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« J’en veux deux ! Oui, deux ! On se débrouillera, tu m’entends ?! »
La voix qui s’échappe de la cabine téléphonique ne m’est pas inconnue.
Je risque finalement un petit coup d’œil par dessus mon épaule mais déjà la porte bat le vide et la foule du marché hebdomadaire engloutit l’individu qui quelques secondes plutôt passait commande.
Raté !
J’ai beau essayer de rattacher cette voix à un visage mais sans succès.
Les mots prononcés s’interposent sans cesse entre les visages qui défilent dans mon esprit. Il n’y allait pas de main morte celui-là ! Quelle conviction !
Deux, j’en veux deux. Deux, on se débrouillera. Oui, deux.
J’en veux. On se débrouillera.
Deux quoi ?
Pourquoi, deux ?
Les deux font la paire. Une paire de quoi ?
Ca ne me lache plus.
Encore un peu, j’en oublie de prendre mon bus ! Le 2 !
Toujours absorbée par mes pensées chiffrées, je vois ma maison reculer sur le bas côté de la route, les volets étonnés de me voir passer sous leur nez.
Mince, j’ai loupé l’arrêt !
Vite, me lever, enjamber deux ou trois cabas d’où pointent poireaux et manches de brosse touts neufs.
Non, deux cabas. Toujours cette tendance à l’exagération ! Et de me poster devant la porte.
Zut, deux bornes à ma taper à pieds ! A deux pieds, heureusement !
Chemin faisant, des préoccupations plus terre à terre reprennent le dessus. Quoique !
Demain, c’est dimanche. Le 2 ? Non, le 3 juillet.
Ma petite banlieue s’est déjà vidée de ses habitants en route pour la grande migration de l’été. Cette année, comme toutes les autres d’ailleurs depuis que père et mère sont partis rejoindre les anges, je me contente de m’installer pour lire dans la petite caravane qui verdit sur le côté du pavillon. Ah, s’ils m’avaient laissé passer le permis. Mais à cinquante deux ans, tiens deux, c’est un peu tard ! Alors je prends le bus. Le 2. Deux encore ! Décidément !
Je ne vais jamais plus loin que la ville. Je voyage par livres interposés. C’est moins fatiguant. Quoique. Comme j’aime bien me déguiser en héroïne, ça prends quand même pas mal de temps en recherches, retouches et coutures diverses. Surtout que j’aime les livres qui font voyager ! Alors, on ne trouve pas nécessairement les tenues toutes faites ! Pour celles-ci, j’essaie de concentrer les achats indispensables pendant la période de carnaval. Moins suspect. Heureusement qu’ils n’ont pas poser de question quand je leur ai dit que c’était pour envoyer aux enfants défavorisés de Rio. Et que je suis de petite taille.
Tiens, je vais abandonner à regret le costume de Cléopâtre. Mais finalement, la perruque tient quand même un peu chaud à cette saison et ces bracelets en forme de serpents qui s’enroulent autour du bras, ça coupe la circulation. La tête de la bibliothécaire hier lorsque j’ai emprunté « L’impasse des deux palais » de Naguib Mahfouz ! Des deux palais, tiens de nouveau deux ! « L’Egypte n’aura bientôt plus de secret pour vous, Arlette ! » qu’elle me lance, perfide ! Si elle savait que c’est pour diminuer un peu le budget « déguisement ». De Cléopâtre à Amina, quelques plis et rubans dorés en moins, ça fera l’affaire. Bah, père et mère m’ont bien laissé de quoi travestir la Comédie Française pendant plusieurs décennies. Mais quand même, on ne sait jamais de quoi le lendemain est fait.
Nous y voilà ! Arrêtez de vous bidonner, vous les géraniums ! Ca vous arrive jamais d’être distraits ? Je ne sais pas si je vous donnerais à boire tout à l’heure, tiens ! Après tout, un peu deshydratés, ça vous donnera l’air plus égyptien, na.
Bonjour mon Titi ! Je t’ai ramené des graines toutes fraiches. Mais oui, tu es beau. Houlà ! Mon tout beau. Et bien maman est vanée. Ah, si je savais voler comme toi ! Quoi, dans une cage, la belle affaire ? T’as raison, mais si maman te perdait, la vie ne serait plus pareille, tu sais.
Est-ce que j’ai fait des reproches, moi à père et à mère lorsqu’ils m’empêchaient d’aller au bal le dimanche après-midi ? Je me suis adaptée. Je dansais seule devant mon miroir et en silence en plus. Alors estime toi bienheureux de pouvoir chanter !
Bon, ranger les courses. J’ai acheté de la menthe. « L’impasse entre les deux Palais » ce soir un verre de thé à la menthe sur le guéridon nappé d’écossais, ça va le faire ! Dommage que je n’aie pas programmé mes lectures à l’avance, j’aurais pu en planter. Mais une petite folie de temps en temps n’a jamais tué personne. Arlette, tu oublies la petite fortune que t’a coûtée en fourrure « La Guerre du Feu » de Rosny l’aîné. Encore bien que tu lisais ça en hiver. Le fourreur n’y a vu que du feu. Mais en combiné sous les peaux de bêtes, fin janvier c’était pas l’Egypte quand même ! Il faudrait que je plannifie mes lectures suivant les saisons.
Tiens Titi, Madame Lemaître achetait du gingembre tout à l’heure ! Elle n’a abusé personne quand elle a entendu préciser que c’était bon d’en sucer une tranche pour le mal des transports! M’est avis que soit elle est enceinte, soit ça ne va plus tarder ! Tout dépend de qui va se l’taper, le gingembre !
Bon, c’est pas tout ça, mais il commence à se faire tard. Cette marche forcée m’a épuisée. Naguib attendra demain pour faire ma connaissance. Il faut savoir se faire désirer me disait Mère. Il doit bien y avoir une bonne dizaine de vieux garçons à la ville à cause d’elle !
Je me glisse sous le drap de lit en pilou. Chaleur tropicale assortie aux déserts de mes romans. Faut dire que tous les draps de coton sont passés dans la robe de Cléo. Je m’endors en comptant les moutons …. 1,2. Tiens encore deux ! Mais qui ça pouvait bien être l’autre là qui en exigeait deux ?
Aujourd’hui c’est dimanche. Jour de messe. Je ne la rate sous aucun prétexte. Pas tant pour le paradis promis, suis pas pressée de retrouver père et mère, que pour la distraction. C’est moins coloré que dans les romans mais on peut imaginer tant de choses à partir des cernes de Madame Lemaître ou de l’absence de Monsieur Delvigne.
Pour une fois, je suis à l’avance. Tiens, ils ont remplacé le bénitier de pierre par un bac en métal qui ressemble à un moule à gâteau. C’est vrai que le nouveau curé est amateur d’art moderne, parait-il. En tout cas, y a du boulot s’il veut rénover la bonne Yvonne ! Je suis aux premières loges, toujours ! Ah le voilà ! Le père Emmanuel de nous accueillir. Mais cette voix ! Le père ! La paire ! Deux ! Deux enfants de choeur ! Deux ! Alors que ça fait bien longtemps ici que le curé se la joue en solitaire. Y a pas à dire, il a su parler à l’évêque, notre nouveau curé. Il s’est bien débrouillé pour avoir du personnel. Bizarre, je pensais quand même qu’il avait le téléphone…
La voix qui s’échappe de la cabine téléphonique ne m’est pas inconnue.
Je risque finalement un petit coup d’œil par dessus mon épaule mais déjà la porte bat le vide et la foule du marché hebdomadaire engloutit l’individu qui quelques secondes plutôt passait commande.
Raté !
J’ai beau essayer de rattacher cette voix à un visage mais sans succès.
Les mots prononcés s’interposent sans cesse entre les visages qui défilent dans mon esprit. Il n’y allait pas de main morte celui-là ! Quelle conviction !
Deux, j’en veux deux. Deux, on se débrouillera. Oui, deux.
J’en veux. On se débrouillera.
Deux quoi ?
Pourquoi, deux ?
Les deux font la paire. Une paire de quoi ?
Ca ne me lache plus.
Encore un peu, j’en oublie de prendre mon bus ! Le 2 !
Toujours absorbée par mes pensées chiffrées, je vois ma maison reculer sur le bas côté de la route, les volets étonnés de me voir passer sous leur nez.
Mince, j’ai loupé l’arrêt !
Vite, me lever, enjamber deux ou trois cabas d’où pointent poireaux et manches de brosse touts neufs.
Non, deux cabas. Toujours cette tendance à l’exagération ! Et de me poster devant la porte.
Zut, deux bornes à ma taper à pieds ! A deux pieds, heureusement !
Chemin faisant, des préoccupations plus terre à terre reprennent le dessus. Quoique !
Demain, c’est dimanche. Le 2 ? Non, le 3 juillet.
Ma petite banlieue s’est déjà vidée de ses habitants en route pour la grande migration de l’été. Cette année, comme toutes les autres d’ailleurs depuis que père et mère sont partis rejoindre les anges, je me contente de m’installer pour lire dans la petite caravane qui verdit sur le côté du pavillon. Ah, s’ils m’avaient laissé passer le permis. Mais à cinquante deux ans, tiens deux, c’est un peu tard ! Alors je prends le bus. Le 2. Deux encore ! Décidément !
Je ne vais jamais plus loin que la ville. Je voyage par livres interposés. C’est moins fatiguant. Quoique. Comme j’aime bien me déguiser en héroïne, ça prends quand même pas mal de temps en recherches, retouches et coutures diverses. Surtout que j’aime les livres qui font voyager ! Alors, on ne trouve pas nécessairement les tenues toutes faites ! Pour celles-ci, j’essaie de concentrer les achats indispensables pendant la période de carnaval. Moins suspect. Heureusement qu’ils n’ont pas poser de question quand je leur ai dit que c’était pour envoyer aux enfants défavorisés de Rio. Et que je suis de petite taille.
Tiens, je vais abandonner à regret le costume de Cléopâtre. Mais finalement, la perruque tient quand même un peu chaud à cette saison et ces bracelets en forme de serpents qui s’enroulent autour du bras, ça coupe la circulation. La tête de la bibliothécaire hier lorsque j’ai emprunté « L’impasse des deux palais » de Naguib Mahfouz ! Des deux palais, tiens de nouveau deux ! « L’Egypte n’aura bientôt plus de secret pour vous, Arlette ! » qu’elle me lance, perfide ! Si elle savait que c’est pour diminuer un peu le budget « déguisement ». De Cléopâtre à Amina, quelques plis et rubans dorés en moins, ça fera l’affaire. Bah, père et mère m’ont bien laissé de quoi travestir la Comédie Française pendant plusieurs décennies. Mais quand même, on ne sait jamais de quoi le lendemain est fait.
Nous y voilà ! Arrêtez de vous bidonner, vous les géraniums ! Ca vous arrive jamais d’être distraits ? Je ne sais pas si je vous donnerais à boire tout à l’heure, tiens ! Après tout, un peu deshydratés, ça vous donnera l’air plus égyptien, na.
Bonjour mon Titi ! Je t’ai ramené des graines toutes fraiches. Mais oui, tu es beau. Houlà ! Mon tout beau. Et bien maman est vanée. Ah, si je savais voler comme toi ! Quoi, dans une cage, la belle affaire ? T’as raison, mais si maman te perdait, la vie ne serait plus pareille, tu sais.
Est-ce que j’ai fait des reproches, moi à père et à mère lorsqu’ils m’empêchaient d’aller au bal le dimanche après-midi ? Je me suis adaptée. Je dansais seule devant mon miroir et en silence en plus. Alors estime toi bienheureux de pouvoir chanter !
Bon, ranger les courses. J’ai acheté de la menthe. « L’impasse entre les deux Palais » ce soir un verre de thé à la menthe sur le guéridon nappé d’écossais, ça va le faire ! Dommage que je n’aie pas programmé mes lectures à l’avance, j’aurais pu en planter. Mais une petite folie de temps en temps n’a jamais tué personne. Arlette, tu oublies la petite fortune que t’a coûtée en fourrure « La Guerre du Feu » de Rosny l’aîné. Encore bien que tu lisais ça en hiver. Le fourreur n’y a vu que du feu. Mais en combiné sous les peaux de bêtes, fin janvier c’était pas l’Egypte quand même ! Il faudrait que je plannifie mes lectures suivant les saisons.
Tiens Titi, Madame Lemaître achetait du gingembre tout à l’heure ! Elle n’a abusé personne quand elle a entendu préciser que c’était bon d’en sucer une tranche pour le mal des transports! M’est avis que soit elle est enceinte, soit ça ne va plus tarder ! Tout dépend de qui va se l’taper, le gingembre !
Bon, c’est pas tout ça, mais il commence à se faire tard. Cette marche forcée m’a épuisée. Naguib attendra demain pour faire ma connaissance. Il faut savoir se faire désirer me disait Mère. Il doit bien y avoir une bonne dizaine de vieux garçons à la ville à cause d’elle !
Je me glisse sous le drap de lit en pilou. Chaleur tropicale assortie aux déserts de mes romans. Faut dire que tous les draps de coton sont passés dans la robe de Cléo. Je m’endors en comptant les moutons …. 1,2. Tiens encore deux ! Mais qui ça pouvait bien être l’autre là qui en exigeait deux ?
Aujourd’hui c’est dimanche. Jour de messe. Je ne la rate sous aucun prétexte. Pas tant pour le paradis promis, suis pas pressée de retrouver père et mère, que pour la distraction. C’est moins coloré que dans les romans mais on peut imaginer tant de choses à partir des cernes de Madame Lemaître ou de l’absence de Monsieur Delvigne.
Pour une fois, je suis à l’avance. Tiens, ils ont remplacé le bénitier de pierre par un bac en métal qui ressemble à un moule à gâteau. C’est vrai que le nouveau curé est amateur d’art moderne, parait-il. En tout cas, y a du boulot s’il veut rénover la bonne Yvonne ! Je suis aux premières loges, toujours ! Ah le voilà ! Le père Emmanuel de nous accueillir. Mais cette voix ! Le père ! La paire ! Deux ! Deux enfants de choeur ! Deux ! Alors que ça fait bien longtemps ici que le curé se la joue en solitaire. Y a pas à dire, il a su parler à l’évêque, notre nouveau curé. Il s’est bien débrouillé pour avoir du personnel. Bizarre, je pensais quand même qu’il avait le téléphone…
Hilare! je suis hilare, c'est marrant et parfois surréaliste. Super!!!!!!!
Ouichhh! Le curé qui téléphone à l'évèque d'une cabine et qui l'engueule pour avoir 2 enfants de choeur! Oh la belle chute! Jamais je n'aurais pensé que tu m'emmènerais là. Bravo!
Et un texte qui file à toute vitesse, moments qui se succèdent sans nous laisser souffler, marrant, décalé, et quelques jolies expessions quand tu expliques que tu as raté ton arrêt et que les volets... etc. Très joliment dit.
Et tu dis "je suis à l'avance", c'est joli aussi, moi je dis "je suis EN avance", mais je préfère ton mot!
Ca m'a plu Zou!
Et un texte qui file à toute vitesse, moments qui se succèdent sans nous laisser souffler, marrant, décalé, et quelques jolies expessions quand tu expliques que tu as raté ton arrêt et que les volets... etc. Très joliment dit.
Et tu dis "je suis à l'avance", c'est joli aussi, moi je dis "je suis EN avance", mais je préfère ton mot!
Ca m'a plu Zou!
J'aime beaucoup Zou, particulièrement parce que ce texte diffère des autres, tu as utilisé les contraintes autrement, tu as créé un mode déjanté autour, foisonnant et marrant à souhait:)))
Déjanté, c'est le mot ! Elle en a un coup quand même. Pas Zou; l'autre là, la Cléopâtre !
Pas vu venir non plus la chute. Inattendue, au sens propre. Quant au texte, l'oeil court d'un bout à l'autre. Forcément, inattendue qu'elle est la chute !
Du déjanté côté Nothomb.
Pas vu venir non plus la chute. Inattendue, au sens propre. Quant au texte, l'oeil court d'un bout à l'autre. Forcément, inattendue qu'elle est la chute !
Du déjanté côté Nothomb.
Déjanté, c'est le mot ! Elle en a un coup quand même. Pas Zou; l'autre là, la Cléopâtre !
Pas vu venir non plus la chute. Inattendue, au sens propre. Quant au texte, l'oeil court d'un bout à l'autre. Forcément, inattendue qu'elle est la chute !
Du déjanté côté Nothomb.
Ah je suis pas d'accord pour la comparaison avec Nothomb!Le texte de Zou est bien meilleur
Vu comme ça !!!!!
Faudrait quand même pas trop estimer Nothomb. D'abord Amélie est un joli prénom.
Faudrait quand même pas trop estimer Nothomb. D'abord Amélie est un joli prénom.
J'aime pas du tout Amélie Nothomb...Ca passe vraiment pas chez moi
Et bien Zou on peut dire que tu sais ménager tes effets -). Tu nous entraîne dans la vie, que l'on devine monotone, de cette quincagénaire. Tu as vraiment l'art de décrire le quotidien le plus banal. On la suit, on attend quelque chose et puis paf! La chute parfaite à laquelle il était impossible de s'attendre. Extra!
Ahah! Quand Zou s'éclate, ça éclabousse!
Même que ça fuse tous aimuths et y en a plein sur les murs.
Dis, tu sifflerais pas du vin de messe en cachette, toi?
Même que ça fuse tous aimuths et y en a plein sur les murs.
Dis, tu sifflerais pas du vin de messe en cachette, toi?
Ouais, m'est avis que c'était pas des enfants de cœur que le curé exigeait du clergé avec tant d'insistance, mais bien deux tonneaux de rouge pour entretenir les ardeurs créatives de sa bigote préférée.
Joli coup Zou !
Joli coup Zou !
C'est vrai que vous avez tous fait dans le délire, pour cet exo! ;o)
Un texte subtil, un peu théatral, mouvementé surtout, l'air de rien!
Zou, j'aime ça quand tu te mets à parler aux géraniums!
Un texte subtil, un peu théatral, mouvementé surtout, l'air de rien!
Zou, j'aime ça quand tu te mets à parler aux géraniums!
Ha ha Zou! Je me demandais où tu nous emmenais et avant la chute avec la messe, je me disais que tu avais arrêté très tôt d'exploiter la conversation de la cabine. Mais pas du tout! Tout était dans la chute, inattendue, originale et pleine d'humour. Comme tout le reste de ton texte! J'aime bien ce monologue, très nature, rigolo, plein de verve et d'une certaine naïveté touchante. C'est vif et rythmé, pétillant comme tout.
Oui, moi aussi je me demandais ou la trame de l'appel téléphonique allait réaparaître !
Et voilà, dans la chute !!
Déjanté, oui, c'est le mot ! marrant comme tout, j'adore cette phrase :
Ça fait mode dessin-animé ça aussi :0)
Et bref, l'histoire des déguisements, père et mère, drôlement bien imaginé !
Et voilà, dans la chute !!
Déjanté, oui, c'est le mot ! marrant comme tout, j'adore cette phrase :
les volets étonnés de me voir passer sous leur nez.
Ça fait mode dessin-animé ça aussi :0)
Et bref, l'histoire des déguisements, père et mère, drôlement bien imaginé !
L'idée est très originale, la fin bien vue et le titre plutôt chouette.
Les géraniums qui se bidonnent, c'est très fort!
Par contre j'ai trouvé ce style narratif un peu difficile à suivre jusqu'au bout... mais ça ne m'a pas empéchée de passer un bon moment de lecture!
Les géraniums qui se bidonnent, c'est très fort!
Par contre j'ai trouvé ce style narratif un peu difficile à suivre jusqu'au bout... mais ça ne m'a pas empéchée de passer un bon moment de lecture!
Moi non plus, je ne m'attendais pas à la chute avec les deux enfants de choeur. Mais elle est admirablement bien amenée, avec ce personnage de femme solitaire et un peu farfelue auquel tu réussis si bien à donner vie par petites touches (mais il faut dire qu'elle a bon goût: "L'impasse des deux palais" est un magnifique roman...). Un régal!
Très bon, Zou! Très chouette ton texte.
Tu parviens dans ce monologue a donner une image cohérente (et tout à fait délirante) du personnage.
Et voilà que c'est à la messe qu'elle a la révélation.... quelle surprise!!
Tu parviens dans ce monologue a donner une image cohérente (et tout à fait délirante) du personnage.
Et voilà que c'est à la messe qu'elle a la révélation.... quelle surprise!!
Moi aussi, j'aime bien quand tu parles aux fleurs ("ça vous donenra l'air plus égyptien"), d'ailleurs, il faut toujours parler aux plantes, non ? Ton personnage est si particulier qu'on le suivrait avec plaisir bien plus longtemps. Au point que j'avais un peu oublié qu'il y avait des consignes à suivre. Un beau travail sur le cerveau qui marche tout seul. Une chute de haute qualité qui vient alors qu'on s'était déjà fait une raison pour son absence. Un vrai plaisir de bout en bouot.
dans l'ensemble, j'ai moins aimé que tes autres textes, vraisemblablement dû (comme Krystelle, je crois) au mode de narration... je me suis un peu demandé "mais où elle nous emmène là ?".
mais heureusement, la chute apporte une belle réponse et j'ai bien aimé les clins d'oeil humoristique : les volets étonnés, les géraniums ...
mais heureusement, la chute apporte une belle réponse et j'ai bien aimé les clins d'oeil humoristique : les volets étonnés, les géraniums ...
Très amusante idée, le jeu sur le chiffre 2 que l'on retrouve partout quand cette question l'obsède. C'est très malin d'y avoir pensé.
Très amusant aussi, le reste. Excellente idée encore, sur un site littéraire, de nous faire une histoire qui navigue sur le dos des différentes lectures de la demoiselle.
J'ai été un peu génée dans ma lecture par quelques maladresses et je pense que c'est un texte que tu pourrais corriger et améliorer parce qu'il y a un bon fond.
Très amusant aussi, le reste. Excellente idée encore, sur un site littéraire, de nous faire une histoire qui navigue sur le dos des différentes lectures de la demoiselle.
J'ai été un peu génée dans ma lecture par quelques maladresses et je pense que c'est un texte que tu pourrais corriger et améliorer parce qu'il y a un bon fond.
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