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Bokassa, un chef d'Etat comme les autres chefs d'Etat africains ????????
Il faudrait me citer les autres dirigeants africains qui se sont fait sacrer empereur.
Son petit-fils ne s'est jamais rendu compte que JBB était un fou mégalomane ?
Il faudrait me citer les autres dirigeants africains qui se sont fait sacrer empereur.
Son petit-fils ne s'est jamais rendu compte que JBB était un fou mégalomane ?
Il ne faut pas limiter sa recherche à l'Afrique.
Moi, je connais un type, venu de rien ou de pas grand-chose, qui avait l'art de se placer et qui, à coups d'intrigues, a fini par se faire proclamer empereur. Ne riez pas : j'ai bien dit EMPEREUR, comme Auguste César... Et, croyez-le ou non, il est parvenu à faire croire à cette absurdité pendant 11 ans ! Au bout de cette période, il avait quand même laissé derrière lui près de trois millions de cadavres. Au lieu de le pendre haut et court, on a estimé utile de le réléguer dans une petite île perdue dans le Pacifique. C'est là qu'à coup de mensonges, il a réussi à créer une vraie "Propaganda Abteilung" dont les effets se font encore subir.
Et où croyez-vous que cela se soit passé ? En Afrique ?
Moi, je connais un type, venu de rien ou de pas grand-chose, qui avait l'art de se placer et qui, à coups d'intrigues, a fini par se faire proclamer empereur. Ne riez pas : j'ai bien dit EMPEREUR, comme Auguste César... Et, croyez-le ou non, il est parvenu à faire croire à cette absurdité pendant 11 ans ! Au bout de cette période, il avait quand même laissé derrière lui près de trois millions de cadavres. Au lieu de le pendre haut et court, on a estimé utile de le réléguer dans une petite île perdue dans le Pacifique. C'est là qu'à coup de mensonges, il a réussi à créer une vraie "Propaganda Abteilung" dont les effets se font encore subir.
Et où croyez-vous que cela se soit passé ? En Afrique ?
Personne ne souhaite réhabiliter Bokassa! En tous les cas, pas son petit fils, auteur des diamants de la trahison. Ou alors je n'ai rien compris au bouquin qui pourtant est très clair.
Il veut simplement mettre un certain nombre de points sur les i et faire la part des choses entre les faits et les fantasmes.
Notamment, il y décrit avec de nombreux exemples, les relations entre Bangui et Paris. Si Bokassa était "fou", que dire de de Gaulle, Pompidou et Giscard?????
Ce livre permet de comprendre une histoire qu'on a voulu dissimuler aux français. Et on se rend compte que Bokassa n'était pas si fou que ça... Et avant de tenir ce type de "propos" (vous noterez les guillemets), encore conviendrait-il de lire le bouquin!
Cela me fait tojours rire de constater que certains - sous prétexte qu'ils sont allés se dorer la pillule au Maroc ou en Tunisie - se permettent de livrer ici ou là leur satisfecit ou leur contraire.
L'Afrique en général vaut mieux que ce genre d'inepties. L'histoire de la Centrafrique vaut d'être comprise par les français dont l'implication est TERRIFIANTE! Le temps est venu de balayer devant notre porte et de faire taire les imbéciles, les racistes et les colonialistes.
Il veut simplement mettre un certain nombre de points sur les i et faire la part des choses entre les faits et les fantasmes.
Notamment, il y décrit avec de nombreux exemples, les relations entre Bangui et Paris. Si Bokassa était "fou", que dire de de Gaulle, Pompidou et Giscard?????
Ce livre permet de comprendre une histoire qu'on a voulu dissimuler aux français. Et on se rend compte que Bokassa n'était pas si fou que ça... Et avant de tenir ce type de "propos" (vous noterez les guillemets), encore conviendrait-il de lire le bouquin!
Cela me fait tojours rire de constater que certains - sous prétexte qu'ils sont allés se dorer la pillule au Maroc ou en Tunisie - se permettent de livrer ici ou là leur satisfecit ou leur contraire.
L'Afrique en général vaut mieux que ce genre d'inepties. L'histoire de la Centrafrique vaut d'être comprise par les français dont l'implication est TERRIFIANTE! Le temps est venu de balayer devant notre porte et de faire taire les imbéciles, les racistes et les colonialistes.
Personne ne souhaite réhabiliter Bokassa! En tous les cas, pas son petit fils, auteur des diamants de la trahison. Ou alors je n'ai rien compris au bouquin qui pourtant est très clair.
Il veut simplement mettre un certain nombre de points sur les i et faire la part des choses entre les faits et les fantasmes.
Notamment, il y décrit avec de nombreux exemples, les relations entre Bangui et Paris. Si Bokassa était "fou", que dire de de Gaulle, Pompidou et Giscard?????
Ce livre permet de comprendre une histoire qu'on a voulu dissimuler aux français. Et on se rend compte que Bokassa n'était pas si fou que ça... Et avant de tenir ce type de "propos" (vous noterez les guillemets), encore conviendrait-il de lire le bouquin!
Cela me fait tojours rire de constater que certains - sous prétexte qu'ils sont allés se dorer la pillule au Maroc ou en Tunisie - se permettent de livrer ici ou là leur satisfecit ou leur contraire.
L'Afrique en général vaut mieux que ce genre d'inepties. L'histoire de la Centrafrique vaut d'être comprise par les français dont l'implication est TERRIFIANTE! Le temps est venu de balayer devant notre porte et de faire taire les imbéciles, les racistes et les colonialistes.
Il veut simplement mettre un certain nombre de points sur les i et faire la part des choses entre les faits et les fantasmes.
Notamment, il y décrit avec de nombreux exemples, les relations entre Bangui et Paris. Si Bokassa était "fou", que dire de de Gaulle, Pompidou et Giscard?????
Ce livre permet de comprendre une histoire qu'on a voulu dissimuler aux français. Et on se rend compte que Bokassa n'était pas si fou que ça... Et avant de tenir ce type de "propos" (vous noterez les guillemets), encore conviendrait-il de lire le bouquin!
Cela me fait tojours rire de constater que certains - sous prétexte qu'ils sont allés se dorer la pillule au Maroc ou en Tunisie - se permettent de livrer ici ou là leur satisfecit ou leur contraire.
L'Afrique en général vaut mieux que ce genre d'inepties. L'histoire de la Centrafrique vaut d'être comprise par les français dont l'implication est TERRIFIANTE! Le temps est venu de balayer devant notre porte et de faire taire les imbéciles, les racistes et les colonialistes.
Tu as tout faux car je suis très au fait de ce qui s'est passé en Centrafrique. Quand certains CLiens cesseront-ils de penser que tous les autres sont des abrutis qui ne connaissent rien aux sujets évoqués ?
Comment peux-tu accuser quelqu'un de raciste et de colonialiste de façon si gratuite ? Tu connais mon histoire ? Ma couleur de peau, mes origines ?
Je préfère me marrer carrément.
Mais je suis bien d'accord sur le fait que tous les chefs d'Etat français ont toujours été "fous à lier" dans leur politique africaine !
De plus, tu tombes mal pour me donner des leçons sur la personnalité de Bokassa. Mon père l'a bien connu : c'était un sous-officier exemplaire, très dévoué à la France...N'empêche qu'il a perdu la boule !
Ses parements d'hermine ont coûté moins cher à son pays que les comptes en Suisse d'autres Présidents africains.
Certains chefs d'Etat africains ont été carrément sanguinaires. Il a donc été "moins pire" que d'autres. On ne peut le comparer à Idi Amin Dada...
Puisse le vent de 2007 t'apporter un peu de sérénité !
Comment peux-tu accuser quelqu'un de raciste et de colonialiste de façon si gratuite ? Tu connais mon histoire ? Ma couleur de peau, mes origines ?
Je préfère me marrer carrément.
Mais je suis bien d'accord sur le fait que tous les chefs d'Etat français ont toujours été "fous à lier" dans leur politique africaine !
De plus, tu tombes mal pour me donner des leçons sur la personnalité de Bokassa. Mon père l'a bien connu : c'était un sous-officier exemplaire, très dévoué à la France...N'empêche qu'il a perdu la boule !
Ses parements d'hermine ont coûté moins cher à son pays que les comptes en Suisse d'autres Présidents africains.
Certains chefs d'Etat africains ont été carrément sanguinaires. Il a donc été "moins pire" que d'autres. On ne peut le comparer à Idi Amin Dada...
Puisse le vent de 2007 t'apporter un peu de sérénité !
Et de respect pour les autres....
Signé : une imbécile qui a juste vécu 20 ans en Afrique et qui connaît bien Bangui. Tu t'y es fait dorer la pilule, toi ? Moi non, parce qu'à cette époque (celle de Bokassa), ça n'amusait personne de crever de chaud pour prendre un peu de couleur.
Signé : une imbécile qui a juste vécu 20 ans en Afrique et qui connaît bien Bangui. Tu t'y es fait dorer la pilule, toi ? Moi non, parce qu'à cette époque (celle de Bokassa), ça n'amusait personne de crever de chaud pour prendre un peu de couleur.
Tu m'épates, Aria, et tu parles d'or !
;-)
;-)
Moi, je n'ai connu Bangui qu'après cette période Bokassa, et pas pour me faire bronzer, non plus. C'est pour cela que je suis resté silencieux sur ce fuseau. Je comprends très bien Aria...
Merci Shelton et SJB de votre soutien !
Hier, le post de Chezlevent m'a passablement retournée...
Tenter d'y répondre a été difficile pour moi. Mon imbécillité avait enfin été démasquée. ;-)))
Hier, le post de Chezlevent m'a passablement retournée...
Tenter d'y répondre a été difficile pour moi. Mon imbécillité avait enfin été démasquée. ;-)))
Bonne année à tous et désolé pour la double parution de ma dernière note.
Je suis très serrein (a contrario de certains ;-)))
Ici, c'est un site de critiques de livres.
J'ai donné un avis sur un bouquin - que j'ai lu - à mon sens très bien écrit et documenté. Le fait d'avoir lu ce bouquin me donne le droit d'en parler (a fortriori ici...). Personne n'est obligé d'avoir le même avis que le mien (sur le livre en question).
Je n'ai pas défendu Bokassa ou un autre sbire... Et le fait de l'avoir connu ou non, ne donne raison ou tort à personne!
Par contre, j'ai conspué les "je sais tout" qui ont un avis "définitif" sur tout et qui savent mieux que tout le monde. Et notamment qui ont un avis sur un bouquin qu'ils n'ont pas lu...!!! Et en agissant de la sorte, qui doivent considérer - je présume - que c'est une preuve d'inteligence :-))))))))))))))
L'Histoire de l'Afrique doit être réécrite. Cela permettra d'apporter une autre "vision" que celle des dominants et de mettre en exergue leurs responsabilités (jusqu'à présent soigneusement occultées).
Ce livre apporte une pierre dans ce sens. Il apporte de nombreux avis très nuancés face à la compexité des questions qu'il aborde avec clarté et une certaine modestie (par exemple, le "génocide" de la population centrafricaine sous domination française au début du XXeme siècle).
Pourtant ce livre ne jette la pierre à personne. Il tente - je pense avec succès - d'expliquer et de poser de vraies questions. On est TRES loin d'une "réhabilitation de Bokassa"!!!
Je suis très serrein (a contrario de certains ;-)))
Ici, c'est un site de critiques de livres.
J'ai donné un avis sur un bouquin - que j'ai lu - à mon sens très bien écrit et documenté. Le fait d'avoir lu ce bouquin me donne le droit d'en parler (a fortriori ici...). Personne n'est obligé d'avoir le même avis que le mien (sur le livre en question).
Je n'ai pas défendu Bokassa ou un autre sbire... Et le fait de l'avoir connu ou non, ne donne raison ou tort à personne!
Par contre, j'ai conspué les "je sais tout" qui ont un avis "définitif" sur tout et qui savent mieux que tout le monde. Et notamment qui ont un avis sur un bouquin qu'ils n'ont pas lu...!!! Et en agissant de la sorte, qui doivent considérer - je présume - que c'est une preuve d'inteligence :-))))))))))))))
L'Histoire de l'Afrique doit être réécrite. Cela permettra d'apporter une autre "vision" que celle des dominants et de mettre en exergue leurs responsabilités (jusqu'à présent soigneusement occultées).
Ce livre apporte une pierre dans ce sens. Il apporte de nombreux avis très nuancés face à la compexité des questions qu'il aborde avec clarté et une certaine modestie (par exemple, le "génocide" de la population centrafricaine sous domination française au début du XXeme siècle).
Pourtant ce livre ne jette la pierre à personne. Il tente - je pense avec succès - d'expliquer et de poser de vraies questions. On est TRES loin d'une "réhabilitation de Bokassa"!!!
Mon premier post marquait simplement l'étonnement. Tu t'es inscrit le 30 décembre pour y mettre cette critique.
Ici, tu es sur un forum où tout le monde a le droit de s'exprimer, mais pas d'injurier les gens.
C'est facile d'agresser en disant "tous ces gens racistes..." . Or une seule personne t'a répondu. Moi . Tu fais donc des accusations gratuites et sans fondement.
Je n'ai pas dit que je savais tout, loin de là...
Si ta méthode est de persister et signer dans tes jugements à l'emporte-pièce, continue ! mais sans moi !
Tu as besoin d'avoir le dernier mot ? Dis-le, dégage-toi, c'est bon pour la santé !
Ici, tu es sur un forum où tout le monde a le droit de s'exprimer, mais pas d'injurier les gens.
C'est facile d'agresser en disant "tous ces gens racistes..." . Or une seule personne t'a répondu. Moi . Tu fais donc des accusations gratuites et sans fondement.
Je n'ai pas dit que je savais tout, loin de là...
Si ta méthode est de persister et signer dans tes jugements à l'emporte-pièce, continue ! mais sans moi !
Tu as besoin d'avoir le dernier mot ? Dis-le, dégage-toi, c'est bon pour la santé !
Ici, c'est non seulement (comme je l'ai mentionné dans mon post précédent) un site de critiques de livres. C'est également un forum ouvert à tous les LECTEURS : il n'y a de premier ou de denier mot que dans la tête des "je sais tout" qui ne supportent pas que la réalité soit à la fois complexe, nuancée et à multiples facettes (a contrario de leur "vérités" manichéennes balancées entre les bons et les méchants, les "fous" (africains de préférence chef d'état) et les pas fous (français bien entendu COCORICOOOOOOOOOO), etc., etc.
Je ne pense pas avoir émis le moindre jugement. Et encore moins à "l'emporte pièce"??? A la différence de Aria et de ses posts. Je crois avoir ARGUMENTE une critique de livre...
Etre raciste, c'est d'avoir un "avis" a priori et sans fondement ni argument (autre que la race ou la couleur de peau)... Si tu as pris (je m'adresse à Aria) cette vilaine remarque pour toi, c'est ton problème. Chacun prend pour soi ce qui le concerne;-))
Je ne pense pas avoir émis le moindre jugement. Et encore moins à "l'emporte pièce"??? A la différence de Aria et de ses posts. Je crois avoir ARGUMENTE une critique de livre...
Etre raciste, c'est d'avoir un "avis" a priori et sans fondement ni argument (autre que la race ou la couleur de peau)... Si tu as pris (je m'adresse à Aria) cette vilaine remarque pour toi, c'est ton problème. Chacun prend pour soi ce qui le concerne;-))
"Les diamants de la trahison" : Tentative de réhabilitation d’’un dictateur sanguinaire ou véritable imposture de Jean-Barthélémy Dédéavodé ?
Depuis novembre 2006, il ne se passe un jour sans que l’on entende parler d’un "nouveau" Centrafricain, un héritier qui s’est autoproclamé "premier petit-fils de l’ex-empereur Bokassa 1er" et qui, avec le nom de son grand-père maternel comme unique héritage, tente de se faire un prénom par tous les moyens.
Emissions de télévision et de radio, site web, casse-croute de nostalgiques alsaciens, tout passe dans l’obscène promotion d’un livre sans consistance et d’un auteur qui veut faire d’un nom craint et honni en Centrafrique, son fonds de commerce. Bokassa est le nom d’un ex-empereur sanguinaire, reconnu coupable de nombreux crimes par la justice de son pays, et condamné à mort.
La commémoration, le 18 janvier dernier, du 28ème anniversaire du massacre de centaines d’élèves et étudiants Centrafricains par Bokassa, m’offre l’occasion de rappeler à ce prince héritier qui se prétend "africain" mais qui "pense et rêve en vietnamien" et "vi(t) en français", qu’il faut avoir l’humilité de respecter la mémoire de nos morts, Centrafricains, inombrables martyrs du régime de son cher grand-père.
"On ne choisit pas ses parents", chantait Maxime Le Forestier. Mais on choisit ses combats. Et celui qu’a choisi et mène cet héritier ne me parait ni acceptable ni moralement juste.
Ce garçon a le droit d’aimer et de garder d’excellents souvenirs de son grand père. Et, c’est tout à fait normal, vu le luxe dans lequel il était né et a passé son enfance. Il est à mille lieues d’imaginer ce que nous, enfants du KM5 et nos parents, avions enduré pendant que Bokassa est les siens se prélassaient dans un luxe ostentatoire et indécent au regard de la misère de la majorité du peuple.
De même, Martine Bokassa qui a dû relater la quasi-totalité de ce que JB Dédéavodé a écrit, ne peut qu’être reconnaissante visi-à-vis de son père qu’elle ne connaissait pas et qui a fait de l’obscure paysanne vietnamienne qu’elle était une vraie princesse Centrafricaine. Son récit ne peut être objectif ou considéré comme tel.
Au niveau de la forme, j’ai renoncé dès la 50ème page à relever toutes les erreurs de sémantique (La Centrafrique) et les coquilles, tellement elles sont nombreuses dans ce livre (Bokassa est désigné comme le cousin ou l’oncle de Boganda, selon la page du livre).
Les caricatures grotesques sont également très nombreuses. Ainsi, page 22 du livre, JB Dédéavodé nous apprend que lors de l’arrivée de ses mère et grand mère à Bangui, "tapis dans la brousse, les ngbakas ne laissent strictement rien pénétrer dans leur zone tribale, à l’exception de leur chef naturel, Jean-Bedel Bokassa (lui-même fils de leur ancien chef)". Je ne savais pas qu’il existait des zones tribales dans le Centrafrique du début des années 1970, mais n’apprend t-on pas tous les jours ?
Page 29, l’auteur et son nègre font du mafé et du yassa des spécialités gastronomiques Centrafricaines en lieu et place du "koko na gnama" et autres mets auxquels nous, Centrafricains, sommes attachés.
Plus loin, nos auteurs font étalage de leurs préjugés contestables sur le "manque de ponctualité" et la "jeunesse éternelle" (donc l’immaturité ) des Centrafricains. Ce qui est tout à fait normal de la part de ce prétendu auteur qui, à aucun moment, ne se revendique du Centrafrique ou du peuple Centrafricain.
Bien au-delà de la forme qui laisse à désirer, les thèmes défendus par ce livres sont très discutables et, surtout, les propos de nos auteurs sont peu argumentés et peu documentés.
JB Dédéavodé qui annonce avoir fait des études de Droit justifie sans honte les atteintes au droits de l’homme par son grand père : "Dans un tel pays, pour se faire entendre du peuple, l’exécutif est contraint à des actes forts". Bokassa fait mutiler des condamnés de droit commun sur la place publique ? Dédéavodé affirme sans ciller que "seule une force démonstrative peut faire respecter l’ordre public et en imposer aux chefs locaux" !
Nos fameux auteurs s’aventurent également dans le débat sur les apports de la colonisation en affirmant de manière péremptoire et non argumentée, comme on pouvait s’y attendre, que la colonisation a apporté au Centrafrique des "éléments positifs", et on les cite : "des frontières fixes, une administration organisée, des institutions, un ensemble d’infrastructures," etc. Ce garçon et son nègre ne se sont pas suffisament documentés sur l’histoire du Centrafrique au point d’ignorer que bien avant l’arrivée des occidentaux, il existait des sociétés traditionnelles bien organisées et bien administrées en Centrafrique.
La fameuse affaire des diamants qui aurait fait perdre la présidentielle de 1981 à Valéry Giscard d’Estaing et qui donne son titre à ce livre, n’est évoquée que dans quelques pages et de manière totalement lapidaire. La thèse, défendue par Dédéavodé et son nègre, destinée à blanchir l’ancien président Giscard d’Estaing ne peut faire long feu au regard des faits et de la nombreuse documentation qui existe sur ce sujet.
Pour conclure, je conseillerais à JB Dédéavodé de prendre humblement exemple sur son oncle Jean-Serge Bokassa qui, lors du dernier Dialogue National, au nom des 56 rejetons officiels de Bokassa, a demandé pardon au peuple Centrafricain. Il est indécent de chercher à réhabiliter un personnage pour lequel ses propres enfants ont demandé pardon.
Enfin, je trouve dommage que tous les témoins vivants de cette période tragique du régime Bokassa se taisent et ne réagissent pas devant cette honteuse tentative de réhabilitation d’un dictateur violent et sanguinaire qui a tant fait souffrir notre peuple.
Où sont passés les jeunes patriotes de 1979 qui ont défié le tout-puissant Bokassa au péril de leur vies et de celles de leurs condisciples ?
Où sont nos historiens pour laisser deux jeunes gens influencés par des prétendus "spécialistes des questions africaines" dire de telles contre-vérités ?
"Les diamants de la trahison" sont, aux dires de mon frère et alter ego qui l’a parcouru rapidement, "un truc européen, écrit par des européens pour des européens". Et j’y souscris entièrement.
Henri-Blaise N’damas.
PS : A JB Dédéavodé et son "quarantenaire" de nègre, je conseille la lecture de "N’garagba, maison des morts" (ISBN 2738400922), écrit par Thierry Jacques Gallo qui a expérimenté les geôles de Bokassa. J’espère qu’ils seront édifiés et éviteront à l’avenir de raconter des âneries sur un pays qu’ils ne connaissent que par procuration.
Source : http://www.ndamas.com
Depuis novembre 2006, il ne se passe un jour sans que l’on entende parler d’un "nouveau" Centrafricain, un héritier qui s’est autoproclamé "premier petit-fils de l’ex-empereur Bokassa 1er" et qui, avec le nom de son grand-père maternel comme unique héritage, tente de se faire un prénom par tous les moyens.
Emissions de télévision et de radio, site web, casse-croute de nostalgiques alsaciens, tout passe dans l’obscène promotion d’un livre sans consistance et d’un auteur qui veut faire d’un nom craint et honni en Centrafrique, son fonds de commerce. Bokassa est le nom d’un ex-empereur sanguinaire, reconnu coupable de nombreux crimes par la justice de son pays, et condamné à mort.
La commémoration, le 18 janvier dernier, du 28ème anniversaire du massacre de centaines d’élèves et étudiants Centrafricains par Bokassa, m’offre l’occasion de rappeler à ce prince héritier qui se prétend "africain" mais qui "pense et rêve en vietnamien" et "vi(t) en français", qu’il faut avoir l’humilité de respecter la mémoire de nos morts, Centrafricains, inombrables martyrs du régime de son cher grand-père.
"On ne choisit pas ses parents", chantait Maxime Le Forestier. Mais on choisit ses combats. Et celui qu’a choisi et mène cet héritier ne me parait ni acceptable ni moralement juste.
Ce garçon a le droit d’aimer et de garder d’excellents souvenirs de son grand père. Et, c’est tout à fait normal, vu le luxe dans lequel il était né et a passé son enfance. Il est à mille lieues d’imaginer ce que nous, enfants du KM5 et nos parents, avions enduré pendant que Bokassa est les siens se prélassaient dans un luxe ostentatoire et indécent au regard de la misère de la majorité du peuple.
De même, Martine Bokassa qui a dû relater la quasi-totalité de ce que JB Dédéavodé a écrit, ne peut qu’être reconnaissante visi-à-vis de son père qu’elle ne connaissait pas et qui a fait de l’obscure paysanne vietnamienne qu’elle était une vraie princesse Centrafricaine. Son récit ne peut être objectif ou considéré comme tel.
Au niveau de la forme, j’ai renoncé dès la 50ème page à relever toutes les erreurs de sémantique (La Centrafrique) et les coquilles, tellement elles sont nombreuses dans ce livre (Bokassa est désigné comme le cousin ou l’oncle de Boganda, selon la page du livre).
Les caricatures grotesques sont également très nombreuses. Ainsi, page 22 du livre, JB Dédéavodé nous apprend que lors de l’arrivée de ses mère et grand mère à Bangui, "tapis dans la brousse, les ngbakas ne laissent strictement rien pénétrer dans leur zone tribale, à l’exception de leur chef naturel, Jean-Bedel Bokassa (lui-même fils de leur ancien chef)". Je ne savais pas qu’il existait des zones tribales dans le Centrafrique du début des années 1970, mais n’apprend t-on pas tous les jours ?
Page 29, l’auteur et son nègre font du mafé et du yassa des spécialités gastronomiques Centrafricaines en lieu et place du "koko na gnama" et autres mets auxquels nous, Centrafricains, sommes attachés.
Plus loin, nos auteurs font étalage de leurs préjugés contestables sur le "manque de ponctualité" et la "jeunesse éternelle" (donc l’immaturité ) des Centrafricains. Ce qui est tout à fait normal de la part de ce prétendu auteur qui, à aucun moment, ne se revendique du Centrafrique ou du peuple Centrafricain.
Bien au-delà de la forme qui laisse à désirer, les thèmes défendus par ce livres sont très discutables et, surtout, les propos de nos auteurs sont peu argumentés et peu documentés.
JB Dédéavodé qui annonce avoir fait des études de Droit justifie sans honte les atteintes au droits de l’homme par son grand père : "Dans un tel pays, pour se faire entendre du peuple, l’exécutif est contraint à des actes forts". Bokassa fait mutiler des condamnés de droit commun sur la place publique ? Dédéavodé affirme sans ciller que "seule une force démonstrative peut faire respecter l’ordre public et en imposer aux chefs locaux" !
Nos fameux auteurs s’aventurent également dans le débat sur les apports de la colonisation en affirmant de manière péremptoire et non argumentée, comme on pouvait s’y attendre, que la colonisation a apporté au Centrafrique des "éléments positifs", et on les cite : "des frontières fixes, une administration organisée, des institutions, un ensemble d’infrastructures," etc. Ce garçon et son nègre ne se sont pas suffisament documentés sur l’histoire du Centrafrique au point d’ignorer que bien avant l’arrivée des occidentaux, il existait des sociétés traditionnelles bien organisées et bien administrées en Centrafrique.
La fameuse affaire des diamants qui aurait fait perdre la présidentielle de 1981 à Valéry Giscard d’Estaing et qui donne son titre à ce livre, n’est évoquée que dans quelques pages et de manière totalement lapidaire. La thèse, défendue par Dédéavodé et son nègre, destinée à blanchir l’ancien président Giscard d’Estaing ne peut faire long feu au regard des faits et de la nombreuse documentation qui existe sur ce sujet.
Pour conclure, je conseillerais à JB Dédéavodé de prendre humblement exemple sur son oncle Jean-Serge Bokassa qui, lors du dernier Dialogue National, au nom des 56 rejetons officiels de Bokassa, a demandé pardon au peuple Centrafricain. Il est indécent de chercher à réhabiliter un personnage pour lequel ses propres enfants ont demandé pardon.
Enfin, je trouve dommage que tous les témoins vivants de cette période tragique du régime Bokassa se taisent et ne réagissent pas devant cette honteuse tentative de réhabilitation d’un dictateur violent et sanguinaire qui a tant fait souffrir notre peuple.
Où sont passés les jeunes patriotes de 1979 qui ont défié le tout-puissant Bokassa au péril de leur vies et de celles de leurs condisciples ?
Où sont nos historiens pour laisser deux jeunes gens influencés par des prétendus "spécialistes des questions africaines" dire de telles contre-vérités ?
"Les diamants de la trahison" sont, aux dires de mon frère et alter ego qui l’a parcouru rapidement, "un truc européen, écrit par des européens pour des européens". Et j’y souscris entièrement.
Henri-Blaise N’damas.
PS : A JB Dédéavodé et son "quarantenaire" de nègre, je conseille la lecture de "N’garagba, maison des morts" (ISBN 2738400922), écrit par Thierry Jacques Gallo qui a expérimenté les geôles de Bokassa. J’espère qu’ils seront édifiés et éviteront à l’avenir de raconter des âneries sur un pays qu’ils ne connaissent que par procuration.
Source : http://www.ndamas.com
"Les diamants de la trahison" : Tentative de réhabilitation d’’un dictateur sanguinaire ou véritable imposture de Jean-Barthélémy Dédéavodé ?
Depuis novembre 2006, il ne se passe un jour sans que l’on entende parler d’un "nouveau" Centrafricain, un héritier qui s’est autoproclamé "premier petit-fils de l’ex-empereur Bokassa 1er" et qui, avec le nom de son grand-père maternel comme unique héritage, tente de se faire un prénom par tous les moyens.
Emissions de télévision et de radio, site web, casse-croute de nostalgiques alsaciens, tout passe dans l’obscène promotion d’un livre sans consistance et d’un auteur qui veut faire d’un nom craint et honni en Centrafrique, son fonds de commerce. Bokassa est le nom d’un ex-empereur sanguinaire, reconnu coupable de nombreux crimes par la justice de son pays, et condamné à mort.
La commémoration, le 18 janvier dernier, du 28ème anniversaire du massacre de centaines d’élèves et étudiants Centrafricains par Bokassa, m’offre l’occasion de rappeler à ce prince héritier qui se prétend "africain" mais qui "pense et rêve en vietnamien" et "vi(t) en français", qu’il faut avoir l’humilité de respecter la mémoire de nos morts, Centrafricains, inombrables martyrs du régime de son cher grand-père.
"On ne choisit pas ses parents", chantait Maxime Le Forestier. Mais on choisit ses combats. Et celui qu’a choisi et mène cet héritier ne me parait ni acceptable ni moralement juste.
Ce garçon a le droit d’aimer et de garder d’excellents souvenirs de son grand père. Et, c’est tout à fait normal, vu le luxe dans lequel il était né et a passé son enfance. Il est à mille lieues d’imaginer ce que nous, enfants du KM5 et nos parents, avions enduré pendant que Bokassa est les siens se prélassaient dans un luxe ostentatoire et indécent au regard de la misère de la majorité du peuple.
De même, Martine Bokassa qui a dû relater la quasi-totalité de ce que JB Dédéavodé a écrit, ne peut qu’être reconnaissante visi-à-vis de son père qu’elle ne connaissait pas et qui a fait de l’obscure paysanne vietnamienne qu’elle était une vraie princesse Centrafricaine. Son récit ne peut être objectif ou considéré comme tel.
Au niveau de la forme, j’ai renoncé dès la 50ème page à relever toutes les erreurs de sémantique (La Centrafrique) et les coquilles, tellement elles sont nombreuses dans ce livre (Bokassa est désigné comme le cousin ou l’oncle de Boganda, selon la page du livre).
Les caricatures grotesques sont également très nombreuses. Ainsi, page 22 du livre, JB Dédéavodé nous apprend que lors de l’arrivée de ses mère et grand mère à Bangui, "tapis dans la brousse, les ngbakas ne laissent strictement rien pénétrer dans leur zone tribale, à l’exception de leur chef naturel, Jean-Bedel Bokassa (lui-même fils de leur ancien chef)". Je ne savais pas qu’il existait des zones tribales dans le Centrafrique du début des années 1970, mais n’apprend t-on pas tous les jours ?
Page 29, l’auteur et son nègre font du mafé et du yassa des spécialités gastronomiques Centrafricaines en lieu et place du "koko na gnama" et autres mets auxquels nous, Centrafricains, sommes attachés.
Plus loin, nos auteurs font étalage de leurs préjugés contestables sur le "manque de ponctualité" et la "jeunesse éternelle" (donc l’immaturité ) des Centrafricains. Ce qui est tout à fait normal de la part de ce prétendu auteur qui, à aucun moment, ne se revendique du Centrafrique ou du peuple Centrafricain.
Bien au-delà de la forme qui laisse à désirer, les thèmes défendus par ce livres sont très discutables et, surtout, les propos de nos auteurs sont peu argumentés et peu documentés.
JB Dédéavodé qui annonce avoir fait des études de Droit justifie sans honte les atteintes au droits de l’homme par son grand père : "Dans un tel pays, pour se faire entendre du peuple, l’exécutif est contraint à des actes forts". Bokassa fait mutiler des condamnés de droit commun sur la place publique ? Dédéavodé affirme sans ciller que "seule une force démonstrative peut faire respecter l’ordre public et en imposer aux chefs locaux" !
Nos fameux auteurs s’aventurent également dans le débat sur les apports de la colonisation en affirmant de manière péremptoire et non argumentée, comme on pouvait s’y attendre, que la colonisation a apporté au Centrafrique des "éléments positifs", et on les cite : "des frontières fixes, une administration organisée, des institutions, un ensemble d’infrastructures," etc. Ce garçon et son nègre ne se sont pas suffisament documentés sur l’histoire du Centrafrique au point d’ignorer que bien avant l’arrivée des occidentaux, il existait des sociétés traditionnelles bien organisées et bien administrées en Centrafrique.
La fameuse affaire des diamants qui aurait fait perdre la présidentielle de 1981 à Valéry Giscard d’Estaing et qui donne son titre à ce livre, n’est évoquée que dans quelques pages et de manière totalement lapidaire. La thèse, défendue par Dédéavodé et son nègre, destinée à blanchir l’ancien président Giscard d’Estaing ne peut faire long feu au regard des faits et de la nombreuse documentation qui existe sur ce sujet.
Pour conclure, je conseillerais à JB Dédéavodé de prendre humblement exemple sur son oncle Jean-Serge Bokassa qui, lors du dernier Dialogue National, au nom des 56 rejetons officiels de Bokassa, a demandé pardon au peuple Centrafricain. Il est indécent de chercher à réhabiliter un personnage pour lequel ses propres enfants ont demandé pardon.
Enfin, je trouve dommage que tous les témoins vivants de cette période tragique du régime Bokassa se taisent et ne réagissent pas devant cette honteuse tentative de réhabilitation d’un dictateur violent et sanguinaire qui a tant fait souffrir notre peuple.
Où sont passés les jeunes patriotes de 1979 qui ont défié le tout-puissant Bokassa au péril de leur vies et de celles de leurs condisciples ?
Où sont nos historiens pour laisser deux jeunes gens influencés par des prétendus "spécialistes des questions africaines" dire de telles contre-vérités ?
"Les diamants de la trahison" sont, aux dires de mon frère et alter ego qui l’a parcouru rapidement, "un truc européen, écrit par des européens pour des européens". Et j’y souscris entièrement.
Henri-Blaise N’damas.
PS : A JB Dédéavodé et son "quarantenaire" de nègre, je conseille la lecture de "N’garagba, maison des morts" (ISBN 2738400922), écrit par Thierry Jacques Gallo qui a expérimenté les geôles de Bokassa. J’espère qu’ils seront édifiés et éviteront à l’avenir de raconter des âneries sur un pays qu’ils ne connaissent que par procuration.
Source : http://www.ndamas.com
Depuis novembre 2006, il ne se passe un jour sans que l’on entende parler d’un "nouveau" Centrafricain, un héritier qui s’est autoproclamé "premier petit-fils de l’ex-empereur Bokassa 1er" et qui, avec le nom de son grand-père maternel comme unique héritage, tente de se faire un prénom par tous les moyens.
Emissions de télévision et de radio, site web, casse-croute de nostalgiques alsaciens, tout passe dans l’obscène promotion d’un livre sans consistance et d’un auteur qui veut faire d’un nom craint et honni en Centrafrique, son fonds de commerce. Bokassa est le nom d’un ex-empereur sanguinaire, reconnu coupable de nombreux crimes par la justice de son pays, et condamné à mort.
La commémoration, le 18 janvier dernier, du 28ème anniversaire du massacre de centaines d’élèves et étudiants Centrafricains par Bokassa, m’offre l’occasion de rappeler à ce prince héritier qui se prétend "africain" mais qui "pense et rêve en vietnamien" et "vi(t) en français", qu’il faut avoir l’humilité de respecter la mémoire de nos morts, Centrafricains, inombrables martyrs du régime de son cher grand-père.
"On ne choisit pas ses parents", chantait Maxime Le Forestier. Mais on choisit ses combats. Et celui qu’a choisi et mène cet héritier ne me parait ni acceptable ni moralement juste.
Ce garçon a le droit d’aimer et de garder d’excellents souvenirs de son grand père. Et, c’est tout à fait normal, vu le luxe dans lequel il était né et a passé son enfance. Il est à mille lieues d’imaginer ce que nous, enfants du KM5 et nos parents, avions enduré pendant que Bokassa est les siens se prélassaient dans un luxe ostentatoire et indécent au regard de la misère de la majorité du peuple.
De même, Martine Bokassa qui a dû relater la quasi-totalité de ce que JB Dédéavodé a écrit, ne peut qu’être reconnaissante visi-à-vis de son père qu’elle ne connaissait pas et qui a fait de l’obscure paysanne vietnamienne qu’elle était une vraie princesse Centrafricaine. Son récit ne peut être objectif ou considéré comme tel.
Au niveau de la forme, j’ai renoncé dès la 50ème page à relever toutes les erreurs de sémantique (La Centrafrique) et les coquilles, tellement elles sont nombreuses dans ce livre (Bokassa est désigné comme le cousin ou l’oncle de Boganda, selon la page du livre).
Les caricatures grotesques sont également très nombreuses. Ainsi, page 22 du livre, JB Dédéavodé nous apprend que lors de l’arrivée de ses mère et grand mère à Bangui, "tapis dans la brousse, les ngbakas ne laissent strictement rien pénétrer dans leur zone tribale, à l’exception de leur chef naturel, Jean-Bedel Bokassa (lui-même fils de leur ancien chef)". Je ne savais pas qu’il existait des zones tribales dans le Centrafrique du début des années 1970, mais n’apprend t-on pas tous les jours ?
Page 29, l’auteur et son nègre font du mafé et du yassa des spécialités gastronomiques Centrafricaines en lieu et place du "koko na gnama" et autres mets auxquels nous, Centrafricains, sommes attachés.
Plus loin, nos auteurs font étalage de leurs préjugés contestables sur le "manque de ponctualité" et la "jeunesse éternelle" (donc l’immaturité ) des Centrafricains. Ce qui est tout à fait normal de la part de ce prétendu auteur qui, à aucun moment, ne se revendique du Centrafrique ou du peuple Centrafricain.
Bien au-delà de la forme qui laisse à désirer, les thèmes défendus par ce livres sont très discutables et, surtout, les propos de nos auteurs sont peu argumentés et peu documentés.
JB Dédéavodé qui annonce avoir fait des études de Droit justifie sans honte les atteintes au droits de l’homme par son grand père : "Dans un tel pays, pour se faire entendre du peuple, l’exécutif est contraint à des actes forts". Bokassa fait mutiler des condamnés de droit commun sur la place publique ? Dédéavodé affirme sans ciller que "seule une force démonstrative peut faire respecter l’ordre public et en imposer aux chefs locaux" !
Nos fameux auteurs s’aventurent également dans le débat sur les apports de la colonisation en affirmant de manière péremptoire et non argumentée, comme on pouvait s’y attendre, que la colonisation a apporté au Centrafrique des "éléments positifs", et on les cite : "des frontières fixes, une administration organisée, des institutions, un ensemble d’infrastructures," etc. Ce garçon et son nègre ne se sont pas suffisament documentés sur l’histoire du Centrafrique au point d’ignorer que bien avant l’arrivée des occidentaux, il existait des sociétés traditionnelles bien organisées et bien administrées en Centrafrique.
La fameuse affaire des diamants qui aurait fait perdre la présidentielle de 1981 à Valéry Giscard d’Estaing et qui donne son titre à ce livre, n’est évoquée que dans quelques pages et de manière totalement lapidaire. La thèse, défendue par Dédéavodé et son nègre, destinée à blanchir l’ancien président Giscard d’Estaing ne peut faire long feu au regard des faits et de la nombreuse documentation qui existe sur ce sujet.
Pour conclure, je conseillerais à JB Dédéavodé de prendre humblement exemple sur son oncle Jean-Serge Bokassa qui, lors du dernier Dialogue National, au nom des 56 rejetons officiels de Bokassa, a demandé pardon au peuple Centrafricain. Il est indécent de chercher à réhabiliter un personnage pour lequel ses propres enfants ont demandé pardon.
Enfin, je trouve dommage que tous les témoins vivants de cette période tragique du régime Bokassa se taisent et ne réagissent pas devant cette honteuse tentative de réhabilitation d’un dictateur violent et sanguinaire qui a tant fait souffrir notre peuple.
Où sont passés les jeunes patriotes de 1979 qui ont défié le tout-puissant Bokassa au péril de leur vies et de celles de leurs condisciples ?
Où sont nos historiens pour laisser deux jeunes gens influencés par des prétendus "spécialistes des questions africaines" dire de telles contre-vérités ?
"Les diamants de la trahison" sont, aux dires de mon frère et alter ego qui l’a parcouru rapidement, "un truc européen, écrit par des européens pour des européens". Et j’y souscris entièrement.
Henri-Blaise N’damas.
PS : A JB Dédéavodé et son "quarantenaire" de nègre, je conseille la lecture de "N’garagba, maison des morts" (ISBN 2738400922), écrit par Thierry Jacques Gallo qui a expérimenté les geôles de Bokassa. J’espère qu’ils seront édifiés et éviteront à l’avenir de raconter des âneries sur un pays qu’ils ne connaissent que par procuration.
Source : http://www.ndamas.com
Votre « article » (les guillemets s’imposent…) commence très mal ! Vous parlez de réhabilitation » là où J.B. Bokassa explique son contraire…
Dès la première ligne, on saisit d’emblée que :
- vous avez un problème de compréhension de fond ;
- et qu’à partir de celui-ci, vous brodez sur un livre dont le fond vous échappe….
Et votre « critique » devient immédiatement ridicule : personne ne « s’autoproclame premier petit-fils de l’ex-empereur Bokassa 1er". La personne dont vous faites allusion est née ainsi. On ne peut pas « être petit fils de » et « autoproclamé » à la fois. Ce type de contradiction (un peu trop subtile peut être ?) semble vous échapper (comme pas mal d’autres choses d’ailleurs…).
Votre paragraphe suivant est à lui seul « un grand moment » : vous dénigrez ce que vous appelez « promotion » la qualifiant lapidairement « d’obscène » et dans la phrase suivante, vous définissez Bokassa comme « empereur sanguinaire ». On sent bien que dans votre esprit, il doit y avoir un lien de cause à effet entre les deux phrases de ce paragraphe. En revanche, la dizaine de personnes à qui j’ai montré votre « article » et qui a tenté de décrypter le sens de ce seul paragraphe, reste aussi dubitative que moi. Il est vrai que nous ne sommes que des européens (donc sûrement pas assez subtils…).
Ensuite, vous vous enfoncez plus encore (pourtant, on avait déjà atteint des abîmes…). Vous attribuer à « cet héritier » un combat qui n’est pas le sien, que – bien entendu – vous condamnez ! Soit !
Dans le paragraphe suivant, vous vous montrez tout de même clément : « ce garçon a le droit d’aimer… ». Ainsi, à vos yeux, Jean-Barthélémy Bokassa aurait-il au moins un droit ?
Lorsque vous évoquez (toujours avec mépris) la mère de l’auteur, vous la qualifiez «d’obscure paysanne vietnamienne » (bien que le livre ne mentionne à aucun moment son appartenance au monde paysan) et vous décidez que « son récit ne peut être objectif ou considéré comme tel » (sans justification aucune, vos évidences s’imposant naturellement…). On suppose que la seule objectivité importe à vos yeux experts et bien sûr, vous seul en êtes capable !
Ensuite, vous vous en prenez à la forme du livre, à l’évocation de zone tribale, de la gastronomie, des préjugés, à l’argumentation du bouquin et aux atteintes aux Droits de l’homme. Ouf ! Vous passez du coq à l’âne, du futile à l’essentiel sans difficultés (sauf à lire votre prose aussi faconde que fastidieuse et dénuée de toute argumentation).
C’était déjà ridicule, contradictoire et pénible à lire : votre pseudo critique devient inepte ! Vous évoquez les « éléments positifs » apportés par la colonisation et évoqués par les auteurs. Vos placez côte à côte des notions qui ne sont en rien à placer sur le même plan : l’administration issue de la colonisation et les sociétés traditionnelles, selon vous « bien organisées et bien administrées » !!! Là, on touche le fond !!!
Enfin, vous n’avez rien compris du tout à l’affaire des diamants tel que évoquée dans les « diamants de la trahison » qui ne réhabilite (c’est une manie chez vous ?) personne et encore moins V.G.E.!
C’est votre droit de ne pas apprécier ce livre. Il aurait été intéressant d’avoir de vraies raisons en lieu et place de votre flot désordonné de haine. A contrario, vous n’avez pas le droit de prêter à aux auteurs des intentions qu’ils n’ont jamais eu ! Cela relève de l’affabulation en provenance directe de vos difficultés évidentes à cerner ce que vous lisez !
Votre conclusion est quant elle tellement évocatrice du mépris dans lequel vous tenez les autres : Les diamants de la trahison sont "un truc européen, écrit par des européens pour des européens"…
Dès la première ligne, on saisit d’emblée que :
- vous avez un problème de compréhension de fond ;
- et qu’à partir de celui-ci, vous brodez sur un livre dont le fond vous échappe….
Et votre « critique » devient immédiatement ridicule : personne ne « s’autoproclame premier petit-fils de l’ex-empereur Bokassa 1er". La personne dont vous faites allusion est née ainsi. On ne peut pas « être petit fils de » et « autoproclamé » à la fois. Ce type de contradiction (un peu trop subtile peut être ?) semble vous échapper (comme pas mal d’autres choses d’ailleurs…).
Votre paragraphe suivant est à lui seul « un grand moment » : vous dénigrez ce que vous appelez « promotion » la qualifiant lapidairement « d’obscène » et dans la phrase suivante, vous définissez Bokassa comme « empereur sanguinaire ». On sent bien que dans votre esprit, il doit y avoir un lien de cause à effet entre les deux phrases de ce paragraphe. En revanche, la dizaine de personnes à qui j’ai montré votre « article » et qui a tenté de décrypter le sens de ce seul paragraphe, reste aussi dubitative que moi. Il est vrai que nous ne sommes que des européens (donc sûrement pas assez subtils…).
Ensuite, vous vous enfoncez plus encore (pourtant, on avait déjà atteint des abîmes…). Vous attribuer à « cet héritier » un combat qui n’est pas le sien, que – bien entendu – vous condamnez ! Soit !
Dans le paragraphe suivant, vous vous montrez tout de même clément : « ce garçon a le droit d’aimer… ». Ainsi, à vos yeux, Jean-Barthélémy Bokassa aurait-il au moins un droit ?
Lorsque vous évoquez (toujours avec mépris) la mère de l’auteur, vous la qualifiez «d’obscure paysanne vietnamienne » (bien que le livre ne mentionne à aucun moment son appartenance au monde paysan) et vous décidez que « son récit ne peut être objectif ou considéré comme tel » (sans justification aucune, vos évidences s’imposant naturellement…). On suppose que la seule objectivité importe à vos yeux experts et bien sûr, vous seul en êtes capable !
Ensuite, vous vous en prenez à la forme du livre, à l’évocation de zone tribale, de la gastronomie, des préjugés, à l’argumentation du bouquin et aux atteintes aux Droits de l’homme. Ouf ! Vous passez du coq à l’âne, du futile à l’essentiel sans difficultés (sauf à lire votre prose aussi faconde que fastidieuse et dénuée de toute argumentation).
C’était déjà ridicule, contradictoire et pénible à lire : votre pseudo critique devient inepte ! Vous évoquez les « éléments positifs » apportés par la colonisation et évoqués par les auteurs. Vos placez côte à côte des notions qui ne sont en rien à placer sur le même plan : l’administration issue de la colonisation et les sociétés traditionnelles, selon vous « bien organisées et bien administrées » !!! Là, on touche le fond !!!
Enfin, vous n’avez rien compris du tout à l’affaire des diamants tel que évoquée dans les « diamants de la trahison » qui ne réhabilite (c’est une manie chez vous ?) personne et encore moins V.G.E.!
C’est votre droit de ne pas apprécier ce livre. Il aurait été intéressant d’avoir de vraies raisons en lieu et place de votre flot désordonné de haine. A contrario, vous n’avez pas le droit de prêter à aux auteurs des intentions qu’ils n’ont jamais eu ! Cela relève de l’affabulation en provenance directe de vos difficultés évidentes à cerner ce que vous lisez !
Votre conclusion est quant elle tellement évocatrice du mépris dans lequel vous tenez les autres : Les diamants de la trahison sont "un truc européen, écrit par des européens pour des européens"…
Cher "Chezlevent"
Je viens de lire vos précédentes réactions, et cela me suffit. Je crois qu'il est inutile de débattre avec vous.
Peut être, je pourrais vous suggerer de faire un tour en Centrafrique et surtout d'interviewer des centrafricains qui ont souffert dans leur chair de la dictature de Bokassa pour comprendre un tant soit peu ma réaction.
Vous illustrez parfaitement ma conclusion : le livre de Dédéavodé est un truc de blancs, écrit par des blancs pour des blancs que je n'oserais qualifier...
Dédéavodé ne connait le Centrafrique que par procuration et que par les châteaux que Bokassa a construit sur les cadavres de milliers de Centrafricains. Il est très mal placé pour mener un combat indécent que vous êtes en train de faire vôtre.
N'oubliez pas une chose : Il y a des patriotes Centrafricains qui ne laisseront personne travestir leur Histoire ou tenter de réhabiliter un des pires bourreaux que le Centrafrique ait jamais connu.
Bon vent.
HB
Je viens de lire vos précédentes réactions, et cela me suffit. Je crois qu'il est inutile de débattre avec vous.
Peut être, je pourrais vous suggerer de faire un tour en Centrafrique et surtout d'interviewer des centrafricains qui ont souffert dans leur chair de la dictature de Bokassa pour comprendre un tant soit peu ma réaction.
Vous illustrez parfaitement ma conclusion : le livre de Dédéavodé est un truc de blancs, écrit par des blancs pour des blancs que je n'oserais qualifier...
Dédéavodé ne connait le Centrafrique que par procuration et que par les châteaux que Bokassa a construit sur les cadavres de milliers de Centrafricains. Il est très mal placé pour mener un combat indécent que vous êtes en train de faire vôtre.
N'oubliez pas une chose : Il y a des patriotes Centrafricains qui ne laisseront personne travestir leur Histoire ou tenter de réhabiliter un des pires bourreaux que le Centrafrique ait jamais connu.
Bon vent.
HB
Nous sommes d'accord sur un point : nous n'avons pas envie de débattre ensemble. Je ne vois pas comment un débat est possible si on se fonde sur votre pseudo critique qui est un réquisitoire reposant sur tout sauf sur le contenu réel du bouquin!
Je vous remercie pour votre suggestion : je me rendrai en Centrafrique si l'occasion m'est donnée, comme je me suis rendu dans une dizaine de pays africains.
Cela ne fait pas de moi un spécialiste des questions africaines (comme vous semblez prétendre l'être). Je vis en France, cela ne fait pas de moi un « expert » de mon pays (même si j'ai eu la chance de l'étudier dans une grande école).
"Les diamants de la trahison" offre au lecteur la possibilité de se faire sa propre opinion, en n'omettant ni les cotés positifs et négatifs du règne de Bokassa. Je n'y ai vu aucun combat, aucune réhabilitation, aucun travestissement de l'histoire, aucun parti pris (contrairement à votre pseudo critique).
Je ne peux donc être en mesure de faire mien le soi disant "combat" de Jean-Barthélémy Bokassa qui n'existe que dans vos fantasmes.
Enfin, le grand avantage de votre « appréciation » (les guillemets s’imposent) quant au « truc de blancs que je n'oserais qualifier...» est qu’elle permet à chacun ici de deviner votre pitoyable condescendance et le mépris dans lequel vous tenez tout ce qui n’est pas de votre avis (si on peut appeler ça un avis…) !
Je vous remercie pour votre suggestion : je me rendrai en Centrafrique si l'occasion m'est donnée, comme je me suis rendu dans une dizaine de pays africains.
Cela ne fait pas de moi un spécialiste des questions africaines (comme vous semblez prétendre l'être). Je vis en France, cela ne fait pas de moi un « expert » de mon pays (même si j'ai eu la chance de l'étudier dans une grande école).
"Les diamants de la trahison" offre au lecteur la possibilité de se faire sa propre opinion, en n'omettant ni les cotés positifs et négatifs du règne de Bokassa. Je n'y ai vu aucun combat, aucune réhabilitation, aucun travestissement de l'histoire, aucun parti pris (contrairement à votre pseudo critique).
Je ne peux donc être en mesure de faire mien le soi disant "combat" de Jean-Barthélémy Bokassa qui n'existe que dans vos fantasmes.
Enfin, le grand avantage de votre « appréciation » (les guillemets s’imposent) quant au « truc de blancs que je n'oserais qualifier...» est qu’elle permet à chacun ici de deviner votre pitoyable condescendance et le mépris dans lequel vous tenez tout ce qui n’est pas de votre avis (si on peut appeler ça un avis…) !
Ce triste site (je fais allusion à Henri-Blaise N’damas qui s'est mu en nouveau croisé contre Bokassa !!!...) a cru bon répandre sa haine et son incompréhension des "Diamants de la trahison" sur certains sites (en faisant un copier coller) de son "texte" / notez les guillemets).
Le député (de la Centrafrique) Jean Serge Bokassa lui répond le 25 Janvier 2007. Il paraissait plus qu'opportun de porter à votre connaissance cette réaction.
Voici sa réponse :
"Je me permets de répondre à vos affabulations et me contenterais pour ma part que de l’essentiel. Si mon neveu Jean Barthélémy Dédéavodé qui selon vous (et je vous fais grâce de vos propos) pense et rêve en vietnamien et vit en français, je pense, rêve et vis pour ma part en centrafricain, ayant partagé avec ce peuple auquel j’ai la fierté d’appartenir, les moments jugés comme étant les plus sombres de notre histoire.
Je suis donc centrafricain, Député, incarnant de surcroît le suffrage universel d’une frange de la population centrafricaine et donc, d’une légitimité électorale que nul ne pourrait me contester. Mon élection aujourd’hui à un sens, et sachez que je n’ai pas été élu avec un nom, autre, que celui de Bokassa, n’en déplaise à certains.
Comme je l’ai dit ci-dessus, je ne m’attarderais pas sur des détails. Les diamants de la trahison ,ce livre écrit par JBD, je ne l’ai pas lu et donc ne peut en prendre la défense, mais, je ne pourrais resté indifférent face aux propos injurieux tenus par vous à l’endroit de ma famille. Bien évidemment mon éducation ne me permet pas de me prêter au même jeu que vous.
Vous faites bien de dire qu’on ne choisit pas sa famille. Pour ce qui est du caractère, jugé par vous comme étant « moralement injuste » du combat mené par ce dernier (JBD), est une opinion tout à fait personnelle qui vous engage, mais je me vois dans l’obligation de réagir non pas comme un fils cherchant à défendre son père mais comme un centrafricain ayant des arguments à faire valoir.
Vous dites, je cite : « qu’il faut avoir l’humilité de respecter la mémoire de nos morts centrafricains... » Ces propos devraient vous enseignés vous-même à avoir un peu plus de respect et de retenu à l’endroit de Jean Bedel Bokassa. Dans votre analyse critique du livre écrit par JBD, vous déplorez le fait que son livre manque de substance étant,je cite : « ...peu argumenté et peu documenté... » Vous dite encore « (...) qu’ils ne sont pas assez documentés sur l’histoire du Centrafrique (...) ». Mais pourquoi vous, qui prétendez être mieux documenté, ne prendriez pas votre plume pour écrire, à votre tour quelques pages sur l’histoire de la république centrafricaine ?
Vous faites certainement encore partie de ces « monuments de haine » qui demeurent au travers de la marche vers l’unité d’un peuple résolument décidé à ce réconcilier avec lui-même et avec son histoire, et constituant de ce fait, un obstacle aux recommandations du Dialogue National. Permettez moi de vous dire au passage, que les durs moments de votre enfance, connus dans le quartier populaire (km5) dont vous faites allusion, n’ont pas pour responsable Jean Bedel Bokassa. Et vous ne me démentiriez pas en disant que tous les jeunes de votre génération, vivant dans les quartiers populaires ont tous connus une enfance difficile. Revenons à l’essentiel !
Pour votre gouverne, voici quelques repères historiques, susceptibles de vous éclairer :
- Savez vous que Bokassa est revenu de son propre chef en république centrafricaine pour y être jugé le 23 octobre 1986 ? Un exemple qui a finit par arracher l’admiration de nombreux compatriotes, (du moins, ceux qui ont l’honnêteté de le lui reconnaître !).
- Est-il le seul à devoir rendre compte de sa gestion à la tête de l’Etat au peuple centrafricain ? Il a prit le soin lors de son procès de faire le point avec les centrafricains et aujourd’hui nous sommes tous devant le tribunal de l’histoire, qui elle n’entend pas dissimuler la vérité.
- Savez vous que lors de son procès, sur 14 chefs d’accusations, seulement 4 ont été retenus à la fin contre lui ?
- Savez vous que sa responsabilité directe, concernant le « massacre des enfants » n’a pas été établie ?
- lorsque vous parlez de centaines d’enfants massacrés je me rends simplement compte que vous faites partie de cette minorité de personnes qui dépendent encore des propos démagogiques et diffamatoires, relevant d’une pure désinformation digne de la pratique de la « françafrique » qui fut à l’époque très active dans les évènements de Janvier et Avril 1979.
- Et savez vous combien de compatriotes sont tombés sous les régimes qui ont suivi celui de Bokassa, dont on ne parle pas assez, et dont les auteurs demeurent impunis encore à ce jour ? Vous devriez, plutôt que de faire un second procès à Bokassa, qui aujourd’hui n’est plus de ce monde vous focaliser sur les faits d’actualités et tels que les marasmes économiques qui minent le bon développement de notre pays. Quels sont ceux aujourd’hui qui sont responsables des autres compatriotes qui vivent au km5 et y croupissent dans une misère sans pareille ? Un thème peut être intéressant, non ?
Je me demande si par ignorance vous ne faites pas plus que vos accusés (les auteurs du livre en question), le jeu de l’ennemi, empêchant aux centrafricains d’être réconciliés avec eux même et avec leur histoire ?
Pour ce qui est de ma participation au Dialogue National je ne m’attarderais pas sur les raisons de mon pardon car, cette démarche repose sur mes convictions religieuse et personnelle et je n’ai pas à m’en justifier mais de là à vous en servir de façon impropre me désole. Et, en quoi cela affecte-t-il la réhabilitation de Bokassa ?
Sachez néanmoins qu’un tableau comparatif des régimes qui se sont succédés de 1960 à 2003,a été dressé au Dialogue National(PP.33 du Rap. des Actes du Dialogue N.) et celui-ci démontre à suffisance que Bokassa à l’heure d’aujourd’hui est compté parmi les moindres maux qu’a connu la République Centrafricaine et l’une des recommandation forte du Dialogue National (PP.54) stipule que les personnalités civiles et militaires impliquées dans les crises militaro-politiques de 1960 à nos jour doivent être réhabilitées au cas par cas.
Pour finir, référence pour référence, je vous suggère de vous plonger dans la bibliographie de quelques ouvrages sur notre pays :
- La Manipulation
- Les Affaires Centrafricaines
- Le Blanc et le Noir (Roger Delpey)
Jean Serge Bokassa,
Député"
Le député (de la Centrafrique) Jean Serge Bokassa lui répond le 25 Janvier 2007. Il paraissait plus qu'opportun de porter à votre connaissance cette réaction.
Voici sa réponse :
"Je me permets de répondre à vos affabulations et me contenterais pour ma part que de l’essentiel. Si mon neveu Jean Barthélémy Dédéavodé qui selon vous (et je vous fais grâce de vos propos) pense et rêve en vietnamien et vit en français, je pense, rêve et vis pour ma part en centrafricain, ayant partagé avec ce peuple auquel j’ai la fierté d’appartenir, les moments jugés comme étant les plus sombres de notre histoire.
Je suis donc centrafricain, Député, incarnant de surcroît le suffrage universel d’une frange de la population centrafricaine et donc, d’une légitimité électorale que nul ne pourrait me contester. Mon élection aujourd’hui à un sens, et sachez que je n’ai pas été élu avec un nom, autre, que celui de Bokassa, n’en déplaise à certains.
Comme je l’ai dit ci-dessus, je ne m’attarderais pas sur des détails. Les diamants de la trahison ,ce livre écrit par JBD, je ne l’ai pas lu et donc ne peut en prendre la défense, mais, je ne pourrais resté indifférent face aux propos injurieux tenus par vous à l’endroit de ma famille. Bien évidemment mon éducation ne me permet pas de me prêter au même jeu que vous.
Vous faites bien de dire qu’on ne choisit pas sa famille. Pour ce qui est du caractère, jugé par vous comme étant « moralement injuste » du combat mené par ce dernier (JBD), est une opinion tout à fait personnelle qui vous engage, mais je me vois dans l’obligation de réagir non pas comme un fils cherchant à défendre son père mais comme un centrafricain ayant des arguments à faire valoir.
Vous dites, je cite : « qu’il faut avoir l’humilité de respecter la mémoire de nos morts centrafricains... » Ces propos devraient vous enseignés vous-même à avoir un peu plus de respect et de retenu à l’endroit de Jean Bedel Bokassa. Dans votre analyse critique du livre écrit par JBD, vous déplorez le fait que son livre manque de substance étant,je cite : « ...peu argumenté et peu documenté... » Vous dite encore « (...) qu’ils ne sont pas assez documentés sur l’histoire du Centrafrique (...) ». Mais pourquoi vous, qui prétendez être mieux documenté, ne prendriez pas votre plume pour écrire, à votre tour quelques pages sur l’histoire de la république centrafricaine ?
Vous faites certainement encore partie de ces « monuments de haine » qui demeurent au travers de la marche vers l’unité d’un peuple résolument décidé à ce réconcilier avec lui-même et avec son histoire, et constituant de ce fait, un obstacle aux recommandations du Dialogue National. Permettez moi de vous dire au passage, que les durs moments de votre enfance, connus dans le quartier populaire (km5) dont vous faites allusion, n’ont pas pour responsable Jean Bedel Bokassa. Et vous ne me démentiriez pas en disant que tous les jeunes de votre génération, vivant dans les quartiers populaires ont tous connus une enfance difficile. Revenons à l’essentiel !
Pour votre gouverne, voici quelques repères historiques, susceptibles de vous éclairer :
- Savez vous que Bokassa est revenu de son propre chef en république centrafricaine pour y être jugé le 23 octobre 1986 ? Un exemple qui a finit par arracher l’admiration de nombreux compatriotes, (du moins, ceux qui ont l’honnêteté de le lui reconnaître !).
- Est-il le seul à devoir rendre compte de sa gestion à la tête de l’Etat au peuple centrafricain ? Il a prit le soin lors de son procès de faire le point avec les centrafricains et aujourd’hui nous sommes tous devant le tribunal de l’histoire, qui elle n’entend pas dissimuler la vérité.
- Savez vous que lors de son procès, sur 14 chefs d’accusations, seulement 4 ont été retenus à la fin contre lui ?
- Savez vous que sa responsabilité directe, concernant le « massacre des enfants » n’a pas été établie ?
- lorsque vous parlez de centaines d’enfants massacrés je me rends simplement compte que vous faites partie de cette minorité de personnes qui dépendent encore des propos démagogiques et diffamatoires, relevant d’une pure désinformation digne de la pratique de la « françafrique » qui fut à l’époque très active dans les évènements de Janvier et Avril 1979.
- Et savez vous combien de compatriotes sont tombés sous les régimes qui ont suivi celui de Bokassa, dont on ne parle pas assez, et dont les auteurs demeurent impunis encore à ce jour ? Vous devriez, plutôt que de faire un second procès à Bokassa, qui aujourd’hui n’est plus de ce monde vous focaliser sur les faits d’actualités et tels que les marasmes économiques qui minent le bon développement de notre pays. Quels sont ceux aujourd’hui qui sont responsables des autres compatriotes qui vivent au km5 et y croupissent dans une misère sans pareille ? Un thème peut être intéressant, non ?
Je me demande si par ignorance vous ne faites pas plus que vos accusés (les auteurs du livre en question), le jeu de l’ennemi, empêchant aux centrafricains d’être réconciliés avec eux même et avec leur histoire ?
Pour ce qui est de ma participation au Dialogue National je ne m’attarderais pas sur les raisons de mon pardon car, cette démarche repose sur mes convictions religieuse et personnelle et je n’ai pas à m’en justifier mais de là à vous en servir de façon impropre me désole. Et, en quoi cela affecte-t-il la réhabilitation de Bokassa ?
Sachez néanmoins qu’un tableau comparatif des régimes qui se sont succédés de 1960 à 2003,a été dressé au Dialogue National(PP.33 du Rap. des Actes du Dialogue N.) et celui-ci démontre à suffisance que Bokassa à l’heure d’aujourd’hui est compté parmi les moindres maux qu’a connu la République Centrafricaine et l’une des recommandation forte du Dialogue National (PP.54) stipule que les personnalités civiles et militaires impliquées dans les crises militaro-politiques de 1960 à nos jour doivent être réhabilitées au cas par cas.
Pour finir, référence pour référence, je vous suggère de vous plonger dans la bibliographie de quelques ouvrages sur notre pays :
- La Manipulation
- Les Affaires Centrafricaines
- Le Blanc et le Noir (Roger Delpey)
Jean Serge Bokassa,
Député"
Ce triste site (je fais allusion à Henri-Blaise N’damas qui s'est mu en nouveau croisé contre Bokassa !!!...) a cru bon répandre sa haine et son incompréhension des "Diamants de la trahison" sur certains sites (en faisant un copier coller) de son "texte" / notez les guillemets).
Le député (de la Centrafrique) Jean Serge Bokassa lui répond le 25 Janvier 2007. Il paraissait plus qu'opportun de porter à votre connaissance cette réaction.
Voici sa réponse :
"Je me permets de répondre à vos affabulations et me contenterais pour ma part que de l’essentiel. Si mon neveu Jean Barthélémy Dédéavodé qui selon vous (et je vous fais grâce de vos propos) pense et rêve en vietnamien et vit en français, je pense, rêve et vis pour ma part en centrafricain, ayant partagé avec ce peuple auquel j’ai la fierté d’appartenir, les moments jugés comme étant les plus sombres de notre histoire.
Je suis donc centrafricain, Député, incarnant de surcroît le suffrage universel d’une frange de la population centrafricaine et donc, d’une légitimité électorale que nul ne pourrait me contester. Mon élection aujourd’hui à un sens, et sachez que je n’ai pas été élu avec un nom, autre, que celui de Bokassa, n’en déplaise à certains.
Comme je l’ai dit ci-dessus, je ne m’attarderais pas sur des détails. Les diamants de la trahison ,ce livre écrit par JBD, je ne l’ai pas lu et donc ne peut en prendre la défense, mais, je ne pourrais resté indifférent face aux propos injurieux tenus par vous à l’endroit de ma famille. Bien évidemment mon éducation ne me permet pas de me prêter au même jeu que vous.
Vous faites bien de dire qu’on ne choisit pas sa famille. Pour ce qui est du caractère, jugé par vous comme étant « moralement injuste » du combat mené par ce dernier (JBD), est une opinion tout à fait personnelle qui vous engage, mais je me vois dans l’obligation de réagir non pas comme un fils cherchant à défendre son père mais comme un centrafricain ayant des arguments à faire valoir.
Vous dites, je cite : « qu’il faut avoir l’humilité de respecter la mémoire de nos morts centrafricains... » Ces propos devraient vous enseignés vous-même à avoir un peu plus de respect et de retenu à l’endroit de Jean Bedel Bokassa. Dans votre analyse critique du livre écrit par JBD, vous déplorez le fait que son livre manque de substance étant,je cite : « ...peu argumenté et peu documenté... » Vous dite encore « (...) qu’ils ne sont pas assez documentés sur l’histoire du Centrafrique (...) ». Mais pourquoi vous, qui prétendez être mieux documenté, ne prendriez pas votre plume pour écrire, à votre tour quelques pages sur l’histoire de la république centrafricaine ?
Vous faites certainement encore partie de ces « monuments de haine » qui demeurent au travers de la marche vers l’unité d’un peuple résolument décidé à ce réconcilier avec lui-même et avec son histoire, et constituant de ce fait, un obstacle aux recommandations du Dialogue National. Permettez moi de vous dire au passage, que les durs moments de votre enfance, connus dans le quartier populaire (km5) dont vous faites allusion, n’ont pas pour responsable Jean Bedel Bokassa. Et vous ne me démentiriez pas en disant que tous les jeunes de votre génération, vivant dans les quartiers populaires ont tous connus une enfance difficile. Revenons à l’essentiel !
Pour votre gouverne, voici quelques repères historiques, susceptibles de vous éclairer :
- Savez vous que Bokassa est revenu de son propre chef en république centrafricaine pour y être jugé le 23 octobre 1986 ? Un exemple qui a finit par arracher l’admiration de nombreux compatriotes, (du moins, ceux qui ont l’honnêteté de le lui reconnaître !).
- Est-il le seul à devoir rendre compte de sa gestion à la tête de l’Etat au peuple centrafricain ? Il a prit le soin lors de son procès de faire le point avec les centrafricains et aujourd’hui nous sommes tous devant le tribunal de l’histoire, qui elle n’entend pas dissimuler la vérité.
- Savez vous que lors de son procès, sur 14 chefs d’accusations, seulement 4 ont été retenus à la fin contre lui ?
- Savez vous que sa responsabilité directe, concernant le « massacre des enfants » n’a pas été établie ?
- lorsque vous parlez de centaines d’enfants massacrés je me rends simplement compte que vous faites partie de cette minorité de personnes qui dépendent encore des propos démagogiques et diffamatoires, relevant d’une pure désinformation digne de la pratique de la « françafrique » qui fut à l’époque très active dans les évènements de Janvier et Avril 1979.
- Et savez vous combien de compatriotes sont tombés sous les régimes qui ont suivi celui de Bokassa, dont on ne parle pas assez, et dont les auteurs demeurent impunis encore à ce jour ? Vous devriez, plutôt que de faire un second procès à Bokassa, qui aujourd’hui n’est plus de ce monde vous focaliser sur les faits d’actualités et tels que les marasmes économiques qui minent le bon développement de notre pays. Quels sont ceux aujourd’hui qui sont responsables des autres compatriotes qui vivent au km5 et y croupissent dans une misère sans pareille ? Un thème peut être intéressant, non ?
Je me demande si par ignorance vous ne faites pas plus que vos accusés (les auteurs du livre en question), le jeu de l’ennemi, empêchant aux centrafricains d’être réconciliés avec eux même et avec leur histoire ?
Pour ce qui est de ma participation au Dialogue National je ne m’attarderais pas sur les raisons de mon pardon car, cette démarche repose sur mes convictions religieuse et personnelle et je n’ai pas à m’en justifier mais de là à vous en servir de façon impropre me désole. Et, en quoi cela affecte-t-il la réhabilitation de Bokassa ?
Sachez néanmoins qu’un tableau comparatif des régimes qui se sont succédés de 1960 à 2003,a été dressé au Dialogue National(PP.33 du Rap. des Actes du Dialogue N.) et celui-ci démontre à suffisance que Bokassa à l’heure d’aujourd’hui est compté parmi les moindres maux qu’a connu la République Centrafricaine et l’une des recommandation forte du Dialogue National (PP.54) stipule que les personnalités civiles et militaires impliquées dans les crises militaro-politiques de 1960 à nos jour doivent être réhabilitées au cas par cas.
Pour finir, référence pour référence, je vous suggère de vous plonger dans la bibliographie de quelques ouvrages sur notre pays :
- La Manipulation
- Les Affaires Centrafricaines
- Le Blanc et le Noir (Roger Delpey)
Jean Serge Bokassa,
Député"
Le député (de la Centrafrique) Jean Serge Bokassa lui répond le 25 Janvier 2007. Il paraissait plus qu'opportun de porter à votre connaissance cette réaction.
Voici sa réponse :
"Je me permets de répondre à vos affabulations et me contenterais pour ma part que de l’essentiel. Si mon neveu Jean Barthélémy Dédéavodé qui selon vous (et je vous fais grâce de vos propos) pense et rêve en vietnamien et vit en français, je pense, rêve et vis pour ma part en centrafricain, ayant partagé avec ce peuple auquel j’ai la fierté d’appartenir, les moments jugés comme étant les plus sombres de notre histoire.
Je suis donc centrafricain, Député, incarnant de surcroît le suffrage universel d’une frange de la population centrafricaine et donc, d’une légitimité électorale que nul ne pourrait me contester. Mon élection aujourd’hui à un sens, et sachez que je n’ai pas été élu avec un nom, autre, que celui de Bokassa, n’en déplaise à certains.
Comme je l’ai dit ci-dessus, je ne m’attarderais pas sur des détails. Les diamants de la trahison ,ce livre écrit par JBD, je ne l’ai pas lu et donc ne peut en prendre la défense, mais, je ne pourrais resté indifférent face aux propos injurieux tenus par vous à l’endroit de ma famille. Bien évidemment mon éducation ne me permet pas de me prêter au même jeu que vous.
Vous faites bien de dire qu’on ne choisit pas sa famille. Pour ce qui est du caractère, jugé par vous comme étant « moralement injuste » du combat mené par ce dernier (JBD), est une opinion tout à fait personnelle qui vous engage, mais je me vois dans l’obligation de réagir non pas comme un fils cherchant à défendre son père mais comme un centrafricain ayant des arguments à faire valoir.
Vous dites, je cite : « qu’il faut avoir l’humilité de respecter la mémoire de nos morts centrafricains... » Ces propos devraient vous enseignés vous-même à avoir un peu plus de respect et de retenu à l’endroit de Jean Bedel Bokassa. Dans votre analyse critique du livre écrit par JBD, vous déplorez le fait que son livre manque de substance étant,je cite : « ...peu argumenté et peu documenté... » Vous dite encore « (...) qu’ils ne sont pas assez documentés sur l’histoire du Centrafrique (...) ». Mais pourquoi vous, qui prétendez être mieux documenté, ne prendriez pas votre plume pour écrire, à votre tour quelques pages sur l’histoire de la république centrafricaine ?
Vous faites certainement encore partie de ces « monuments de haine » qui demeurent au travers de la marche vers l’unité d’un peuple résolument décidé à ce réconcilier avec lui-même et avec son histoire, et constituant de ce fait, un obstacle aux recommandations du Dialogue National. Permettez moi de vous dire au passage, que les durs moments de votre enfance, connus dans le quartier populaire (km5) dont vous faites allusion, n’ont pas pour responsable Jean Bedel Bokassa. Et vous ne me démentiriez pas en disant que tous les jeunes de votre génération, vivant dans les quartiers populaires ont tous connus une enfance difficile. Revenons à l’essentiel !
Pour votre gouverne, voici quelques repères historiques, susceptibles de vous éclairer :
- Savez vous que Bokassa est revenu de son propre chef en république centrafricaine pour y être jugé le 23 octobre 1986 ? Un exemple qui a finit par arracher l’admiration de nombreux compatriotes, (du moins, ceux qui ont l’honnêteté de le lui reconnaître !).
- Est-il le seul à devoir rendre compte de sa gestion à la tête de l’Etat au peuple centrafricain ? Il a prit le soin lors de son procès de faire le point avec les centrafricains et aujourd’hui nous sommes tous devant le tribunal de l’histoire, qui elle n’entend pas dissimuler la vérité.
- Savez vous que lors de son procès, sur 14 chefs d’accusations, seulement 4 ont été retenus à la fin contre lui ?
- Savez vous que sa responsabilité directe, concernant le « massacre des enfants » n’a pas été établie ?
- lorsque vous parlez de centaines d’enfants massacrés je me rends simplement compte que vous faites partie de cette minorité de personnes qui dépendent encore des propos démagogiques et diffamatoires, relevant d’une pure désinformation digne de la pratique de la « françafrique » qui fut à l’époque très active dans les évènements de Janvier et Avril 1979.
- Et savez vous combien de compatriotes sont tombés sous les régimes qui ont suivi celui de Bokassa, dont on ne parle pas assez, et dont les auteurs demeurent impunis encore à ce jour ? Vous devriez, plutôt que de faire un second procès à Bokassa, qui aujourd’hui n’est plus de ce monde vous focaliser sur les faits d’actualités et tels que les marasmes économiques qui minent le bon développement de notre pays. Quels sont ceux aujourd’hui qui sont responsables des autres compatriotes qui vivent au km5 et y croupissent dans une misère sans pareille ? Un thème peut être intéressant, non ?
Je me demande si par ignorance vous ne faites pas plus que vos accusés (les auteurs du livre en question), le jeu de l’ennemi, empêchant aux centrafricains d’être réconciliés avec eux même et avec leur histoire ?
Pour ce qui est de ma participation au Dialogue National je ne m’attarderais pas sur les raisons de mon pardon car, cette démarche repose sur mes convictions religieuse et personnelle et je n’ai pas à m’en justifier mais de là à vous en servir de façon impropre me désole. Et, en quoi cela affecte-t-il la réhabilitation de Bokassa ?
Sachez néanmoins qu’un tableau comparatif des régimes qui se sont succédés de 1960 à 2003,a été dressé au Dialogue National(PP.33 du Rap. des Actes du Dialogue N.) et celui-ci démontre à suffisance que Bokassa à l’heure d’aujourd’hui est compté parmi les moindres maux qu’a connu la République Centrafricaine et l’une des recommandation forte du Dialogue National (PP.54) stipule que les personnalités civiles et militaires impliquées dans les crises militaro-politiques de 1960 à nos jour doivent être réhabilitées au cas par cas.
Pour finir, référence pour référence, je vous suggère de vous plonger dans la bibliographie de quelques ouvrages sur notre pays :
- La Manipulation
- Les Affaires Centrafricaines
- Le Blanc et le Noir (Roger Delpey)
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