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Bonjour Pendragon.
Evidemment, qu'on touche à un trait de plume de Delillo et mon sang ne fait qu'un tour ! (Je m'étonne d'ailleurs que Saule ne se soit pas encore manifesté !)
Ce qui est marrant c'est de lire ta critique et ensuite la mienne. En gros, tu reproches à Delillo le fait qu'il n'explique pas assez, moi je lui reproche de trop en dire, tout ça pour le même livre.
Ma conclusion est donc que nous avons 2 attentes différentes dans la lecture : j'aime l'évocation, la contemplation et toi tu aimerais plutôt l'explication ! En fonction de ça, l'expérience des romans de Delillo est tout à fait différente.
Delillo n'explique jamais. Il est un écrivain de la menace diffuse et non identifiée, donc jamais expliquée.
J'espère que ça ne t'empêchera de lire d'autres roman de cet auteur.
Quant à savoir s'il a copié ses idées sur d'autres, peut-être que oui, mais je crois que ce n'est en fait pas la question. Le choix de ne rien exliquer est d'abord un choix esthétique voire sensible et il n'y a, de par ce choix, aucun manquement au roman de notre Amerloque qui reste envers et contre tout fidèle à sa démarche.
Don, je te kiffe à donf. Reviens-nous vite avec un nouveau roman parce que le dernier commence à dater !
Evidemment, qu'on touche à un trait de plume de Delillo et mon sang ne fait qu'un tour ! (Je m'étonne d'ailleurs que Saule ne se soit pas encore manifesté !)
Ce qui est marrant c'est de lire ta critique et ensuite la mienne. En gros, tu reproches à Delillo le fait qu'il n'explique pas assez, moi je lui reproche de trop en dire, tout ça pour le même livre.
Ma conclusion est donc que nous avons 2 attentes différentes dans la lecture : j'aime l'évocation, la contemplation et toi tu aimerais plutôt l'explication ! En fonction de ça, l'expérience des romans de Delillo est tout à fait différente.
Delillo n'explique jamais. Il est un écrivain de la menace diffuse et non identifiée, donc jamais expliquée.
J'espère que ça ne t'empêchera de lire d'autres roman de cet auteur.
Quant à savoir s'il a copié ses idées sur d'autres, peut-être que oui, mais je crois que ce n'est en fait pas la question. Le choix de ne rien exliquer est d'abord un choix esthétique voire sensible et il n'y a, de par ce choix, aucun manquement au roman de notre Amerloque qui reste envers et contre tout fidèle à sa démarche.
Don, je te kiffe à donf. Reviens-nous vite avec un nouveau roman parce que le dernier commence à dater !
La critique de Pendragon est terrible et elle me donne envie de relire ce livre qui m'avait ébahi. Ce que Pendragon raconte avec la nonne qui fait semblant de croire parce que les gens qui ne croient pas ont besoin de croire que quelqu'un croit, c'est tout simplement génial. Et puis "la peur est la conscience de soi à un niveau plus élevé", c'est pas mal trouvé non plus.
Delillo n'explique pas, c'est vrai, mais c'est pour ça qu'il est tellement efficace : il nous estomaque, on se demande ce qui nous arrive et ça fait du bien d'être remué. C'est vrai que avec Americana j'ai été drôlement secoué mais je n'ai pas du tout compris ou l'auteur voulait en venir, alors j'ai un peu la même sensation que Pendragon : l'envie qu'on m'explique de quoi il s'agit exactement. D'un autre côte B1p a raison, une fois qu'on explique ça perd son efficacité. Pour reprendre B1p, "la menace diffuse et non identifiée", c'est Delillo en plein, parfois ses personnages tournent à la parano. Toute l'histoire des simulations d'accidents toxiques dans le roman, c'est incroyable.
En outre Delillo fait partie des écrivains qui nous donne la sensation d'être intelligent. Bref je suis comme B1p, un irréductible, même si j'ai parfois été déçu. Pendragon, si tu as du courage attaque toi à Americana, son premier, un gros livre un peu déjanté mais percutant.
Delillo n'explique pas, c'est vrai, mais c'est pour ça qu'il est tellement efficace : il nous estomaque, on se demande ce qui nous arrive et ça fait du bien d'être remué. C'est vrai que avec Americana j'ai été drôlement secoué mais je n'ai pas du tout compris ou l'auteur voulait en venir, alors j'ai un peu la même sensation que Pendragon : l'envie qu'on m'explique de quoi il s'agit exactement. D'un autre côte B1p a raison, une fois qu'on explique ça perd son efficacité. Pour reprendre B1p, "la menace diffuse et non identifiée", c'est Delillo en plein, parfois ses personnages tournent à la parano. Toute l'histoire des simulations d'accidents toxiques dans le roman, c'est incroyable.
En outre Delillo fait partie des écrivains qui nous donne la sensation d'être intelligent. Bref je suis comme B1p, un irréductible, même si j'ai parfois été déçu. Pendragon, si tu as du courage attaque toi à Americana, son premier, un gros livre un peu déjanté mais percutant.
Hello,
Bon et bien, je penserai à "America" dans un futur relativement proche, pas de soucis...
Quand à ma critique, entendons-nous les gars, j'ai bien aimé Delillo ! Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit... mais il est vai que j'aime bien qu'on m'explique ou à tout le moins qu'on développe, qu'on fasse appel à l'intelligence plus qu'à l'imagination, vous voyez, plutôt Eco que Cartland ( ;-) ).
Ca, c'est pour mon côté cartésien ! Quant à mon côté imaginatif, et bien disons que les gens qui ont une imagination fertile inventent tellement d'histoires que, lorsqu'ils sont devant un livre, ils aiment bien que l'auteur fasse tout le travail... et donc, là aussi, plus d'explications et moins de blanc !
Merci de vos remarques,
A+
P.
Bon et bien, je penserai à "America" dans un futur relativement proche, pas de soucis...
Quand à ma critique, entendons-nous les gars, j'ai bien aimé Delillo ! Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit... mais il est vai que j'aime bien qu'on m'explique ou à tout le moins qu'on développe, qu'on fasse appel à l'intelligence plus qu'à l'imagination, vous voyez, plutôt Eco que Cartland ( ;-) ).
Ca, c'est pour mon côté cartésien ! Quant à mon côté imaginatif, et bien disons que les gens qui ont une imagination fertile inventent tellement d'histoires que, lorsqu'ils sont devant un livre, ils aiment bien que l'auteur fasse tout le travail... et donc, là aussi, plus d'explications et moins de blanc !
Merci de vos remarques,
A+
P.
Je viens de voir ce midi qu'il y avait un nouveau delillo, "L'homme qui tombe". Ca faisait quelques années qu'on attendait ça !
rectification : ici c'est pour Hexagone suite à sa critique éclair de Cosmopolis.
Comme tu t'interroges sur la qualité des "meilleurs" romans de Delillo, je te signale que mon poulain c'est "Joueurs" (que les libraires avaient adroitement remis en évidence sur les présentoirs après le 11 septembre). Saule te dirait "Americana" si je ne me trompe.
à+
Comme tu t'interroges sur la qualité des "meilleurs" romans de Delillo, je te signale que mon poulain c'est "Joueurs" (que les libraires avaient adroitement remis en évidence sur les présentoirs après le 11 septembre). Saule te dirait "Americana" si je ne me trompe.
à+
rectification : ici c'est pour Hexagone suite à sa critique éclair de Cosmopolis.
Comme tu t'interroges sur la qualité des "meilleurs" romans de Delillo, je te signale que mon poulain c'est "Joueurs" (que les libraires avaient adroitement remis en évidence sur les présentoirs après le 11 septembre). Saule te dirait "Americana" si je ne me trompe.
à+
C'est grâce à Cl que j'ai découvert Delillo. J'avais bien vu la pub dans le métro pour l'homme qui tombe, j'étais resté méfaint devant ce déballement moyen pour un écrivain; Je pensais qu'il s'agissait d'un gros coup marketing sur le 11/09. Puis la lectrure de CL sur l'auteur m'ont emballées. Ceci dit c'est un auteur qui apparement souffle le chaud et le froid, mais ne laisse pas indifférent. Je crois qu'il ne s'agit pas d'un auteur facile, mais sur cosmopolis, j'étais pris dans le délire du protagoniste, j'avais envie parfois qu'il accélère qu'il m'enmène plus loin. C'était quand même pas mal. Effectivement, on al e sentiment d'être un peu plus intelligent en lisant ses livres.
Pour b1p, je suis en train de lire Abattoir 5.
Oui je dirai Americana, probablement car j'ai découvert Delillo avec Americana et que j'ai été soufflé (surtout par la première partie). Mais je pense que Bruits de fond est encore meilleur.
Oui je dirai Americana, probablement car j'ai découvert Delillo avec Americana et que j'ai été soufflé (surtout par la première partie). Mais je pense que Bruits de fond est encore meilleur.
"Bruit de fond" est très accessible, c'est peut-être mieux pour Hexagone parce que je veux en faire un nouveau fan de Delillo sur le forum !
Oui je dirai Americana, probablement car j'ai découvert Delillo avec Americana et que j'ai été soufflé (surtout par la première partie). Mais je pense que Bruits de fond est encore meilleur.
"Bruit de fond" est très accessible, c'est peut-être mieux pour Hexagone parce que je veux en faire un nouveau fan de Delillo sur le forum !
T'inquiète B1p, l'auteur m'a déjà convaincu. Après réflexion c'est un charmeur de serpents celui là. Il nous joue une musique bien agréable. Il nous éberlue à chaque page.
J'ai lu "Americana" en 1994, c'est déjà bien loin mais je me souviens que je n'avais pas clairement compris les motivation de Delillo et où il voulait nous emmener avec bouquin.
J'ai lu "Americana" en 1994, c'est déjà bien loin mais je me souviens que je n'avais pas clairement compris les motivation de Delillo et où il voulait nous emmener avec bouquin.
je dirais que ça essayait de traduire le traumatisme subit suite à l'assassinat de Kennedy, mais je ne me souviens plus très bien du roman non plus.
Non, ça c'est un autre de Delillo, c'est Libra qui est très bien aussi. Avec Americana, je n'ai jamais bien compris ce que Delillo voulait nous dire. C'est son premier roman.
Non, ça c'est un autre de Delillo, c'est Libra qui est très bien aussi. Avec Americana, je n'ai jamais bien compris ce que Delillo voulait nous dire. C'est son premier roman.
on parle quand même de l'assassinat de Kennedy à la fin, non ?
Ha ? Je ne me souviens pas. Par contre Libra ne raconte que ça, du début à la fin, et c'est passionnant.
Moi j'ai le souvenir d'une sorte de road movie qui s'embourbe dans un hôtel minable et puis je ne sais plus très bien, il faut que je relise les critiques parce que ça fait presque 15 ans que j'ai lu ce bouquin.
Moi j'ai le souvenir d'une sorte de road movie qui s'embourbe dans un hôtel minable et puis je ne sais plus très bien, il faut que je relise les critiques parce que ça fait presque 15 ans que j'ai lu ce bouquin.
ouais c'est bien ça un road movie agrémenté de souvenirs "de famille", mais je pense bien que ça se terminait sur des considérations sur l'assassinat de Kennedy. le roman m'a pas laissé un souvenir impérissable : la preuve !
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