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Elle ne comprenait plus.
En fait si, elle comprenait. Etre folle, l’avoir été. Etre un monstre, l’avoir été. Surtout ça : ce monstre qu’elle commençait à dissocier d’elle-même, cette vie passée avec ses morts et ses deuils, cette errance d’années sombres où elle avait vengé sans le savoir la mort des siens, semant douleur et chagrin.
Elle était seule, elle n’était plus rien. Ni vivante, ni morte. Plus ombre que jamais.
Devant elle, l’inspecteur Benoît semblait indécis, consterné. Il vacillait, au même rythme que ses convictions.
Sur sa joue, Mathilde sentit la caresse, tiède et lente, d’une larme. Voilà donc ce qui lui restait.
Des larmes. Rien que des larmes.
Adrien sembla s’agiter tout à coup. Il tirait sur sa main comme un forcené, avec un désir évident de fuite. Il demeurait invisible pour l’inspecteur, qui fut néanmoins décontenancé, presque effrayé par ces soubresauts qui agitaient tout à coup Mathilde.
Les yeux du petit garçon étaient plus que livides, transparents. Et Mathilde reconnut ce fils qui lui manquait tant.
Il fit froid tout à coup. Une brise glacée et leurs respirations se condensèrent en voiles humides.
Noir bleuté. La pièce fut plongée dans le sombre. Benoît sursauta.
- Mathilde, ce n’est rien, juste une panne de courant…
L’inspecteur oubliait qu’il faisait encore jour et que cette pénombre n’aurait pas dû exister. Adrien tirait de plus en plus frénétiquement sur son bras, il voulait fuir. Fuir où ?
- Non, ce n’est pas ça, murmura Mathilde.
La porte du bureau s’entrebâilla et une silhouette apparut, grande, carrée, noire. A hauteur du visage, une petite lumière incandescente éclaira deux lèvres fines qui encerclaient un cigare. De ce cigare, une fumée s’échappait, formant un halo autour de la tête. Si Adrien avait pu crier, il l’aurait fait, songea Mathilde dans une lassitude morne. Elle qui venait de reconnaître cet amant d’alors, ce Luc Hiffer en qui elle avait cru et qui l’avait corrompue, vidée de toute humanité en lui ravissant ceux qu’elle aimait. Qui avait fait d’elle sa servante.
Elle se souvenait. De lui. Des étreintes à lui faire perdre la tête. Puis tout avait basculé : les cauchemars qu’il avait fait naître en elle, cette folie qui s’était insinuée alors que les siens mouraient par sa faute à lui. Et puis cette âme qu’elle avait perdue…
- Mathilde…
Voix rauque, sensuelle et froide. Le diable tendit la main, avec grâce et souplesse, paume au ciel, vers un inspecteur médusé qui sut que, cette fois, il n’échapperait pas à la crise cardiaque lui lançant déjà ses tentacules de douleur dans sa poitrine.
Puis cette main finit sa course sur la tête blonde du fantôme de son fils qui disparut, soufflé comme une flamme de bougie.
Mathilde poussa un cri qui mourut sur ses lèvres. Tout était destiné à mourir, ici. Son passé, son futur, ses multiples existences. Ses erreurs aussi, sa douleur, il fallait que tout ça meure aussi.
- Mathilde, tu dois revenir avec moi…
- Non !
Etre seule et mourir. Mathilde croisa le regard vide de l’inspecteur, puis le sien dans la vitre qui lui faisait face. Un regard vieux, tellement vieux. Epris d’une fin qui l’apaiserait. Peut-être.
Elle courut, ouvrit le battant de verre.
Cinq étages.
Et en bas, la liberté.
FIN
En fait si, elle comprenait. Etre folle, l’avoir été. Etre un monstre, l’avoir été. Surtout ça : ce monstre qu’elle commençait à dissocier d’elle-même, cette vie passée avec ses morts et ses deuils, cette errance d’années sombres où elle avait vengé sans le savoir la mort des siens, semant douleur et chagrin.
Elle était seule, elle n’était plus rien. Ni vivante, ni morte. Plus ombre que jamais.
Devant elle, l’inspecteur Benoît semblait indécis, consterné. Il vacillait, au même rythme que ses convictions.
Sur sa joue, Mathilde sentit la caresse, tiède et lente, d’une larme. Voilà donc ce qui lui restait.
Des larmes. Rien que des larmes.
Adrien sembla s’agiter tout à coup. Il tirait sur sa main comme un forcené, avec un désir évident de fuite. Il demeurait invisible pour l’inspecteur, qui fut néanmoins décontenancé, presque effrayé par ces soubresauts qui agitaient tout à coup Mathilde.
Les yeux du petit garçon étaient plus que livides, transparents. Et Mathilde reconnut ce fils qui lui manquait tant.
Il fit froid tout à coup. Une brise glacée et leurs respirations se condensèrent en voiles humides.
Noir bleuté. La pièce fut plongée dans le sombre. Benoît sursauta.
- Mathilde, ce n’est rien, juste une panne de courant…
L’inspecteur oubliait qu’il faisait encore jour et que cette pénombre n’aurait pas dû exister. Adrien tirait de plus en plus frénétiquement sur son bras, il voulait fuir. Fuir où ?
- Non, ce n’est pas ça, murmura Mathilde.
La porte du bureau s’entrebâilla et une silhouette apparut, grande, carrée, noire. A hauteur du visage, une petite lumière incandescente éclaira deux lèvres fines qui encerclaient un cigare. De ce cigare, une fumée s’échappait, formant un halo autour de la tête. Si Adrien avait pu crier, il l’aurait fait, songea Mathilde dans une lassitude morne. Elle qui venait de reconnaître cet amant d’alors, ce Luc Hiffer en qui elle avait cru et qui l’avait corrompue, vidée de toute humanité en lui ravissant ceux qu’elle aimait. Qui avait fait d’elle sa servante.
Elle se souvenait. De lui. Des étreintes à lui faire perdre la tête. Puis tout avait basculé : les cauchemars qu’il avait fait naître en elle, cette folie qui s’était insinuée alors que les siens mouraient par sa faute à lui. Et puis cette âme qu’elle avait perdue…
- Mathilde…
Voix rauque, sensuelle et froide. Le diable tendit la main, avec grâce et souplesse, paume au ciel, vers un inspecteur médusé qui sut que, cette fois, il n’échapperait pas à la crise cardiaque lui lançant déjà ses tentacules de douleur dans sa poitrine.
Puis cette main finit sa course sur la tête blonde du fantôme de son fils qui disparut, soufflé comme une flamme de bougie.
Mathilde poussa un cri qui mourut sur ses lèvres. Tout était destiné à mourir, ici. Son passé, son futur, ses multiples existences. Ses erreurs aussi, sa douleur, il fallait que tout ça meure aussi.
- Mathilde, tu dois revenir avec moi…
- Non !
Etre seule et mourir. Mathilde croisa le regard vide de l’inspecteur, puis le sien dans la vitre qui lui faisait face. Un regard vieux, tellement vieux. Epris d’une fin qui l’apaiserait. Peut-être.
Elle courut, ouvrit le battant de verre.
Cinq étages.
Et en bas, la liberté.
FIN
Désolée pour ceux qui désiraient un nouveau tour mais un MM 5, tout frais, tout neuf, tout beau, c'est pas plus mal, hein, si?
ne pas lire "lui lançant déjà ses tentacules de douleur dans sa poitrine. "
mais "lui lançant déjà ses tentacules de douleur dans la poitrine. "
mais "lui lançant déjà ses tentacules de douleur dans la poitrine. "
Faudra que je relise sans doute plus tard, histoire de laisser refroidir. Parce que là tout de suite, je suis un peu déçue et je trouve cette fin facile, comme une pirouette pour terminer. C'est certes bien écrit mais ça me semble un brin précipité, on sent qu'il fallait en finir alors on a rassemblé Mathilde, le diable. Puis le bon vieux classique de la crise cardiaque et l'enfant qui n'a guère servi dans l'histoire. Il me reste un goût de trop peu, d'inachevé dans toute cette histoire. A relire plus tard.
Ne te formalise pas trop avec mon commentaire hein Blue, c'est juste que vu la tournure récente du MM, je me dirigeais vers autre chose, je m'étais déjà fait tout un film, ça prenait une nouvelle direction alors je me suis dit "pourquoi pas?". Mais en relisant, je vais sans doute me dire que ce n'est sans doute pas plus mal de clôturer ici, histoire de ne plus se perdre dans toutes sortes de méandres.
Blue, j'ai trouvé ce dernier chapitre bien écrit et très humain.
Tu as choisi de mettre le mot FIN et ce n'est jamais facile ! Ceci dit, c'est une fin à l'américaine qui laisse une porte ouverte à " L'Ombre 2" ! Ben oui, suis pas sure que c'est un grand saut dans le vide qui va la faire disparaître à tout jamais.Elle en a vu d'autre notre ombre ! En plus il demeure une question ...qui était donc cette première disparue Nicole Lechanteur ? La réponse dans L'Ombre, le Retour ?! ;-)
Tu as choisi de mettre le mot FIN et ce n'est jamais facile ! Ceci dit, c'est une fin à l'américaine qui laisse une porte ouverte à " L'Ombre 2" ! Ben oui, suis pas sure que c'est un grand saut dans le vide qui va la faire disparaître à tout jamais.Elle en a vu d'autre notre ombre ! En plus il demeure une question ...qui était donc cette première disparue Nicole Lechanteur ? La réponse dans L'Ombre, le Retour ?! ;-)
Ben moi je suis scotché par l'humanité que tu as glissé dans cette épisode, plein de poésies de désespoir.
Et puis qui peut prétendre pouvoir se rendre maître d'une fin. Je touve cette conclusion très belle...et puis aussi dans la vie, parfois, la fin arrive plus vite que prevus.
Et puis qui peut prétendre pouvoir se rendre maître d'une fin. Je touve cette conclusion très belle...et puis aussi dans la vie, parfois, la fin arrive plus vite que prevus.
Et puis qui peut prétendre pouvoir se rendre maître d'une fin.En écriture ou dans la vie? Parce que dans la vie, je peux te citer l'exemple de Virginia Woolf, Spirit.
A qui j'ai pensé en relisant cette fin de MM et en me disant qu'il y avait analogie entre le départ de Mathilde et celui de Virginia. Osé? Pas tant que ça! Le suicide en tant qu'acte délibéré et créateur. Passer du renoncement qu'il représente à l'ouverture d'une porte vers un autre monde. Un monde que les autres ne voient pas, ne perçoivent pas, ne comprennent pas. Le monde de la sérénité, du repos, peut-être d'une certaine paix intérieure. Comme ces voix que Virginia a entendues dans ses dernières années et qui étaient des appels vers un bonheur qu'elle n'arrivait pas à saisir auprès des siens.
Je perçois finalement le départ de Mathilde comme cela, un geste ultime pour échapper à l'emprise du diable. Belle preuve de force et de liberté. Elle choisit sa fin de vie et voilà.
Tu vois Blue, voici mon bouleversement quelque peu atténué! Je m'en remettrai sans souci :)) Et j'apprécie de plus en plus ton texte.
Quelle belle écriture Bluewitch! Comme toujours d'ailleurs, tu nous y as habitués.
Cette fin nous révèle la vraie "personnalité" de l'ombre au cigare, et même son sexe!...
Pour le gamin aux yeux limpides, c'est vrai, il disparaît un peu trop vite.
Mais cette conclusion se tient en laissant libre cours à l'imagination des lecteurs pour une suite éventuelle. Après tout on est dans le fantastique, donc tout peut encore arriver à Mathilde et Adrien...
Bravo Bluewitch.
Cette fin nous révèle la vraie "personnalité" de l'ombre au cigare, et même son sexe!...
Pour le gamin aux yeux limpides, c'est vrai, il disparaît un peu trop vite.
Mais cette conclusion se tient en laissant libre cours à l'imagination des lecteurs pour une suite éventuelle. Après tout on est dans le fantastique, donc tout peut encore arriver à Mathilde et Adrien...
Bravo Bluewitch.
Je n'entrerais pas trop profondément dans ce débat mais ayant eu moi même des envies suicidaires et ayant assisté à la crémation de ma meilleure amie qui avait elle "choisie" de quitter ce monde. Je peux t'assurer que je la pleure encore (cela doit faire une dizaine d'années) et j'imagine ce que pense ses trois enfants. Pour ma part je ne pense plus à ça que dans les moments de grosses déprimes. La sublimation du suicide me parait être un concept trop bourgeois pour que je puisse y adhérer. Je ne connais pas l'état psychologique dans lequel ce trouvait virginia woolf mais je pense que ce n'est jamais une decision prise à partir d'une situation saine. Je crois que la plupart des gens essayent d'échapper à quelques chose et qu'ils emploient les moyens qu'ils trouvent les meilleures sur l'instant. Je ne crois pas au suicidé heureux, sauf d'avoir échappé à une souffrance encore pire.
Cela dit j'adore cette fin.
Cela dit j'adore cette fin.
Et puis qui peut prétendre pouvoir se rendre maître d'une fin.En écriture ou dans la vie? Parce que dans la vie, je peux te citer l'exemple de Virginia Woolf, Spirit.
A qui j'ai pensé en relisant cette fin de MM et en me disant qu'il y avait analogie entre le départ de Mathilde et celui de Virginia. Osé? Pas tant que ça! Le suicide en tant qu'acte délibéré et créateur. Passer du renoncement qu'il représente à l'ouverture d'une porte vers un autre monde. Un monde que les autres ne voient pas, ne perçoivent pas, ne comprennent pas. Le monde de la sérénité, du repos, peut-être d'une certaine paix intérieure. Comme ces voix que Virginia a entendues dans ses dernières années et qui étaient des appels vers un bonheur qu'elle n'arrivait pas à saisir auprès des siens.
Je perçois finalement le départ de Mathilde comme cela, un geste ultime pour échapper à l'emprise du diable. Belle preuve de force et de liberté. Elle choisit sa fin de vie et voilà.
Tu vois Blue, voici mon bouleversement quelque peu atténué! Je m'en remettrai sans souci :)) Et j'apprécie de plus en plus ton texte.
Comme Sahkti, je me sens un peu ambivalente devant cette fin: c'est vrai qu'il y a beaucoup de possibilités qui n'ont pas été explorées dans ce MM4, et d'un autre côté, il y a eu quelques moments de divagation et d'égarements qui font que oui, il vaut sans doute mieux écrire le mot fin et passer à autre chose. En tout cas, je dois bien avouer que je n'aurais pas du tout aimé être ta place, Blue, et tu t'en tires vraiment très bien. C'est très très bien écrit, et il y a en effet énormément d'humanité dans le personnage de Mathilde qui redécouvre un passé bien noir.
Alors, je suis sans doute un peu triste de voir le mot "fin"... mais c'est vraiment une belle fin :-).
Alors, je suis sans doute un peu triste de voir le mot "fin"... mais c'est vraiment une belle fin :-).
Je trouve cette fin plutôt réussie et en tout cas très poètique.
La partie précédente ouvrait de nouvelles pistes et n'induisait donc pas une fin si proche ce qui fait que je trouve certaines explications un peu "précipitées".
Mais je pense qu'il fallait en finir avec ce MM pour qu'il ne se perde pas dans un 3 ème tour et tu l'as fait avec une main de maître, bravo!
La partie précédente ouvrait de nouvelles pistes et n'induisait donc pas une fin si proche ce qui fait que je trouve certaines explications un peu "précipitées".
Mais je pense qu'il fallait en finir avec ce MM pour qu'il ne se perde pas dans un 3 ème tour et tu l'as fait avec une main de maître, bravo!
J'aurais aimé que ça continu pour obtenir toutes les explications et garder Adrien un peu plus longtemps.
Mais une fois que je me suis rentrée dans le crâne que c'est la fin, je l'observe mieux. Et finalement elle est bien cette fin : on retrouve Luc, on suit Mathilde dans ses reflexions et son combat intérieur. C'est vrai qu'il reste Luc, seul dans le bureau mais une fin laisse souvent des ennigmes non résolues, au lecteur de faire sa "cuisine interne".
Tu t'en tires bien Blue, tu boucles un MM, qu'on a parfois eu du mal à suivre, à la fois de façon sensée et inatendue.
Mais une fois que je me suis rentrée dans le crâne que c'est la fin, je l'observe mieux. Et finalement elle est bien cette fin : on retrouve Luc, on suit Mathilde dans ses reflexions et son combat intérieur. C'est vrai qu'il reste Luc, seul dans le bureau mais une fin laisse souvent des ennigmes non résolues, au lecteur de faire sa "cuisine interne".
Tu t'en tires bien Blue, tu boucles un MM, qu'on a parfois eu du mal à suivre, à la fois de façon sensée et inatendue.
Lu également, aujourd'hui seulement.
Eh bien moi, j'aime bien cette fin de BLue. Tout d'abord parce que je n'étais plus très intéressée par les aventures de Mathilde qui devenaient trop compliquées et irrégulières (un épisode dans un sens, un épisode dans un autre) Je trouvais que si les faits eux mêmes pouvaient encore à peu près se recoller d'un chapitre à l'autre le sens de l'histoire lui, était trop irrégulier.
En ce qui concerne cet épisode lui-même, il est tout d'abord très bien écrit, ensuite cohérent, complet et il s'adapte parfaitement pour clôturer tout l'ensemble. J'ai trouvé ça très bien comme ça.
Eh bien moi, j'aime bien cette fin de BLue. Tout d'abord parce que je n'étais plus très intéressée par les aventures de Mathilde qui devenaient trop compliquées et irrégulières (un épisode dans un sens, un épisode dans un autre) Je trouvais que si les faits eux mêmes pouvaient encore à peu près se recoller d'un chapitre à l'autre le sens de l'histoire lui, était trop irrégulier.
En ce qui concerne cet épisode lui-même, il est tout d'abord très bien écrit, ensuite cohérent, complet et il s'adapte parfaitement pour clôturer tout l'ensemble. J'ai trouvé ça très bien comme ça.
Je m'étais tellement dit que c'était impossible de trouver une fin sur un épisode que je m'étais préparé à la suite (à preuve mes interventions dans "tout sur MM4". Impossible n'est pas français, parait-il ? Pourtant tu n'es pas française Blue ?
Eh bien elle y est parvenue ! Et certainement ce n'était pas chose aisée. Et ce n'est pas tiré par les cheveux (enfin pas plus que le reste des épisodes !). Un fond bien triste quand même. Des mystères qui surnagent mais c'est ce qui fait la légende des grandes oeuvres, non ?
Et puis c'est bien fichu, bien écrit. Bravo Blue pour avoir su mettre un point final de belle façon.
Eh bien elle y est parvenue ! Et certainement ce n'était pas chose aisée. Et ce n'est pas tiré par les cheveux (enfin pas plus que le reste des épisodes !). Un fond bien triste quand même. Des mystères qui surnagent mais c'est ce qui fait la légende des grandes oeuvres, non ?
Et puis c'est bien fichu, bien écrit. Bravo Blue pour avoir su mettre un point final de belle façon.
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