"La mort, c'est un peu comme la connerie. Le mort, lui, il ne sait pas qu'il est mort... ce sont les autres qui sont tristes. Le con c'est pareil..." Philippe Geluck, in Ma langue au chat
"Le film lui conférait le sentiment d'être quelqu'un qui regarde un film" (Delillo, in Point Omega)
"Le but de l'écriture, c'est de porter la vie à l'état d'une puissance non personnelle." Gilles Deleuze, in Dialogues
"Le pouvoir et la richesse de chaque individu ne se limitent pas à ses ressources matérielles et à ses moyens de production. Chacun est avant tout riche de sa santé, de son savoir, des relations qu'il entretient avec les autres."
Jacques Attali, in La Voie humaine
Jacques Attali, in La Voie humaine
Une citation concernant un noble bisontin du XVI° siècle qui aurait attiré l'attention de Karl Marx :
« -… Est-ce que tu savais que Marx cite le seigneur de Thoraise ?
- …
- Tu n’as qu’à lire le premier tome du Capital, la partie consacrée à l’accumulation originelle du capital, et tu trouveras le passage. A partir du cas de ce prévôt de la ville de Besançon, chargé de relever l’impôt en Franche-Comté sur les terres du Duc de Bourgogne, il montre comment des nobles, en s’appropriant une partie des tributs dus à leurs suzerains, ont accumulé du capital. Certes, ils n’étaient pas nombreux, mais justement, parmi ces exceptions, figure le seigneur de Thoraise. »
Le papier brûlé - Jaime Diaz Rozzotto
« -… Est-ce que tu savais que Marx cite le seigneur de Thoraise ?
- …
- Tu n’as qu’à lire le premier tome du Capital, la partie consacrée à l’accumulation originelle du capital, et tu trouveras le passage. A partir du cas de ce prévôt de la ville de Besançon, chargé de relever l’impôt en Franche-Comté sur les terres du Duc de Bourgogne, il montre comment des nobles, en s’appropriant une partie des tributs dus à leurs suzerains, ont accumulé du capital. Certes, ils n’étaient pas nombreux, mais justement, parmi ces exceptions, figure le seigneur de Thoraise. »
Le papier brûlé - Jaime Diaz Rozzotto
"Il est véritable que qui ôte à l'esprit la réflexion lui ôte toute sa force." Jacques-Bénigne Bossuet, in Sermons
"Un homme qui pense, non à une femme comme au complément d'un sexe, mais au sexe comme au complément d'une femme, est mûr pour l'amour." André Malraux, in La voie royale
"L'exemple souvent n'est qu'un miroir trompeur." Pierre Corneille, in Cinna
"La règle d'or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu'une partie de la vérité et sous des angles différents." Gandhi, in Tous les hommes sont frères
Les enfants témoignent par leurs jeux de leur grande faculté d'abstraction et de leur haute puissance imaginative. Ils jouent sans joujoux." Charles Baudelaire, in Curiosités Esthétiques
"Pourquoi certains arrivent-ils toujours en avance ? Parce qu'ils pensent : "On ne m'aime pas assez pour m'attendre." Pourquoi d'autres arrivent-ils toujours en retard ? Parce qu'ils pensent : "On doit m'aimer assez pour m'attendre." " Françoise Giroud, in La Rumeur du monde
« Quand j’étais jeune ignorer le français c’était être quasi analphabète. Avec les années, nous sommes passés du français à l’anglais puis de l’anglais à l’ignorance, sans exclure celle du castillan lui-même. » J
José Luis Borges cité par Augusto Monterroso
José Luis Borges cité par Augusto Monterroso
"Le sage guérit de l'ambition par l'ambition même." Jean de La Bruyère, in Caractères
"Résistance et obéissance, voilà les deux vertus du citoyen. Par l'obéissance il assure l'ordre ; par la résistance, il assure la liberté." Alain, in Propos d'un normand
" Je déclare que je me sens un goût subit pour les barricades, et je voudrais être ours afin de manier aisément les pavés les plus gros, que, puisque nos ministres s'en fichent, à partir de ce soir je tiens la République, qui m'inspire un respect, une tendresse que je ne me connaissais pas. Je déclare que le mot justice est le plus beau de la langue des hommes, et qu'il faut pleurer si les hommes ne le comprennent plus"
Jules Renard ; journal tome2
Jules Renard ; journal tome2
"Deux Sages de Khelm discutaient un jour de philosophie.
- Pourquoi l'homme n'a-t-il jamais ce qu'il désire? demanda le premier.
- C'est simple, répondit l'autre. S'il désirait ce qu'il possède, il aurait ce qu'il veut, mais il ne veut jamais ce qu'il a, c'est pourquoi il n'a jamais ce qu'il désire".
Le sens de la vie 1 ; contes des Sages du Ghetto
- Pourquoi l'homme n'a-t-il jamais ce qu'il désire? demanda le premier.
- C'est simple, répondit l'autre. S'il désirait ce qu'il possède, il aurait ce qu'il veut, mais il ne veut jamais ce qu'il a, c'est pourquoi il n'a jamais ce qu'il désire".
Le sens de la vie 1 ; contes des Sages du Ghetto
Bah... à défaut d'être sage, on peut se contenter de prendre un dictionnaire. Le mien (Robert) dit "Tendre consciemment vers (que l'on aimerait posséder)"
Donc, la notion même de désir implique que l'on ne possède pas (encore). Cela ne veut pas dire que ce que l'on a, on le veut pas (n'en déplaise au second sage), ni même qu'on ne l'a pas désiré ; seulement, sitôt qu'on possède, on ne désire plus (on peut tenir à ce qu'on possède, mais on n'y tend plus puisqu'on l'a).
Donc, la notion même de désir implique que l'on ne possède pas (encore). Cela ne veut pas dire que ce que l'on a, on le veut pas (n'en déplaise au second sage), ni même qu'on ne l'a pas désiré ; seulement, sitôt qu'on possède, on ne désire plus (on peut tenir à ce qu'on possède, mais on n'y tend plus puisqu'on l'a).
"Les oeuvres, comme dans les puits artésiens, montent d'autant plus haut que la souffrance a plus creusé le coeur." Marcel Proust, in Le temps retrouvé
Donc, la notion même de désir implique que l'on ne possède pas (encore). Cela ne veut pas dire que ce que l'on a, on le veut pas (n'en déplaise au second sage), ni même qu'on ne l'a pas désiré ; seulement, sitôt qu'on possède, on ne désire plus (on peut tenir à ce qu'on possède, mais on n'y tend plus puisqu'on l'a).
Le Désir est constitutif de l'être humain. Il y a un manque en nous qui ne peut jamais être comblé, et accepter sa vie d'être humain implique une saine acceptation de ce manque. Le danger, c'est de vouloir combler ce manque avec une série de désirs passagers, qui ne peuvent jamais combler cet objet Désir qui est vide, et qui se succèdent sans fin (ai-je cru comprendre dans un essai qui parlait de Lacan).
seulement, sitôt qu'on possède, on ne désire plus (on peut tenir à ce qu'on possède, mais on n'y tend plus puisqu'on l'a).
Ca je suis d'accord; mais j'ai cru comprendre que le deuxième sage veut dire qu'on n'est jamais content de ce qu'on a. Donc le désir ne peut jamais être satisfait ni par la possession ni par le fait d'avoir...
Alors comme le dit Saule ce serait un manque qu'on ne peut combler.
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