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Il se dégagea doucement, en une doux tortillement du bassin et des épaules, du corps allongé qui pesait sur le sien. Tête et volonté anéanties, le corps las, il reprenait un souffle qui s’était fait court. Une sensation de plénitude alanguie envahissait maintenant tout son être.
Rester allongé là, sur l’herbe. Savourer le moment. Nulles autres ambitions dans l’immédiat. Il subissait encore des répliques de l’onde de jouissance qui venait de le secouer. Il ferma les yeux comme pour les conserver.
A côté de lui, le corps dont il venait de se dégager reprenait vie. Une enveloppe humaine tendue, nerveuse, tout au plaisir qu’elle venait de vivre. Il la sentait trépigner d’une vitalité difficilement contenue. Comme un ressort détendu brutalement, il la vit tout en haut, tellement haut, verticalité revenue.
Il retrouvait un usage normal de tous ses sens. La clameur qui montait, d’autres corps qui se jetaient sur lui. Il sourit.
Ce n’était pas tous les jours qu’on marquait un but en finale de la Coupe du Monde !
Rester allongé là, sur l’herbe. Savourer le moment. Nulles autres ambitions dans l’immédiat. Il subissait encore des répliques de l’onde de jouissance qui venait de le secouer. Il ferma les yeux comme pour les conserver.
A côté de lui, le corps dont il venait de se dégager reprenait vie. Une enveloppe humaine tendue, nerveuse, tout au plaisir qu’elle venait de vivre. Il la sentait trépigner d’une vitalité difficilement contenue. Comme un ressort détendu brutalement, il la vit tout en haut, tellement haut, verticalité revenue.
Il retrouvait un usage normal de tous ses sens. La clameur qui montait, d’autres corps qui se jetaient sur lui. Il sourit.
Ce n’était pas tous les jours qu’on marquait un but en finale de la Coupe du Monde !
un doux tortillement sera plus correct.
Excellent !
On y croit vraiment et p uis tout à coup, la rupture et la chute.
Et en plus, y a de ça, même si on ne gagne pas la coupe du monde, dans l'après-sport, l' arrivée au but. C'est sans doute ce qui motive pour se faire mal aux pieds, aux genoux etc ..et s'astreindre à un entraînement régulier !
On y croit vraiment et p uis tout à coup, la rupture et la chute.
Et en plus, y a de ça, même si on ne gagne pas la coupe du monde, dans l'après-sport, l' arrivée au but. C'est sans doute ce qui motive pour se faire mal aux pieds, aux genoux etc ..et s'astreindre à un entraînement régulier !
Très bonne la chute !
Je me suis chaque fois fait la réflexion en voyant un match de foot: cette exaltation de virilité, cette course fébrile de chasseurs tout en muscles derrière leur proie qu'est le ballon, puis le débordement d'érotisme, d'embrassades et de papouilles en tout genre après le but. Ton texte le rend très bien !
Je me suis chaque fois fait la réflexion en voyant un match de foot: cette exaltation de virilité, cette course fébrile de chasseurs tout en muscles derrière leur proie qu'est le ballon, puis le débordement d'érotisme, d'embrassades et de papouilles en tout genre après le but. Ton texte le rend très bien !
Cette fois semble-t-il, « post coïtum animal non triste… »
C’est vrai que les clameurs qui montent des stades évoquent des orgasmes. Mais ne pas oublier que la coupe du monde offre aussi des opportunités à ceux qui préfère des ébats plus intimistes et dans un espace moins ostensible qu’un stade. Il semble en effet qu’en période de coupe du monde, nombre de supporters, trop occupés sur les stades, ou suffisamment comblés par leurs orgasmes sportifs télévisuels, ont tendance à délaisser leur épouse ou leur copine, laissant le champ libre aux abstentionnistes. Sous le titre « La coupe du monde des cocus », il y a eu un article documenté de Charlie Hebdo consacré à ce sujet. Ce qui est vraiment malheureux pour les supporters en question, c’est qu’ils se sont en fin de compte retrouvés doublement cocus puisque la France a perdu.
C’est vrai que les clameurs qui montent des stades évoquent des orgasmes. Mais ne pas oublier que la coupe du monde offre aussi des opportunités à ceux qui préfère des ébats plus intimistes et dans un espace moins ostensible qu’un stade. Il semble en effet qu’en période de coupe du monde, nombre de supporters, trop occupés sur les stades, ou suffisamment comblés par leurs orgasmes sportifs télévisuels, ont tendance à délaisser leur épouse ou leur copine, laissant le champ libre aux abstentionnistes. Sous le titre « La coupe du monde des cocus », il y a eu un article documenté de Charlie Hebdo consacré à ce sujet. Ce qui est vraiment malheureux pour les supporters en question, c’est qu’ils se sont en fin de compte retrouvés doublement cocus puisque la France a perdu.
Très bien mené jusqu'à la chute, on est pris d'un doute à l'évocation des "autres corps qui se jettent sur lui" et on comprends enfin.
J'aime bien ce genre de texte en prose très court, bâti sur une idée simple et universelle: qui n'a jamais été troublé par la sensualité des "accolades" entre joueurs?
L'image de l'orgasme est judicieuse, on pourrait même l'étendre au stade tout entier voire aux téléspectateurs devant leur télé qui se mettent à hurler de plaisir quand leur équipe marque. Et je sais de quoi je parle, j'habite à Marseille ;-)
J'aime bien ce genre de texte en prose très court, bâti sur une idée simple et universelle: qui n'a jamais été troublé par la sensualité des "accolades" entre joueurs?
L'image de l'orgasme est judicieuse, on pourrait même l'étendre au stade tout entier voire aux téléspectateurs devant leur télé qui se mettent à hurler de plaisir quand leur équipe marque. Et je sais de quoi je parle, j'habite à Marseille ;-)
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