Tistou 19/06/2005 @ 00:25:10
Bonne nuit aux poétesses et aux poètes. Et vous les loups, foutez la paix aux génisses et moutons !

Loupbleu 19/06/2005 @ 00:27:31
Bonne nuit vous tous! Je commence à avoir du mal à garder les yeux ouverts, moi.
Loup bleu, tu ne m'as^pas dit. Tu l'as trouvé comment U.V?
J'ai plutôt bien aimé UV ! D'accord avec toi avec le style des fois trop littéraire, voire verbeux (mais pas mal quand même), et le suspens créé de façon assez artificiel.

Je suis pas sûr d'avoir très bien compris la fin ? Tu as compris quoi toi ?

J'ai compris qu'on comprenait ce qu'on voulait ;-)))
Il faudra qu'on parle de Joncour, sur le forum livre ou par mail ;-)

Loupbleu 19/06/2005 @ 00:28:37
Bonne nuit à tous et félicitations pour ces sonnets !

Sibylline 19/06/2005 @ 00:29:08
Bonne nuit vous tous! Je commence à avoir du mal à garder les yeux ouverts, moi.
Loup bleu, tu ne m'as^pas dit. Tu l'as trouvé comment U.V?
J'ai plutôt bien aimé UV ! D'accord avec toi avec le style des fois trop littéraire, voire verbeux (mais pas mal quand même), et le suspens créé de façon assez artificiel.

Je suis pas sûr d'avoir très bien compris la fin ? Tu as compris quoi toi ?

J'ai compris qu'on comprenait ce qu'on voulait ;-)))
Il faudra qu'on parle de Joncour, sur le forum livre ou par mail ;-)

OK, volontiers, tu as mon mail

Sibylline 19/06/2005 @ 00:33:13
Bonne nuit tous ;-))
Et bienvenue aux retardataires que l'amidon, le psychiatre acariâtre et le décalé n'effraieront pas trop

Sibylline 19/06/2005 @ 00:41:03
Loup, je viens d'aller voir ta critique sur "Le voleur de nostalgie de Hervé Le Tellier;
et en te lisant, je me suis souvenu que j'ai lu ce livre, mais il y a bien longtemps! Je l'avais oublié, juqu'à ce que je te lise. Marrant,
Mais bon, tu ne fais pas beaucoup de critiques. Dommage
et en +, je viens de t'en piquer 1!!

Nothingman

avatar 19/06/2005 @ 06:52:05
Désolé pour le retard, les "fêtes de la musique" résonnent encore en moi....

Il est dans un fauteuil bien calé
Pour se confier à un psychiatre
Racontant son humeur acariâtre
Combien il se sent décalé.

On dit de lui qu'il est froid, gelé
Qu'en tout, il se montre opiniâtre
En amour se montre, souvent idolâtre
Tant de défauts à faire reculer

Tout ça, à cause de cette fermière
Conquête que l'on disait dernière
Qui l'a laissé à l'abandon.

Il n'avait plus qu'à se faire gay
Ah! Comme sa vie n'était pas gaie.
Solution : une bonne cure d'ami(s) donc.. .

Mentor 19/06/2005 @ 10:52:34
Bonjour toutes-tous... :-)
Nouvelle (et dernière!) coupure à minuit 5 hier, flemme de tout redémarrer pour dire bonsoir, alors: BONJOUR!
Je file à la plage avec parasol quand même. Bon dimanche à tout le monde!
;-))

Saint Jean-Baptiste 19/06/2005 @ 12:56:23
Je reviens juste de Waterloo. Tout se prépare. Ca va être grandiose : 2200 participants ! (cent fois moins qu'en 1815)
Début des festivités, oups ! de la bataille prévu, comme il y a 190 ans, pour 1.30 heures.
Je vous dirai comment ça c'est passé, mais je crains pour la France ! (on ne refait pas l'Histoire).. ..
:o))

Tistou 19/06/2005 @ 14:51:24
Désolé pour le retard, les "fêtes de la musique" résonnent encore en moi....

Il est dans un fauteuil bien calé
Pour se confier à un psychiatre
Racontant son humeur acariâtre
Combien il se sent décalé.

On dit de lui qu'il est froid, gelé
Qu'en tout, il se montre opiniâtre
En amour se montre, souvent idolâtre
Tant de défauts à faire reculer

Tout ça, à cause de cette fermière
Conquête que l'on disait dernière
Qui l'a laissé à l'abandon.

Il n'avait plus qu'à se faire gay
Ah! Comme sa vie n'était pas gaie.
Solution : une bonne cure d'ami(s) donc.. .

Tout ça se tient très bien Nothingman. Sens et rythme. Bravo.

Bluewitch
avatar 19/06/2005 @ 14:55:04
Me samble qu'il est l'heure de mettre un peu d'ordre, non??

SIB

Dans son fauteuil, calé
Ronronne le psychiatre
Que cette voix acariâtre,
Berce un peu, décalé.

De son regard gelé
Il jauge l’opiniâtre
Et fougueuse idolâtre
Qui ne peut reculer

Elle se voyait fermière
Et la voila dernière,
Epave à l’abandon.

Allons, vite ! qu’elle soit gaie
En sortant ! Il pagaie.
Ca colle, comme l’amidon !


BLUE

Dans mon fauteuil calé,
J’ressemble à un psychiatre,
Aux pensées acariâtres
Et à l’air décalé.

Ma mine est opiniâtre
Et mon corps est gelé :
Celle que j’idolâtre,
De son coin reculé,

D’un regard ferme hier,
Ce jour, phrase dernière,
Me jette à l’abandon.

Ma journée n’est pas gaie
Dans le noir je pagaie.
Aurais-je un ami, dont…


***


Sur ses mains le menton calé
Regardant la psyché et l’âtre
Une vieille femme acariâtre
Songe à son passé décalé.

Son front aux rides opiniâtres
Surplombe un visage gelé.
Une photo qu’elle idolâtre
Du temps aujourd’hui reculé.

De ces douces senteurs fermières
Elle en rêvait la nuit dernière.
Au réveil : rien que l’abandon.

Elle est si seule, elle est si gaie…
Mensonge. La vie n’est pas gaie.
Aussi rugueuse qu’amidon.


TISTOU

Patou, pleûtre, train arrière calé,
Ecoute Loup hurler au psychiatre
Qu'il n'est pas, vraiment pas acariâtre.
Patou pleure, carrément décalé.

Patou pleure, mécanismes gelés,
Loup hurle ; oui je suis opiniâtre
Oui, je cherche un mouton idolâtre.
Patou peureux, commence à reculer.

Patou peureux bouscule fermière.
Elle, hargneuse, n'est pas la dernière
A brandir la menace d'abandon.

Quant au Loup, que le psychiatre dit gay,
Il n'attend pas pour sortir les pagaies.
Les moutons ? Il en fait aux amis don.


MENTOR

Constatant que son cerveau trop souvent calait,
La fermière se rendit chez un psychiatre.
Celui-ci écouta la femme acariâtre
Et diagnostiqua : « névrose décalée ».

Adieu veaux, vaches, cochons, couvées surgelées.
Malgré son caractère très opiniâtre
Et son fermier, pour elle, fort idolâtre,
Elle ne pouvait ni avancer ni reculer.

Pauvre, fermier, pauvre ferme, pauvre fermière,
Tout fut vendu, les vaches, jusqu’à la dernière.
Ce labeur de 30 ans resta à l’abandon.

Les repreneurs ne furent pas non plus très gais,
Plus d’outils ni de baratte, c’est à la pagaie
Qu’ils durent battre l’orge pour faire leur amidon.

LOUPBLEU

En amour je n'étais pas calé
Je consultais souvent ma psychiatre
Elle m'apprenait là, pas acariâtre
Au divan positions décalées

Son corsage n'était pas gelé
Je suivais les leçons opiniâtre
Epris de frénésie idolâtre
Oscillant : avancer, reculer

Quand je dus souffrir son abandon
Il me tarda fort qu'une fermière
Voulu mes connaissances dernière

Mais la vie n'est pas toujours très gaie
Depuis lors en amours je pagaie
Depuis que nous sommes amis, donc.

SAINT JEAN-BAPTISTE

Ha ! Saperlipopet ! Mon fusil s'est calé!
Arrête de râler, dit mon sergent psychiatre
Ca ne te sert à rien ton humeur acariâtre
Prends donc mon épée, je vais le décaler

Ton épée, tu n'y penses ! Avec mes doigts gelés !
Allons, dit mon sergent de sa voix opiniâtre
Luttez pour l'Empereur que le monde idolâtre
Un grognard peut périr mais jamais reculer

Mais moi j'avais zieuté une belle fermière
Que j'avais repéré déjà la nuit dernière
Elle était éplorée, dans un triste abandon

- Mais pourquoi pleurez-vous ? La vie n'est-elle pas gaie ?
- Mon gars s'est fait faucher par un coup de pagaie !
- allons ! Faisons ami, lui dis-je : amideurs amidons !


NOTHINGMAN

Il est dans un fauteuil bien calé
Pour se confier à un psychiatre
Racontant son humeur acariâtre
Combien il se sent décalé.

On dit de lui qu'il est froid, gelé
Qu'en tout, il se montre opiniâtre
En amour se montre, souvent idolâtre
Tant de défauts à faire reculer

Tout ça, à cause de cette fermière
Conquête que l'on disait dernière
Qui l'a laissé à l'abandon.

Il n'avait plus qu'à se faire gay
Ah! Comme sa vie n'était pas gaie.
Solution : une bonne cure d'ami(s) donc.. .

Bluewitch
avatar 19/06/2005 @ 14:55:42
Semble, semble!!! Aïe Aïe Aïe...

Tistou 19/06/2005 @ 15:04:03
C'est pas vrai Blue, je venais de le préparer sous Word, et ...
Good job. Crève de chaud.

Bluewitch
avatar 19/06/2005 @ 15:09:53
Encore de la télépathie, M'sieur. ;o)

Sibylline 19/06/2005 @ 21:48:37
Je reviens juste de Waterloo. Tout se prépare. Ca va être grandiose : 2200 participants ! (cent fois moins qu'en 1815)
Début des festivités, oups ! de la bataille prévu, comme il y a 190 ans, pour 1.30 heures.
Je vous dirai comment ça c'est passé, mais je crains pour la France ! (on ne refait pas l'Histoire).. ..
:o))

On tire à balle réelle pour avoir moins de figurants à payer?
;-)))

Sibylline 19/06/2005 @ 21:51:05
Eh ben voilà! Nothingman a réglé le problème de l'amidon dont on ne savait pas quoi faire.
C'est pas mal du tout, mais dis moi, qu'est-ce qui t'empêche de compter tes pieds? Tu vois bien quand il ne manquerait pas grand chose pour que tout soit bien calibré. Je crois que si tu t'y mettais vraiment, tu n'aurais pas trop de mal.
Honneur à la voiture balai!! ;-))

Sibylline 19/06/2005 @ 21:52:30
Blue, tu étais arrivée avant moi. Tu aurais dû être 1ère dans ta liste. Ta modestie te perdra, tu te feras manger par les loups aux dents longues.
Non, pas bleus, pourquoi?

Fee carabine 19/06/2005 @ 22:46:40
Voilà, voilà, en retard mais dans le temps imparti (vous suivez... alors z'avez du mérite par cette chaleur ;-)).

Examens ratés: recalé
Et te v'là chez le psychiatre
La faute aux profs acariâtres
et à ton humour décalé

Et v'là que la mer s'est gelée,
que tu travailles opiniâtre,
tes bouquins tu idolâtres
sur cette plage reculée

Sous l'oeil marri de la fermière
baignant sa p'tite dernière.
Il n'est pas question d'abandon

Même si la vie n'est pas gaie
pour le recalé qui pagaie
et s'en voit blanc comme amidon.


Inutile de dire que j'espère que ce poème ne sera pas de circonstances pour les pouets du samedi ;-).

Fee carabine 19/06/2005 @ 23:08:56
Et la lecture maintenant :-),

Sib:rendez-vous chez le psychiatre, humoristique et bien rythmé :-).

Blue: 1)calée dans ton fauteuil aussi;-), j'ai bien aimé le jeu "regard ferme hier", mais pas celui sur "ami, dont..."
2)plus de vie et d'émotion que dans le 1er, et j'aime vraiment beaucoup la dernière strophe: c'est très juste...

Tistou: Patou? Qui c'est ça? Un toutou de berger? C'est amusant, en tout cas. Il y a juste la répétition de Patou peureux au 8ème et 9ème vers qui m'a un peu embêtée.

Mentor: Triste sort en effet que celui de cette pauvre fermière, mais un bien joli sonnet qui tient bien la route d'un bout à l'autre et jusqu'à l'amidon :-).

Loupbleu: Heu... Tu serais pas en train de nous faire un transfert, là ;-)? Un sonnet coquin, bien joliment troussé...

SJB: bien de circonstances, on peut décidément compter sur toi pour nous rappeler les anniversaires historiques, ça trébuche un tout petit peu... mais la faute en est certainement aux inégalités du terrain ;-).

Nothingman: Une leçon de vie, balancée avec humour, même si elle trébuche un peu ici ou là ;-).

Saint Jean-Baptiste 20/06/2005 @ 00:08:30
Après ces superbes commentaires de la Fée Carabine, je suis resté muet !
Je pense que Amidon n'est pas ami de Poésie mais que sinon, ou malgré ça, ce fut sublime !
Et il était temps, qu'une fois de plus, les poètes du samedi se surpassent ; vous avez vu qu'on parle de nous dans le Monde, et que par conséquent, nous sommes lus partout, dans le monde.
:o))
Voilà que je rentre de la bataille de Waterloo, avec 190 ans et un jour de retard, et comme promis, je vous ai fait le compte-rendu sur le fuseau Waterloo.
Encore bravo à tous nos powètes et au prochain rendez-vous des samedis-poésie de Sibylline.

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