Moins orthodoxe, plus profane, mais tellement plus percutant :
http://phrase.free.fr/P-OD.htm
Simpliste ? Caricatural ? Radical ?
D'une analye plus facile, certes mais il ne s'agit que du genre romanesque ... ce qui ne fut pas la limite des écrits dont M. Lévêque fait si finement l'exégèse ...
Et je ne rabaisse pas le débat à une querelle inégale entre un romancier et un théologien : je propose simplement un angle d'attaque en phase avec ce site, une "critique libre" d'un dogme qui, par définition, s'oppose à la liberté.
Pour libérer l'homme de trois servitudes (le péché, la mort, la Loi) combien de tyrannies nouvelles l'homme de Tarse a-t-il suggéré à ses adeptes ?
Oui, SJB, la notion de péché est universelle (et mouvante, comme le dit si bien DVZ).
La mort peut-elle être vaincue ? Le pari de Pascal est-il si raisonnable ?
La Loi doit-elle être respectée ? Il est évident que la création d'une nouvelle secte entraîne le désavoeu des principes antérieurs (tout comme l'Islam se présente comme un progrès sur le christianisme avec le sceau des prophètes comme leader).
Je ne suis ni un saint ni un exégète de la pointure de M. Lévêque, mais un roman de qualité peut amener un modeste coup de détergent sur des idées dans lesquelles nous baignons sans les repenser.
Modestement et laïquement vôtre,
Gérard
http://phrase.free.fr/P-OD.htm
Simpliste ? Caricatural ? Radical ?
D'une analye plus facile, certes mais il ne s'agit que du genre romanesque ... ce qui ne fut pas la limite des écrits dont M. Lévêque fait si finement l'exégèse ...
Et je ne rabaisse pas le débat à une querelle inégale entre un romancier et un théologien : je propose simplement un angle d'attaque en phase avec ce site, une "critique libre" d'un dogme qui, par définition, s'oppose à la liberté.
Pour libérer l'homme de trois servitudes (le péché, la mort, la Loi) combien de tyrannies nouvelles l'homme de Tarse a-t-il suggéré à ses adeptes ?
Oui, SJB, la notion de péché est universelle (et mouvante, comme le dit si bien DVZ).
La mort peut-elle être vaincue ? Le pari de Pascal est-il si raisonnable ?
La Loi doit-elle être respectée ? Il est évident que la création d'une nouvelle secte entraîne le désavoeu des principes antérieurs (tout comme l'Islam se présente comme un progrès sur le christianisme avec le sceau des prophètes comme leader).
Je ne suis ni un saint ni un exégète de la pointure de M. Lévêque, mais un roman de qualité peut amener un modeste coup de détergent sur des idées dans lesquelles nous baignons sans les repenser.
Modestement et laïquement vôtre,
Gérard
Je ne suis ni un saint ni un exégète de la pointure de M. Lévêque, mais un roman de qualité peut amener un modeste coup de détergent sur des idées dans lesquelles nous baignons sans les repenser.
Modestement et laïquement vôtre,
Gérard
Le problème c'est qu'on n'est plus que quelque uns à baigner là-dedans, les gens qui ont lu Saint Paul et qui sont encore influencé par ses écrits ça ne court plus les rues ! Et la plupart de ceux qui ont lu Saint Paul le font par conviction et ne se sentent pas spécialement brimés dans leur vie sexuelle par ce qu'ils lisent. Je pense que Delorme a écrit son livre avec 1000 ans de retard :-)
Merci Spiderman d'avoir donner ce lien sur les propos percutants de l'Anti-Saint Paul.
Mais si c'est ça, l'Olivier Delorme, il n'aura jamais les honneurs de ma pile de livres à lire.
C'est une question de goût ; je ne vois pas le moindre intérêt à lire une fois de plus ces diatribes sur : "L'Église qui tue des millions d'hommes..." Des "crimes contre l'humanité" et autres "génocide" par interdit de la capote...
Le Christ gourou illuminé d'une secte... !
Voilà des propos que je suis prêt à considérer comme respectables, pour autant que l'auteur en soi lui-même convaincu... ce qu'il resterait à prouver ; les critiques m'avaient fait penser que Delorme était un auteur érudit et intelligent...
Ces propos, s'ils sont bien écrits, n'ont même pas le mérite d'être originaux ; ils sont éculés jusqu'à la corde...
Mais ce doit être le but du thriller de raconter n'importe quoi, du moment qu'on s'amuse.
L'erreur serait de prendre tout ça au sérieux.
Car enfin, même d'un point de vue purement historique ça frise le ridicule :
Le petit peuple romain qui était anti chrétien... !!? C'était les philosophes et les grands penseurs qui se rendaient aux catacombes, main dans la main avec les aristos... Voyons !
Alors, que vient faire le triangle rose des Nazis et les gens qui se brûlent au fer à repasser dans ce plaidoyer contre "les disciples" de Saint Paul... ?
Bon, allez, me voici fixé : Les dieux de l'Opympe sont parmi nous... On va bien rigoler, car après tout, je pense que c'est bien ça le but du thriller de Delorme...
Ceci dit, je ne doute pas que ce soit un bon thriller, mais je pense que le tort serait de le faire passer pour autre chose alors que ce n'est probablement même pas le but de l'auteur.
Mais si c'est ça, l'Olivier Delorme, il n'aura jamais les honneurs de ma pile de livres à lire.
C'est une question de goût ; je ne vois pas le moindre intérêt à lire une fois de plus ces diatribes sur : "L'Église qui tue des millions d'hommes..." Des "crimes contre l'humanité" et autres "génocide" par interdit de la capote...
Le Christ gourou illuminé d'une secte... !
Voilà des propos que je suis prêt à considérer comme respectables, pour autant que l'auteur en soi lui-même convaincu... ce qu'il resterait à prouver ; les critiques m'avaient fait penser que Delorme était un auteur érudit et intelligent...
Ces propos, s'ils sont bien écrits, n'ont même pas le mérite d'être originaux ; ils sont éculés jusqu'à la corde...
Mais ce doit être le but du thriller de raconter n'importe quoi, du moment qu'on s'amuse.
L'erreur serait de prendre tout ça au sérieux.
Car enfin, même d'un point de vue purement historique ça frise le ridicule :
Le petit peuple romain qui était anti chrétien... !!? C'était les philosophes et les grands penseurs qui se rendaient aux catacombes, main dans la main avec les aristos... Voyons !
Alors, que vient faire le triangle rose des Nazis et les gens qui se brûlent au fer à repasser dans ce plaidoyer contre "les disciples" de Saint Paul... ?
Bon, allez, me voici fixé : Les dieux de l'Opympe sont parmi nous... On va bien rigoler, car après tout, je pense que c'est bien ça le but du thriller de Delorme...
Ceci dit, je ne doute pas que ce soit un bon thriller, mais je pense que le tort serait de le faire passer pour autre chose alors que ce n'est probablement même pas le but de l'auteur.
Bon, allez, me voici fixé : Les dieux de l'Olympe sont parmi nous...C'était l'idée (originale) de Jean Ray dans "Malpertuis".
Une idée vache, d'ailleurs. Quand on l'avait comprise vers la fin du livre, il fallait tout relire pour vérifier...
Qui a prétendu que Delorme était un théologien et que son livre était autre chose qu'un thriller ?
Mille ans de retard ? Effectivement, ceux qui lisent un texte "par conviction" pour être rassurés sur ce qu'ils pensent déjà, sur leur conviction que cette vie n'est qu'un petit passage (même si elle était une vallée de larmes) vers un infini paradisiaque ou infernal, ceux-là ont raison de ne pas surcharger leur pile de romans, de ne pas se remettre en cause (avec un simple romancier "érudit et intelligent") même si je pense que ses romans d'une immense ouverture de coeur et d'esprit peuvent figurer dans la bibliothèque de n'importe quel "honnête homme", ce qui est peut-être un profil qui a de l'avenir au XXI e siècle : ???
Merci aussi de me rassurer sur l'espèce en voie de disparition : ceux qui lisent Saint Paul par conviction !
Un thriller qui raconte n'importe quoi ? Restez donc sur ces principes et n'ouvrez surtout aucun de ses livres ...
Il a "un oeuf à peler avec le Vatican" ??
Jolie expression ... mais si un jour vous tombiez sur "L'or d'Alexandre", vous verriez que pas grand monde avant lui n'a osé mettre en scène de façon aussi percutante un tétraplégique, personne avant " Le château du silence" n'a évoqué avec autant de force les disparus grecs de Chypre ... et que le gars de Tarse n'est pas son obsession ... pas plus que Delorme n'est la mienne... juste un des auteurs qui fait vibrer un lecteur "lambda" à qui on a un peu trop bourré le crâne avec des idées religieuses qui - je l'ai appris grâce à ce dialogue - sont encore une fois remises à l'honneur en cette année paulinienne (mdr) puisque ces idées-là, éculées jusqu'à la corde, ont encore besoin d'un coup de lumignon (ouf, le Vatican n'en est pas encore aux projecteurs) pour les remettre au goût du jour.
Signé : un handicapédé qui a tous les jours une pensée pour Asklépios et qui ne lui attribue pas le mérite de sa survie malgré plusieurs passages sur les rives du Styx.
Cordialement vôtre,
Gérard
Mille ans de retard ? Effectivement, ceux qui lisent un texte "par conviction" pour être rassurés sur ce qu'ils pensent déjà, sur leur conviction que cette vie n'est qu'un petit passage (même si elle était une vallée de larmes) vers un infini paradisiaque ou infernal, ceux-là ont raison de ne pas surcharger leur pile de romans, de ne pas se remettre en cause (avec un simple romancier "érudit et intelligent") même si je pense que ses romans d'une immense ouverture de coeur et d'esprit peuvent figurer dans la bibliothèque de n'importe quel "honnête homme", ce qui est peut-être un profil qui a de l'avenir au XXI e siècle : ???
Merci aussi de me rassurer sur l'espèce en voie de disparition : ceux qui lisent Saint Paul par conviction !
Un thriller qui raconte n'importe quoi ? Restez donc sur ces principes et n'ouvrez surtout aucun de ses livres ...
Il a "un oeuf à peler avec le Vatican" ??
Jolie expression ... mais si un jour vous tombiez sur "L'or d'Alexandre", vous verriez que pas grand monde avant lui n'a osé mettre en scène de façon aussi percutante un tétraplégique, personne avant " Le château du silence" n'a évoqué avec autant de force les disparus grecs de Chypre ... et que le gars de Tarse n'est pas son obsession ... pas plus que Delorme n'est la mienne... juste un des auteurs qui fait vibrer un lecteur "lambda" à qui on a un peu trop bourré le crâne avec des idées religieuses qui - je l'ai appris grâce à ce dialogue - sont encore une fois remises à l'honneur en cette année paulinienne (mdr) puisque ces idées-là, éculées jusqu'à la corde, ont encore besoin d'un coup de lumignon (ouf, le Vatican n'en est pas encore aux projecteurs) pour les remettre au goût du jour.
Signé : un handicapédé qui a tous les jours une pensée pour Asklépios et qui ne lui attribue pas le mérite de sa survie malgré plusieurs passages sur les rives du Styx.
Cordialement vôtre,
Gérard
Qui a prétendu que Delorme était un théologien et que son livre était autre chose qu'un thriller ?Ah ! bien, Spiderman, nous voilà enfin tout à fait d'accord.
Je croyais me souvenir d'avoir lu qu'il s'agissait « d'un bouquin engagé, avec de très sérieuses références historiques et culturelles (...) où les lecteurs croyants ou pas apprendront beaucoup (...) sur le prétendu Saint Paul...»
Je faisais erreur, il ne s'agit que d'un thriller...
Dont le but n'est certainement pas d'inciter le lecteur à se remettre en cause ni de lui révéler quoique ce soit de nouveau ou d'original sur l'ami Paul.
Mais s'il est amusant, cohérent, bien écrit, il n'y a aucune raison qu'il ne figure en bonne place dans la bibliothèque de "l'honnête homme" du XXIème siècle.
Effectivement SJB, nous sommes d'accord et c'est assez clair dans l'interviouve de Maroni :
"Le thriller n’est pas pour moi une fin, c’est un moyen. Le moyen de captiver le lecteur par une intrigue, de le maintenir en haleine, et de profiter de cela pour l’emmener sur des terrains où il ne s’attendait pas qu’on l’entraîne. Faites un roman sur l’homophobie ou sur le handicap, vous vous adressez aux homosexuels ou aux handicapés, et un grand nombre de lecteurs se diront d’emblée que ce n’est pas pour eux, que cela va être ennuyeux, qu’ils n’ont pas envie de lire un livre sur des sujets aussi graves. Faites un thriller et vous pouvez parler d’homophobie, de handicap, de saint Paul ou d’Althusser, de la philosophie sceptique ou des horreurs oustachies en Croatie durant la dernière guerre mondiale. Si votre intrigue est bien ficelée et si votre suspense tient la route, vous embarquez vos lecteurs, vous les bousculez, vous les intriguez, vous les conduisez à se poser des questions qu’ils ne se seraient peut-être jamais posées."
Je maintiens ... "La quatrième révélation" est :
"un bouquin engagé, avec de très sérieuses références historiques et culturelles (...) où les lecteurs croyants ou pas apprendront beaucoup (...) sur le prétendu Saint Paul...»
cela est-il incompatible avec le genre "thriller" ???
Je le pensais avant de l'ouvrir, et je me trouve maintenant persuadé du contraire !!!
"Le thriller n’est pas pour moi une fin, c’est un moyen. Le moyen de captiver le lecteur par une intrigue, de le maintenir en haleine, et de profiter de cela pour l’emmener sur des terrains où il ne s’attendait pas qu’on l’entraîne. Faites un roman sur l’homophobie ou sur le handicap, vous vous adressez aux homosexuels ou aux handicapés, et un grand nombre de lecteurs se diront d’emblée que ce n’est pas pour eux, que cela va être ennuyeux, qu’ils n’ont pas envie de lire un livre sur des sujets aussi graves. Faites un thriller et vous pouvez parler d’homophobie, de handicap, de saint Paul ou d’Althusser, de la philosophie sceptique ou des horreurs oustachies en Croatie durant la dernière guerre mondiale. Si votre intrigue est bien ficelée et si votre suspense tient la route, vous embarquez vos lecteurs, vous les bousculez, vous les intriguez, vous les conduisez à se poser des questions qu’ils ne se seraient peut-être jamais posées."
Je maintiens ... "La quatrième révélation" est :
"un bouquin engagé, avec de très sérieuses références historiques et culturelles (...) où les lecteurs croyants ou pas apprendront beaucoup (...) sur le prétendu Saint Paul...»
cela est-il incompatible avec le genre "thriller" ???
Je le pensais avant de l'ouvrir, et je me trouve maintenant persuadé du contraire !!!
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