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C'est le titre un brin provocateur d'un article du Monde, publié le 30 novembre dernier.
Pour résumer, le journaliste expliquait que l'édition française s'accordait à privilégier les récits d'enquêtes, les témoignages de personnes célèbres ou non, et le récit de scandales en tous genres, au détriment de la littérature générale, bien moins rentable.
Cela nous promet de beaux jours...
Cela va de pair avec les constatations d'un magazine littéraire qui estimait que les français boudaient la catégorie roman, et prisaient très peu la littérature étrangère (et anglo-saxonne en particulier) ça ne m'étonne plus que des tas de titres deviennent rapidement indisponibles.
Quel est le constat en Belgique ?
Pour résumer, le journaliste expliquait que l'édition française s'accordait à privilégier les récits d'enquêtes, les témoignages de personnes célèbres ou non, et le récit de scandales en tous genres, au détriment de la littérature générale, bien moins rentable.
Cela nous promet de beaux jours...
Cela va de pair avec les constatations d'un magazine littéraire qui estimait que les français boudaient la catégorie roman, et prisaient très peu la littérature étrangère (et anglo-saxonne en particulier) ça ne m'étonne plus que des tas de titres deviennent rapidement indisponibles.
Quel est le constat en Belgique ?
Est-ce étonnant alors que beaucoup sont essentiellement branchés "people" au point qu'aujourd'hui on est "people" ou vraiment pas grand chose !... quand à l'amour pour le scandale ou les malheurs, "France Dimanche" et bien d'autres en font leurs choux gras depuis des décennies !
C'est malheureux, très malheureux, mais c'est cela la vente du papier...
Quant à l'ouverture des Français vers les autres littératures, cela fait un bail que les magazines littéraires le regrettent. Mais cela ne change pas grand chose et c'est d'autant plus dommage que la littérature française est loin de ce qu'elle était il y a quelques années. Un grand éditeur parisien me disait il n'y a pas longtemps: "Les français ne sont vraiment attirés que par le franco-français"...
C'est malheureux, très malheureux, mais c'est cela la vente du papier...
Quant à l'ouverture des Français vers les autres littératures, cela fait un bail que les magazines littéraires le regrettent. Mais cela ne change pas grand chose et c'est d'autant plus dommage que la littérature française est loin de ce qu'elle était il y a quelques années. Un grand éditeur parisien me disait il n'y a pas longtemps: "Les français ne sont vraiment attirés que par le franco-français"...
C'est le titre un brin provocateur d'un article du Monde, publié le 30 novembre dernier.
Pour résumer, le journaliste expliquait que l'édition française s'accordait à privilégier les récits d'enquêtes, les témoignages de personnes célèbres ou non, et le récit de scandales en tous genres, au détriment de la littérature générale, bien moins rentable.
Cela nous promet de beaux jours...
Cela va de pair avec les constatations d'un magazine littéraire qui estimait que les français boudaient la catégorie roman, et prisaient très peu la littérature étrangère (et anglo-saxonne en particulier) ça ne m'étonne plus que des tas de titres deviennent rapidement indisponibles.
Quel est le constat en Belgique ?
Tu as raison, Jules. C'est assez paradoxal alors ! la plupart des lecteurs français, si l'on en croit les médias et les maisons d'édition, se plaignent de la qualité des romans publiés, et pestent contre le nombrilisme de nos auteurs. Et pourtant, la littérature étrangère est sous-estimée.
Je me suis rendue récemment à un mini-salon du livre en région parisienne, qui a alimenté mes réflexions. Une cinquantaine d'auteurs étaient présents, et la plupart débattaient à tour de rôle avec un représentant de la FNAC, dans un forum-café. L'occasion idéale de connaître de nouveaux auteurs et de tâter le pouls de l'édition française.
Mais devine qui attirait la foule ? Maïté (j'ai cru à un gag !), Marthe Villalonga pour son dernier livre (?!) et Pierre Pallardy, au demeurant fort sympathique, mais dont les ouvrages traitent des médecines traditionnelles. C'est assez symptomatique, non ?
Je me suis rendue récemment à un mini-salon du livre en région parisienne, qui a alimenté mes réflexions. Une cinquantaine d'auteurs étaient présents, et la plupart débattaient à tour de rôle avec un représentant de la FNAC, dans un forum-café. L'occasion idéale de connaître de nouveaux auteurs et de tâter le pouls de l'édition française.
Mais devine qui attirait la foule ? Maïté (j'ai cru à un gag !), Marthe Villalonga pour son dernier livre (?!) et Pierre Pallardy, au demeurant fort sympathique, mais dont les ouvrages traitent des médecines traditionnelles. C'est assez symptomatique, non ?
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