J'adhère à 100%. L'avortement est un échec... Personne de raisonnable ne peut le revendiquer comme autre chose. Mais cet échec est dans certains cas la moins moche des solutions, et je n'aurai pas le mauvais esprit de rappeler que l'Eglise a permis dans les années 1960 l'interruption de grossesse de nonnes violées en Afrique centrale.
Ah, si , je l'ai dit quand même? Zut alors ;o)
Ah, si , je l'ai dit quand même? Zut alors ;o)
pour l'IVG, c'est plus délicat car quand commence la vie? J'avoue que je ne sais pas bien mais je pense que l'IVG est une pratique préférable aux horreurs que l'on sait.
Jlc… je ne te comprends pas. Autant je peux comprendre celui qui dit : « je sais que la vie débute le premier jour de la 13ème semaine, donc l’interruption de grossesse jusqu’à la fin de la 12ème n’est pas la suppression d’une vie», (je peux le comprendre ne signifie pas que j’y adhère) autant je ne peux pas comprendre celui qui dit ignorer si l’embryon est un être vivant mais trouver l’IVG acceptable.
Je ne parle pas de cas particuliers, nonnes violées ou autres, qu’on ne peut mettre sur la table lorsqu’il s’agit de principes mais d'une règle générale : pour toi, c'est "peut-être" une mort (et dans quelles conditions !) mais elle est quand même "préférable aux horreurs que l'on sait" (?)
Encore une fois, Guigomas, l'embryon est un être vivant, personne ne met ça en doute. Une carotte aussi... Est-il un être humain? Là c'est autre chose. Comment définit-on ce qu'est un humain? Par rapport à ce qu'il est ou à ses potentialités?
Ni la biologie, ni la philosophie n'apportent de réponse, et celles apportées par les religions sont des points de foi qui ne sont pas partagés par tout le monde.
Qu'une autorité religieuse interdise l'avortement pour ses mebres, c'est son droit. Le reste....
Ni la biologie, ni la philosophie n'apportent de réponse, et celles apportées par les religions sont des points de foi qui ne sont pas partagés par tout le monde.
Qu'une autorité religieuse interdise l'avortement pour ses mebres, c'est son droit. Le reste....
Quant à Mieke Maaike, je trouve que tu coupes un peu les cheveux en quatre. Comparer une IVG et un passage chez le coiffeur, pourquoi pas une liposucion ! Dans un cas, on détruit l'intégralité d'un patrimoine génétique unique, dans l'autre on élimine quelques cellules surnuméraires. En outre, la philosophie tient compte des progrès de la science. donc déterminer le début de la vie est une question philosophique, d'accord, mais cette question philosophique ne peut pas faire l'impasse sur les données de la science. Or la science peut déjà nous donner les caractéristiques principales d'un individu unicellulaire : la couleur de ses cheveux (on y revient), de ses yeux, les maladies auxquelles il sera confronté, etc...
Guigomas, la destruction de patrimoines génétiques uniques a lieu en permanence sur terre. Chaque fois que nous mangeons, nous détruisons des patrimoines génétiques uniques.
Là où ton raisonnement ne tient pas, c'est:
1. tu confonds un être vivant et un être humain. Les êtres humains sont des êtres vivants, mais les êtres vivants ne sont pas tous des êtres humains. Personne n'a nié q'une IVG tue une Vie. Mais la question est: cette Vie est-elle un être humain ?
2. tu ne m'as toujours pas donné la définition d'un être humain qui puisse s'appliquer à tous les êtres humains et uniquement aux êtres humain (en te basant sur la science et/ou sur la philosophie pour donner ta définition).
Je ne parle pas de cas particuliers, nonnes violées ou autres, qu’on ne peut mettre sur la table lorsqu’il s’agit de principes mais d'une règle générale : pour toi, c'est "peut-être" une mort (et dans quelles conditions !) mais elle est quand même "préférable aux horreurs que l'on sait" (?)
Une ivg est toujours un cas particulier. C'est toujours une femme particulière qui décide en son âme et conscience qu'elle veut ou non mener une grossesse particulière à terme. Pourquoi estimes-tu que des nonnes violées peuvent avorter, mais que la règle générale doit être l'interdiction de l'avortement ?
****
Sinon, entièrement d'accord avec l'analyse de Jules.
J'approuve également totalement les propos de JLC qui prouvent qu'il est tout à fait possible d'être catholique pratiquant et laïc, et qu'en plus on peut être catholique pratiquant et critique à l'égard de l'Eglise.
******
Mieke Maaike, je reprends ci-dessous mon message d'hier...
Désolé de me citer mais je ne suis pas convaincu d'avoir été compris. Je ne confonds pas vie et humanité, d'ailleurs dans le message ci-dessus je mentionnais bien les deux aspects et la réponse négative à une seule des questions (vie et humanité de l'embryon) peut suffire à justifier l'avortement.
L'embryon est donc vivant, mais est-il humain ? Et que serait-il d'autre qu'humain ? Si on laisse vivre cet être vivant, que va-t-on voir grandir sous nos yeux ? Une carotte ? Un âne ?
Tu écris :
D'accord, je n'ai jamais dit le contraire : seulement que mon opposition est une opposition de principe (basée sur la conviction que l'embryon est un être humain dans tous les cas) et qu'on n'établit pas un principe général en se basant sur des cas particuliers.
Je n'ai jamais laissé supposer cela. L'exemple des nonnes Africaines vient du Rat des Champs.
Cela étant, cette discussion commence à tourner un peu en rond.
L’embryon est humain ou pas, et il est vivant ou pas, ce sont des faits. Ou plutôt, au stade actuel, des interrogations. L’embryon est-il humain ? Est-il vivant ?
Ceux qui sont pro-avortements ne peuvent que répondre non à l’une des deux questions ci-dessus. Car si l’on considère que l’embryon est à la fois humain et vivant, alors l’avortement est la suppression d’une vie humaine et ça, même un humaniste athée se doit de le dénoncer, indépendamment de toute conviction religieuse et hors de tout prosélytisme.
Personnellement, j’ai du mal à être convaincu que l’embryon ne soit pas humain : le patrimoine génétique intégral est présent dès la rencontre entre le spermatozoïde et l’ovule et l’embryon monocellulaire possède déjà en lui toutes les caractéristiques de l’individu qu’il sera. J’ai autant de mal à croire qu’il n’est pas vivant : quelle serait alors cette force qui le fait se développer à l’intérieur du ventre maternel ?
Désolé de me citer mais je ne suis pas convaincu d'avoir été compris. Je ne confonds pas vie et humanité, d'ailleurs dans le message ci-dessus je mentionnais bien les deux aspects et la réponse négative à une seule des questions (vie et humanité de l'embryon) peut suffire à justifier l'avortement.
L'embryon est donc vivant, mais est-il humain ? Et que serait-il d'autre qu'humain ? Si on laisse vivre cet être vivant, que va-t-on voir grandir sous nos yeux ? Une carotte ? Un âne ?
Tu écris :
Une ivg est toujours un cas particulier. C'est toujours une femme particulière qui décide en son âme et conscience qu'elle veut ou non mener une grossesse particulière à terme.
D'accord, je n'ai jamais dit le contraire : seulement que mon opposition est une opposition de principe (basée sur la conviction que l'embryon est un être humain dans tous les cas) et qu'on n'établit pas un principe général en se basant sur des cas particuliers.
Pourquoi estimes-tu que des nonnes violées peuvent avorter, mais que la règle générale doit être l'interdiction de l'avortement ?
Je n'ai jamais laissé supposer cela. L'exemple des nonnes Africaines vient du Rat des Champs.
Cela étant, cette discussion commence à tourner un peu en rond.
En effet, la discussion commence à tourner court parce que tu ne donnes que des arguments d'autorité et tu ne réponds pas aux arguments qu'on te donne :
- d'après toi, en donnant une réponse négative à une question "est-ce un être vivant? ou est-ce un être humain", on ne peut qu'interdire l'IVG, alors que je t'ai répondu que tuer des êtres vivants, toi et moi le faisons tous les jours. Donc cet argument ne tient pas.
- comme seule "définition" de l'être humain (qui est le point fondamental de la discussion), tu réponds "qu'est-ce qu'un embryon pourrait être d'autre?". Ce n'est pas une définition.
- tu répètes l'idée que tu as déjà évoquée plus haut "si on laisse vivre un embryon, il sera un individu (donc un être humain)" et "si on laisse vivre cet être vivant, que va-t-on voir grandir sous nos yeux". Il s'agit du futur. Personne ne nie que dans le futur, l'embryon devriendra un être humain. Mais je considère qu'un embryon n'est pas un être humain.
- d'après toi, en donnant une réponse négative à une question "est-ce un être vivant? ou est-ce un être humain", on ne peut qu'interdire l'IVG, alors que je t'ai répondu que tuer des êtres vivants, toi et moi le faisons tous les jours. Donc cet argument ne tient pas.
- comme seule "définition" de l'être humain (qui est le point fondamental de la discussion), tu réponds "qu'est-ce qu'un embryon pourrait être d'autre?". Ce n'est pas une définition.
- tu répètes l'idée que tu as déjà évoquée plus haut "si on laisse vivre un embryon, il sera un individu (donc un être humain)" et "si on laisse vivre cet être vivant, que va-t-on voir grandir sous nos yeux". Il s'agit du futur. Personne ne nie que dans le futur, l'embryon devriendra un être humain. Mais je considère qu'un embryon n'est pas un être humain.
Jlc… je ne te comprends pas. Autant je peux comprendre celui qui dit : « je sais que la vie débute le premier jour de la 13ème semaine, donc l’interruption de grossesse jusqu’à la fin de la 12ème n’est pas la suppression d’une vie», (je peux le comprendre ne signifie pas que j’y adhère) autant je ne peux pas comprendre celui qui dit ignorer si l’embryon est un être vivant mais trouver l’IVG acceptable.
Désolé, Guigomas, mais je ne sais pas et, crois moi, c'est bien toute la difficulté de ma position. Nous sommes tous d'accord qu'un embryon est un être vivant et là n'est pas le problème de sa destruction puisque nous détruisons, ne serait-ce que pour survivre, des êtres vivants quotidiennement.
En revanche est-ce un être humain? Je ne le pense pas mais je ne sais pas exactement quand il le devient, quand il est doté d'une conscience, quand le supprimer devient un crime. Je pourrais faire la même interrogation avec la fin de vie. Faut-il faire de l'acharnement thérapeutique, faut-il autoriser l'euthanasie demandée (pour moi c'est clairement non, compte tenu des dériveds potentielles) ou bien adopter cette voie intermédiaire d'arréter les tuyaux quand on sait, au niveau actuel de la science, qu'il n'y a plus rien à faire, sauf à interrompre la souffrance de l'être que vous aimez. Il faut avoir été confronté à cette réalité pour humblement reconnaitre qu'on ne sait pas et qu'on essaye de faire au mieux, au plus près du coeur et de la raison.
Voilà pourquoi, Guigomas, je ne sais pas bien quand un embryon devient un être humain et la science, à date, ne m'aide pas beaucoup. Et ce n'est pas facile à vivre.
J'interviens, sans doute mal à propos, dans un débat que je n'ai lu qu'en diagonale, faute de temps.
Je ne suis ni pour ni contre l'avortement en tant que tel. Par contre, je peux être tantôt pour, tantôt contre l'avortement dans des circonstances précises. Quelqu'un disait que l'avortement est toujours un cas particulier pour un individu précis, ou deux si le père est au courant.
Mais... L'argument qui, en distinguant être vivant et être humain (distinction par ailleurs tout à fait correcte), veut servir la cause de l'avortement me semble pernicieux et facile. Enceinte de 3 semaines, de ce que vous appelleriez sans doute "un organisme potentiellement porteur d'une future vie humaine", ce que je ressentais, c'était la présence d'un petit bébé, quoi qu'on en dise. Curieux, n'est-ce pas, que lorsqu'une grossesse est désirée, la plupart des femmes ont ce même sentiment, alors que lorsque la grossesse est non désirée, on ne parle pas d'être humain, mais d'être vivant...
Réaction probablement épidermique de ma part, et SANS AUCUN JUGEMENT.
Je ne suis ni pour ni contre l'avortement en tant que tel. Par contre, je peux être tantôt pour, tantôt contre l'avortement dans des circonstances précises. Quelqu'un disait que l'avortement est toujours un cas particulier pour un individu précis, ou deux si le père est au courant.
Mais... L'argument qui, en distinguant être vivant et être humain (distinction par ailleurs tout à fait correcte), veut servir la cause de l'avortement me semble pernicieux et facile. Enceinte de 3 semaines, de ce que vous appelleriez sans doute "un organisme potentiellement porteur d'une future vie humaine", ce que je ressentais, c'était la présence d'un petit bébé, quoi qu'on en dise. Curieux, n'est-ce pas, que lorsqu'une grossesse est désirée, la plupart des femmes ont ce même sentiment, alors que lorsque la grossesse est non désirée, on ne parle pas d'être humain, mais d'être vivant...
Réaction probablement épidermique de ma part, et SANS AUCUN JUGEMENT.
- d'après toi, en donnant une réponse négative à une question "est-ce un être vivant? ou est-ce un être humain", on ne peut qu'interdire l'IVG, alors que je t'ai répondu que tuer des êtres vivants, toi et moi le faisons tous les jours. Donc cet argument ne tient pas.
Je dis exactement le contraire : en donnant une réponse négative à l'une des deux questions (il n'est pas vivant OU il n'est pas humain), on autorise l'IVG qui n'est alors pas la suppression d'une vie humaine. En donnant une réponse positive aux deux questions, on l'interdit puisqu'alors on supprime une vie humaine.
"tuer des êtres vivants, toi et moi le faisons tous les jours" oui, d'accord, mais tuer des êtres humains, non, toi et moi ne le faisons pas tous les jours.
- comme seule "définition" de l'être humain (qui est le point fondamental de la discussion), tu réponds "qu'est-ce qu'un embryon pourrait être d'autre?". Ce n'est pas une définition.
- tu répètes l'idée que tu as déjà évoquée plus haut "si on laisse vivre un embryon, il sera un individu (donc un être humain)" et "si on laisse vivre cet être vivant, que va-t-on voir grandir sous nos yeux". Il s'agit du futur. Personne ne nie que dans le futur, l'embryon deviendra un être humain. Mais je considère qu'un embryon n'est pas un être humain.
Désolé, mes trop maigres connaissances en philo ne me permettent pas de m'aventurer dans une tentative de définition de l'être humain.
Je trouve que JLC et SGDP illustrent bien le problème: on ne peut pas déterminer avec certitude si un embryon est un être humain ni quand un foetus devient un être humain. Chacun à une opinion différente à ce sujet (y compris reconnaitre qu'on ne peut pas se faire une opinion définitive) et l'un ne peut donc pas imposer son point de vue aux autres.
De plus, chaque femme enceinte est unique et percevra l'embryon de façon très différente si sa grossesse est désirée et se passe dans les meileures conditions ou si elle se retrouve enceinte suite à un viol et dans la détresse la plus totale. Dans le premier cas, il est évident que la question de l'avortement ne se posera pas. Par contre, dans le second cas, je ne vois pas comment, face à une femme déjà en situation de détresse, on peut en plus lui nier toute liberté philosophique en lui imposant une Vérité révélée de type "tuer un embryon signifie tuer un être humain".
De plus, chaque femme enceinte est unique et percevra l'embryon de façon très différente si sa grossesse est désirée et se passe dans les meileures conditions ou si elle se retrouve enceinte suite à un viol et dans la détresse la plus totale. Dans le premier cas, il est évident que la question de l'avortement ne se posera pas. Par contre, dans le second cas, je ne vois pas comment, face à une femme déjà en situation de détresse, on peut en plus lui nier toute liberté philosophique en lui imposant une Vérité révélée de type "tuer un embryon signifie tuer un être humain".
Bon, Mieke Maaike, on va pas y passer la semaine....
J'arrête là, de toutes façons je sens bien que je gonfle tout le monde et ce que je lis ici me révolte de plus en plus.
J'arrête là, de toutes façons je sens bien que je gonfle tout le monde et ce que je lis ici me révolte de plus en plus.
Personnellement, tu ne me gonfles pas du tout. Je trouve même intéressant de voir ce qu'un type intelligent opposant à l'avortement peut en dire. Ca ne me fera pas changer d'avis, mais je comprends mieux.
face à une femme déjà en situation de détresse, on peut en plus lui nier toute liberté philosophique en lui imposant une Vérité révélée de type "tuer un embryon signifie tuer un être humain".
Mais enfin, ce n'est pas une "vérité révélée" ni une "vérité dogmatique" qui donne la réponse à la question : l'embryon est-il, ou quand devient-il un être humain ?
Ici, le dogme et la révélation n'interviennent pas !
Actuellement la science nous dit : à tel moment de son existence, l'embryon est constitué comme ceci, point !
C'est à nous d'en tirer les conclusions !
Mais je crois que je vais me retirer de cette discussion, non pas qu'elle cesse de m'intéresser ; certains commentaires m'ont vraiment appris quelque chose, et je continuerai à vous lire ; mais de mon côté je sens que je vais tout le temps répéter la même chose !
Ici, le dogme et la révélation n'interviennent pas !
Actuellement la science nous dit : à tel moment de son existence, l'embryon est constitué comme ceci, point !
C'est à nous d'en tirer les conclusions !
SJB, ça dépend si tu considères le dogme de façon large ou restrictive. Ce ne l'est pas au sens restrictif, puisque'à ma connaissance, aucun pape ne l'a promulgué comme tel. La science dit aussi qu'avant trois mois de grossesse, les organes et notamment le cerveau ne sont pas assez développés et organisés pour que la conscience d'un être humain y soit présente.
Mais enfin, ce n'est pas une "vérité révélée" ni une "vérité dogmatique" qui donne la réponse à la question : l'embryon est-il, ou quand devient-il un être humain ?
Ici, le dogme et la révélation n'interviennent pas !
Actuellement la science nous dit : à tel moment de son existence, l'embryon est constitué comme ceci, point !
C'est à nous d'en tirer les conclusions !
Ben oui. Mais justement, à partir de quel moment, à partir de quel organe et de combien de cellules, est-ce un être humain ? Pour répondre à cette question, il faut utiliser la philosophie (et pas la science) parce qu'il s'agit de définir ce qu'est un être humain.
Mais je crois que je vais me retirer de cette discussion, non pas qu'elle cesse de m'intéresser ; certains commentaires m'ont vraiment appris quelque chose, et je continuerai à vous lire ; mais de mon côté je sens que je vais tout le temps répéter la même chose !
Je respecte bien sûr ton choix de ne plus discuter. Mais je n'ai pas l'impression qu'on te demande de répéter la même chose, mais plutôt de répondre aux arguments que certains intervenants avancent. C'est de la non réponse à ces arguments que vient cette impression de dogmatisme.
Pour conclure sur cette discussion, je comprends Guigomas qui dit qu'il a beaucoup de mal avec ce qu'il lit et je pense qu'il est sincère en faisant comprendre qu'il souffre quand il lit que certains intervenants considèrent un embryon comme un être sans importance. Dans mon cas, je souffre jusqu'au fond des trippes quand on ôte toute dignité humaine à une femme en lui niant toute capacité de choix par rapport aux choses importantes dans sa vie et en la réduisant à un utérus en lui imposant une grossesse non désirée. C'est une question de valeurs différentes, de sensibilité différentes, et c'est normal qu'on ne soit pas tous du même avis. Heureusement :-)
Bonjour chers amis de Critiques Libres,
Qu'est-ce qu'un être humain ? Un animal comme les autres, diraient les philophes, dans le sens qu'il se met en mouvements, a les mêmes besoins physiologiques pour pouvoir vivre. Ce qui différencie l'homme de l'animal est tout de même la parole, le don de la communication.
Soit. Je suis jusque là d'accord. Toutefois, en tant que chrétienne, j'irais plus loin : je sais que l'être humain est doté d'une âme et que notre Créateur a confié la gestion de la terre au premier couple humain et à ses descendants. Dans la Genèse, il est écrit : " Croissez, multipliez vous et dominez la terre." Et les Ecritures nous disent encore : " Dès le sein de ta mère, Je t'ai aimé."
Peut-on de nos jours avoir encore besoin d'avorter pour sauver la vie de la mère ? NON, plus maintenant. En tant que maman, je me suis depuis longtemps renseignée. Les mamans qui mènent des " grossesses à risques " (avérés ou potentiels) sont bien suivies durant toute leur grossesse et des médecins compétents sont là pour veiller sur la bonne santé de la maman et de son bébé.
Alors ayez confiance ! Si vous connaissez des futures mamans en grande difficulté, de nombreuses associations sont là pour les aider.
Qu'est-ce qu'un être humain ? Un animal comme les autres, diraient les philophes, dans le sens qu'il se met en mouvements, a les mêmes besoins physiologiques pour pouvoir vivre. Ce qui différencie l'homme de l'animal est tout de même la parole, le don de la communication.
Soit. Je suis jusque là d'accord. Toutefois, en tant que chrétienne, j'irais plus loin : je sais que l'être humain est doté d'une âme et que notre Créateur a confié la gestion de la terre au premier couple humain et à ses descendants. Dans la Genèse, il est écrit : " Croissez, multipliez vous et dominez la terre." Et les Ecritures nous disent encore : " Dès le sein de ta mère, Je t'ai aimé."
Peut-on de nos jours avoir encore besoin d'avorter pour sauver la vie de la mère ? NON, plus maintenant. En tant que maman, je me suis depuis longtemps renseignée. Les mamans qui mènent des " grossesses à risques " (avérés ou potentiels) sont bien suivies durant toute leur grossesse et des médecins compétents sont là pour veiller sur la bonne santé de la maman et de son bébé.
Alors ayez confiance ! Si vous connaissez des futures mamans en grande difficulté, de nombreuses associations sont là pour les aider.
Ghislaine, ton opinion est respectable, et personne n'obligera jamais du moins je l'espère quiconque à avorter. Par contre, tu comprendras que certains ne partagent pas tes options philosophiques et religieuses et que la société civile doit respecter chacun. Il me semble donc logique que l'IVG soit légalisée.
Cette question est complexe et il n'y a pas une réponse simple. Chacun a raison a sa manière, quant à moi il m'est impossible d'avoir une opinion arrêtée.
je viens d'être frappé par la dernière intervention de Ghislaine.
Je respecte totalement sa foi mais je sursaute quand je lis aujourd'hui une phrase comme "Notre créateur a confié la gestion de la terre au premier couple....
Sauf erreur de ma part, même l'église a fini par accepter la théorie de l'évolution et le Darwinisme.
Quant au risque de décès de la mère dans l'accouchement, je suis d'accord et nous avons d'autant plus abandonné le fameux" Tu enfanteras dans la douleur" qu'une étude récente nous dit que, de plus en plus, les femmes ont recours à la césarienne. Le danger pour elles me semble bien moins grand, mais les motivations principales sont d'un autre ordre.
- Comme nous aimons prévoir la météo, on veut aujourd'hui prévoir exactement la date de la naissance.
- Telle date arrange, une autre pas etc.
Cela me paraît un peu bizarre pour de bons croyants qui devraient davantage laisser suivre leurs cours aux choses.
Mais si la mère court moins de risques quid de l'enfant que l'on sait mal formé avant la naissance ou fortement diminué sur d'autres plans.
Tout le monde sait qu'un tel enfant peut changer la vie de toute la famille (les autres enfants compris) et devenir un véritable calvaire. Terrible choix pour les parents et les deux positions devraient pouvoir se comprendre.
Je respecte totalement sa foi mais je sursaute quand je lis aujourd'hui une phrase comme "Notre créateur a confié la gestion de la terre au premier couple....
Sauf erreur de ma part, même l'église a fini par accepter la théorie de l'évolution et le Darwinisme.
Quant au risque de décès de la mère dans l'accouchement, je suis d'accord et nous avons d'autant plus abandonné le fameux" Tu enfanteras dans la douleur" qu'une étude récente nous dit que, de plus en plus, les femmes ont recours à la césarienne. Le danger pour elles me semble bien moins grand, mais les motivations principales sont d'un autre ordre.
- Comme nous aimons prévoir la météo, on veut aujourd'hui prévoir exactement la date de la naissance.
- Telle date arrange, une autre pas etc.
Cela me paraît un peu bizarre pour de bons croyants qui devraient davantage laisser suivre leurs cours aux choses.
Mais si la mère court moins de risques quid de l'enfant que l'on sait mal formé avant la naissance ou fortement diminué sur d'autres plans.
Tout le monde sait qu'un tel enfant peut changer la vie de toute la famille (les autres enfants compris) et devenir un véritable calvaire. Terrible choix pour les parents et les deux positions devraient pouvoir se comprendre.
Bonsoir Jules,
Veuille trouver mes réponses au fur et à mesure de ton intervention :
Les deux points de vue ne sont pas du tout incompatibles. Avec Teilhard de Chardin, nous croyons que si l'homme descend effectivement du singe, Dieu s'est intéressé à lui quand il est devenu homme et femme.
Jules, qui te dit que les croyants ont recours à la programmation des naissances plus souvent que la moyenne ? Et il faut compter aussi avec l'avis des médecins, généralement assez réticents pour déclencher l'accouchement avant terme et ne l'autorisent que pour des raisons de santé ou pour des motifs professionnels : sil le père ne peut assister à la naissance à un autre moment par exemple.
Je peux comprendre certes, mais veux croire de toutes mes forces au prix de la Vie et la défendrai toujours.
Sur ce, bonne soirée Jules ! A bientôt ! Ghislaine
Veuille trouver mes réponses au fur et à mesure de ton intervention :
Je viens d'être frappé par la dernière intervention de Ghislaine.
Je respecte totalement sa foi mais je sursaute quand je lis aujourd'hui une phrase comme "Notre créateur a confié la gestion de la terre au premier couple....
Sauf erreur de ma part, même l'église a fini par accepter la théorie de l'évolution et le Darwinisme.
Les deux points de vue ne sont pas du tout incompatibles. Avec Teilhard de Chardin, nous croyons que si l'homme descend effectivement du singe, Dieu s'est intéressé à lui quand il est devenu homme et femme.
Quant au risque de décès de la mère dans l'accouchement, je suis d'accord et nous avons d'autant plus abandonné le fameux" Tu enfanteras dans la douleur" qu'une étude récente nous dit que, de plus en plus, les femmes ont recours à la césarienne. Le danger pour elles me semble bien moins grand, mais les motivations principales sont d'un autre ordre.
- Comme nous aimons prévoir la météo, on veut aujourd'hui prévoir exactement la date de la naissance.
- Telle date arrange, une autre pas etc.
Cela me paraît un peu bizarre pour de bons croyants qui devraient davantage laisser suivre leurs cours aux choses.
Jules, qui te dit que les croyants ont recours à la programmation des naissances plus souvent que la moyenne ? Et il faut compter aussi avec l'avis des médecins, généralement assez réticents pour déclencher l'accouchement avant terme et ne l'autorisent que pour des raisons de santé ou pour des motifs professionnels : sil le père ne peut assister à la naissance à un autre moment par exemple.
Mais si la mère court moins de risques quid de l'enfant que l'on sait mal formé avant la naissance ou fortement diminué sur d'autres plans.
Tout le monde sait qu'un tel enfant peut changer la vie de toute la famille (les autres enfants compris) et devenir un véritable calvaire. Terrible choix pour les parents et les deux positions devraient pouvoir se comprendre.
Je peux comprendre certes, mais veux croire de toutes mes forces au prix de la Vie et la défendrai toujours.
Sur ce, bonne soirée Jules ! A bientôt ! Ghislaine
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