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Voilà, c'est un dialogue de théatre, je ne sais plus le nom exact, mais de nombreux comiques employe ce procédé où il y a une seule personne qui parle même si l'on montre qui l'y en a deux. C'est par exemple en répétant les mêmes phrases que l'on comprend les réponses de la personne invisibles. Vous me suivez? Bah lisez alors ^^
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Hymne à la Mort
(Une femme, au sommet d’un immeuble.)
- Pourquoi ne me veux-tu pas ?
- …
- C’est pas une réponse, ça. Je suis parfaitement prête, tu te trompes.
- …
- Même toi, tu ne m’aimes pas… De toute façon, je sauterai quand même. Tu seras bien obligée de me prendre.
- …
- Si, tu l’es ! (Commence à sangloter.) Et dire que personne ne me veut, d’un côté comme de l’autre…
- …
- Mais du voile, naturellement.
- …
- Alors cite-m’en. Cite-moi des gens pour lesquels je compte. Vas-y. Je t’écoute.
- …
- Il ne compte pas. Ce gars me suit partout, c’est un fou.
- …
- Avec des si, on met Paris en bouteille. Et puis même. C’est pas mon genre…
- …
- Si, dans la vie, on peut toujours choisir. Et moi, je choisis que c’est pas mon genre.
- …
- Oh, tu m’énerves ! Non, je ne choisirai pas de descendre. Et puis j’en ai assez de négocier avec toi quelque chose qui me revient. Je saute !
- …
- Quoi ? Où ça ?
- …
- L’immeuble à côté ? (Se penche pour regarder.) Mais, c’est mon fou ! Il veut sauter aussi ? Mais pourquoi ? Il faut l’en empêcher !
- …
- Comment ça devine ? Oh, et puis je m’en fous.
- …
- Et alors ? Il peut mourir, je ne le connais pas.
- …
- Aucune pitié ? Je n’ai aucune pitié ? Et toi ? Toi, tu en as de la pitié ? Tu ne me veux pas, tu es comme les autres, tu m’évites !
- …
- Bien. D’accord, je me calme.
- …
- Un marché ? Quel genre ?
- …
- Donc, si je comprends bien, tu me proposes de descendre de l’immeuble, d’aller parler à l’autre fou à côté qui me suit depuis deux mois, et…
- …
- Ce n’est pas un fou ? Alors c’est quoi ?
- …
- Un amou… (Rougit.) Je ne te crois pas. Comment en es-tu sûre ?
- …
- Je ne suis pas certaine que la parole de la Mort vaille quelque chose.
- …
- Bon. Marché conclut. Donc si, comme tu le dis, ce gars m’aime, je le sauve et je t’épargne du travail. Si c’est un fou, je le laisse partir et je saute avec lui.
- …
- (Sourit) Merci, madame. Je ne savais pas que vous étiez si douce…
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Hymne à la Mort
(Une femme, au sommet d’un immeuble.)
- Pourquoi ne me veux-tu pas ?
- …
- C’est pas une réponse, ça. Je suis parfaitement prête, tu te trompes.
- …
- Même toi, tu ne m’aimes pas… De toute façon, je sauterai quand même. Tu seras bien obligée de me prendre.
- …
- Si, tu l’es ! (Commence à sangloter.) Et dire que personne ne me veut, d’un côté comme de l’autre…
- …
- Mais du voile, naturellement.
- …
- Alors cite-m’en. Cite-moi des gens pour lesquels je compte. Vas-y. Je t’écoute.
- …
- Il ne compte pas. Ce gars me suit partout, c’est un fou.
- …
- Avec des si, on met Paris en bouteille. Et puis même. C’est pas mon genre…
- …
- Si, dans la vie, on peut toujours choisir. Et moi, je choisis que c’est pas mon genre.
- …
- Oh, tu m’énerves ! Non, je ne choisirai pas de descendre. Et puis j’en ai assez de négocier avec toi quelque chose qui me revient. Je saute !
- …
- Quoi ? Où ça ?
- …
- L’immeuble à côté ? (Se penche pour regarder.) Mais, c’est mon fou ! Il veut sauter aussi ? Mais pourquoi ? Il faut l’en empêcher !
- …
- Comment ça devine ? Oh, et puis je m’en fous.
- …
- Et alors ? Il peut mourir, je ne le connais pas.
- …
- Aucune pitié ? Je n’ai aucune pitié ? Et toi ? Toi, tu en as de la pitié ? Tu ne me veux pas, tu es comme les autres, tu m’évites !
- …
- Bien. D’accord, je me calme.
- …
- Un marché ? Quel genre ?
- …
- Donc, si je comprends bien, tu me proposes de descendre de l’immeuble, d’aller parler à l’autre fou à côté qui me suit depuis deux mois, et…
- …
- Ce n’est pas un fou ? Alors c’est quoi ?
- …
- Un amou… (Rougit.) Je ne te crois pas. Comment en es-tu sûre ?
- …
- Je ne suis pas certaine que la parole de la Mort vaille quelque chose.
- …
- Bon. Marché conclut. Donc si, comme tu le dis, ce gars m’aime, je le sauve et je t’épargne du travail. Si c’est un fou, je le laisse partir et je saute avec lui.
- …
- (Sourit) Merci, madame. Je ne savais pas que vous étiez si douce…
Pas mal trouvé ce dialogue avec la grande faucheuse!
Tu ne manques pas d'imagination et c'est plutôt bien mené.
Bienvenue à toi Panty!
Tu ne manques pas d'imagination et c'est plutôt bien mené.
Bienvenue à toi Panty!
Tu avais déjà posté des textes ici avant Panty? Me semble avoir croisé ton pseudo, mais je confonds peut-être.
En ce qui concerne ton texte, c'est léger (trop?), il y a un petit côté aéré assez sympathique mais j'ai moyennement accroché. Cela manque de force à mes yeux. La mort peut être certes très douce, mais négociatrice, ma foi... je reste sceptique :)
En ce qui concerne ton texte, c'est léger (trop?), il y a un petit côté aéré assez sympathique mais j'ai moyennement accroché. Cela manque de force à mes yeux. La mort peut être certes très douce, mais négociatrice, ma foi... je reste sceptique :)
La mort est douce? Première nouvelle, mais pourquoi pas? ça m'irait bien! Et alors voilà un texte original, en tout cas dans sa forme. Je ne me rappelle pas avoir lu quelque chose qui ressemble à ça, ça me plaît bien!
Sympa et marrant malgré le sujet. Oui c'est ça, traité avec légèreté. Ca me va.
Sympa et marrant malgré le sujet. Oui c'est ça, traité avec légèreté. Ca me va.
J'aime beaucoup l'idée de cette conversation avec la Mort. Le procédé est bien utilisé: on devine très bien ce que la Mort répond.
Mais... c'est trop court (oui pour une fois je dis ça ;o) ). Si la femme est vraiment décidée à se suicider, ce n'est pas en deux arguments que la Mort va réussir à la faire changer d'avis.
En faisant durer la scène plus longtemps, tu rendras le texte plus fort... et plus beau encore!
Mais... c'est trop court (oui pour une fois je dis ça ;o) ). Si la femme est vraiment décidée à se suicider, ce n'est pas en deux arguments que la Mort va réussir à la faire changer d'avis.
En faisant durer la scène plus longtemps, tu rendras le texte plus fort... et plus beau encore!
Bienvenue Panty.
Belle imagination, original. Bien traité. Manque sûrement de force, d'intensité comme le disent certain(e)s. Mais pour ce genre de sujet, dialogue avec la mort, c'est peut être normal qu'à 13 ans ça manque de recul ?
Belle imagination, original. Bien traité. Manque sûrement de force, d'intensité comme le disent certain(e)s. Mais pour ce genre de sujet, dialogue avec la mort, c'est peut être normal qu'à 13 ans ça manque de recul ?
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