J’étais en train de jardiner comme à mon habitude, ce jour-là. Un jour de grande chaleur, comme il en vient tous les quarts de cycle. En fait, j’étais plutôt occupé à nettoyer mon coin d’herbe fétiche qui avait été envahi par un nombre impressionnant de crottes de chèvre pendant la nuit. Un carré de nature entouré de pruniers et de cerisiers. J’aimais me la couler douce, les yeux au ciel, allongé dans le plus simple appareil à somnoler. J’étais tranquille, à l’ombre fraîche. Le Paradis.
Je restais comme ça des heures entières à rêvasser, à penser à ma progéniture à venir, et surtout à la conception de celle-ci. Ou encore à faire la conversation avec Hector, qui devait être à la base un lévrier mais avait eu quelques petits soucis de fabrication et ne ressemblait pas à grand-chose. Victime de la pelade, d’un strabisme incurable qui lui imposait des méandres à la marche et d’une atrophie de l’oreille droite, Hector savait qu’il n’avait aucune chance de passer à la postérité. Il faisait partie des OGM (Organismes Globalement Malformés). C’est ça qui me le rendait sympathique. Personne n’a d’ailleurs jamais entendu parler de lui. Il avait raison ce bon vieux clébard…
Ce jour-là, donc, ma chère et tendre femme, créée avec amour à partir d’une de mes côtes (j’en souffre d’ailleurs régulièrement, la plaie a été mal suturée et se rappelle à mon bon souvenir lors de la mauvaise saison), m’appela sur le ton doux mais néanmoins ferme qu’elle avait l’habitude d’utiliser lorsque l’heure du repas avait sonné. Loin de moi l’idée de la faire attendre, d’ailleurs, ou j’étais bon à le réchauffer par moi-même au micro-ondes et à manger seul.
Les cheveux lui tombant en cascade le long de l’épine dorsale, légèrement agités par la brise, elle m’observait d’un air narquois, air qui ne lui était pas inhabituel mais jamais jusque là il n’avait eu cette intensité.
- Chouchou, j’ai une surprise pour toi…
Je ne fus pas vraiment surpris, justement, par ces mots : elle avait la mine des grands jours et j’adorais ça.
- Une surprise, mon hirondelle ?
- Oui mais tu dois me promettre de fermer les yeux et de te laisser guider…
J’avais quelques craintes à cette pensée, ma tendre moitié n’ayant que fort peu le sens de l’orientation. Mais elle semblait tellement excitée à l’idée de me faire cette surprise que je me prêtai au jeu sans faire de manière. Avant de fermer les yeux, je croisai néanmoins le regard dubitatif d’Hector qui s’en alla, titubant, en hochant pitoyablement la tête. Ce brave Hector…
Nous marchâmes à travers prés, champs et collines pendant un bon moment. Elle me tenait par la main, prévenante à l’égard de mes pieds nus.
Lorsque nous nous arrêtâmes, je l’entendis chuchoter et une voix marquée par un cheveu sur la langue lui répondre.
- Tu peux ouvrir les yeux, murmura ma douce.
Ce que je fis. Et tombai nez à nez avec un serpent aux yeux injectés et aux paupières tombantes. J’étais passablement dérouté.
- Bonjour, Adam mon pote! s’écria-t-il.
Je n’appréciai pas cette familiarité et encore moins le fait que ma femme semblait la trouver normale. Je soupçonnai cette créature d’être louche et de pécher par ses relations.
- Pourrais-je avoir quelques explications, Eve ?
- Ca fait un an que nous sommes ensemble aujourd’hui (j’avais oublié : la honte me peignit du crâne au sternum) et je voulais que ce jour soit spécial. Te faire un cadeau…
Elle se pencha vers le reptile toxico et lui parla à l’oreille, glissant sous son ventre lisse quelque chose que je ne vis pas mais qui devait payer ce que l’animal sortit ensuite des circonvolutions de son corps: une sphère rouge et brillante que je reconnus aussitôt pour être la substance la plus illicite et la plus introuvable du coin.
Je fixai Eve d’un air consterné mais celle-ci tenta de masquer au mieux sa déception en se saisissant du fruit et en en respirant l’odeur.
- Mon cœur, je ne sais pas si c’est une bonne idée…
- Ca ne peut pas nous faire de mal, Chouchou, juste une fois, tu sais…
Ma femme prenait des airs langoureux, mines aguicheuses et pleines de promesses. Mon estomac gargouillait de faim et d’impatience à la vue du fruit défendu. Je savais que je ne résisterais plus très longtemps et lorsqu’Eve croqua dedans, je m’emparai du fruit et imprimai la marque de mes dents à côté des siennes. Le goût était intense, sucré et d’une douceur extrême.
Dans l’instant qui suivit, je vis un changement brusque dans le regard de ma chère femme… Elle me détailla du bas jusqu’au haut, la désillusion peinte sur son visage. Que m’était-il arrivé ??
Je m’observai donc également, à la recherche d’une anomalie mais tout ce que je vis fut que j’étais resté pareil à moi-même. Et je fus affreusement choqué. Jamais ce corps ne m’était apparu dans toute sa banalité, son grotesque. Mon membre ridicule, mes jambes sèches et maigres, je n’osais même pas imaginer mon front qui commençait à se dégarnir ni l’impact de mes bras trop longs sur l’entourage…
Je levai la tête vers Eve qui s’empressait de se camoufler au moyen de feuilles larges, apparemment sous l’emprise du même désarroi. Le sournois serpent ricanait, je demeurais immobile et accablé. Il fallait que je cache ce corps, du moins le temps d’une réflexion ! Une seule feuille subsistait, un peu abîmée, et je m’en saisis afin de couvrir l’essentiel…
- Alors les cocos, heureux ?
Je grognai et emmenai ma femme loin de cet endroit de perdition, en prenant garde de ne pas lâcher la verdure qui me tenait lieu d’habit.
Maintenant, il pleut, souvent. Les herbes sauvages ont envahi mon coin de paradis où je ne peux plus me rendre très souvent parce que le boulot me prend trop de temps. Entre le coaching, les briefings et les plannings, il me reste à peine du temps pour le baby-sitting. Eve a souvent la migraine et regarde les séries policières à la télévision. Les gamins braillent et se bagarrent sans cesse (un de ces jours, je sens que ça va mal finir entre ces deux-là).
Mon seul plaisir : quelques bouffées euphorisantes le samedi soir, en compagnie d’Hector et du Serpent qui s’occupe d’un lopin de terre où il cultive les quelques plantes nécessaire à nos délires hebdomadaires.
Parfois, la nostalgie me surprend, je songe au début de notre couple, notre insouciance, notre passion des premiers mois.
Aaah, si seulement…
Je restais comme ça des heures entières à rêvasser, à penser à ma progéniture à venir, et surtout à la conception de celle-ci. Ou encore à faire la conversation avec Hector, qui devait être à la base un lévrier mais avait eu quelques petits soucis de fabrication et ne ressemblait pas à grand-chose. Victime de la pelade, d’un strabisme incurable qui lui imposait des méandres à la marche et d’une atrophie de l’oreille droite, Hector savait qu’il n’avait aucune chance de passer à la postérité. Il faisait partie des OGM (Organismes Globalement Malformés). C’est ça qui me le rendait sympathique. Personne n’a d’ailleurs jamais entendu parler de lui. Il avait raison ce bon vieux clébard…
Ce jour-là, donc, ma chère et tendre femme, créée avec amour à partir d’une de mes côtes (j’en souffre d’ailleurs régulièrement, la plaie a été mal suturée et se rappelle à mon bon souvenir lors de la mauvaise saison), m’appela sur le ton doux mais néanmoins ferme qu’elle avait l’habitude d’utiliser lorsque l’heure du repas avait sonné. Loin de moi l’idée de la faire attendre, d’ailleurs, ou j’étais bon à le réchauffer par moi-même au micro-ondes et à manger seul.
Les cheveux lui tombant en cascade le long de l’épine dorsale, légèrement agités par la brise, elle m’observait d’un air narquois, air qui ne lui était pas inhabituel mais jamais jusque là il n’avait eu cette intensité.
- Chouchou, j’ai une surprise pour toi…
Je ne fus pas vraiment surpris, justement, par ces mots : elle avait la mine des grands jours et j’adorais ça.
- Une surprise, mon hirondelle ?
- Oui mais tu dois me promettre de fermer les yeux et de te laisser guider…
J’avais quelques craintes à cette pensée, ma tendre moitié n’ayant que fort peu le sens de l’orientation. Mais elle semblait tellement excitée à l’idée de me faire cette surprise que je me prêtai au jeu sans faire de manière. Avant de fermer les yeux, je croisai néanmoins le regard dubitatif d’Hector qui s’en alla, titubant, en hochant pitoyablement la tête. Ce brave Hector…
Nous marchâmes à travers prés, champs et collines pendant un bon moment. Elle me tenait par la main, prévenante à l’égard de mes pieds nus.
Lorsque nous nous arrêtâmes, je l’entendis chuchoter et une voix marquée par un cheveu sur la langue lui répondre.
- Tu peux ouvrir les yeux, murmura ma douce.
Ce que je fis. Et tombai nez à nez avec un serpent aux yeux injectés et aux paupières tombantes. J’étais passablement dérouté.
- Bonjour, Adam mon pote! s’écria-t-il.
Je n’appréciai pas cette familiarité et encore moins le fait que ma femme semblait la trouver normale. Je soupçonnai cette créature d’être louche et de pécher par ses relations.
- Pourrais-je avoir quelques explications, Eve ?
- Ca fait un an que nous sommes ensemble aujourd’hui (j’avais oublié : la honte me peignit du crâne au sternum) et je voulais que ce jour soit spécial. Te faire un cadeau…
Elle se pencha vers le reptile toxico et lui parla à l’oreille, glissant sous son ventre lisse quelque chose que je ne vis pas mais qui devait payer ce que l’animal sortit ensuite des circonvolutions de son corps: une sphère rouge et brillante que je reconnus aussitôt pour être la substance la plus illicite et la plus introuvable du coin.
Je fixai Eve d’un air consterné mais celle-ci tenta de masquer au mieux sa déception en se saisissant du fruit et en en respirant l’odeur.
- Mon cœur, je ne sais pas si c’est une bonne idée…
- Ca ne peut pas nous faire de mal, Chouchou, juste une fois, tu sais…
Ma femme prenait des airs langoureux, mines aguicheuses et pleines de promesses. Mon estomac gargouillait de faim et d’impatience à la vue du fruit défendu. Je savais que je ne résisterais plus très longtemps et lorsqu’Eve croqua dedans, je m’emparai du fruit et imprimai la marque de mes dents à côté des siennes. Le goût était intense, sucré et d’une douceur extrême.
Dans l’instant qui suivit, je vis un changement brusque dans le regard de ma chère femme… Elle me détailla du bas jusqu’au haut, la désillusion peinte sur son visage. Que m’était-il arrivé ??
Je m’observai donc également, à la recherche d’une anomalie mais tout ce que je vis fut que j’étais resté pareil à moi-même. Et je fus affreusement choqué. Jamais ce corps ne m’était apparu dans toute sa banalité, son grotesque. Mon membre ridicule, mes jambes sèches et maigres, je n’osais même pas imaginer mon front qui commençait à se dégarnir ni l’impact de mes bras trop longs sur l’entourage…
Je levai la tête vers Eve qui s’empressait de se camoufler au moyen de feuilles larges, apparemment sous l’emprise du même désarroi. Le sournois serpent ricanait, je demeurais immobile et accablé. Il fallait que je cache ce corps, du moins le temps d’une réflexion ! Une seule feuille subsistait, un peu abîmée, et je m’en saisis afin de couvrir l’essentiel…
- Alors les cocos, heureux ?
Je grognai et emmenai ma femme loin de cet endroit de perdition, en prenant garde de ne pas lâcher la verdure qui me tenait lieu d’habit.
Maintenant, il pleut, souvent. Les herbes sauvages ont envahi mon coin de paradis où je ne peux plus me rendre très souvent parce que le boulot me prend trop de temps. Entre le coaching, les briefings et les plannings, il me reste à peine du temps pour le baby-sitting. Eve a souvent la migraine et regarde les séries policières à la télévision. Les gamins braillent et se bagarrent sans cesse (un de ces jours, je sens que ça va mal finir entre ces deux-là).
Mon seul plaisir : quelques bouffées euphorisantes le samedi soir, en compagnie d’Hector et du Serpent qui s’occupe d’un lopin de terre où il cultive les quelques plantes nécessaire à nos délires hebdomadaires.
Parfois, la nostalgie me surprend, je songe au début de notre couple, notre insouciance, notre passion des premiers mois.
Aaah, si seulement…
J'adore ça ! Exactement le genre de texte qui provoque un grande jouissance à la lecture, un humour dévastateur et l'ironie acérée qui vise juste.
J'aime bien cette façon dans la narration de basculer lentement, et pas tout à fait de l'histoire au mythe. Concernant le style, j'aime bien cete façon de mêler un vocabulaire riche et familier. Truculence et sensibilité à la fois !
Heureusement quand même que c'est toi qui la écrit, on ne peut pas te taxer de mysoginie ;-)
Quant-à l'été ? Quelle idée originale pour l'évoquer ! Seulement, les pommes, elles ne sont mûres qu'en automne. Un symbôle ?
J'aime bien cette façon dans la narration de basculer lentement, et pas tout à fait de l'histoire au mythe. Concernant le style, j'aime bien cete façon de mêler un vocabulaire riche et familier. Truculence et sensibilité à la fois !
Heureusement quand même que c'est toi qui la écrit, on ne peut pas te taxer de mysoginie ;-)
Quant-à l'été ? Quelle idée originale pour l'évoquer ! Seulement, les pommes, elles ne sont mûres qu'en automne. Un symbôle ?
Une idée très originale que cette variation sur le péché originel. J'ai bien aimé le passage progressif du mythe à une réalité plus quotidienne (ah ses sacro saintes séries policières). J' ai particulièrement apprécié l'épilogue désanchanté dans lequel ton héros passe ses oirées avec ses amis d'infortune. J'ai aimé aussi le fait que l'été soit ici évoqué avec discrétion , de manière presque voilée....Le tout servi avec un certain humour même si par moment je l'ai senti quelque peu forcé. Mais l'ensemble reste très bon...Bravo!
Chouchou et Hirondelle pour Adam et Eve... Très joli! ;-)
On devine vite de qui il s'agit, n'empêche que le catéchisme revisité, ça rajeunit. Ah si nos cours avaient ressemblé à ça, on s'y serait intéressés autrement...
L'humour est omniprésent, c'est sûr, il fallait ça pour faire passer la pilule, enfin... la pomme de discorde.
J'ai adoré la description de ce pauvre Hector, unique!
Sympa ce texte, merci! ;-)
On devine vite de qui il s'agit, n'empêche que le catéchisme revisité, ça rajeunit. Ah si nos cours avaient ressemblé à ça, on s'y serait intéressés autrement...
L'humour est omniprésent, c'est sûr, il fallait ça pour faire passer la pilule, enfin... la pomme de discorde.
J'ai adoré la description de ce pauvre Hector, unique!
Sympa ce texte, merci! ;-)
Ha ha ha ! Nouvelle version de la genèse revue et corrigée par Blue !
Il faudrait réunir un conclave pour voir ça d'un peu plus prêt !
Et cet Hector ? D'où sort-il celui-là ? ha oui, il est l'incarnation de la sagesse ! Le seul, le vrai ami de l'homme ! :o))
Eh bien bravo Blue !
C'est un vrai conte philosophique, drôle, bien écrit, de quoi se mettre de bonne humeur, il en faut des comme ça !
Bravo !
Il faudrait réunir un conclave pour voir ça d'un peu plus prêt !
Et cet Hector ? D'où sort-il celui-là ? ha oui, il est l'incarnation de la sagesse ! Le seul, le vrai ami de l'homme ! :o))
Eh bien bravo Blue !
C'est un vrai conte philosophique, drôle, bien écrit, de quoi se mettre de bonne humeur, il en faut des comme ça !
Bravo !
Ah excellent !!
J'ai beaucoup aimé.
Beaucoup d'humour, et la grosse surprise, le serpent dealer :0))
Franchement, fallait le trouver, très bonne comparaison, et vraiment bravo !!!
Niveau du style, rien à redire, c'est toujours aussi bien écrit :0)
Beaucoup aimé également le dernier paragraphe, avec tout ce qui s'ensuit pour le couple, et le petit délire hebdomadaire :0))
Vraiment très très bon !
J'ai beaucoup aimé.
Beaucoup d'humour, et la grosse surprise, le serpent dealer :0))
Franchement, fallait le trouver, très bonne comparaison, et vraiment bravo !!!
Niveau du style, rien à redire, c'est toujours aussi bien écrit :0)
Beaucoup aimé également le dernier paragraphe, avec tout ce qui s'ensuit pour le couple, et le petit délire hebdomadaire :0))
Vraiment très très bon !
Ouai! sur ce coup là on c'est encore fait avoir...la pomme tu parles.....
J'aime bien l'humour que tu as mi dans ton texte.
J'aime bien l'humour que tu as mi dans ton texte.
J'ai envie de dire trop ou trop peu. L'idée de départ est originale mais je ressens un manque, un sentiment d'incomplet, comme si tu pouvais aller plus loin encore dans l'humour ou l'ironie. Il y a un gros potientiel et pas mal d'éléments en témoignent comme les surnoms dont tu les affubles et puis ce "Adam mon pote" qui m'a bien fait sourire.
C'est bien écrit, amusant et tout mais je sais pas, y a un petit truc qui manque pour que ce soit parfait.
C'est bien écrit, amusant et tout mais je sais pas, y a un petit truc qui manque pour que ce soit parfait.
Réjouissant Blue ! Donc tu as fait le choix d'écrire en Adam. J'ai ri plusieurs fois, de bon coeur, et n'ai pas éprouvé le besoin de le lire d'une traite, revenant en arrière régulièrement pour bien savourer. Et l'été, c'est un quart de cycle, alors ?
Qu'est-ce qu'il vient foutre là Hector ? Pas compris la symbolique 'si symbolique il y a ?). SJB parle de la sagesse ? En tout cas si la SPA lit ça ! Ou Sib !!
Et c'est obligé que le serpent se kife ? Ah, dès le début, la Création , ça n'était tout de même pas tout à fait ça !
Je reprends mon en-tête ; réjouissant Blue. Ou plutôt non, je te rends ton identité féminine ; réjouissante Blue !
Qu'est-ce qu'il vient foutre là Hector ? Pas compris la symbolique 'si symbolique il y a ?). SJB parle de la sagesse ? En tout cas si la SPA lit ça ! Ou Sib !!
Et c'est obligé que le serpent se kife ? Ah, dès le début, la Création , ça n'était tout de même pas tout à fait ça !
Je reprends mon en-tête ; réjouissant Blue. Ou plutôt non, je te rends ton identité féminine ; réjouissante Blue !
J'ai ri plusieurs fois aussi. Le chien OGM, le serpent toxico, Ève-l'hirondelle, le délire hebodmadaire... Bluewitch a le chic de transformer les mythes en proses savoureuses.
Comme Sahkti, j'ai eu un sentiment de trop peu, j'ai trouvé que la fin venait bien vite, mais Blue, tu peux nous donner une seconde version quand tu as un peu de temps, l'été ne fait que commencer...
Comme Sahkti, j'ai eu un sentiment de trop peu, j'ai trouvé que la fin venait bien vite, mais Blue, tu peux nous donner une seconde version quand tu as un peu de temps, l'été ne fait que commencer...
Petite réponse pour vos remarques pertinentes: le goût de trop peu a une explication simple, le texte a été ecrit en deux fois 20 minutes ou à peine plus. Et quand j'ai vu que j'avais déjà dépassé les 5000 signes, j'ai mis un frein.
Suis déjà contente de vous avoir fait un peu sourire, ça compensera mon sentiment de texte "bâclé" ;o)
Suis déjà contente de vous avoir fait un peu sourire, ça compensera mon sentiment de texte "bâclé" ;o)
2 fois 20 minutes !!!
Double bravo, moi j'écrit 10 lignes en 20 minutes :0)))
Double bravo, moi j'écrit 10 lignes en 20 minutes :0)))
Pas évident la contrainte du nombre de signes.. surtout pour décrire la Genèse... ;o)
La coupure est en effet un peu brusque entre le fruit défendu et la vie actuelle. Mais.... la première partie est longue, on y vit un moment important de la vie d'Adam et Eve, où le temps n'a pas d'importance. La deuxième est courte et surtout rapide, comme leur vie actuelle ;o)
Beaucoup d'humour dans ton texte, Blue. Et c'est surtout l'idée que j'ai trouvé excellente!
La coupure est en effet un peu brusque entre le fruit défendu et la vie actuelle. Mais.... la première partie est longue, on y vit un moment important de la vie d'Adam et Eve, où le temps n'a pas d'importance. La deuxième est courte et surtout rapide, comme leur vie actuelle ;o)
Beaucoup d'humour dans ton texte, Blue. Et c'est surtout l'idée que j'ai trouvé excellente!
Jusqu'à la côte, me demandait où nous allions !
L'idée est originale et traitée avec beaucoup d'humour. Personnellement, j'ai nettement préféré la fin. L'histoire qui va mal tourner avec les gamins et les migraines d'Eve. Mais j'ai eu quelques problèmes avec le style que j'ai trouvé par moment un peu hâché, pas assez fluide. Mais en tout cas, bravo pour l'imagination.
L'idée est originale et traitée avec beaucoup d'humour. Personnellement, j'ai nettement préféré la fin. L'histoire qui va mal tourner avec les gamins et les migraines d'Eve. Mais j'ai eu quelques problèmes avec le style que j'ai trouvé par moment un peu hâché, pas assez fluide. Mais en tout cas, bravo pour l'imagination.
moi aussi, j'ai bien ri et j'en prendrai volontiers pour plus long ! Et comme je ne connais pas trop la biblie, ça me donne l'occasion de comprendre les saintes écritures !!
"Ce jour-là, donc, ma chère et tendre femme, créée avec amour à partir d’une de mes côtes (j’en souffre d’ailleurs régulièrement, la plaie a été mal suturée et se rappelle à mon bon souvenir lors de la mauvaise saison), m’appela sur le ton doux mais néanmoins ferme qu’elle avait l’habitude d’utiliser lorsque l’heure du repas avait sonné." N'est pas Proust qui veut, c'est peut-être un peu long comme phrase, non?
Mais une fois les choses mises en place, j'ai tout bien aimé la suite -en gros à partir des dialogues. J'adore ce bon vieux serpents zozotant (très visuel et audio aussi, bien sûr). Le pire, ça ne s'invente pas, c'est que j'ai entamé ton texte et une pomme au même moment. Je peux te dire qu'elle m'a semblée encore meilleure que mes autres pommes de fin d'aprèsm'
Et pour finir, je trouve vraiment très bien vue et fine cette description de ce qu'est la perte de l'innocence et du bonheur:"Jamais ce corps ne m’était apparu dans toute sa banalité, son grotesque" et la suite.
En résumé: j'ai beaucoup aimé ton texte, avec le sentiment qu'après un court démarrage moyen il s'améliorait de façon continue jusqu'à son terme.
Mais une fois les choses mises en place, j'ai tout bien aimé la suite -en gros à partir des dialogues. J'adore ce bon vieux serpents zozotant (très visuel et audio aussi, bien sûr). Le pire, ça ne s'invente pas, c'est que j'ai entamé ton texte et une pomme au même moment. Je peux te dire qu'elle m'a semblée encore meilleure que mes autres pommes de fin d'aprèsm'
Et pour finir, je trouve vraiment très bien vue et fine cette description de ce qu'est la perte de l'innocence et du bonheur:"Jamais ce corps ne m’était apparu dans toute sa banalité, son grotesque" et la suite.
En résumé: j'ai beaucoup aimé ton texte, avec le sentiment qu'après un court démarrage moyen il s'améliorait de façon continue jusqu'à son terme.
Qu'est-ce qu'il vient foutre là Hector ? Pas compris la symbolique 'si symbolique il y a ?). SJB parle de la sagesse ? En tout cas si la SPA lit ça ! Ou Sib !!!
Sib a lu et elle a adoré. Je prends Hector dans ma meute quand il veut. ;-)))
Petite réponse pour vos remarques pertinentes: le goût de trop peu a une explication simple, le texte a été ecrit en deux fois 20 minutes ou à peine plus. Et quand j'ai vu que j'avais déjà dépassé les 5000 signes, j'ai mis un frein.
Suis déjà contente de vous avoir fait un peu sourire, ça compensera mon sentiment de texte "bâclé" ;o)
Bâclé, non non. Il apparaît qu'on te réclame la récriture de la Bible. Excellente idée!
Sans limitation de temps ou de signes cette fois. Prière toutefois de ne pas dépasser trop le volume de l'original ;o)
N'est pas Proust qui veut, c'est peut-être un peu long comme phrase, non?
Pas cette prétention, Sib. ;o)) Surtout que je ne l'ai encore jamais lu!!!
Quand on demande à Blue de changer de sexe, elle n’y va pas par quatre chemins et endosse d’autorité le numéro un du genre qu’elle n’a pas. Mais comme on se fait un peu « trimballer » avant de s’en rendre compte, le plaisir naît en partie de la surprise. Et de l’humour. Ah, les débuts des couples, c’est autre chose effectivement… Je suis comme d’autres : j’attends la suite de l’histoire.
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