Ils ont passé le Rhin. Cologne n'est plus que ruines, ils y ont massacré onze mille vierges. Metz est rasé, ils sont à Verdun. Ils passent la Meuse, Reims est en flamme, les voilà à Saint-Denis...
...Et en ce jour de juillet, Paris se réveille dans un cri : les barbares arrivent, les barbares sont là !
Ce sont les pires de tous : les Huns !
Des barbares venus des steppes de l'Asie centrale. Des barbares qui vivent à cheval, qui n'en descendent jamais, même pas pour dormir, même pas pour honorer leurs femmes ou violer leurs victimes. Leurs chevaux sont de petits monstres. Ils courent si vite qu'ils passent les rivières sans même se mouiller les pieds. Et, où ils sont passés, l'herbe ne repousse pas... !
Ils sont menés par un homme dont le nom fait trembler la terre : Attila ! Attila le Fléau de Dieu !
Ils poussent devant eux les survivants des peuples qu'ils ont massacrés : des Goths, des Germains, des Alamans. Les femmes et les enfants enchaînés ouvrent la marche... Ils traînent derrière eux, des chariots portant leurs animaux domestiques ...et les 750 femmes de leur chef ! Ils poussent des cris rauques, ils parlent le langage de leur bétail. Ils sont précédés d'une puanteur immonde qui aujourd'hui empeste tout Paris !
Les Parisiens ont peur, les Parisiens s'enfuient... Tous !
Tous ? Non ! Une petite jeune fille de quinze ans, du nom de Geneviève, s'est avancée, seule, sur le pont de la Seine et fait face à l'ennemi. Elle est à genou, elle prie. Elle prie son Dieu d'écarter les barbares et de protéger sa ville...
Et le miracle s'accomplit ! Les barbares renoncent à franchir le pont !
Le Général romain Aetius, grand protecteur de la Gaule, arrivé tout droit de Rome avec des troupes fraîches, parvient à les pousser jusqu'aux Champs Catalauniques, près de Chalons.
C'est là que se sont réunies toutes les armées des peuples de la Gaule : Wisigoths, Germains, Francs, Burgondes, Armoricains... Bientôt rejointes par les armées romaines du Général Aetius. C'est là qu'aura lieu une des plus grandes bataille de l'Histoire des peuples où, après trois jours de lutte sans merci, sera vaincu le monstre sanguinaire, le Fléau de Dieu !
Paris, sauvé, Paris libéré... C'était en 451, par une jeune-fille de 15 ans, Geneviève, la Sainte Patronne de Paris !
Bonne fête aux Parisiens, bonne fête aux Geneviève !
Sans elle, Paris serait rasé depuis longtemps... depuis juillet 451.
Depuis le début de cette année, la rumeur porte la couleur du désespoir : ils arrivent ! Ils ont passé le Rhin. Cologne n'est plus que ruines, ils y ont massacré onze mille vierges. Metz est rasé, ils sont à Verdun. Ils passent la Meuse, Reims est en flamme, les voilà à Saint-Denis...
...Et en ce jour de juillet, Paris se réveille dans un cri : les barbares arrivent, les barbares sont là !
Ce sont les pires de tous : les Huns !
Des barbares venus des steppes de l'Asie centrale. Des barbares qui vivent à cheval, qui n'en descendent jamais, même pas pour dormir, même pas pour honorer leurs femmes ou violer leurs victimes. Leurs chevaux sont de petits monstres. Ils courent si vite qu'ils passent les rivières sans même se mouiller les pieds. Et, où ils sont passés, l'herbe ne repousse pas... !
Ils sont menés par un homme dont le nom fait trembler la terre : Attila ! Attila le Fléau de Dieu !
Ils poussent devant eux les survivants des peuples qu'ils ont massacrés : des Goths, des Germains, des Alamans. Les femmes et les enfants enchaînés ouvrent la marche... Ils traînent derrière eux, des chariots portant leurs animaux domestiques ...et les 750 femmes de leur chef ! Ils poussent des cris rauques, ils parlent le langage de leur bétail. Ils sont précédés d'une puanteur immonde qui aujourd'hui empeste tout Paris !
Les Parisiens ont peur, les Parisiens s'enfuient... Tous !
Tous ? Non ! Une petite jeune fille de quinze ans, du nom de Geneviève, s'est avancée, seule, sur le pont de la Seine et fait face à l'ennemi. Elle est à genou, elle prie. Elle prie son Dieu d'écarter les barbares et de protéger sa ville...
Et le miracle s'accomplit ! Les barbares renoncent à franchir le pont !
Le Général romain Aetius, grand protecteur de la Gaule, arrivé tout droit de Rome avec des troupes fraîches, parvient à les pousser jusqu'aux Champs Catalauniques, près de Chalons.
C'est là que se sont réunies toutes les armées des peuples de la Gaule : Wisigoths, Germains, Francs, Burgondes, Armoricains... Bientôt rejointes par les armées romaines du Général Aetius. C'est là qu'aura lieu une des plus grandes bataille de l'Histoire des peuples où, après trois jours de lutte sans merci, sera vaincu le monstre sanguinaire, le Fléau de Dieu !
Paris, sauvé, Paris libéré... C'était en 451, par une jeune-fille de 15 ans, Geneviève, la Sainte Patronne de Paris !
Bonne fête aux Parisiens, bonne fête aux Geneviève !
Aujourd'hui ce sont les Robert qui sont en fête et ils sont très nombreux. Ils ont bien de la chance de porter un si beau prénom et encore plus de chance d'avoir un aussi bon Saint Patron.
Saint Robert vivait au tournant du 7ème et 8ème siècle, au temps des Rois Fainéants ; ces bons Rois qui bercèrent notre enfance scolaire : on les voyait dans nos livres d'Histoire installés sur des lits, dans des chariots tirés par des bœufs, et on pensait : "c'était le bon temps" !
Ces bons Rois ne faisaient rien ! Mais en fait, les temps n'étaient pas si heureux pour eux. Ils avaient nommé des serviteurs pour faire le travail à leur place. On les appelait "les Maires du Palais" et bientôt c'est eux qui s'emparèrent du pouvoir.
Charles Martel a été le plus célèbre d'entre eux. C'est lui, on s'en souvient, qui avait rendu ce fier service à la France d'arrêter les Arabes à Poitiers en 732.
Martel était l'ami de Saint Boniface mais ça ne l'avait pas empêché de s'emparer des biens de l'Eglise pour payer ses troupes. Et c'est ici qu'intervint notre Saint Robert car il avait cru bon de s'opposer à Charles Martel : d'abord il était son parrain et ensuite il était l'Archevêque de Reims. Mal lui en prit ! Son filleul lui laissa le choix d'avoir la tête coupée on de partir au bout du monde, en Gascogne. Il choisit l'exil.
À la mort de Martel en 741, le brave Robert put revenir dans son pays de Reims où il mourut paisiblement le 4 janvier 745. Ça paraît peu de chose pour faire un saint ; mais cette époque était si barbare, que celui qui n'était pas tout à fait malhonnête, passait volontiers pour un saint.
Bonne fête aux Robert !
Saint Robert vivait au tournant du 7ème et 8ème siècle, au temps des Rois Fainéants ; ces bons Rois qui bercèrent notre enfance scolaire : on les voyait dans nos livres d'Histoire installés sur des lits, dans des chariots tirés par des bœufs, et on pensait : "c'était le bon temps" !
Ces bons Rois ne faisaient rien ! Mais en fait, les temps n'étaient pas si heureux pour eux. Ils avaient nommé des serviteurs pour faire le travail à leur place. On les appelait "les Maires du Palais" et bientôt c'est eux qui s'emparèrent du pouvoir.
Charles Martel a été le plus célèbre d'entre eux. C'est lui, on s'en souvient, qui avait rendu ce fier service à la France d'arrêter les Arabes à Poitiers en 732.
Martel était l'ami de Saint Boniface mais ça ne l'avait pas empêché de s'emparer des biens de l'Eglise pour payer ses troupes. Et c'est ici qu'intervint notre Saint Robert car il avait cru bon de s'opposer à Charles Martel : d'abord il était son parrain et ensuite il était l'Archevêque de Reims. Mal lui en prit ! Son filleul lui laissa le choix d'avoir la tête coupée on de partir au bout du monde, en Gascogne. Il choisit l'exil.
À la mort de Martel en 741, le brave Robert put revenir dans son pays de Reims où il mourut paisiblement le 4 janvier 745. Ça paraît peu de chose pour faire un saint ; mais cette époque était si barbare, que celui qui n'était pas tout à fait malhonnête, passait volontiers pour un saint.
Bonne fête aux Robert !
Siméon est un très beau prénom - pensez-y, Mesdames, pour votre prochain fiston.
Et de plus, Saint Siméon est un bon Saint Patron, très original, mais peut-être pas un exemple à suivre en toutes circonstances : il était stylite. Ça veut dire qu'il vivait sur une colonne...
Eh ! oui... ! Il paraît que c'est un cas unique au paradis.
Il avait choisi de vivre sur une colonne pour avoir la paix. Parce que c'était un saint homme, il avait énormément d'admirateurs et ses admirateurs lui enlevaient ses vêtements pour en faire des reliques...
Il était né en 389 et jusqu'à ses 13 ans il gardait les moutons de son père dans sa Cilicie natale au sud de la Turquie. Puis il était entré comme moine dans un monastère à Antioche et c'est là qu'il se fit beaucoup d'admirateurs parce qu'il jeûnait très bien.
Sa colonne était étroite : il pouvait s'y tenir debout, assis ou accroupi, mais pas couché. Et il aimait ça ! Il y resta, nous dit-on, pendant quarante ans. Il était nourri par un pain quotidien descendu du ciel. Des gens venaient le voir de partout. Il était très aimable : il demandait des nouvelles du monde à ses visiteurs et leur promettait des prières. Il guérissait les malades et donnait aussi des bons conseils aux gens qui passaient. Même l'Empereur de Constantinople avait recours à lui dans les situations difficiles.
Un moment il fut victime de son succès : il y avait tellement de gens qui l'admiraient qu'il ne pouvait plus prier. Il projeta de transporter sa colonne dans le désert mais l'Évêque d'Antioche ne voulut rien entendre. Il obtint seulement que sa colonne soit remontée de quelques mètres.
Il ne consentit à en descendre que pour mourir, c'était le 5 janvier 459, il avait septante ans.
Bonne fête aux Siméon !
Et de plus, Saint Siméon est un bon Saint Patron, très original, mais peut-être pas un exemple à suivre en toutes circonstances : il était stylite. Ça veut dire qu'il vivait sur une colonne...
Eh ! oui... ! Il paraît que c'est un cas unique au paradis.
Il avait choisi de vivre sur une colonne pour avoir la paix. Parce que c'était un saint homme, il avait énormément d'admirateurs et ses admirateurs lui enlevaient ses vêtements pour en faire des reliques...
Il était né en 389 et jusqu'à ses 13 ans il gardait les moutons de son père dans sa Cilicie natale au sud de la Turquie. Puis il était entré comme moine dans un monastère à Antioche et c'est là qu'il se fit beaucoup d'admirateurs parce qu'il jeûnait très bien.
Sa colonne était étroite : il pouvait s'y tenir debout, assis ou accroupi, mais pas couché. Et il aimait ça ! Il y resta, nous dit-on, pendant quarante ans. Il était nourri par un pain quotidien descendu du ciel. Des gens venaient le voir de partout. Il était très aimable : il demandait des nouvelles du monde à ses visiteurs et leur promettait des prières. Il guérissait les malades et donnait aussi des bons conseils aux gens qui passaient. Même l'Empereur de Constantinople avait recours à lui dans les situations difficiles.
Un moment il fut victime de son succès : il y avait tellement de gens qui l'admiraient qu'il ne pouvait plus prier. Il projeta de transporter sa colonne dans le désert mais l'Évêque d'Antioche ne voulut rien entendre. Il obtint seulement que sa colonne soit remontée de quelques mètres.
Il ne consentit à en descendre que pour mourir, c'était le 5 janvier 459, il avait septante ans.
Bonne fête aux Siméon !
Il se pourrait que vous n'ayez plus votre dose quotidienne de sainte biographie.
;-((
Moi je vais toujours bien mais mon ordinateur pas ! Il a des ennuis.
D'après mes jeunes conseillers techniques, il devient vieux – lui !
Ben voyons ! c'est un vieillard, il a 6,5 ans... Je dois le secouer pendant dix minutes avant qu'il ne consente à s'allumer.
;-((
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Moi je vais toujours bien mais mon ordinateur pas ! Il a des ennuis.
D'après mes jeunes conseillers techniques, il devient vieux – lui !
Ben voyons ! c'est un vieillard, il a 6,5 ans... Je dois le secouer pendant dix minutes avant qu'il ne consente à s'allumer.
;-((
Oui il devient vieux... De plus en plus de ratés à l'allumage. ;-((
Et quand il veut bien s'allumer, c'est le clavier ou la souris qui se débinent...
Mais c'est pas si grave ! Si il le faut quelqu'un prendra la relève :
Saule ou ...Bolcho...? ;-))
En attendant voici pour aujourd'hui : Les Rois Mages, ce serait dommage de rater ça.
Et quand il veut bien s'allumer, c'est le clavier ou la souris qui se débinent...
Mais c'est pas si grave ! Si il le faut quelqu'un prendra la relève :
Saule ou ...Bolcho...? ;-))
En attendant voici pour aujourd'hui : Les Rois Mages, ce serait dommage de rater ça.
«À la sainte Luce le jour augmente du saut d'une puce, aux trois Rois on s'en aperçoit»
C'est parce que à la sainte Luce, le 13 décembre, les jours augmentent un tout petit peu par le soir, mais, le 6 janvier, aux trois Rois, ils commencent à augmenter aussi par le matin. Alors on aperçoit la différence et on reprend vraiment espoir : on se dit que l'hiver finira bien un jour.
L'Épiphanie, ce 6 janvier, est une des plus belles fêtes du calendrier. Elle commémore la visite des Rois Mages dans la grotte où Jésus était né.
C'est une fête qui est célébrée dans l'Eglise d'Orient depuis les premiers âges et c'est Saint Augustin qui l'a mise à l'honneur en Occident au IVème siècle.
Les écrits apocryphes nous disent que Melchior était un beau vieillard à barbe blanche et qu'il offrit de l'or parce l'or est pour la royauté. Le second, Gaspar, était tout jeune et offrit de l'encens parce que l'encens est pour la divinité. Le troisième était un Noir nommé Balthazar et il offrit de la myrrhe parce que Jésus devait mourir pour le salut du monde.
Ces Mages sont venus des quatre horizons. C'était des astrologues qui contemplaient le ciel et quand ils ont vu une étoile nouvelle dans le ciel de Bethléem, ils ont su qu'un Dieu était né. Ils n'ont pas hésité, ils ont suivi l'étoile et ils sont venus adorer le nouveau-né.
C'est une très belle histoire qui a inspiré tous nos peintres.
Les enfants la célèbrent dans la joie : on s'invite et on se partage le «gâteau des Rois» avec la «fève» ; et celui qui a la fève est le Roi et choisit sa Reine. Alors aujourd'hui, n'oubliez pas le gâteau des Rois avec la fève, ce sera une belle fête qui fera de bons souvenirs à vos petits.
Les Rois Mages sont les Patrons des voyageurs intrépides (...et des autres).
Alors bonne fête aux voyageurs, bonne fête aux Rois, aux Mages, aux Melchior, aux Gaspar et aux Balthazar !
C'est parce que à la sainte Luce, le 13 décembre, les jours augmentent un tout petit peu par le soir, mais, le 6 janvier, aux trois Rois, ils commencent à augmenter aussi par le matin. Alors on aperçoit la différence et on reprend vraiment espoir : on se dit que l'hiver finira bien un jour.
L'Épiphanie, ce 6 janvier, est une des plus belles fêtes du calendrier. Elle commémore la visite des Rois Mages dans la grotte où Jésus était né.
C'est une fête qui est célébrée dans l'Eglise d'Orient depuis les premiers âges et c'est Saint Augustin qui l'a mise à l'honneur en Occident au IVème siècle.
Les écrits apocryphes nous disent que Melchior était un beau vieillard à barbe blanche et qu'il offrit de l'or parce l'or est pour la royauté. Le second, Gaspar, était tout jeune et offrit de l'encens parce que l'encens est pour la divinité. Le troisième était un Noir nommé Balthazar et il offrit de la myrrhe parce que Jésus devait mourir pour le salut du monde.
Ces Mages sont venus des quatre horizons. C'était des astrologues qui contemplaient le ciel et quand ils ont vu une étoile nouvelle dans le ciel de Bethléem, ils ont su qu'un Dieu était né. Ils n'ont pas hésité, ils ont suivi l'étoile et ils sont venus adorer le nouveau-né.
C'est une très belle histoire qui a inspiré tous nos peintres.
Les enfants la célèbrent dans la joie : on s'invite et on se partage le «gâteau des Rois» avec la «fève» ; et celui qui a la fève est le Roi et choisit sa Reine. Alors aujourd'hui, n'oubliez pas le gâteau des Rois avec la fève, ce sera une belle fête qui fera de bons souvenirs à vos petits.
Les Rois Mages sont les Patrons des voyageurs intrépides (...et des autres).
Alors bonne fête aux voyageurs, bonne fête aux Rois, aux Mages, aux Melchior, aux Gaspar et aux Balthazar !
Saint Raymond de Peñafort... Ça vous dit quelque chose ?
- Ben oui ! Évidemment ! Les très honorés lecteurs de cette chronique quotidienne s'en souviennent – ils ont bonne mémoire... On a parlé de lui le 24 septembre. Il est un de ceux à qui la Sainte Vierge était apparue pour demander que soit institué l'Ordre de Notre Dame de la Merci. Cet Ordre qui avait pour mission, on s'en souvient, de délivrer les chrétiens capturés par les Sarrasins.
Saint Raymond de Peñafort était un bon moine né en Catalogne en 1175. Il devint célèbre pour avoir rédigé sur ordre du Pape Grégoire IX «Le Recueil des Décrétales». Un recueil qui avait le don d'amuser beaucoup Rabelais et qui parlait de discipline dans les institutions ecclésiastiques.
Et puis ce bon dominicain regagna sa chère Catalogne.
Il contribua à l'institution de Notre Dame de la Merci avec son ami Pierre Nolasque et l'appui financier du Roi d'Aragon Jacques Ier.
Puis il reprit ses prédications. Un jour qu'il prêchait sur l'île de Majorque, il rencontra le Roi qui l'invita à dîner ; mais le Roi était en mauvaise compagnie et Raymond n'aimait pas ça. Alors il étendit son manteau sur la mer et avec son bâton et son mouchoir en guise de voile il mit le cap sur Barcelone et rentra dans son couvent.
Il avait 65 ans. Il retourna à la vie simple et pieuse des Dominicains dans son couvent de Barcelone où il mourut centenaire le 7 janvier 1275.
Bonne fête aux Raymond !
- Ben oui ! Évidemment ! Les très honorés lecteurs de cette chronique quotidienne s'en souviennent – ils ont bonne mémoire... On a parlé de lui le 24 septembre. Il est un de ceux à qui la Sainte Vierge était apparue pour demander que soit institué l'Ordre de Notre Dame de la Merci. Cet Ordre qui avait pour mission, on s'en souvient, de délivrer les chrétiens capturés par les Sarrasins.
Saint Raymond de Peñafort était un bon moine né en Catalogne en 1175. Il devint célèbre pour avoir rédigé sur ordre du Pape Grégoire IX «Le Recueil des Décrétales». Un recueil qui avait le don d'amuser beaucoup Rabelais et qui parlait de discipline dans les institutions ecclésiastiques.
Et puis ce bon dominicain regagna sa chère Catalogne.
Il contribua à l'institution de Notre Dame de la Merci avec son ami Pierre Nolasque et l'appui financier du Roi d'Aragon Jacques Ier.
Puis il reprit ses prédications. Un jour qu'il prêchait sur l'île de Majorque, il rencontra le Roi qui l'invita à dîner ; mais le Roi était en mauvaise compagnie et Raymond n'aimait pas ça. Alors il étendit son manteau sur la mer et avec son bâton et son mouchoir en guise de voile il mit le cap sur Barcelone et rentra dans son couvent.
Il avait 65 ans. Il retourna à la vie simple et pieuse des Dominicains dans son couvent de Barcelone où il mourut centenaire le 7 janvier 1275.
Bonne fête aux Raymond !
Saint Séverin était un saint énigmatique et pourtant bien connu des Liégeois.
Il a sa rue à Liège ; elle fait suite à la rue Sainte Marguerite et donne sur la Place des Bons Enfants. C'est une rue très sympathique et légèrement en pente. Naguère beaucoup de trams remplis d'écoliers descendaient la rue Saint Séverin et arrivaient place Saint Lambert.
La place Saint Lambert étant bien connue des fidèles et très honorés lecteurs de cette chronique puisqu'elle fut à l'honneur le 17 septembre.
Saint Séverin était énigmatique parce qu'il ne voulait pas dire d'où il venait ni qui il était.
Il vivait au Vème siècle quelque part en Autriche et sans domicile fixe.
Quand les barbares arrivaient tout le monde s'enfuyait mais pas lui. Il leur parlait et leur recommandait d'aller voir un peu plus loin, et bien souvent ça marchait : les barbares passaient leur chemin.
Aujourd'hui les grands Historiens s'interrogent : était-il le frère ou le cousin de Odoacre ou de Théodoric ou de Genséric... ou de Dieu sait quel grand chef Barbare ?
Le fait est qu'il ne fut jamais inquiété : on le laissa prêcher pendant trente sur les bords du Danube. Il construisit des églises et des monastères. Il lui arrivait même de convertir des barbares.
On lui demandait souvent de devenir Évêque de Vienne mais il refusait toujours :
- laissez-moi, disait-il, devenir ce que j'ai toujours voulu : ermite.
Pourtant c'est au milieu de ses moines qu'il termina sa vie lors de l'Angélus du soir le 8 janvier 482.
Bonne fête aux Séverin !
Il a sa rue à Liège ; elle fait suite à la rue Sainte Marguerite et donne sur la Place des Bons Enfants. C'est une rue très sympathique et légèrement en pente. Naguère beaucoup de trams remplis d'écoliers descendaient la rue Saint Séverin et arrivaient place Saint Lambert.
La place Saint Lambert étant bien connue des fidèles et très honorés lecteurs de cette chronique puisqu'elle fut à l'honneur le 17 septembre.
Saint Séverin était énigmatique parce qu'il ne voulait pas dire d'où il venait ni qui il était.
Il vivait au Vème siècle quelque part en Autriche et sans domicile fixe.
Quand les barbares arrivaient tout le monde s'enfuyait mais pas lui. Il leur parlait et leur recommandait d'aller voir un peu plus loin, et bien souvent ça marchait : les barbares passaient leur chemin.
Aujourd'hui les grands Historiens s'interrogent : était-il le frère ou le cousin de Odoacre ou de Théodoric ou de Genséric... ou de Dieu sait quel grand chef Barbare ?
Le fait est qu'il ne fut jamais inquiété : on le laissa prêcher pendant trente sur les bords du Danube. Il construisit des églises et des monastères. Il lui arrivait même de convertir des barbares.
On lui demandait souvent de devenir Évêque de Vienne mais il refusait toujours :
- laissez-moi, disait-il, devenir ce que j'ai toujours voulu : ermite.
Pourtant c'est au milieu de ses moines qu'il termina sa vie lors de l'Angélus du soir le 8 janvier 482.
Bonne fête aux Séverin !
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