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Dites-moi, puis-je lier le personnage de l'ouvrage que vous citez avec celui-ci?
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/?l=8068
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Il s'agit bien de la même personne. Sonia a été engagée dans de nombreuses luttes pendant toute sa vie. Elle a même été à Paris pendant la Commune. Ilfolir
Dites-moi, puis-je lier le personnage de l'ouvrage que vous citez avec celui-ci?
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/?l=8068
Bonsoir Sahkti. Jai lu votre fiche et je suis content qu'une philosophe s'intéresse aux critique d'un prof de maths. Sonia Kovaleskïa y est évidemment pour beaucoup. Je m'intéresse aux femmes mathématiciennes qui sont toujours restées dans l'ombre de leur père, mari ou autres collègues. De plus j'apprécie beaucoup la littérature et l'écriture mais malheureusement je n'ai aucun talent en ce dernier domaine, alors je me contente de fiches de lecture que j'écris systèmatiquement à la fin de chaque livre lu. Quand j'ai découvert le site j'ai eu envie de les proposer sans penser que quelqu'un les lirait. Aussi grande fut ma joie quand j'ai trouvé votre message.
Peut-être même pourriez-vous me donner un définition ultra lapidaire du nihilisme?
Peut-être même pourriez-vous me donner un définition ultra lapidaire du nihilisme?
Pour faire court, en Russie au XIXe siècle, le nihilisme est un courant de pensée qui veut que la société n'impose rien de contraignant aux individus et implique que chaque personne concernée lutte contre ce fait, par les armes si il le faut. Le mouvement a connu pas mal d'actes violents, comme l'assassinat du tsar Alexandre II.
La plupart du temps, les nihilistes étaient des étudiants lassés des promesses de changements qui n'arrivaient pas. Ils voulaient agir à leur manière.
L'étudiant dont Véra tombe amoureuse dans "Une nihiliste" appartient à ce mouvement et la jeune femme s'éprend de ses idées. Le récit est romancé, mais il donne un bel aperçu de ce qu'était ce courant et de la place qu'il occupait en Russie à cette époque.
La plupart du temps, les nihilistes étaient des étudiants lassés des promesses de changements qui n'arrivaient pas. Ils voulaient agir à leur manière.
L'étudiant dont Véra tombe amoureuse dans "Une nihiliste" appartient à ce mouvement et la jeune femme s'éprend de ses idées. Le récit est romancé, mais il donne un bel aperçu de ce qu'était ce courant et de la place qu'il occupait en Russie à cette époque.
Merci de votre réponse à la fois rapide, courte et précise. ( On dirait des maths! ... je rigole!)
En feuilletant les deux livres dont nous discutons, je viens de retrouver le fait que le prénom de notre personnage est tantôt Sonia et tantôt Sophie. Je n'en connais pas la raison.
D'autre part, contrairement à Véra, elle ne s'entiche pas un nihiliste mais épouse dans un mariage plus ou moins blanc, un paléontologue, ce qui lui permet de partir de chez elle pour l'étranger où elle a le droit d'étudier. Son pauvre mari, dans les dettes, se suicidera peu de temps après la naissance de leur enfant.
Je me souviens aussi qu'elle fut amoureuse (platonique) de Dostoïewsky, venu chez ses parents pour lire les lignes écrites par sa soeur . Les maths fréquentent beaucoup la littérature alors pourquoi, en France, on n'arrête pas de les opposer? Voilà pourquoi j'aime le contact avec des littéraires voire même des philosophes! Et Dieu sait si la philo m'a horripilé en classe de terminales.
Mais depuis quelques années je discute beaucoup avec mes collègues de philo et c'est sympa. Je défends même cette matière pendant mes cours. A vous lire.
En feuilletant les deux livres dont nous discutons, je viens de retrouver le fait que le prénom de notre personnage est tantôt Sonia et tantôt Sophie. Je n'en connais pas la raison.
D'autre part, contrairement à Véra, elle ne s'entiche pas un nihiliste mais épouse dans un mariage plus ou moins blanc, un paléontologue, ce qui lui permet de partir de chez elle pour l'étranger où elle a le droit d'étudier. Son pauvre mari, dans les dettes, se suicidera peu de temps après la naissance de leur enfant.
Je me souviens aussi qu'elle fut amoureuse (platonique) de Dostoïewsky, venu chez ses parents pour lire les lignes écrites par sa soeur . Les maths fréquentent beaucoup la littérature alors pourquoi, en France, on n'arrête pas de les opposer? Voilà pourquoi j'aime le contact avec des littéraires voire même des philosophes! Et Dieu sait si la philo m'a horripilé en classe de terminales.
Mais depuis quelques années je discute beaucoup avec mes collègues de philo et c'est sympa. Je défends même cette matière pendant mes cours. A vous lire.
Les maths fréquentent beaucoup la littérature
En effet, d'ailleurs notre distingué confrère "lecteur" Kinbote est prof de math :-) et il y a pas mal de scientifiques (hein Fée !)
Pour les prénoms russes, c'est assez fréquent qu'ils changent selon le contexte, ils ont toujours plein de diminutifs qui parfois n'ont rien à voir avec le nom original !
Pour les prénoms russes, c'est assez fréquent qu'ils changent selon le contexte, ils ont toujours plein de diminutifs qui parfois n'ont rien à voir avec le nom original !
Le prénom originel est SOFIA (Sophie) qui se décompose dans les diminutifs suivants : Sonia, Sofienka, Sonietchka, Sonka, etc... Attention, on n'utilise pas les diminutifs n'importe comment !!! Ils ont un sens et vous pouvez gravement offenser quelqu'un en n'utilisant pas le bon au bon moment ! ... Lorsque l'on ne connait pas la personne, on utilise le prénom suivit du patronyme (par ex. Sofia Ivanovna)...
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