« s'il suffit de se faire trucider... » ;-))
Non, mais enfin, c'est pas tous les jours que les amants jaloux coupent la tête de leur petite amie...
Et les femmes battues ne sont pas toutes des saintes ...peut-être que certaines le méritent !
Oups ! non, ça je dois l'effacer, c'est pour rire, Dirlandaise, ne te fâche pas ! ;-))
Plus sérieusement, je crois qu'autrefois c'était le peuple qui décidait qui était sanctifié.
D'après le peu que j'ai lu sur Sainte Irène elle était devenue un mythe.
Les Portugais - et les Espagnols aussi, puisque le Portugal n'existait pas encore - la vénéraient et obtenaient des tas de choses miraculeuses grâce à elle.
Cette époque était moins rationaliste et moins matérialiste que la nôtre. On peut dire aussi plus crédule, si on veut...
Il y a une ville sur le Tage qui s'appelait Scabalis et qui a été rebaptisée Santa Iria (Santarem) en son honneur.
C'est une sainte très à l'honneur, paraît-il, chez les Portugais et les Espagnols. Moi je ne suis ni l'un ni l'autre, mais je dois dire que je l'ai trouvée très sympathique.
Non, mais enfin, c'est pas tous les jours que les amants jaloux coupent la tête de leur petite amie...
Et les femmes battues ne sont pas toutes des saintes ...peut-être que certaines le méritent !
Oups ! non, ça je dois l'effacer, c'est pour rire, Dirlandaise, ne te fâche pas ! ;-))
Plus sérieusement, je crois qu'autrefois c'était le peuple qui décidait qui était sanctifié.
D'après le peu que j'ai lu sur Sainte Irène elle était devenue un mythe.
Les Portugais - et les Espagnols aussi, puisque le Portugal n'existait pas encore - la vénéraient et obtenaient des tas de choses miraculeuses grâce à elle.
Cette époque était moins rationaliste et moins matérialiste que la nôtre. On peut dire aussi plus crédule, si on veut...
Il y a une ville sur le Tage qui s'appelait Scabalis et qui a été rebaptisée Santa Iria (Santarem) en son honneur.
C'est une sainte très à l'honneur, paraît-il, chez les Portugais et les Espagnols. Moi je ne suis ni l'un ni l'autre, mais je dois dire que je l'ai trouvée très sympathique.
En ce jour bénit du 21 octobre, Saint Hilarion nous donne un exemple de vie qui, de temps en temps, nous irait très bien !
C'était un anachorète. Anachorète, ce n'est pas une injure du capitaine Haddock. C'est le nom qu'on donne aux moines qui veulent vivre dans la solitude.
Hilarion était né dans la région de Gaza en Palestine en 291. Il fit d'abord un séjour chez les moines égyptiens mais la solitude était sa vocation. Il se retira quelque part dans un désert de la Palestine et vécut 22 ans, comme il l'avait choisi, en solitaire.
Quand une bête sauvage venait pour le dévorer il levait doucement la main et l'animal s'approchait pour se faire caresser. Quand une bête était malade il la guérissait. Mais bientôt ses aptitudes furent connues chez les hommes et quand des malades venaient il les guérissait aussi. À la fin, il en venait tant qu'il n'avait plus la paix. Alors il partit.
Il chercha un autre endroit désert où on lui laisserait la paix. Mais il faut croire que, déjà à cette époque, ces endroits étaient rares : parce qu'il alla en Égypte, en Grèce, sur la côte Dalmate, en Sicile... Partout les gens voulaient le voir, l'approcher, le toucher... Pour finir il se sauva la nuit dans l'île de Chypre et gravit une haute montagne ...personne ne l'avait suivi.
Alors il put vivre en paix, dans la solitude et la sainteté, jusqu'au 21 octobre de la quatre-vint septième année de sa vie.
Bonne fête aux Hilarion !
C'était un anachorète. Anachorète, ce n'est pas une injure du capitaine Haddock. C'est le nom qu'on donne aux moines qui veulent vivre dans la solitude.
Hilarion était né dans la région de Gaza en Palestine en 291. Il fit d'abord un séjour chez les moines égyptiens mais la solitude était sa vocation. Il se retira quelque part dans un désert de la Palestine et vécut 22 ans, comme il l'avait choisi, en solitaire.
Quand une bête sauvage venait pour le dévorer il levait doucement la main et l'animal s'approchait pour se faire caresser. Quand une bête était malade il la guérissait. Mais bientôt ses aptitudes furent connues chez les hommes et quand des malades venaient il les guérissait aussi. À la fin, il en venait tant qu'il n'avait plus la paix. Alors il partit.
Il chercha un autre endroit désert où on lui laisserait la paix. Mais il faut croire que, déjà à cette époque, ces endroits étaient rares : parce qu'il alla en Égypte, en Grèce, sur la côte Dalmate, en Sicile... Partout les gens voulaient le voir, l'approcher, le toucher... Pour finir il se sauva la nuit dans l'île de Chypre et gravit une haute montagne ...personne ne l'avait suivi.
Alors il put vivre en paix, dans la solitude et la sainteté, jusqu'au 21 octobre de la quatre-vint septième année de sa vie.
Bonne fête aux Hilarion !
"Et les femmes battues ne sont pas toutes des saintes ...peut-être que certaines le méritent !"
Puisque tu connais un peu le rugby maintenant SJB : Carton jaune !!! 10 mn d'exclusion !
ET le Saint du rugby ? Ce serait qui ?
Puisque tu connais un peu le rugby maintenant SJB : Carton jaune !!! 10 mn d'exclusion !
ET le Saint du rugby ? Ce serait qui ?
"
ET le Saint du rugby ? Ce serait qui ?
Saint Ovale, peut-être ?
Notre sainte d'aujourd'hui est Sainte Salomé, une des personnes les plus attachantes du compagnonnage de Jésus.
Elle était la femme de Zébédée, le patron de la compagnie de pêche du lac de Betsaïda et la mère de Jacques et de Jean, les premiers apôtres qui suivirent Jésus.
Elle aussi, elle a accompagné Jésus toute sa vie jusqu'à sa Passion. Après sa mort, elle était de ces femmes qui ont acheté les aromates pour l'embaumer et elle était parmi les femmes qui ont trouvé le tombeau vide.
C'est amusant de constater qu'elle était avant tout une bonne mère : quand Jésus annonce qu'il va mourir, elle se précipite pour lui demander de réserver les deux meilleures places, pour ses deux fils, dans son Royaume... (Mat-20 –20-21).
À la Pentecôte, cette sainte femme reçut du Saint Esprit, la Foi qui soulève les montagnes et qui l'a conduite en paradis.
Bonne fête aux Salomé !
Elle était la femme de Zébédée, le patron de la compagnie de pêche du lac de Betsaïda et la mère de Jacques et de Jean, les premiers apôtres qui suivirent Jésus.
Elle aussi, elle a accompagné Jésus toute sa vie jusqu'à sa Passion. Après sa mort, elle était de ces femmes qui ont acheté les aromates pour l'embaumer et elle était parmi les femmes qui ont trouvé le tombeau vide.
C'est amusant de constater qu'elle était avant tout une bonne mère : quand Jésus annonce qu'il va mourir, elle se précipite pour lui demander de réserver les deux meilleures places, pour ses deux fils, dans son Royaume... (Mat-20 –20-21).
À la Pentecôte, cette sainte femme reçut du Saint Esprit, la Foi qui soulève les montagnes et qui l'a conduite en paradis.
Bonne fête aux Salomé !
Dans la belle et valeureuse petite ville de Valenciennes au nord de la France, vivaient trente-deux Ursulines dans un couvent. Elles y vivaient paisiblement, dans la joie et le recueillement d'une vie dévote, consacrée tout entière à la prière et à la méditation.
...Quand, au siècle des Lumières, survint 1789 ...la Révolution Française !
En septembre 1792 les révolutionnaires s'emparèrent de leur couvent et chassèrent les religieuses à coup de bâtons. Elles coururent se réfugier chez leurs amies les Ursulines de Mons en Belgique.
A cette époque, la Belgique était, comme nul ne l'ignore, possession autrichienne. En novembre 1793, les Autrichiens reprirent Valenciennes et nos amies Ursulines se réinstallèrent dans leur couvent.
C'était mal connaître l'ardeur de l'armée des Ardennes et du Nord dirigée par le très jeune – officiellement conseiller militaire – Saint-Just. Car en juin 1794, les Français battirent les Autrichiens à Fleurus, et en août ils reprirent Valenciennes.
Un calvaire commença alors pour ces malheureuses : elles furent chassées dans la rue, battues, dépouillées, humiliées, massacrées ...finalement les onze survivantes furent inculpées de «fanatisme, trahison, port d'habits prohibés» ...plus qu'il n'en fallait pour mériter la mort !
En cette année là, les dieux de la Terreur avaient soif !
On les conduisit à l'échafaud le 23 octobre 1794. Elles se préparèrent à mourir, comme les premiers chrétiens dans les arènes de Rome, en chantant des cantiques à leur Dieu et en implorant le pardon pour leurs bourreaux.
Bonne fête aux religieuses, bonne fête aux Ursulines !
...Quand, au siècle des Lumières, survint 1789 ...la Révolution Française !
En septembre 1792 les révolutionnaires s'emparèrent de leur couvent et chassèrent les religieuses à coup de bâtons. Elles coururent se réfugier chez leurs amies les Ursulines de Mons en Belgique.
A cette époque, la Belgique était, comme nul ne l'ignore, possession autrichienne. En novembre 1793, les Autrichiens reprirent Valenciennes et nos amies Ursulines se réinstallèrent dans leur couvent.
C'était mal connaître l'ardeur de l'armée des Ardennes et du Nord dirigée par le très jeune – officiellement conseiller militaire – Saint-Just. Car en juin 1794, les Français battirent les Autrichiens à Fleurus, et en août ils reprirent Valenciennes.
Un calvaire commença alors pour ces malheureuses : elles furent chassées dans la rue, battues, dépouillées, humiliées, massacrées ...finalement les onze survivantes furent inculpées de «fanatisme, trahison, port d'habits prohibés» ...plus qu'il n'en fallait pour mériter la mort !
En cette année là, les dieux de la Terreur avaient soif !
On les conduisit à l'échafaud le 23 octobre 1794. Elles se préparèrent à mourir, comme les premiers chrétiens dans les arènes de Rome, en chantant des cantiques à leur Dieu et en implorant le pardon pour leurs bourreaux.
Bonne fête aux religieuses, bonne fête aux Ursulines !
On a parfois tendance à oublier que les métiers de l'imprimerie peuvent conduire à la sainteté.
Saint Antoine-Marie Claret, notre saint du jour, vient nous le rappeler avec beaucoup d'à propos : il était typographe-imprimeur.
Il était né en Catalogne en 1807. En 1835 il avait composé, imprimé, publié 50 titres qui connaissaient, nous dit-on, un succès comparable aux Harry Potter d'aujourd'hui. C'était des livres édifiants qui avaient déjà ramené à la vraie foi environ 250.000 Catalans.
Mais bien entendu ce succès lui valait beaucoup de jalousie.
Ses livres furent frappés d'interdit. Il échappa miraculeusement à trois attentats. Alors il décida de braver la censure et de passer en France avec une mule chargée de ses publications.
Au moment où les douaniers ouvrirent ses sacs, un miracle s'accomplit : ses livres étaient transformés en haricots. Arrivé en France, ses haricots étaient redevenus des livres.
Sa réputation était faite, c'était un saint !
En 1851, le pape Pie IX l'envoya à Cuba pour un peu ranimer le clergé local. Il fut nommé archevêque de Santiago de Cuba et fit des merveilles : dés la première année il baptisa 150.000 personnes. Il consacra 30.000 mariages. Il prononça 11.000 sermons. Il diffusa un million de ses livres et distribua 10.000 chapelets.
Puis il fonda des écoles pour les enfants des esclaves noirs qui travaillaient dans les plantations et ses ennuis recommencèrent. Les gros propriétaires considéraient leurs esclaves comme des bêtes à qui on ne pouvait surtout pas donner de l'instruction.
Il échappa par miracle à quinze tentatives d'assassinat avant que le Pape ne le rappelle en France où il mourut, dans la satisfaction du devoir accompli, le 24 octobre 1870, chez les moines cisterciens de Fontfroide.
Saint Antoine-Marie est un des Patrons des typographes et des imprimeurs.
Bonne fête aux typographes, aux imprimeurs et aux Antoine-Marie.
Saint Antoine-Marie Claret, notre saint du jour, vient nous le rappeler avec beaucoup d'à propos : il était typographe-imprimeur.
Il était né en Catalogne en 1807. En 1835 il avait composé, imprimé, publié 50 titres qui connaissaient, nous dit-on, un succès comparable aux Harry Potter d'aujourd'hui. C'était des livres édifiants qui avaient déjà ramené à la vraie foi environ 250.000 Catalans.
Mais bien entendu ce succès lui valait beaucoup de jalousie.
Ses livres furent frappés d'interdit. Il échappa miraculeusement à trois attentats. Alors il décida de braver la censure et de passer en France avec une mule chargée de ses publications.
Au moment où les douaniers ouvrirent ses sacs, un miracle s'accomplit : ses livres étaient transformés en haricots. Arrivé en France, ses haricots étaient redevenus des livres.
Sa réputation était faite, c'était un saint !
En 1851, le pape Pie IX l'envoya à Cuba pour un peu ranimer le clergé local. Il fut nommé archevêque de Santiago de Cuba et fit des merveilles : dés la première année il baptisa 150.000 personnes. Il consacra 30.000 mariages. Il prononça 11.000 sermons. Il diffusa un million de ses livres et distribua 10.000 chapelets.
Puis il fonda des écoles pour les enfants des esclaves noirs qui travaillaient dans les plantations et ses ennuis recommencèrent. Les gros propriétaires considéraient leurs esclaves comme des bêtes à qui on ne pouvait surtout pas donner de l'instruction.
Il échappa par miracle à quinze tentatives d'assassinat avant que le Pape ne le rappelle en France où il mourut, dans la satisfaction du devoir accompli, le 24 octobre 1870, chez les moines cisterciens de Fontfroide.
Saint Antoine-Marie est un des Patrons des typographes et des imprimeurs.
Bonne fête aux typographes, aux imprimeurs et aux Antoine-Marie.
Ohé, ohé Shelton, à ta plume, le 26 octobre c'est un Pape : Saint Evariste.
;-))
;-))
Ils sont deux aujourd'hui à se précipiter à la présentation du saint du jour sur notre site favori.
Saint Crépin et Saint Crépinien portaient de beaux prénoms, leurs mérites étaient grands, c'est dans la joie que nous les fêtons en ce 25 octobre.
Ils vivaient à la fin du IIIème siècle à Rome au temps de l'empereur Dioclétien, un temps dur pour les Romains. La «pax romana», du règne de Marc Aurèle était passée depuis cent ans. Les barbares n'étaient pas encore aux frontières mais Rome avait du faire appel à des barbares pour occuper les postes de maintenance de la ville. Ce qui faisait dire à Dion Cassius qu'on préparait la place pour les envahisseurs. «L'époque dorée est derrière nous, disait-il, voici le temps du fer et bientôt de la rouille...»
A Rome, quand les choses allaient mal, ce n'était jamais bon pour les chrétiens, c'est sur eux que ça retombait...
Nos amis Crépin et Crépinien étaient des descendants de la haute noblesse romaine, christianisée de la première heure, et donc les premières cibles de l'Empereur. Plutôt que de se laisser dévorer par les fauves dans les arènes, ils décidèrent de christianiser les barbares chez eux.
C'est ainsi qu'on les vit à Soissons à partir de l'an 300. Ils fabriquaient des souliers d'excellente qualité qu'ils vendaient bon marché. Mais en même temps, ils annonçaient la Bonne Nouvelle et des foules immenses venaient les écouter.
Ce fut un moment paisible dont la ville de Soissons a gardé le souvenir.
Malheureusement le général Rictiovarus voyait ses temples désertés et décida de les martyriser : on leur arracha les ongles, et puis la peau, on les trempa dans de l'acide sulfurique, puis dans un bouillon de plomb fondu... On leur fit encore subir un supplice tellement horrible que je ne peux le raconter. Et pour finir, le matin d'un triste 25 octobre, un centurion ivre de sang, les décapita.
Leur sépulture est à Soissons et en ce jour, Soissons se souvient.
Bonne fête aux Soissonais, bonne fête aux Crépin et aux Crépinien !
Saint Crépin et Saint Crépinien portaient de beaux prénoms, leurs mérites étaient grands, c'est dans la joie que nous les fêtons en ce 25 octobre.
Ils vivaient à la fin du IIIème siècle à Rome au temps de l'empereur Dioclétien, un temps dur pour les Romains. La «pax romana», du règne de Marc Aurèle était passée depuis cent ans. Les barbares n'étaient pas encore aux frontières mais Rome avait du faire appel à des barbares pour occuper les postes de maintenance de la ville. Ce qui faisait dire à Dion Cassius qu'on préparait la place pour les envahisseurs. «L'époque dorée est derrière nous, disait-il, voici le temps du fer et bientôt de la rouille...»
A Rome, quand les choses allaient mal, ce n'était jamais bon pour les chrétiens, c'est sur eux que ça retombait...
Nos amis Crépin et Crépinien étaient des descendants de la haute noblesse romaine, christianisée de la première heure, et donc les premières cibles de l'Empereur. Plutôt que de se laisser dévorer par les fauves dans les arènes, ils décidèrent de christianiser les barbares chez eux.
C'est ainsi qu'on les vit à Soissons à partir de l'an 300. Ils fabriquaient des souliers d'excellente qualité qu'ils vendaient bon marché. Mais en même temps, ils annonçaient la Bonne Nouvelle et des foules immenses venaient les écouter.
Ce fut un moment paisible dont la ville de Soissons a gardé le souvenir.
Malheureusement le général Rictiovarus voyait ses temples désertés et décida de les martyriser : on leur arracha les ongles, et puis la peau, on les trempa dans de l'acide sulfurique, puis dans un bouillon de plomb fondu... On leur fit encore subir un supplice tellement horrible que je ne peux le raconter. Et pour finir, le matin d'un triste 25 octobre, un centurion ivre de sang, les décapita.
Leur sépulture est à Soissons et en ce jour, Soissons se souvient.
Bonne fête aux Soissonais, bonne fête aux Crépin et aux Crépinien !
Ohé, ohé Shelton, à ta plume, le 26 octobre c'est un Pape : Saint Evariste.Shelton ? Shelton ? vous répondez ? Je vous entends 0/5...
;-))
Shelton vient seulement de récupérer mon ordi... Le pape arrive !
Ah voilà la bonne nouvelle que nous attendions ! ;-))
Saint Evariste va arriver. Il a l'habitude de prendre bien son temps, je crois... il y a près de 2000 ans qu'il est en paradis.
Saint Evariste va arriver. Il a l'habitude de prendre bien son temps, je crois... il y a près de 2000 ans qu'il est en paradis.
Ne donnons pas à notre ami Saint Evariste l'impression qu'il serait en retard...
;-))
Voici le Saint du jour...
;-))
Voici le Saint du jour...
Saint Frumence est affublé d'un beau prénom, il est le Patron des exportateurs entre le Proche Orient et l'Afrique noire et c'est notre saint du jour.
Il était né à Tyr - Liban actuel - aux environs de l'an 300. Un jour qu'il naviguait pour son commerce, sur la mer Rouge, avec son ami Aedésius et son oncle Mérope qui était philosophe, leur bateau fit naufrage. Ils furent capturés et conduits comme esclaves chez le Roi d'Ethiopie qui s'appelait Ella.
Le Roi Ella n'était pas un sauvage et son pays était civilisé. (On se rappelle cet Ethiopien à qui Saint Philippe avait expliqué la bible). Il fit de Frumence son secrétaire, de Aedésius son échanson et de Mérope son guide philosophique.
Frumence, qui était très instruit et bon chrétien, raconta les évangiles au Roi et à sa cour. Tous furent enchantés et le peuple fut invité à venir entendre le prédicateur ; si bien que bientôt, c'est toute l'Ethiopie qui connaissait la Bonne Nouvelle.
En 325 le Roi mourut et la Reine prit Frumence pour Régent, en attendant la majorité de son fils le Prince Ezana. Quand, en 337 le Prince devint Roi, Aedésius et Mérope obtinrent l'autorisation de retourner dans leur pays et Frumence alla trouver Saint Athanase, le Patriarche d'Alexandrie, pour lui raconter son aventure.
Saint Athanase reconnut sa sainteté et lui demanda d'aller fonder la première Eglise d'Ethiopie.
Pendant 40 ans, Saint Frumence – rebaptisé par les Ethiopiens : Abba Salama – installa et développa l'Eglise d'Ethiopie qui existe encore aujourd'hui.
Bonne fête à nos amis Ethiopiens et bonne fête aux Frumence !
Il était né à Tyr - Liban actuel - aux environs de l'an 300. Un jour qu'il naviguait pour son commerce, sur la mer Rouge, avec son ami Aedésius et son oncle Mérope qui était philosophe, leur bateau fit naufrage. Ils furent capturés et conduits comme esclaves chez le Roi d'Ethiopie qui s'appelait Ella.
Le Roi Ella n'était pas un sauvage et son pays était civilisé. (On se rappelle cet Ethiopien à qui Saint Philippe avait expliqué la bible). Il fit de Frumence son secrétaire, de Aedésius son échanson et de Mérope son guide philosophique.
Frumence, qui était très instruit et bon chrétien, raconta les évangiles au Roi et à sa cour. Tous furent enchantés et le peuple fut invité à venir entendre le prédicateur ; si bien que bientôt, c'est toute l'Ethiopie qui connaissait la Bonne Nouvelle.
En 325 le Roi mourut et la Reine prit Frumence pour Régent, en attendant la majorité de son fils le Prince Ezana. Quand, en 337 le Prince devint Roi, Aedésius et Mérope obtinrent l'autorisation de retourner dans leur pays et Frumence alla trouver Saint Athanase, le Patriarche d'Alexandrie, pour lui raconter son aventure.
Saint Athanase reconnut sa sainteté et lui demanda d'aller fonder la première Eglise d'Ethiopie.
Pendant 40 ans, Saint Frumence – rebaptisé par les Ethiopiens : Abba Salama – installa et développa l'Eglise d'Ethiopie qui existe encore aujourd'hui.
Bonne fête à nos amis Ethiopiens et bonne fête aux Frumence !
Evariste ? Vous avez bien dit Evariste... Voilà qui est étrange car on ne sait presque rien de lui. Les historiens ont tellement de doute que l'Eglise Catholique a préféré l'oter du calendrier romain... Dans le doute...
Il fut pape, en tous cas il apparait bien sur la liste officielle, entre 97 et 105. Il a succédé à Saint Clément.
Probablement martyr, mais beaucoup l'ont été dans ces temps lointains...
Que reste-t-il de son pontificat ? Une seule chose, la division de Rome en paroisses, paroisses qui sont devenues, par la suite, les titres de certains cardinaux de la Curie...
Le prénom a été porté de nombreuses fois par la suite, y compris par des martyrs chrétiens... et par un fameux mathématicien, Evariste Gallois, mort beaucoup trop jeune en duel...
Aujourd'hui, y en a-t-il encore ? J en 'ai pas le plaisir d'en connaitre personnellement...
Il fut pape, en tous cas il apparait bien sur la liste officielle, entre 97 et 105. Il a succédé à Saint Clément.
Probablement martyr, mais beaucoup l'ont été dans ces temps lointains...
Que reste-t-il de son pontificat ? Une seule chose, la division de Rome en paroisses, paroisses qui sont devenues, par la suite, les titres de certains cardinaux de la Curie...
Le prénom a été porté de nombreuses fois par la suite, y compris par des martyrs chrétiens... et par un fameux mathématicien, Evariste Gallois, mort beaucoup trop jeune en duel...
Aujourd'hui, y en a-t-il encore ? J en 'ai pas le plaisir d'en connaitre personnellement...
Ce 28 octobre est un jour bénit entre tous, nous fêtons Saint Jude et Saint Simon.
Jude et Simon étaient parmi les douze apôtres et c'étaient les moins connus, on n'en sait pratiquement rien.
On ne doit pas confondre Jude avec Judas l'Iscariote - «celui qui a trahi». C'est pourquoi quand on parle de Jude, on dit : Jude surnommé Thaddée.
Quant à Simon, pour ne pas le confondre avec Simon-Pierre, on l'a appelé Simon le Cananéen.
Jude apparaît une fois dans l'évangile de Jean pour demander à Jésus :
- Pourquoi te révèles-tu à nous et pas au monde ? (Jn 14, 22.)
Ce qui pose le problème de la prédestination et n'a pas manqué d'alimenter l'hérésie gnostique. Et pourtant la réponse de Jésus était claire ; mais on sait comment tous les textes théologiques se prêtent aux interprétations les plus diverses.
La Tradition nous dit que Jude surnommé Thaddée et Simon le Cananéen ont été évangéliser la Perse et y sont morts en martyrs – en martyrs, comme tous les apôtres.
Bonne fête aux Jude et aux Simon !
Jude et Simon étaient parmi les douze apôtres et c'étaient les moins connus, on n'en sait pratiquement rien.
On ne doit pas confondre Jude avec Judas l'Iscariote - «celui qui a trahi». C'est pourquoi quand on parle de Jude, on dit : Jude surnommé Thaddée.
Quant à Simon, pour ne pas le confondre avec Simon-Pierre, on l'a appelé Simon le Cananéen.
Jude apparaît une fois dans l'évangile de Jean pour demander à Jésus :
- Pourquoi te révèles-tu à nous et pas au monde ? (Jn 14, 22.)
Ce qui pose le problème de la prédestination et n'a pas manqué d'alimenter l'hérésie gnostique. Et pourtant la réponse de Jésus était claire ; mais on sait comment tous les textes théologiques se prêtent aux interprétations les plus diverses.
La Tradition nous dit que Jude surnommé Thaddée et Simon le Cananéen ont été évangéliser la Perse et y sont morts en martyrs – en martyrs, comme tous les apôtres.
Bonne fête aux Jude et aux Simon !
Le vénérable saint que nous fêtons en ce 29 octobre est Saint Narcisse.
De ses cents premières années nous ne savons rien. Nous savons seulement que quand il devint le troisième évêque de Jérusalem, c'était en 195, il avait cent ans. Et nous sommes convaincus qu'il était un sage et qu'il fut à la hauteur de sa charge.
Dés le début de son épiscopat, il prit la bonne décision d'aligner la fête de Pâques des Orientaux sur celle des Occidentaux, en la fixant non plus le vendredi de la mort de Jésus, mais le dimanche de sa résurrection.
Un jour, trois de ses amis commirent un crime abominable et prétendirent que c'était Narcisse qui l'avait commis ; l'un dit : si c'est moi, je veux brûler vif. L'autre dit : si c'est moi je veux devenir aveugle. Et le troisième dit : si c'est moi je veux devenir lépreux.
Pour ne pas se voir déshonoré, Narcisse disparut. Ce n'est peut-être pas ce qu'il fit de mieux dans sa vie mais Narcisse ne voulait pas non plus déshonorer ses amis.
Ce qui devait arriver, arriva : ses trois amis périrent comme ils l'avaient voulu. Narcisse revint alors et commanda des prières pour le pardon de leur faute.
Il administra avec sagesse son Eglise pendant 17 ans, jusqu'au 29 octobre 212, où il mourut dans la cent dix huitième année de sa vie.
Son successeur, Saint Alexandre, en prenant le relais, déclara : Je salue mon prédécesseur, il est au ciel, c'est un saint !
Bonne fête à ceux qui se prénomment Narcisse !
De ses cents premières années nous ne savons rien. Nous savons seulement que quand il devint le troisième évêque de Jérusalem, c'était en 195, il avait cent ans. Et nous sommes convaincus qu'il était un sage et qu'il fut à la hauteur de sa charge.
Dés le début de son épiscopat, il prit la bonne décision d'aligner la fête de Pâques des Orientaux sur celle des Occidentaux, en la fixant non plus le vendredi de la mort de Jésus, mais le dimanche de sa résurrection.
Un jour, trois de ses amis commirent un crime abominable et prétendirent que c'était Narcisse qui l'avait commis ; l'un dit : si c'est moi, je veux brûler vif. L'autre dit : si c'est moi je veux devenir aveugle. Et le troisième dit : si c'est moi je veux devenir lépreux.
Pour ne pas se voir déshonoré, Narcisse disparut. Ce n'est peut-être pas ce qu'il fit de mieux dans sa vie mais Narcisse ne voulait pas non plus déshonorer ses amis.
Ce qui devait arriver, arriva : ses trois amis périrent comme ils l'avaient voulu. Narcisse revint alors et commanda des prières pour le pardon de leur faute.
Il administra avec sagesse son Eglise pendant 17 ans, jusqu'au 29 octobre 212, où il mourut dans la cent dix huitième année de sa vie.
Son successeur, Saint Alexandre, en prenant le relais, déclara : Je salue mon prédécesseur, il est au ciel, c'est un saint !
Bonne fête à ceux qui se prénomment Narcisse !
Les Dorothée ont beaucoup de chance de s'appeler Dorothée parce que c'est un beau prénom. Il y avait autrefois une chanson qui commençait par : Dorothée ma bien aimée ...et puis, j'ai oublié la suite. C'était une belle chanson.
Mais leur grande chance est d'avoir une sainte Patronne admirable – bien qu'il ne soit pas toujours recommandé aux jeunes filles de suivre son exemple.
Dorothée était née en Prusse orientale en 1347. Elle vécut une vie conjugale heureuse pendant trente ans avec son gentil mari Adalbert, que son père lui avait choisi.
S'il m'est permis d'ouvrir une parenthèse, je pense que, de manière générale, le père est mieux placé que sa grande fille pour lui choisir un mari. Mais enfin, je sais qu'aujourd'hui les jeunes filles préfèrent le choisir elle-même, alors il vaut peut-être mieux les laisser faire...
Donc elle vécut heureuse avec son mari et eut beaucoup d'enfants. Puis son mari vint à mourir et pour remercier le ciel, elle fit un pèlerinage à Rome. Parce que, en réalité, elle ne voulait pas se marier ; elle voulait devenir religieuse.
Et c'est ici qu'on va reparler des jeunes filles qui ne doivent pas nécessairement suivre son exemple. Car elle se fit emmurer pour la vie dans une cellule accotée à la cathédrale de Marienwerder. C'était une niche de deux mètres sur trois avec une vue sur l'autel et une trappe sur le cimetière par où on lui apportait à manger. Ce sont des modes de vie qui, à mon avis, devraient rester exceptionnels...
C'est là, paraît-il, qu'elle eut des communications avec le Très Haut et qu'elle gagna son paradis.
Bonne fête aux Dorothée !
Mais leur grande chance est d'avoir une sainte Patronne admirable – bien qu'il ne soit pas toujours recommandé aux jeunes filles de suivre son exemple.
Dorothée était née en Prusse orientale en 1347. Elle vécut une vie conjugale heureuse pendant trente ans avec son gentil mari Adalbert, que son père lui avait choisi.
S'il m'est permis d'ouvrir une parenthèse, je pense que, de manière générale, le père est mieux placé que sa grande fille pour lui choisir un mari. Mais enfin, je sais qu'aujourd'hui les jeunes filles préfèrent le choisir elle-même, alors il vaut peut-être mieux les laisser faire...
Donc elle vécut heureuse avec son mari et eut beaucoup d'enfants. Puis son mari vint à mourir et pour remercier le ciel, elle fit un pèlerinage à Rome. Parce que, en réalité, elle ne voulait pas se marier ; elle voulait devenir religieuse.
Et c'est ici qu'on va reparler des jeunes filles qui ne doivent pas nécessairement suivre son exemple. Car elle se fit emmurer pour la vie dans une cellule accotée à la cathédrale de Marienwerder. C'était une niche de deux mètres sur trois avec une vue sur l'autel et une trappe sur le cimetière par où on lui apportait à manger. Ce sont des modes de vie qui, à mon avis, devraient rester exceptionnels...
C'est là, paraît-il, qu'elle eut des communications avec le Très Haut et qu'elle gagna son paradis.
Bonne fête aux Dorothée !
Dorothée ma bien-aimée, monte au ciel dans cette corbeille...
Dorothée ma bien-aimée, monte au ciel dans cette corbeille...
Ah ! oui, en effet, la chanson est très belle... ;-))
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