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Forums  :  Vos écrits  :  l\'égarée

Latoutie 25/08/2005 @ 12:32:12
bonjour à tous,

je suis une nouvelle parmi vous et je vous laisse un petit écrit, que j'ai fait, il y a quelques mois.

Il fait noir. Je ne distingue rien ! Même pas l'ombre d'une lumière ! J'ai l'impression que je me noie dans une ombre brûlante ! Je suis l'égarée.
Je cherche vainement le contact avec mes mains ! Je ne sens pas, je ne sens rien ! Je me penche encore vers le bas. Je tatillonne.
Je sens une brûlure sur l'un des mes genoux. Je fatigue ! Malgré tout, je ne peux rester immobile, il faut que je parte ! mais je ne vois tjs rien !
Je hurle, j'appelle, mais personne ne vient, je n'entends rien seulement l'écho de ma voix.
Je sens une légère humidité sur mes joues. Je la touche, la caresse, je suis le chemin de cette eau pr retrouver sa source. C'est là que je me rends compte que ce sont mes yeux, qui se déversent.
J'essaye de me relever mais en vain, rien n'y fait. Mes muscles se paralysent.
Mais je m 'interdis de rester ds cet état quasi immuable. Je tâtonne tjs, tjs ds ce tunnel obscur.
Pourquoi moi ? pourquoi je perds toute sensation de ma vie, de mon être ? suis-je à l'aube de ma vie ? ou à la fin de tout ?
Je reste assis quelques minutes le tps de reprendre mon souffle. Mon peu de souffle qui me reste. Je le perds pour pr une ombre passée. Il n'est plu, je ne vis plus. Ou il vit, mais plus avec moi. Je le déteste, c 'est lui qui me tue. Je suis devenue son égarée.
Je n'ai plus envie pleurer, je n'ai plus envie de vivre ds ce monde ss lui, mais lui vit ds ce monde sans moi !
Je me suis coupée les cheveux ce matin, je ne sais pas pourquoi. Je les déteste. Peut-être parce qu'il est trouvé beau, peut-être parce qu'il aimé les toucher. Je ne veux plus avoir cette sensation de caresse ds mes cheveux. Il fallait que je les coupe. Je suis moins jolie, tant pis !
Si je pouvais faire de même avec mon corps, le brûler à petit feu, brûler tout les endroits ou il me caressait.
J'ai commencé à le faire, mais la douleur était trop atroce.
Il fait toujours aussi noir. Je me lève à nouveau. J'ai chaud, je transpire. Je sens les gouttes traversaient mon dos, descendre le plus bas possible. Ma robe est toute sale. Je la déteste elle aussi. Elle est tout mes souvenirs avec lui. Tout ce que j'ai aimé de lui. Il aimé cette robe, elle mourra avec. Je l'ai mutilé ce matin, je l'ai déchiré sur les coins. Je l'ai rendu laide, comme moi. Elle me ressemble maintenant.
Je le déteste. Je la déteste celle qui vit avec sa vie. Elle vit avec mes souvenirs, elle vit avec ses souvenirs, et vivra ses souvenirs.
Je suis complètement égarée ds ce monde obscur. Il ne me ressemble plus. Je le trouvais avant beau maintenant plus.
Quel injustice, pour moi, la petite égarée. Tout cela à cause d'un homme. Un homme qui ne vit plus à travers moi, mais à travers une autre. Je la hais.
Je me suis rassied. J'ai mal partout, et je ne vois tjs rien. Je ne vois pas le bout de ma souffrance. Je voudrais que cela se termine, et vite.
J'ai la tête rempli d'image, de passé, de souvenirs. Je voudrais aussi les tuer. Ce sont eux qui me tuent. Ils m'empêchent de vivre.
Je suis l'égarée de mes propres souvenirs, de ma propre vie. Elle n'est plus à moi.
J'ai mal à la tête. Elle me paraît si lourde.
J'ai l'impression tout doucement de partir. Je l'ai tjs en tête, comme cette musique, que j'aimais, qu'il aimait. Je la déteste elle aussi maintenant.
Je me relève, j'ai tjs aussi chaud, les mains de plus en plus moites., mon corps est en ébullition.
Il fait toujours aussi noir. Je suis toujours l'égarée entre la vie et la mort. Je ne sais plus lequel choisir ?
Tout ces mensonges, toutes ces trahisons hantent mon esprit. Je ne peux pas vivre avec ça.
Je ne veux plus vivre à travers lui. Comment a t-il pu me tuer de la sorte ? sans aucune honte ? Lui qui disait qu'il m'aimait, qu'il ne me quitterait jamais. Si tu savais comme je te hais !!
Je me relève, je me tiens contre ce mur dont je ne vois rien. Je ne sais même pas s'il est beau ou laid. Il me ressemble, il est toujours entre les deux.
J'avance, je traîne. J'ai l'impression de devoir porté mon corps, qui est lourd, chargé de toute mes douleurs et rancunes.
Lui, il vit, moi je meurs. Quelle injustice !! Comment puis-je encore l'aimer aujourd'hui ? Comment je peux accepter de perdre ma vie pour lui ? Je ne sais toujours pas.
Je n'en peux plus, je ne supporte plus mon corps. Je m'écroule. Je pose ma tête contre ce sol sale. J'ai dû mal à respirer, c'est sûrement dû à cette chaleur.
Je me sens partir, car je ne peux m'obliger à rester.
Je suis et je serais toujours son égarée, mon égarée, l'égarée.

Giny 25/08/2005 @ 20:14:16
Il dégage de la souffrance, du désespoir, et je trouve ça beau, bouleversant, mais j'ai été vraiment gênée par les petites fautes, les abbréviations, les 'tjs' qui reviennent.Je trouve que c'est dommage, que ça enlève du texte sa pudeur, ça le réduit à l'état d'un sms grandeur nature.Voilà donc, en gros

Saint Jean-Baptiste 25/08/2005 @ 21:43:11
C'est un bel exemple d'apitoiement sur soi-même, avec un peu trop de complaisance, m'a-t-il semblé.
Et puis beaucoup trop de "je – me - moi", pour qu'on puisse encore partager et compatire avec la narratrice ; mais après tout, la narratrice nous demande-t-elle de compatire ?

Giny 25/08/2005 @ 21:43:55
Telle est la question;)

Saint Jean-Baptiste 25/08/2005 @ 22:26:14
Telle est la question;)

oui, c'est compatir ou pas compatir et pas compatire ou pas compatire ?
;-)

Giny 25/08/2005 @ 22:29:15
Zappe le 'e';)

Sahkti
avatar 25/08/2005 @ 22:32:36
Zappe le 'e';)

Non! C'est trop souvent que le SJB faute, orthographiquement s'entend, of course!
Pour sa pénitence, 50 clics ou mon ire au-dessus de sa tête pendant 50 jours. Au choix :)
ET VIVE OUI-OUI!

Sahkti
avatar 25/08/2005 @ 22:37:07
Beaucoup trop de fois le mot "Je", ça fatigue vite. Tout comme les abréviations. A proscrire dans un récit.
Beaucoup de densité dans ce texte, parfois un peu trop. Le rythme est trépidant, à cause des phrases courtes et hachées, ça crée une certaine vitesse de lecture qui, en elle-même n'est pas forcément désagréable mais la répétition des "Je" et les maladresses de style ci et là font que je me suis assez vite écartée de cette vitesse. L'impression d'être prise dans un tourbillon qui finit par m'éjecter.
C'est dommage parce que le sujet de ton texte est intéressant et cette rapidité que tu insuffles à ton texte pourrait être mieux traitée, avec une bonne relecture et un retravail du style.

Saint Jean-Baptiste 25/08/2005 @ 23:06:23
Zappe le 'e';)

Non! C'est trop souvent que le SJB faute, orthographiquement s'entend, of course!

Ha, je ne trouve rien à répondre ! Grrrrr !.
T'as de la chance, parce que ça aurait été cuisant et ce Oui-Oui en aurait pris en pleine poire, je t'assure .. ..

Saint Jean-Baptiste 25/08/2005 @ 23:08:05
Zappe le 'e';)

Non! C'est trop souvent que le SJB faute, orthographiquement s'entend, of course!

Ha, je ne trouve rien à répondre ! Grrrrr !.
T'as de la chance, parce que ça aurait été cuisant et ce Oui-Oui en aurait pris en pleine poire, je t'assure .. ..

Oups, j'oubliais : ;-))
(Etait-ce bien nécessaire ?) ;-)

Lyra will 26/08/2005 @ 02:43:43
Alors alors, bienvenue déjà :0)

En ce qui concerne ton texte, je n'ai pas aimé, du tout. Des maladresses, des fautes d'ortographe (hum, c'est moi qui dis ça :0)) trop de "je", trop d'appitoiment.
Pourtant avec l'idée, tu aurais pu faire quelque chose de vraiment bien et fort, je pense à "son égarée, mon égarée" cogiter, retravailler tout ça, et faire un trés bon texte.
Je suis quasiment sûre que c'est un texte personnel, parce que j'avais écrit, moi aussi, un texte du même style.
Quand c'est trop proche, on a besoin d'étaler comme ça sur papier, et on ne voit plus ce qu'il y'a autour, on ne voit plus que nous, et ça c'est génant, je crois, point de vue littéraire mais aussi et surtout personnel.
Donc comme je te dis, il ne faut pas mal prendre ma critique, d'ailleurs, je suis peut-être totalement à côté de la plaque, et bref... c'est juste mon ressenti que je te donne là.

Bon, j'attends d'autres textes de toi, d'accord ?
Et puis il y'a régulièrement des jeux et appels à texte ici, alors on avoir l'occasion te lire encore, pas vrai !? ;0)

Mentor 26/08/2005 @ 08:47:10
C'est un texte visiblement "brut de fonderie", lancé sur le papier par une impulsion non retenue. Si c'est auto-biographique j'imagine que tu as passé un sale moment, ça se sent bien. J'espère que ça va maintenant?! ;-)
Pour la forme, les autres lecteurs ont fait les remarques logiques sur l'orthographe et les abréviations. Un condensé de maladresse: "parce qu'il est trouvé beau"!! Ca fait vraiment beaucoup de fautes en très peu de mots... ;-)
J'ajouterai que personnellement j'ai du mal à comprendre ce qui pousse à livrer comme ça un truc hyper perso (80 fois le mot JE + les J'...) en pâture à une foule d'étrangers!... ;-)
Dis-moi sincèrement ce que tu attendais vraiment de cette "publication" svp.
A bientôt peut-être.
;-)

Latoutie 26/08/2005 @ 10:46:22
Pour répondre à ceux qui pensaient que c'était autobiographique, ce n'est pas du tout le cas. Je vais très bien. C'est vrai que j'écris sous la pulsion du moment, et qu'on pourrait penser, que c'est de moi dont je parle.
Ce texte, est pour moi, la vision destructeur de l'amour.Mais On est pas obligé d'aimer.
Pour ce qui est des fautes, je suis désolée. J'ai trop pris l'habitude d'écrire directement mes textes sur l'ordinateur et j'ai tendance à ne pas voir les fautes.
Avec toute franchise, c'est la première fois que je montre un de mes textes en dehors de ma famille, et j'avais peur des critiques.
En tout cas, je prends note de vos critiques pour améliorer mes erreurs.

Krystelle 26/08/2005 @ 11:08:22
Tu as bien fait de poster Latoutie et c'est avec les critiques que l'on progresse.
Je trouve que ce texte manque de maturité; il est traité d'une manière peu originale et la forme aurait mérité d'être retravaillée.
La métaphore de "l'égarée" est intéressante, j'aurais aimé qu'elle soit davantage développée.
Ne te décourage surtout pas et poste d'autres textes si tu en as écrit plusieurs.

Tistou 26/08/2005 @ 14:11:51
Etonnant si non autobio, comme tu le dis, de trouver tant de hargne. Ca fait effectivement ressentiment tellement envahissant qu'il faut le jeter par écrit. Vers le milieu du texte apparaissent des fautes en grande quantité comme si le début avait été relu et corrigé et pas la suite ... L'emploi du "je" à répétition peut se justifier dans ce genre de texte, ça ne me gêne pas plus que cela mais ça nous induit forcément à penser que c'est autobio.
Plus de recul, de relecture, des liftings auraient été nécessaires ... Pour le prochain ?
Et bienvenue à toi car il ne me semble pas ...

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