Je t'en prie Aria, ne t'excuse pas, ton avis nous intéresse...
Entre parenthèses, la contraception, n'a rien à voir avec la théologie ou la pratique de la religion. Ce n'est pas de la "spiritualité"non plus, ce serait plutôt des questions de société, ou, si on veut, d'étique.
Et je suis d'accord avec toi que la vie des saints n'a pas grand chose à voir avec la spiritualité.
Du moins, telle que je la raconte... ;-))
En fait, au départ, je voulais raconter la vie de quelques saints que je connais bien pour avoir lu leur biographie. Deux ou trois par mois, tout au plus. (J'aime beaucoup de lire des biographies d'un peu tout le monde).
Et puis je me suis pris au jeu.
Quelqu'un m'a dit qu'il se réjouissait de lire cette petite chronique au petit dèj... Et que c'était plus amusant que l'horoscope...
;-))
Et maintenant j'ai découvert que ça m'amusait alors, sauf avis contraire de mes très honorés lecteurs (éventuels), je continue... Mais ça n'oblige personne, l'intitulé du fuseau annonce bien la couleur, n'est-il pas...
Entre parenthèses, la contraception, n'a rien à voir avec la théologie ou la pratique de la religion. Ce n'est pas de la "spiritualité"non plus, ce serait plutôt des questions de société, ou, si on veut, d'étique.
Et je suis d'accord avec toi que la vie des saints n'a pas grand chose à voir avec la spiritualité.
Du moins, telle que je la raconte... ;-))
En fait, au départ, je voulais raconter la vie de quelques saints que je connais bien pour avoir lu leur biographie. Deux ou trois par mois, tout au plus. (J'aime beaucoup de lire des biographies d'un peu tout le monde).
Et puis je me suis pris au jeu.
Quelqu'un m'a dit qu'il se réjouissait de lire cette petite chronique au petit dèj... Et que c'était plus amusant que l'horoscope...
;-))
Et maintenant j'ai découvert que ça m'amusait alors, sauf avis contraire de mes très honorés lecteurs (éventuels), je continue... Mais ça n'oblige personne, l'intitulé du fuseau annonce bien la couleur, n'est-il pas...
SJB, bien sûr, je parle de problèmes sociétaux et éthiques, qui n'ont rien à voir avec la théologie ;))
Quand tu auras une (ou plusieurs minutes) relis mon long (long pour moi) post. C'est vrai que je ne l'ai pas travaillé, donc il doit partir dans tous les sens. Décidément, je suis devenue très mauvaise ou trop paresseuse pour écrire un texte assez structuré et compréhensible.
J'ai ton adresse mail. Je te ferai un petit mail perso prochainement.
Et fais de beaux rêves en attendant ! :-)
Quand tu auras une (ou plusieurs minutes) relis mon long (long pour moi) post. C'est vrai que je ne l'ai pas travaillé, donc il doit partir dans tous les sens. Décidément, je suis devenue très mauvaise ou trop paresseuse pour écrire un texte assez structuré et compréhensible.
J'ai ton adresse mail. Je te ferai un petit mail perso prochainement.
Et fais de beaux rêves en attendant ! :-)
« À la Sainte Luce, le jour s'accroît du saut d'une puce
« Aux trois Rois, on s'en aperçoit.
Sainte Lucie - qui chez nous se serait appelée Sainte Luce - est une des saintes les plus adorables du paradis.
Évidemment personne ne pense entrer au paradis pour aller voir les saintes ; mais je crois bien que tout le monde se réjouirait d'aller voir Sainte Lucie.
Écoutez ce qu'en disait la chronique découverte dans les catacombes de Syracuse : elle était d'une beauté suave. Son regard était pur et candide... Son visage était auréolé d'une beauté céleste... Elle se paraît volontiers de pierreries et de perles mais sa plus belle parure était l'onde soyeuse de ses cheveux noirs... Et ça continue comme ça jusqu'à ses pieds – qu'elle avait, nous dit-on, menus et charmants...
Mais ce n'est pas pour ça qu'elle était sainte.
Elle était née en 280 dans une famille noble de Syracuse. Un jour sa mère perdit la vue ; Lucie la conduisit en pèlerinage à Catane, sur la tombe de Sainte Agathe, et sa mère revit la lumière. Alors, Lucie s'adonna à la contemplation, à la méditation et à la prière. Son regard s'illumina d'une lueur surnaturelle et son visage rayonna d'une bonté divine.
Et elle eut beaucoup de prétendants...
Le Gouverneur Paschase lui présenta son fils. Mais c'était un bambocheur et Lucie ne l'aimait pas ! Alors le Gouverneur ordonna qu'elle fût conduite dans un lieu où se produisaient des femmes de mauvaise vie. Mais une force invisible empêchait qu'on ne la soulève. On fit venir un régiment de vigoureux soldats pour l'emporter mais elle restait clouée sur place.
Alors on fit un bûcher tout autour d'elle et on y mit le feu. Mais «c'est à peine si les flammes arrivaient à soulever la soie légère de sa chevelure...»
Alors l'amoureux éconduit voulut la prendre de force ; mais ses yeux brillaient tellement qu'il n'arrivait même pas à s'approcher d'elle. Si bien que, de rage, il lui arracha les yeux. Mais Lucie pria sainte Agathe et remit ses yeux à leur place.
Alors, le Gouverneur, son fils et les soldats prirent chacun une épée et lui tranchèrent la gorge.
Et la chronique nous dit que «les jardins du paradis reçurent enfin cette adorable colombe». C'était le 13 décembre 304.
La chronique nous dit encore qu'il faut prier Sainte Lucie « pour toujours y voir clair et pour garder les yeux en face des trous. »
Bonne fête aux Luce et aux Lucie !
« Aux trois Rois, on s'en aperçoit.
Sainte Lucie - qui chez nous se serait appelée Sainte Luce - est une des saintes les plus adorables du paradis.
Évidemment personne ne pense entrer au paradis pour aller voir les saintes ; mais je crois bien que tout le monde se réjouirait d'aller voir Sainte Lucie.
Écoutez ce qu'en disait la chronique découverte dans les catacombes de Syracuse : elle était d'une beauté suave. Son regard était pur et candide... Son visage était auréolé d'une beauté céleste... Elle se paraît volontiers de pierreries et de perles mais sa plus belle parure était l'onde soyeuse de ses cheveux noirs... Et ça continue comme ça jusqu'à ses pieds – qu'elle avait, nous dit-on, menus et charmants...
Mais ce n'est pas pour ça qu'elle était sainte.
Elle était née en 280 dans une famille noble de Syracuse. Un jour sa mère perdit la vue ; Lucie la conduisit en pèlerinage à Catane, sur la tombe de Sainte Agathe, et sa mère revit la lumière. Alors, Lucie s'adonna à la contemplation, à la méditation et à la prière. Son regard s'illumina d'une lueur surnaturelle et son visage rayonna d'une bonté divine.
Et elle eut beaucoup de prétendants...
Le Gouverneur Paschase lui présenta son fils. Mais c'était un bambocheur et Lucie ne l'aimait pas ! Alors le Gouverneur ordonna qu'elle fût conduite dans un lieu où se produisaient des femmes de mauvaise vie. Mais une force invisible empêchait qu'on ne la soulève. On fit venir un régiment de vigoureux soldats pour l'emporter mais elle restait clouée sur place.
Alors on fit un bûcher tout autour d'elle et on y mit le feu. Mais «c'est à peine si les flammes arrivaient à soulever la soie légère de sa chevelure...»
Alors l'amoureux éconduit voulut la prendre de force ; mais ses yeux brillaient tellement qu'il n'arrivait même pas à s'approcher d'elle. Si bien que, de rage, il lui arracha les yeux. Mais Lucie pria sainte Agathe et remit ses yeux à leur place.
Alors, le Gouverneur, son fils et les soldats prirent chacun une épée et lui tranchèrent la gorge.
Et la chronique nous dit que «les jardins du paradis reçurent enfin cette adorable colombe». C'était le 13 décembre 304.
La chronique nous dit encore qu'il faut prier Sainte Lucie « pour toujours y voir clair et pour garder les yeux en face des trous. »
Bonne fête aux Luce et aux Lucie !
Parler des saints, des papes en particulier en tentant de dire ce qui est vérifiable, historique, d'une part, et la légende d'autre part, ne semble pas fondamentalement un acte religieux. Cela fait partie, pour moi, de la recherche historique, de la curiosité aussi, tout simplement...
Parfois, pour certains personnages, je pense à Thérèse d'Avila, il faut aussi reconnaitre que ces saints furent des auteurs de grande qualité, poètes, philosophes et mystiques reconnus bien au delà de la chrétienté... A ce titre ils ont bien leurs places ici...
Enfin, on décèle une petite touche d'humour et de sympathie que certains d'entre nous peuvent avoir pour un de ces personnages...
Je précise à toute fin utile que d'avoir écrit sur les papes ne fait pas de moi un ami de ces papes. L'histoire n'est pas l'hagiographie...
Parfois, pour certains personnages, je pense à Thérèse d'Avila, il faut aussi reconnaitre que ces saints furent des auteurs de grande qualité, poètes, philosophes et mystiques reconnus bien au delà de la chrétienté... A ce titre ils ont bien leurs places ici...
Enfin, on décèle une petite touche d'humour et de sympathie que certains d'entre nous peuvent avoir pour un de ces personnages...
Je précise à toute fin utile que d'avoir écrit sur les papes ne fait pas de moi un ami de ces papes. L'histoire n'est pas l'hagiographie...
Saint Venance est un saint très sympathique ; c'était un rimailleur, un poète, un troubadour. Il allait de tables en festins. Toujours invité par les belles dames, il égayait les longues soirées d'hiver dans les châteaux. À la belle saison, il vagabondait où bon lui semble, il chantait sur les places publiques et il faisait danser la belle jeunesse au petit bal du samedi soir.
C'était un joli cœur et les filles l'aimaient bien.
Il était né à Trévise en Vénétie, en 530. Il avait appris la littérature à Ravenne. Puis il était venu en France et il avait trouvé bon accueil à la Cour des Rois Fainéants. Il avait composé un poème pour le mariage du Prince Sigebert avec Brunehaut. On l'avait invité à la noce et il avait si bien chanté qu'il avait acquis la célébrité d'un grand chanteur-compositeur.
Mais voilà qu'un jour il perdit la vue. On le conduisit à Tours sur la tombe de Saint Martin et il fut guéri. Alors, sans renoncer à ses activités habituelles, il entra dans une chorale pour chanter les offices religieux. Un jour qu'il allait chanter la messe à Poitiers, il rencontra la fille du Roi de Thuringe, Radegonde, qui avait été mariée de force à Clotaire, fils de Clovis.
Clotaire - tout le monde sait ça - avait tué le Roi de Thuringe, le père de Radegonde, pour s'emparer de son royaume et de sa fille. Mais Radegonde était une belle princesse raffinée alors que Clotaire était vulgaire ; il ne se lavait jamais et Radegonde trouvait qu'il sentait mauvais. Et puis il était volage. Un jour qu'il était à la chasse, elle se réfugia dans le monastère de Poitiers et c'est là qu'elle fit la connaissance de notre ami Venance qui était venu pour chanter l'office.
Ils se lièrent d'amitié. Venance se fit moine et devint le confesseur de Radegonde, qui devait devenir Sainte Radegonde. Pendant trente ans il ne se quittèrent plus. Venance passait son temps à écrire des poèmes et des livres édifiants. Il racontait en rimes la vie des saints. Il composait des poèmes épiques qui racontaient les frasques des Rois Fainéants ; et puis des poèmes qui célébraient la bonne cuisine de son amie Sainte Radegonde.
Il écrivit aussi des cantiques et des hymnes religieux, qu'on chante encore aujourd'hui, et qui comptent parmi les plus beaux de la liturgie chrétienne.
Il devint Évêque de Poitiers en 595 et mourut en 600.
Comme il était chanteur et poète, je propose qu'il soit élevé à la dignité de Saint Patron de notre site littéraire favori.
Alors, avec votre accord, bonne fête à nous, bonne fête aux Venance !
C'était un joli cœur et les filles l'aimaient bien.
Il était né à Trévise en Vénétie, en 530. Il avait appris la littérature à Ravenne. Puis il était venu en France et il avait trouvé bon accueil à la Cour des Rois Fainéants. Il avait composé un poème pour le mariage du Prince Sigebert avec Brunehaut. On l'avait invité à la noce et il avait si bien chanté qu'il avait acquis la célébrité d'un grand chanteur-compositeur.
Mais voilà qu'un jour il perdit la vue. On le conduisit à Tours sur la tombe de Saint Martin et il fut guéri. Alors, sans renoncer à ses activités habituelles, il entra dans une chorale pour chanter les offices religieux. Un jour qu'il allait chanter la messe à Poitiers, il rencontra la fille du Roi de Thuringe, Radegonde, qui avait été mariée de force à Clotaire, fils de Clovis.
Clotaire - tout le monde sait ça - avait tué le Roi de Thuringe, le père de Radegonde, pour s'emparer de son royaume et de sa fille. Mais Radegonde était une belle princesse raffinée alors que Clotaire était vulgaire ; il ne se lavait jamais et Radegonde trouvait qu'il sentait mauvais. Et puis il était volage. Un jour qu'il était à la chasse, elle se réfugia dans le monastère de Poitiers et c'est là qu'elle fit la connaissance de notre ami Venance qui était venu pour chanter l'office.
Ils se lièrent d'amitié. Venance se fit moine et devint le confesseur de Radegonde, qui devait devenir Sainte Radegonde. Pendant trente ans il ne se quittèrent plus. Venance passait son temps à écrire des poèmes et des livres édifiants. Il racontait en rimes la vie des saints. Il composait des poèmes épiques qui racontaient les frasques des Rois Fainéants ; et puis des poèmes qui célébraient la bonne cuisine de son amie Sainte Radegonde.
Il écrivit aussi des cantiques et des hymnes religieux, qu'on chante encore aujourd'hui, et qui comptent parmi les plus beaux de la liturgie chrétienne.
Il devint Évêque de Poitiers en 595 et mourut en 600.
Comme il était chanteur et poète, je propose qu'il soit élevé à la dignité de Saint Patron de notre site littéraire favori.
Alors, avec votre accord, bonne fête à nous, bonne fête aux Venance !
Tant que tu y es, Shelton, sur ta lancée, je te propose le mercredi 19, le Pape Saint Urbain V.
;-))
;-))
OK, celui-là, on va s'arranger pour qu'il arrive à l'heure... ;)
D'ailleurs, le bougre, il n'est même pas Saint, seulement Bienheureux !
Comme il était chanteur et poète, je propose qu'il soit élevé à la dignité de Saint Patron de notre site littéraire favori.
!
D'accord pour Saint Vanance ! Un rimailleur troubadour qui aime festoyer, ça nous représente assez bien.
Comme il était chanteur et poète, je propose qu'il soit élevé à la dignité de Saint Patron de notre site littéraire favori.
!
D'accord pour Saint Vanance ! Un rimailleur troubadour qui aime festoyer, ça nous représente assez bien.
;-)))
Sainte Christiane était une esclave qui vivait à la Cour du Roi Bakur de Géorgie.
Elle avait été capturée en 320 par des soldats, probablement en Ukraine ou en Mongolie.
Elle avait refusé de dire son nom et comme elle était chrétienne tout le monde l'appelait Christiane – ses intimes l'appelaient Nina et même parfois Ninon.
Elle était très intelligente. Elle portait les cheveux courts et elle faisait très jeune. Elle riait de temps en temps mais elle souriait presque toujours. C'était une gentille fille et comme elle aimait beaucoup les enfants, elle faisait l'école pour les petits princes et princesses.
Un jour la Reine fut malade et comme Christiane avait raconté que son Dieu avait fait des miracles on lui demanda de prier son Dieu pour qu'il guérisse la Reine.
Christiane pria et la Reine guérit.
Alors la Reine et le Roi se convertir. Le Roi s'en fut même trouver l'Empereur Constantin pour qu'il lui envoie des missionnaires et des religieux. Il fit construire dans tout son royaume des églises et des monastères et c'est ainsi que le christianisme se répandit en Géorgie.
Sainte Christiane mourut, appréciée de tous, le 15 décembre 360.
Bonne fête aux Christiane !
Elle avait été capturée en 320 par des soldats, probablement en Ukraine ou en Mongolie.
Elle avait refusé de dire son nom et comme elle était chrétienne tout le monde l'appelait Christiane – ses intimes l'appelaient Nina et même parfois Ninon.
Elle était très intelligente. Elle portait les cheveux courts et elle faisait très jeune. Elle riait de temps en temps mais elle souriait presque toujours. C'était une gentille fille et comme elle aimait beaucoup les enfants, elle faisait l'école pour les petits princes et princesses.
Un jour la Reine fut malade et comme Christiane avait raconté que son Dieu avait fait des miracles on lui demanda de prier son Dieu pour qu'il guérisse la Reine.
Christiane pria et la Reine guérit.
Alors la Reine et le Roi se convertir. Le Roi s'en fut même trouver l'Empereur Constantin pour qu'il lui envoie des missionnaires et des religieux. Il fit construire dans tout son royaume des églises et des monastères et c'est ainsi que le christianisme se répandit en Géorgie.
Sainte Christiane mourut, appréciée de tous, le 15 décembre 360.
Bonne fête aux Christiane !
Oui, mais on va avoir finalement pour saints patrons tous les saints des différents calendriers, de Saint-Germain-des Prés à Saint Venance, en passant par Jean de Béthanie dit le Baptiste, Sainte Lucie, Sainte Cécile et Saint Glinglin !!??Comme il était chanteur et poète, je propose qu'il soit élevé à la dignité de Saint Patron de notre site littéraire favori.D'accord pour Saint Vanance ! Un rimailleur troubadour qui aime festoyer, ça nous représente assez bien.
On pourrait choisir aussi quelques paillards bien reconnus et anticléricaux primaires, par souci d'universalité et pour contenter tout le monde, non ?? .. :o))
Oui, pluralisme oblige !
Il faut diversifier, moi je propose :
Saint Provis, Saint Bolcho, Saint Saule, Saint Tistou...
Attention ! pas de sexisme :
Sainte Antinea, Sainte Mallollo, Sainte Mae West, Sainte Aria
Ou encore :
Saint Haïku ?
Faite vos propositions...
(Saule, il faudra bientôt ajouter "le top des saints")... ;-))
Il faut diversifier, moi je propose :
Saint Provis, Saint Bolcho, Saint Saule, Saint Tistou...
Attention ! pas de sexisme :
Sainte Antinea, Sainte Mallollo, Sainte Mae West, Sainte Aria
Ou encore :
Saint Haïku ?
Faite vos propositions...
(Saule, il faudra bientôt ajouter "le top des saints")... ;-))
Faites. (pardon !) ;-)
Adélaïde signifie dans le langage des Germains : « de grande destinée ».
Sainte Adélaïde portait bien son nom. C'est un grand personnage de notre Histoire.
Sur ordre de son père le Roi de Bourgogne, elle avait épousé en 950, le Roi d'Italie Lothaire II. Adélaïde avait alors 16 ans et ce Lothaire était un mauvais sujet. Trois ans plus tard il fut empoisonné par Béranger d'Ivrée qui s'empara de son pays et de sa femme.
Mais ce Béranger n'était pas quelqu'un de très recommandable non plus : il se partageait Adélaïde avec son fils. Alors Adélaïde appela Othon Ièr, Prince d'Allemagne, à la rescousse.
S'il faut en croire le chroniqueur Odilon, Évêque de Cluny, Adélaïde était «une merveille de grâce et de beauté, intelligente et cultivée». Othon Ièr accourut. Il tua Béranger et son fils, et il s'empara de l'Italie. Puis il épousa Adélaïde. Ensuite en 961, il se porta aux secours du Pape Jean XII qui était attaqué par les Sarrasins. En récompense il reçut du Pape la couronne de Charlemagne : le Saint Empire Romain Germanique était né.
Et c'est maintenant que Adélaïde apparaît pour de bon dans l'Histoire.
Car c'est grâce à elle que cet Empire survécut. Quand en 973 son mari mourut, elle prit la régence en attendant ma majorité de son fils en 978. Et quand son fils Othon II mourut à son tour en 991, elle reprit de nouveau la régence jusqu'en 995 en attendant son petit-fils Othon III.
Finalement, ce Saint Empire Romain Germanique, qui avait commencé si péniblement, devait durer jusqu'en 1805...
Pendant les cinq années qu'il lui restait à vivre Adélaïde, première Impératrice du Saint Empire, construisit des monastères et des églises sur tout son territoire et c'est dans un de ces monastères, à Strasbourg, que cette sainte mourut le 16 décembre 999.
Bonne fête aux Adélaïde !
Sainte Adélaïde portait bien son nom. C'est un grand personnage de notre Histoire.
Sur ordre de son père le Roi de Bourgogne, elle avait épousé en 950, le Roi d'Italie Lothaire II. Adélaïde avait alors 16 ans et ce Lothaire était un mauvais sujet. Trois ans plus tard il fut empoisonné par Béranger d'Ivrée qui s'empara de son pays et de sa femme.
Mais ce Béranger n'était pas quelqu'un de très recommandable non plus : il se partageait Adélaïde avec son fils. Alors Adélaïde appela Othon Ièr, Prince d'Allemagne, à la rescousse.
S'il faut en croire le chroniqueur Odilon, Évêque de Cluny, Adélaïde était «une merveille de grâce et de beauté, intelligente et cultivée». Othon Ièr accourut. Il tua Béranger et son fils, et il s'empara de l'Italie. Puis il épousa Adélaïde. Ensuite en 961, il se porta aux secours du Pape Jean XII qui était attaqué par les Sarrasins. En récompense il reçut du Pape la couronne de Charlemagne : le Saint Empire Romain Germanique était né.
Et c'est maintenant que Adélaïde apparaît pour de bon dans l'Histoire.
Car c'est grâce à elle que cet Empire survécut. Quand en 973 son mari mourut, elle prit la régence en attendant ma majorité de son fils en 978. Et quand son fils Othon II mourut à son tour en 991, elle reprit de nouveau la régence jusqu'en 995 en attendant son petit-fils Othon III.
Finalement, ce Saint Empire Romain Germanique, qui avait commencé si péniblement, devait durer jusqu'en 1805...
Pendant les cinq années qu'il lui restait à vivre Adélaïde, première Impératrice du Saint Empire, construisit des monastères et des églises sur tout son territoire et c'est dans un de ces monastères, à Strasbourg, que cette sainte mourut le 16 décembre 999.
Bonne fête aux Adélaïde !
Adélaide= Alice ?
Snifff !
;)
Snifff !
;)
Adélaide= Alice ?
Snifff !
;)
Ben oui ! Adélaide - Alice c'est la même chose.
Pourquoi snifff ... ?
;-)
Sainte Olympe était vraiment quelqu'un de bien. Indépendamment de tout contexte religieux, simplement sur le plan humain, elle est un modèle universel.
Elle était née à Constantinople en 366 et faisait partie de l'aristocratie aisée de la ville.
Constantinople à ce moment là, en était à ses débuts, c'était la Rome nouvelle, et ça devait être une ville fabuleuse, peuplée d'aventuriers décidés à refaire le monde.
Son fondateur, Constantin, avait promu la religion chrétienne au rang de religion admise dans l'Empire. Cette mesure mettait fin - officiellement - aux persécutions, mais c'était peut-être un cadeau empoisonné pour l'Eglise, car ça l'autorisait à se mêler des affaires de l'État.
À cette époque elle y fut amenée par les circonstances : la religion nouvelle prétend que la paix dans le monde commence par la Justice. Le commandement le plus important du Dieu chrétien – après la reconnaissance de Dieu – est le partage des biens de la terre entre tous les humains. C'était une idée neuve dans un monde où la seule loi avait toujours été : la loi du plus fort.
Olympe était une fille intelligente. Elle était née dans une famille chrétienne. Elle était aussi l'héritière de la grande culture grecque et par son mariage avec le gouverneur de Constantinople, Nébridius, elle jouissait d'une fortune pratiquement illimitée.
À la mort de son mari, après deux ans de mariage, elle décida de mettre en pratique les préceptes de sa religion : elle revendit tous ses biens pour créer des centres hospitaliers et des orphelinats. Elle prit le voile des diaconesses et se mit au service des pauvres.
Sa position sociale lui permettait d'influencer les décisions de l'Empereur Arcadius. Quand en 397, Jean Chrysostome est arrivé à Constantinople, elle le mit en rapport avec l'Empereur ; et ensemble, Jean et elle, ils étaient arrivés à convaincre l'Empereur qu'il devait instaurer une justice sociale dans son Empire et pour commencer donner à manger aux esclaves.
Le 13 septembre dernier, jour de la fête de Saint Chrysostome, nous avons vu comment l'Impératrice Eudoxie s'était opposée à toutes réformes sociales et comment elle avait persécuté, exilé, puis assassiné Jean Chrysostome. Elle fit subir le même sort à Olympe : elle fut persécutée, exilée en Bithynie et finalement assassinée par les soldats de l'armée impériale le 17 décembre 407.
Nous possédons un échange de 17 lettres entre Saint Jean Chrysostome et sa protégée. Elles respirent la bonté, la tendresse, le partage des souffrances avec des encouragements à tenir bon. C'est un échange de prières de l'un pour l'autre et pour le pardon de leurs bourreaux. Un échange aussi de nouvelles des communautés chrétiennes, pleines d'affection fraternelle dans la foi la prière et le pardon. Elles sont des modèles d'écriture épistolaire dans l'histoire de la littérature.
Bonne fête aux Olympe !
Elle était née à Constantinople en 366 et faisait partie de l'aristocratie aisée de la ville.
Constantinople à ce moment là, en était à ses débuts, c'était la Rome nouvelle, et ça devait être une ville fabuleuse, peuplée d'aventuriers décidés à refaire le monde.
Son fondateur, Constantin, avait promu la religion chrétienne au rang de religion admise dans l'Empire. Cette mesure mettait fin - officiellement - aux persécutions, mais c'était peut-être un cadeau empoisonné pour l'Eglise, car ça l'autorisait à se mêler des affaires de l'État.
À cette époque elle y fut amenée par les circonstances : la religion nouvelle prétend que la paix dans le monde commence par la Justice. Le commandement le plus important du Dieu chrétien – après la reconnaissance de Dieu – est le partage des biens de la terre entre tous les humains. C'était une idée neuve dans un monde où la seule loi avait toujours été : la loi du plus fort.
Olympe était une fille intelligente. Elle était née dans une famille chrétienne. Elle était aussi l'héritière de la grande culture grecque et par son mariage avec le gouverneur de Constantinople, Nébridius, elle jouissait d'une fortune pratiquement illimitée.
À la mort de son mari, après deux ans de mariage, elle décida de mettre en pratique les préceptes de sa religion : elle revendit tous ses biens pour créer des centres hospitaliers et des orphelinats. Elle prit le voile des diaconesses et se mit au service des pauvres.
Sa position sociale lui permettait d'influencer les décisions de l'Empereur Arcadius. Quand en 397, Jean Chrysostome est arrivé à Constantinople, elle le mit en rapport avec l'Empereur ; et ensemble, Jean et elle, ils étaient arrivés à convaincre l'Empereur qu'il devait instaurer une justice sociale dans son Empire et pour commencer donner à manger aux esclaves.
Le 13 septembre dernier, jour de la fête de Saint Chrysostome, nous avons vu comment l'Impératrice Eudoxie s'était opposée à toutes réformes sociales et comment elle avait persécuté, exilé, puis assassiné Jean Chrysostome. Elle fit subir le même sort à Olympe : elle fut persécutée, exilée en Bithynie et finalement assassinée par les soldats de l'armée impériale le 17 décembre 407.
Nous possédons un échange de 17 lettres entre Saint Jean Chrysostome et sa protégée. Elles respirent la bonté, la tendresse, le partage des souffrances avec des encouragements à tenir bon. C'est un échange de prières de l'un pour l'autre et pour le pardon de leurs bourreaux. Un échange aussi de nouvelles des communautés chrétiennes, pleines d'affection fraternelle dans la foi la prière et le pardon. Elles sont des modèles d'écriture épistolaire dans l'histoire de la littérature.
Bonne fête aux Olympe !
Adélaide= Alice ?
Snifff !
;)
Ben oui ! Adélaide - Alice c'est la même chose.
Pourquoi snifff ... ?
;-)
Hihihihihi ! ;)
Saint Gatien était un arrière-arrière-petit-fils d'un berger de Bethléem qui était accouru à l'appel des anges dans la crèche où Jésus était né.
C'est Grégoire de Tours, dans son «Histoire des Francs et la vie des Pères», qui nous a raconté son histoire.
En 249, sur ordre du Pape Fabien - qui devait mourir en 250 - il partit à la tête d'une petite délégation pour évangéliser la Gaule.
Il s'établit à Tours, qui était à cette époque la Rome du Nord. Il eut le temps de fonder le premier Évêché de la ville avant d'être persécuté et assassiné avec ses compagnons le 18 décembre de l'an 300.
Bonne fête aux Gatien !
C'est Grégoire de Tours, dans son «Histoire des Francs et la vie des Pères», qui nous a raconté son histoire.
En 249, sur ordre du Pape Fabien - qui devait mourir en 250 - il partit à la tête d'une petite délégation pour évangéliser la Gaule.
Il s'établit à Tours, qui était à cette époque la Rome du Nord. Il eut le temps de fonder le premier Évêché de la ville avant d'être persécuté et assassiné avec ses compagnons le 18 décembre de l'an 300.
Bonne fête aux Gatien !
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