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Excellente critique dans l'ensemble. Mais je ne sais pas si cela va beaucoup donner envie de lire les Bijoux. C'est bien sérieux ;-)
Détail : j'ignorais que l'ancêtre de Haddock, le chevalier de Hadoque, fût un bâtard du Roi Soleil. J'ai secoué Rackam dans tous les sens, il n'a rien pu me dire de plus.
Détail : j'ignorais que l'ancêtre de Haddock, le chevalier de Hadoque, fût un bâtard du Roi Soleil. J'ai secoué Rackam dans tous les sens, il n'a rien pu me dire de plus.
Il faut donc relire, avec attention les deux albums en question, puis relire le Temple du soleil, à la dernière page pour être précis... Si ça ne suffit pas, alors plonger sans hésitation dans Tintin chez le psychanlyste de Serge Tisseron... ou faire confiance à Shelton... :)
Alors, comme ça, je serais trop sérieux... Tiens donc ! ;)
L'analyse, très détaillée, est digne d'une préparation au baccalauréat, au moins. Bravo !
Si je puis me permettre, elle l'est presque un peu trop. Elle est longue et dense, et aussi faut-il se concentrer pour la lire comme il se doit. Ca peut décourager.
En tout cas, quel travail ! Tu ne prends pas les choses à la légère ! Encore bravo ; moi, je n'ai pas les réflexes, voire la capacité, pour pouvoir produire une chose pareille.
Sur l'aspect sentimental, je suis assez surpris. Qu'il n'y ait rien de sexuel n'est pas très surprenant, et c'est plutôt tant mieux. Mais qu'il n'y ait rien de sentimental est quand même curieux. Et cela est dû, comme tu l'as dit, à la quasi-absence de personnage féminin de cette série. Du coup, il manque peut-être quand même une dimension, sans tomber évidemment dans le graveleux ou le grivois.
Mais aussi Tintin est-il d'abord réservé aux 7-17 ans, puis aux 17-77 ans por les sous-entendus psychologiques, politiques, économiques et sociaux. Ce n'est après tout qu'une hypothèse, à laquelle j'ai songé, sans certitude totale, et donc, évidemment, totalement ouverte à discussion.
En tout cas, quel travail ! Tu ne prends pas les choses à la légère ! Encore bravo ; moi, je n'ai pas les réflexes, voire la capacité, pour pouvoir produire une chose pareille.
Sur l'aspect sentimental, je suis assez surpris. Qu'il n'y ait rien de sexuel n'est pas très surprenant, et c'est plutôt tant mieux. Mais qu'il n'y ait rien de sentimental est quand même curieux. Et cela est dû, comme tu l'as dit, à la quasi-absence de personnage féminin de cette série. Du coup, il manque peut-être quand même une dimension, sans tomber évidemment dans le graveleux ou le grivois.
Mais aussi Tintin est-il d'abord réservé aux 7-17 ans, puis aux 17-77 ans por les sous-entendus psychologiques, politiques, économiques et sociaux. Ce n'est après tout qu'une hypothèse, à laquelle j'ai songé, sans certitude totale, et donc, évidemment, totalement ouverte à discussion.
Elle est longue et dense, et aussi faut-il se concentrer pour la lire comme il se doit.
Je comprends le point de vue mais c'est un choix délibéré puisque ces textes me servent aussi à préparer un petit opus sur la lecture de Tintin pour des enseignants voulant travailler des albums avec des classes de collège... Tout s'explique !
Aah ! C'est très intéressant. Il faudra que nous en dise plus quand l'ouvrage sera à paraître. J'ai maintenant hâte de le lire.
Ce n'est qu'une remarque, car ta critique reste très intéressante ; et, si elle est longue, elle est aussi fort exhaustive.
N'y voit pas trop une critique de ma part : j'ai parfois aussi tendance à m'emporter, ce qui est moins pardonnable, car il s'agit parfois plus du fruit d'une passion que d'une maîtrise réelle.
Ce n'est qu'une remarque, car ta critique reste très intéressante ; et, si elle est longue, elle est aussi fort exhaustive.
N'y voit pas trop une critique de ma part : j'ai parfois aussi tendance à m'emporter, ce qui est moins pardonnable, car il s'agit parfois plus du fruit d'une passion que d'une maîtrise réelle.
Il y a une caractéristique commune de cet album avec un autre presque contemporain, "Tinitin au Tibet", c'est qu'il n'y a pas de méchant. Ca correspondait semble-t-il à une époque de la vie d'Hergé où il était dans une certaine recherche spirituelle où "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil."
Quelle belle critique Shelton, quelle Tintinophilie !
J'aimais peu les Bijoux lorsque je le lisais enfant et puis, mon fils ayant maintenant dix ans, Tintin a refait son apparition et j'ai relu cet album en le découvrant réellement pour ce qu'il est et que tu décris si bien : une oeuvre maîtresse qui est pourtant à l'opposé des autres Tintin, un album où il ne se passe presque rien mais où tout est tellement bien vu !
Je le relirai, tiens.
J'aimais peu les Bijoux lorsque je le lisais enfant et puis, mon fils ayant maintenant dix ans, Tintin a refait son apparition et j'ai relu cet album en le découvrant réellement pour ce qu'il est et que tu décris si bien : une oeuvre maîtresse qui est pourtant à l'opposé des autres Tintin, un album où il ne se passe presque rien mais où tout est tellement bien vu !
Je le relirai, tiens.
Oui, "Les bijoux de la Castafiore" reste un des bijoux de la série Tintin, qui avait démarré sur trois premiers essais assez médiocres (Chez les Soviets, Au Congo et en Amérique) et s'est achevée de façon piteuse aussi avec Tintin et les Picaros (mieux vaut relire L'oreille cassée, qui reste encore d'actualité).
Le personnage de la Castafiore est une formidable invention et là, il est sublimé dans une histoire où, effectivement, il ne se passe presque rien ou presque tout, au choix. Une variation sur l'opéra, non seulement avec l'air des bijoux, mais avec la pie voleuse. Du grand art !
Pour moi, un des sommets de la série, avec Les cigares du pharaon et Le lotus bleu, les deux volumes sur le Temple du soleil, ceux sur la Lune, L'ile noire, L'étoile mystérieuse, Tintin au Tibet : inutile de tous les citer : du n° 4 au n° 21, les albums sont presque tous parfaits ! Et ne perdent rien à la relecture...
On peut se passe des trois premiers et des deux derniers sans dommage. je ne compte pas L'alph'art, qui n'est qu'une ébauche...
Bonnes lectures !
Le personnage de la Castafiore est une formidable invention et là, il est sublimé dans une histoire où, effectivement, il ne se passe presque rien ou presque tout, au choix. Une variation sur l'opéra, non seulement avec l'air des bijoux, mais avec la pie voleuse. Du grand art !
Pour moi, un des sommets de la série, avec Les cigares du pharaon et Le lotus bleu, les deux volumes sur le Temple du soleil, ceux sur la Lune, L'ile noire, L'étoile mystérieuse, Tintin au Tibet : inutile de tous les citer : du n° 4 au n° 21, les albums sont presque tous parfaits ! Et ne perdent rien à la relecture...
On peut se passe des trois premiers et des deux derniers sans dommage. je ne compte pas L'alph'art, qui n'est qu'une ébauche...
Bonnes lectures !
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