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Je suis un tortionnaire de la pire espèce
L’un de ceux que l’on évite, que l’on laisse
Celui qu’aucun crime ne rebute
Qui égorge, étrangle, défenestre et ampute.
Je n’ai plus ni âme, ni raison
Pourtant je n’irai jamais en prison
Car je suis ma seule et unique victime
Et je n’aurai sur ma douleur à verser que des rimes.
Vous ne savez pas à quel degré est ma souffrance
Je pleure comme au plus loin de mon enfance
Mes appels sont maladroits, mes douleurs sourdes et profondes
J’ai peur moi-même que l’on me perce à jour, que l’on me sonde.
Le bonheur est une chose si fragile devant la tristesse
Elle plante en moi ses griffes si profond, la tigresse
Qu’il me semble que même la mort ne pourrai m’offrir refuge
Je vais de jour en nuit, de nuit en jour, je suis un transfuge.
Ce peut-il qu’il existe un remède et qui alors le possède ?
Je n’ai plus d’âme pour que le diable me vienne en aide.
Je meurs de ne savoir-vivre, je vis de ne savoir mourir
Je n’ai plus la distance pour me moquer de moi et rire.
Je suis le dernier rempart contre moi-même
La dernière défense avant que l’on m’emmène
Je ne sais pas vivre, je n’ai jamais appris
Quel professeur me prendra la main en ami ?
L’un de ceux que l’on évite, que l’on laisse
Celui qu’aucun crime ne rebute
Qui égorge, étrangle, défenestre et ampute.
Je n’ai plus ni âme, ni raison
Pourtant je n’irai jamais en prison
Car je suis ma seule et unique victime
Et je n’aurai sur ma douleur à verser que des rimes.
Vous ne savez pas à quel degré est ma souffrance
Je pleure comme au plus loin de mon enfance
Mes appels sont maladroits, mes douleurs sourdes et profondes
J’ai peur moi-même que l’on me perce à jour, que l’on me sonde.
Le bonheur est une chose si fragile devant la tristesse
Elle plante en moi ses griffes si profond, la tigresse
Qu’il me semble que même la mort ne pourrai m’offrir refuge
Je vais de jour en nuit, de nuit en jour, je suis un transfuge.
Ce peut-il qu’il existe un remède et qui alors le possède ?
Je n’ai plus d’âme pour que le diable me vienne en aide.
Je meurs de ne savoir-vivre, je vis de ne savoir mourir
Je n’ai plus la distance pour me moquer de moi et rire.
Je suis le dernier rempart contre moi-même
La dernière défense avant que l’on m’emmène
Je ne sais pas vivre, je n’ai jamais appris
Quel professeur me prendra la main en ami ?
Ben alors, personne te commente??
Bon, oublions tes soucis de pieds :)))
C'est mélancolique, amer et en même temps, on sent poindre la violence et la rage, teintée de désillusion. Tu as mis beaucoup de force dans tes mots, je regrette juste la petite touche en trop d'académisme, qui empêche le texte de complètement exploser. On le sent tout prêt, y a plus qu'à le cueillir.
Bon, oublions tes soucis de pieds :)))
C'est mélancolique, amer et en même temps, on sent poindre la violence et la rage, teintée de désillusion. Tu as mis beaucoup de force dans tes mots, je regrette juste la petite touche en trop d'académisme, qui empêche le texte de complètement exploser. On le sent tout prêt, y a plus qu'à le cueillir.
Une belle poésie encore plus désespérée que mélancolique !
Personnellement, je n'ai pas très bien compris la 4ème strophe : "elle plante" c'est qui "elle" ? Et je pense que tu pourrais tout aussi bien la supprimer. Je trouve qu'elle ne fait qu'alourdir le reste.
Sinon, c'est très bon !
Personnellement, je n'ai pas très bien compris la 4ème strophe : "elle plante" c'est qui "elle" ? Et je pense que tu pourrais tout aussi bien la supprimer. Je trouve qu'elle ne fait qu'alourdir le reste.
Sinon, c'est très bon !
Trop triste et désespéré pour moi... J'aime pas trop les cris comme ça du poète maudit... ;-(
Une phrase à retenir? "Je meurs de ne savoir-vivre, je vis de ne savoir mourir". Ok, celle-là passe assez bien... ;-))
Une phrase à retenir? "Je meurs de ne savoir-vivre, je vis de ne savoir mourir". Ok, celle-là passe assez bien... ;-))
Oui, quelques soucis de pieds. Des passages par contre superbement rythmés. Inégal, je dirais.
Mais alors, et personne n'en parle, et peut être suis-je obtus, mais donc, de quoi ça parle ? Un rapport avec le titre ? La pelle ?
Mais alors, et personne n'en parle, et peut être suis-je obtus, mais donc, de quoi ça parle ? Un rapport avec le titre ? La pelle ?
la pelle, celle qu'on utilise pour creuser une tombe, la sienne?
la pelle, celle qu'on utilise pour creuser une tombe, la sienne?
Mais alors ?
"Qui égorge, étrangle, défenestre et ampute."
La pelle ???
EXPLICATIONS: lorsque je mets des guillemets c'est qu'il y a un jeu avec le mot, dans ce cas c'est "la pelle " et " l'appel" puisse que le poéme est tout de même un appel au secours.Voilà! c'est tout simple.
Oui, quelques soucis de pieds. Des passages par contre superbement rythmés. Inégal, je dirais.
Mais alors, et personne n'en parle, et peut être suis-je obtus, mais donc, de quoi ça parle ? Un rapport avec le titre ? La pelle ?
Je me doutais d'un jeu de mots entre la pelle et l'appel mais ...
Ca reste TRES obscur, Spirit. Sérieusement. Quant à des amis, tu en as ici sur C.L., tout plein.
Ca reste TRES obscur, Spirit. Sérieusement. Quant à des amis, tu en as ici sur C.L., tout plein.
Non, moi. T'avais oublié?la pelle, celle qu'on utilise pour creuser une tombe, la sienne?
Mais alors ?
"Qui égorge, étrangle, défenestre et ampute."
La pelle ???
Mais alors ?
"Qui égorge, étrangle, défenestre et ampute."
La pelle ???
Non, moi. T'avais oublié?
:0)))))))))))))
J'ai bien aimé celui-ci Spirit, je le trouve un peu bancal au niveau de la forme, mais en même temps, je trouve que c'est meilleur que d'autres texte de toi, que ça balance mieux.
J'aime bien ce que tu dis, j'aime bien le jeu de mot aussi, oui, celui-là me plait bien !
Je relève une phrase que j'ai bien aimé, niveau sens et forme aussi :
Je meurs de ne savoir-vivre, je vis de ne savoir mourir
Je ne l'avis pas lu, celui-là
Alors merci de l'avoir fait remonter, Lyra !
Je sais prob de pieds aussi !
Bien aimé Spirit. Du sens dont tu ne t'écartes pas de bout en bout, personnage sympathique, pathétique. Et ça roule.
Alors merci de l'avoir fait remonter, Lyra !
Je sais prob de pieds aussi !
Bien aimé Spirit. Du sens dont tu ne t'écartes pas de bout en bout, personnage sympathique, pathétique. Et ça roule.
Au début je trouve ça triste mais joli, puis tellement triste et lourd que moins joli et à la fin l'ambiance est tellement pesante que ça occulte complètement l'esthétique de l'écriture...
brr, pas bien gai tout ça ! bien écrit, bien maitrisé, rythmé, mais pas gai ....
faut qu'on t'organise une rencontre Clienne avec Blue, Kill et Loup ! Ils vont te redonner un moral d'acier !:-))
faut qu'on t'organise une rencontre Clienne avec Blue, Kill et Loup ! Ils vont te redonner un moral d'acier !:-))
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