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Qu’est-ce qu’il en avait à foutre de ce qu’elle pensait de ce qu’il faisait ? Si c’était bien ou mal, normal ou pas. Rien ! il n’en avait strictement rien à faire et puis elle n’était jamais d’accord n’importe comment. Il se demandait même ce qu’il faisait avec elle. L’amour ? après tant d’années cela tenait plus de l’habitude que de l’affection.
Il commanda sa troisième bière et en vida la moitié à peine le verre posé devant lui par le barman. Barman dont le regard lui passait à travers comme s’il n’était pas là, accoudé au comptoir, comme un con. D’ailleurs c’était toujours la même sensation : personne ne le voyait, sauf lui quand il se regardait dans un miroir. Comme ce soir avec cette énorme glace qui lui faisait face et reflétait son image, qu’il haïssait par dessus tout.
Il termina son cinquième demi sans s’être rendu compte qu’il était passé par le quatrième, peut être qu’il s’était évaporé ce verre, « la part des anges » sans aucuns doutes.
Les verres pourtant il pouvait facilement les compter puisse que le barman les laissait devant lui comme un signe lui indiquant qu’il dépassait les limites ou comme des bougies pour l’anniversaire. Ce putain d’anniversaire de mariage qui l’avait poussé dans ce bar afin d’échapper un temps à cette pression du couple. Mais non de dieu pourquoi fallait-il que tout les ans on fête cette date là comme si la terre ne pouvait tourner normalement sans ça !
Il eu plus de mal a se faire servir le sixième verre, visiblement le patron n’aimait pas sa tête, mais ça personne n’aurait put lui reprocher. Après le septième il fut prié de retourner chez lui car il était tard et que l’établissement allait fermer. Bah ! c’était aussi bien la nuit, même fraîche, ne pouvait que lui faire du bien.
Il releva maladroitement le col de sa veste pour se protéger de la fine pluie qui commençait à couler le long de son cou et entama la longue marche vers chez lui. « La pente est raide… » comme disait l’autre charlot à la télé. Oui, raide ou trop rapide selon que l’on se trouvait à l’un ou l’autre bout. En tout cas c’était sûrement pas ce zig qui se la tapait la pente.
Au bout d’une demi-heure il s’arrêta net comme frappé par le foudre, il regarda autour de lui, baissa les yeux sur ses mains qui tremblaient. L’image de sa femme se forma dans sa tête, cette femme qui depuis des années s’occupait de lui, supportant ses humeurs, son alcool, son absence chronique. Il sentit une boulle se former et grossir au creux de son ventre et une autre lui obstruer la gorge et, en même temps que se formait dans son cerveau plein de brume l’image de sa femme, cette femme qu’il aimait par dessus tout, il se mit à sangloter.
Les larmes coulèrent longtemps, elles auraient emplis largement les bocks si l’autre pingouin n’avait pas fermé si tôt.
Il commanda sa troisième bière et en vida la moitié à peine le verre posé devant lui par le barman. Barman dont le regard lui passait à travers comme s’il n’était pas là, accoudé au comptoir, comme un con. D’ailleurs c’était toujours la même sensation : personne ne le voyait, sauf lui quand il se regardait dans un miroir. Comme ce soir avec cette énorme glace qui lui faisait face et reflétait son image, qu’il haïssait par dessus tout.
Il termina son cinquième demi sans s’être rendu compte qu’il était passé par le quatrième, peut être qu’il s’était évaporé ce verre, « la part des anges » sans aucuns doutes.
Les verres pourtant il pouvait facilement les compter puisse que le barman les laissait devant lui comme un signe lui indiquant qu’il dépassait les limites ou comme des bougies pour l’anniversaire. Ce putain d’anniversaire de mariage qui l’avait poussé dans ce bar afin d’échapper un temps à cette pression du couple. Mais non de dieu pourquoi fallait-il que tout les ans on fête cette date là comme si la terre ne pouvait tourner normalement sans ça !
Il eu plus de mal a se faire servir le sixième verre, visiblement le patron n’aimait pas sa tête, mais ça personne n’aurait put lui reprocher. Après le septième il fut prié de retourner chez lui car il était tard et que l’établissement allait fermer. Bah ! c’était aussi bien la nuit, même fraîche, ne pouvait que lui faire du bien.
Il releva maladroitement le col de sa veste pour se protéger de la fine pluie qui commençait à couler le long de son cou et entama la longue marche vers chez lui. « La pente est raide… » comme disait l’autre charlot à la télé. Oui, raide ou trop rapide selon que l’on se trouvait à l’un ou l’autre bout. En tout cas c’était sûrement pas ce zig qui se la tapait la pente.
Au bout d’une demi-heure il s’arrêta net comme frappé par le foudre, il regarda autour de lui, baissa les yeux sur ses mains qui tremblaient. L’image de sa femme se forma dans sa tête, cette femme qui depuis des années s’occupait de lui, supportant ses humeurs, son alcool, son absence chronique. Il sentit une boulle se former et grossir au creux de son ventre et une autre lui obstruer la gorge et, en même temps que se formait dans son cerveau plein de brume l’image de sa femme, cette femme qu’il aimait par dessus tout, il se mit à sangloter.
Les larmes coulèrent longtemps, elles auraient emplis largement les bocks si l’autre pingouin n’avait pas fermé si tôt.
Bon Spirit, je te le dis ici aussi ! J'ai trouvé la fin pleine d'espoir. Au moins, il se rend compte de l'importance de son épouse.
Sur la forme, bien quelques fautes d'ortho ! Mais j'ai cru comprendre que ta chère et douce correctrice s'était absentée !
Sur le fond, ben il a un bon fond, ton type puisque l'alcool ne le met pas en rogne et le radoucit. La fin m'a plus accrochée que le début.
Sur la forme, bien quelques fautes d'ortho ! Mais j'ai cru comprendre que ta chère et douce correctrice s'était absentée !
Sur le fond, ben il a un bon fond, ton type puisque l'alcool ne le met pas en rogne et le radoucit. La fin m'a plus accrochée que le début.
Je l'ai trouvé très touchant ce texte, Spirit.
Ca semble désespéré au début, ça empire avec le compte des bières. On se dit que ça va finir très très mal. On prend pitié de ce pauvre type. Finalement on ne voudrait pas qu'il lui arrive une grosse tuile.
Et tu nous fais une fin de texte très touchante, ni trop mélo ni trop nunuche.
Juste bien tournée pour toucher la sensibilité de chacun.
J'aime mieux ça que tes pendus, franchement... je craignais à un moment de le suivre dans son grenier pour y chercher la poutre la plus solide...
C'est très bon Spirit.
Et tu nous fais une fin de texte très touchante, ni trop mélo ni trop nunuche.
Juste bien tournée pour toucher la sensibilité de chacun.
J'aime mieux ça que tes pendus, franchement... je craignais à un moment de le suivre dans son grenier pour y chercher la poutre la plus solide...
C'est très bon Spirit.
j'aime bien, spirit...
non je barre la première phrase...
j'aime tout court.
chronique de la dépression ordinaire vivante et réaliste
j'aime
tiens, je te conseille de lire Sherman Alexie;
"dix petits indiens"
je suis absolument sûr que tu adoreras ce bouquin
non je barre la première phrase...
j'aime tout court.
chronique de la dépression ordinaire vivante et réaliste
j'aime
tiens, je te conseille de lire Sherman Alexie;
"dix petits indiens"
je suis absolument sûr que tu adoreras ce bouquin
Bel hommage à cette femme inconnue qui aime cet homme, malgré.... ses doutes et son alcool, et tout ce que tu décris!
Texte touchant et réaliste!
Texte touchant et réaliste!
Pas de héros. L'amour ? Peut être pas d'amour non plus. J'ai du mal avec les remords des pris-de-boisson. Peut être parce que je ne bois pas ?
Pas d'éros. Ca c'est sûr. Non, du banalement possible. Plutôt triste Spirit hein ?
Ah ben oui, c'était Spirit !
Bien aimé quand même. On suit les émotions de ton gars. Même si ... (cf le début)
Pas d'éros. Ca c'est sûr. Non, du banalement possible. Plutôt triste Spirit hein ?
Ah ben oui, c'était Spirit !
Bien aimé quand même. On suit les émotions de ton gars. Même si ... (cf le début)
Un texte intéressant. Le style coule sans accroc. Mais que va donc faire cet homme? C'est laissé en suspens pour nous laisser imaginer une suite?
Non, pas de suite mais si j'avais été plus loin je pense que je serais tombé dans le glauque complet et noir, j'en suis resté au gris foncé.
Un texte intéressant. Le style coule sans accroc. Mais que va donc faire cet homme? C'est laissé en suspens pour nous laisser imaginer une suite?
Les effets contradictoires de l'alcool sont rendus de manière intéressante mais je je trouve qu'il manque un peu d'âme et d'originalité à ce texte.
C'est peut-être aussi parce que le thème du bar est récurrent et qu'il devient difficile de le traiter avec un regard neuf.
J'ai quand même noté et apprécié la mini touche d'espoir final!
C'est peut-être aussi parce que le thème du bar est récurrent et qu'il devient difficile de le traiter avec un regard neuf.
J'ai quand même noté et apprécié la mini touche d'espoir final!
J'ai bien aimé, bien aimé l'ambiance et la fin.
Par contre quelques accros à la lecture
Comme à peine le verre posé
ou Barman dont le regard je trouve ça un peu maladroit, ou peut-être quelques fois rajouter des virgules, Comme ici c'était aussi bien la nuit, même fraîche, ne pouvait que lui faire du bien
Peut-être une virgule après "nuit", pour que l'on comprenne mieux, sans avoir besoin de reprendre la phrase ? Je te dis ça juste pour une meilleure fluidité.
Enfin ça c'est peut-être mon obsession virgulaire qui parle :0))
Par contre quelques accros à la lecture
Comme à peine le verre posé
ou Barman dont le regard je trouve ça un peu maladroit, ou peut-être quelques fois rajouter des virgules, Comme ici c'était aussi bien la nuit, même fraîche, ne pouvait que lui faire du bien
Peut-être une virgule après "nuit", pour que l'on comprenne mieux, sans avoir besoin de reprendre la phrase ? Je te dis ça juste pour une meilleure fluidité.
Enfin ça c'est peut-être mon obsession virgulaire qui parle :0))
Tu as raison, je me suis aperçu, trop tard, qu'il manquait des virgules.
J'ai bien aimé, bien aimé l'ambiance et la fin.
Par contre quelques accros à la lecture
Comme à peine le verre posé
ou Barman dont le regard je trouve ça un peu maladroit, ou peut-être quelques fois rajouter des virgules, Comme ici c'était aussi bien la nuit, même fraîche, ne pouvait que lui faire du bien
Peut-être une virgule après "nuit", pour que l'on comprenne mieux, sans avoir besoin de reprendre la phrase ? Je te dis ça juste pour une meilleure fluidité.
Enfin ça c'est peut-être mon obsession virgulaire qui parle :0))
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