Les forums

Forums  :  Vos écrits  :  A COEUR OUVERT

Clemmie 01/06/2005 @ 21:45:27
Bonjour, je viens de découvrir ce site :-) et
J'ai écrit un premier texte, donc soyez indulgent ;-)
Non, sérieusement, j'aimerais beaucoup avoir votre avis.
Je suppose que vous verrez que j'ai changé de point de vue au milieu.
J'ai hésité à faire le dernier paragraphe.

***

Parfois, je l'entends... murmurer mon prénom, sentir son souffle si doux au creux de ma nuque, son odeur m'envahir, je le sens près de moi, me prendre la main, il me sert contre lui... je n'ose ouvrir les yeux, je me contente de le toucher, près de lui, je me sens tout à coup revivre. Doucement, je m'oriente vers ses lèvres, et, d'une étincelle, mon corps frémit de plaisir, de bonheur, chaque parcelle de sa peau m'électrise, mes paupières s'entrouvrent, mes yeux brillent, des larmes encore, en découlent. Je me sens sereine, ma main dans la sienne, je suis rassurée. Ses mains parcourent mon corps ; j'ai tant de mots à lui dire, tant de caresses à lui faire, je voudrais lui avouer mes torts, mes faiblesses, ma rancoeur. Je voudrais lui crier ma colère, mes peurs et ma douleur. Dans un soupir, il me répète "je t'aime", ses pleurs, silencieux, se mêlent aux miens, je prie, supplie pour que jamais il ne me quitte.
Je me réveille, mes joues recouvertes de larmes fraîches. Dès lors, je réalise ma méprise, je pouvais pourtant le sentir... j'ai tant besoin de lui que je ne pense qu'à le suivre.
Cette brève seconde à mon réveil, je me laisse espérer le retrouver ... puis ce silence lourd et accablant m'impose la cruelle réalité. Ce vide obsédant me contraint de l'imaginer encore, et encore...
Il pose sa main sur ma joue, et je ferme les yeux pour tenter de la sentir, il me sourit, ses joues se creusent et forment de légères fossettes, délicieuses, si singulières. Je me plonge dans le vert éblouissant de ses yeux, son regard insolent qu'il est dangereux de croiser.
Cette sensation étrange de percevoir cette scène au ralenti m'accapar- et cette rose posée sur le côté du lit, elle ne me quitte pas, mais se flétrit.
Je me dis ; comment a-t-il pu me laisser ; loin de lui, je m'étouffe, me noie, m'éteins, j'existe alors chaque jour un peu moins. Cette douleur m'oppresse la poitrine et la gorge, telle une agonie, et alors que je les crois sourdes, mes larmes ne cessent d'émerger.
Oserai-je pour cause de soulager cet immuable, infini vertige, m'abandonner aux paradis artificiels... ?
Eveillée, je ne pense qu'à m'endormir, avec l'espoir qu'il me rejoigne... il me disait de sa voix chaude et délicieuse dont j'entends les plus subtiles inflexions... "fais de beaux rêves mon ange... je t'y rejoindrai". Et, je ne sais plus, je ne sais pas, je pense trop, je l'aime trop, et ça me fait si mal, me consume, me détruit. Est-ce réel... cette souffrance, elle, est constante, si pesante, tel que je ne puis en douter. Et dans un soupçon d'espoir, ou probablement de démence, je me dis... va-t-on m'offrir une seconde chance ? Je veux lui dire que mon coeur saigne, mais qu'il lui reste ouvert, et s'il veut redescendre, nous serions deux à l'attendre.
J'ai besoin de lui, besoin d'être dans ses bras, besoin éminent de sa chaleur, besoin terrifiant de son ardeur, besoin de ses mains sur mon corps... désir de ses lèvres, désir de sa chair, besoin de me perdre dans l'abîme de son être.
Je perçois une légère flamme d'espoir à la pensée que son image se perpétuera en cet être qui grandit en moi, ou se meurt de mes larmes. Mais où trouver la force... ce vide, ce manque, cette souffrance me pourrit de l'intérieur, elle me dévore inlassablement, me tue, me prive de mon souffle, je la ressens dans mes tripes, elle me lacère le coeur et m'ôte toute raison et volonté de vivre.
J'ai l'esprit envahi d'une envie de vengeance et de révolte inapaisée ; d'une sensation d'être enfermée dans un néant stupide attendant avec impatience et conviction mon heure.
J'ai envie de dormir, m'anesthésier, me chloroformer, m'insensibiliser ; je voudrais plus que tout m'endormir contre lui, écouter les battements de son coeur et, si je ne peux vivre avec lui ; j'exige de partir au rythme de son pouls ; ma main dans la sienne, exhaler son odeur parfumée dont je me nourris, respirer son souffle suave, apaisée. Il n'y a qu'auprès de lui que je suis.


Elle était allongée sur le ventre, vêtue d'une fine chemise de soie blanche, l'étoffe laissait deviner les courbes de son corps. Les cheveux relevés, de nombreuses mèches s'en étaient échappées et virevoltaient le long de ses épaules délicates. Une main posée sur une rose fanée, l'autre serrait une écharpe contre son visage, elle semblait respirer l'odeur qu'il s'en libérait, une odeur qu'elle pouvait à la fois sentir et toucher du bout des doigts.
Le vent fit ouvrir la porte, un pénible grincement provenant de la serrure au fer forgé se fit entendre. L'air frais se posa sur sa peau, de légers frissons l'appelèrent à l'éveil. Elle se mordit la lèvre inférieure, gercée par la déshydratation et la fit saigner. Elle se leva difficilement, la tête lourde, les mains gourdes, elle posa un pied sur le parquet froid et rugueux, puis le second. Un vertige la surprit et la déséquilibra un instant, elle eût besoin de s'aider du mur pour se retenir, ses jambes avaient légèrement perdu la notion de marcher. De fines goûtes de sueurs glissaient le long de ses tempes et de sa poitrine, une croix de baptême soutenue d'une chaîne d'argent battait au rythme de son pouls.
Elle se dirigea vers la grande salle, de laquelle nous pouvions entendre de la musique mêlée à des éclats de rire, des sons de voix qui ne lui étaient pas inconnus. Elle descendit l'escalier de bois clair, puis pas à pas elle marchait le long du corridor, tel un spectre, vidée de toute émotion. Elle s'attarda à l'entrée de la salle et observa. Un vase antique en bronze resplendissait au centre de la pièce. Sur une table en vieux chêne était posé un cierge qui illuminait une prodigieuse composition de fruits frais. Elle prit une framboise à la chair tendre et fragile et la porta à ses lèvres, cette douce saveur sucrée l'enivrait, ses sens s'éveillèrent. Le vent frais murmurait dans le feuillage des arbres et balayait les légères poussières, les feuilles frémissaient. Les pétales des fleurs et leurs étamines s'envolèrent pour se poser sur le sol et formaient un véritable tapis de couleurs vives.
Elle s'abaissa genoux pliés afin d'atteindre une poupée de porcelaine posée dans l'angle de la pièce, la poupée de son enfance. Elle caressa du doigt les lèvres vernies d'un rouge pourpre, puis s'en désintéressa.
D'un geste délicat, elle mit ses cheveux derrière ses oreilles et se laissa guider par les éclats de rire ; un film passait en boucle sur l'écran, leur mariage ou peut-être ce matin là sur la plage où ils s'étaient aimés encore une fois.
Pour la première fois depuis longtemps, aucune larme ne coulait le long de ses joues, était-ce par manque de force ou peut-être manquait-elle de larmes ? Elle posait les yeux sur l'écran, le regard vide, le regard seul, la pupille dilatée par le désespoir.
Elle se dirigea alors vers la salle d'eau, les murs étaient couverts d'un pavage d'une couleur claire, un vieux rose d'un brin romantique. D'un faible mouvement, elle fit tomber les bretelles de sa chemise de soie, qui chuta à ses pieds.
Elle fit couler l'eau fraîche le long de sa peau foncée. La bouche entrouverte elle en buvait quelques gorgées. Elle resta un instant immobile et ruisselante, se fixant dans le miroir. Encore mouillée, elle saisit un rouge à lèvre, le seul artifice qu'elle se permet, loin d'elle l'idée de paraître apprêtée. Elle se vêtit d'une robe légère, les cheveux tressés, deux nattes relevées sur les côtés de sa tête, un foulard noué autour de son cou et sortit pieds nus face à la mer. Le regard bas, fixant le sable, les bras croisés, pour se protéger du froid ou des regards, allez savoir.
C'est une fille d'une vingtaine d'années, une jeune femme de ce qu'on appelle "de bonne famille", élevée sur les traces d'un modèle d'autorité et de domination ; elle a su paraître, se contrôler et analyser. Ses parents l'ont hissée plus qu'il ne faudrait ; la meilleure façon de différencier le convenable du distingué.
Elle est belle, mais pas d'une beauté évidente, certainement plus belle que ces filles qui savent montrer leurs jambes. A ses cheveux châtains se mêlent de singulières couleurs dorées, qui prennent des teintes vermeilles à la lumière artificielle. Ses grands yeux verts aux reflets ocre lui donnent un regard expressif et accrocheur dont elle sait jouer avec adresse. Une bouche bien dessinée, les joues roses, le visage légèrement carré, les traits fins. Une grâce innée la prédomine.
Elle couru, comme éblouie et hypnotisée par la mer. Parvenue au bord, elle s'arrêta devant cette immense étendue d'eau et contempla, la mer, et l'horizon, nous pouvions apercevoir une petite maison de granit rose derrière une dune.
Elle baissa les paupières, et avança lentement dans l'eau froide, les yeux fermés, le sourire confiant, d'un air averti. Son foulard se dénoua et s'enfuit sur le sable humide. L'eau glacée commença à saisir ses jambes, son ventre, ses épaules, elle se sentait entièrement détachée, elle souffrait tant de son absence que le froid de l'eau n'était que caresse. Elle isola le bruit des vagues du rire de son amour perdu et se laissa bercer par l'appel de sa voix.

"Mademoiselle ! Mademoiselle !" "Vous m'entendez ?" criait un touriste tentant de la réanimer.
Elle se vit avec son fils, durant un court instant, lorsque l'eau la submergeait, inconsciente.
Elle fut soudainement saisie d'espoir et savait maintenant qu'elle continuerait et réaliserait leurs rêves pour LUI, cet amour précieux qui l'emplit de gratitude.

Saint Jean-Baptiste 01/06/2005 @ 22:45:37
Oui, on sent que tu as hésité, là !
Au début il y a au moins 150 fois le mot "je" et après autant de fois "elle" !
Si bien qu'on ne voit pas très bien qui est qui et si qui est toi !

De toute façon, pour qu'on sache un peu mieux qui tu es, ce serait plus sympa de remplir ta fiche.
Ceci dit en toute cordialité et avec tous mes vœux de bienvenue.

Clemmie 01/06/2005 @ 23:29:23
Effectivement j'ai changé justement parce que je trouvais le "je" un peu lourd.
Je viens de voir aussi que j'ai fait des erreurs dès les premières lignes.
Je vais compléter mon profil.

Merci Jean-Baptiste ;-)

Clemmie 03/06/2005 @ 21:16:45
Apparemment, c'est encore plus mauvais que je le pensais.
J'aurais du moins aimé avoir des avis.

Lyra will 03/06/2005 @ 21:29:06
Mais tu en auras, sois un peu plus patiente :0)
C'est l'avalanche de texte en ce moment, alors on ne peut pas tout lire à la fois !

Lyra will 03/06/2005 @ 21:30:00
En attendant, tu peux lire les autres ;0)

Loupbleu 03/06/2005 @ 21:40:29
Bonjour Clemmie !

Je n'ai pas encore eu l'occasion de lire ton texte - comme j'imagine la plupart des autres - car il y en a eu beaucoup qui ont été postés dernièrement.

La meilleure façon de recevoir des critiques est de se présenter un peu plus dans ton profil, de critiquer éventuellement quelques livres et surtout de lire et critiquer les textes des autres. Le principe "implicite" du site est d'échanger textes et critiques :-)

Dès que j'en ai le temps, je lirai ton texte et je poste une petit critique. Désolé pour l'accueil un peu froid, tu es la bienvenue ici !

Mentor 03/06/2005 @ 21:59:26
Allez, j'ai lu, pour te faire plaisir et calmer tes impatiences,... et parce que j'avais un peu de temps... ;-)
D'abord quelques maladresses :
il me laisse espérer le retrouver : 3 verbes en 6 mots, ça fait lourd...
pour cause de soulager cet immuable... vertige : pas trop français ça.
elle eut besoin de s'aider du mur : également maladroit.
un pénible grincement provenant de la serrure : il ne vient pas plutôt des gonds le grincement?!
Quant au texte lui-même, le passage du je au elle ne m'a pas dérangé. Le passage est nettement marqué. Pourquoi pas, au contraire, je trouve que ça ajoute quelque chose au fond.
Il y a de très jolies descriptions. Parfois un peu longuettes? En principe, se lancer dans de tels détails sur les lieux ou même sur le physique de la personne signifie qu'on est parti pour une longue narration. Ce qui n'était pas ton but au départ, ou bien?...
Pour la fin, je la trouve assez peu claire. Et d'abord avec ce mot "réanimer". Qu'est-ce qu'il fait le touriste? Il la réanime, (la ranime) parce qu'elle est allongée sur la grève et à moitié noyée? Ou bien il crie, juste pour la "réveiller", la sortir de son rêve tandis qu'elle avance dans l'océan froid? Il faudrait lever le doute là.
Voilà.
Globalement c'est très bien écrit. Il y a du vocabulaire. C'est très intimiste je trouve pour un premier texte écrit et lancé comme ça, tout de suite, en pâture aux lecteurs. Je trouve ça courageux en tout cas. Je me souviens qu'en ce qui m'a concerné ici, il a vraiment fallu que je me fasse violence... ;-) Et mon texte n'avait pas, et de loin, la qualité du tien. J'y trouve un bon potentiel.
Voilà. Et bienvenue bien sûr. Je peux, maintenant je suis presque un ancien... ;-))

Mentor 03/06/2005 @ 22:02:25
Ah oui, au fait! il me serre contre lui et pas sert ;-))

Clemmie 04/06/2005 @ 23:56:27
Effectivement, pour "sert" j'ai honte. ;-)

Je vous remercie. Vous semblez vous connaître sur ce forum.
Je lis vos textes et critiques, mais n'ose y répondre pour l'instant.

Mentor 05/06/2005 @ 00:33:58
Effectivement, pour "sert" j'ai honte. ;-)
Je vous remercie. Vous semblez vous connaître sur ce forum.
Je lis vos textes et critiques, mais n'ose y répondre pour l'instant.
Faut oser Clemmie! Moi tout pareil au début: j'ai bien vu qu'il y avait une familiarité entre habitués, et puis, subrepticement, avec discrétion, je me suis immiscé. Maintenant ils ne savent + comment se débarrasser de moi... ;-) La preuve? Sur le coup des poèmes de 21h30, ils ont tous cru avec espoir que Loup Bleu m'avait bouffé... Ben non, je suis arrivé à minuit moins 2 pour leur refiler mon exo, du coup ils se sont tous tirés sous la couette! Tu verras, ça fera pareil pour toi... ;-))
Allez bonne nuit à toi aussi Clemmie.

Tistou 05/06/2005 @ 17:01:52
Je te promets de te critiquer aussi Clemmie. Dès que ...
Pour patienter va voir les textes des autres ...

Tistou 08/06/2005 @ 21:08:18
Bienvenue Clemmie, me semble pas t'avoir déja croisée ?
Tu as posté à un moment où une avalanche, un exercice, tombait. Alors ... Alors faut insister, se montrer, se faire connaître ...
Texte intéressant, la rupture de ton je puis elle ne m'a pas choqué. Non plus l'incertitude entre noyée ranimée ou ... De toutes façons ça dit ce que ça veut dire.
Globalement bien écrit, ton un peu précieux peut être, avec quelques décrochements qui ont fait partir mon attention en vrille.
Voilà ce que je dirais.

Sahkti
avatar 08/06/2005 @ 21:54:08
Commençons par ce que j'aime le moins...
"j'ai tant de mots à lui dire, tant de caresses à lui faire, je voudrais lui avouer mes torts, mes faiblesses, ma rancoeur. Je voudrais lui crier ma colère, mes peurs et ma douleur"
J'ai eu le sentiment de me trouver dans une chanson de Lara Fabian ou de Céline Dion, c'est un peu bateau cette partie je trouve.

Il y a également quelques lourdeurs dans les phrases à cause de mots qui se suivent, en saccade, d'idées que tu répètes à travers des termes différents. Par exemple "ça me fait si mal, me consume, me détruit", phrase pas moche en soi mais qui sent la redondance, comme d'autres, posée de telle sorte dans le texte. Ou encore "J'ai envie de dormir, m'anesthésier, me chloroformer, m'insensibiliser", idem.

Dans la seconde partie, les descriptions paralysent parfois un peu le déroulement du texte, ça crée une légère cassure avec l'état d'esprit de la femme dont tu parles.

La rupture entre les deux parties est complète et les styles sont très différents, je trouve qu'ils ne sont pas assortis. Il faut choisir entre "elle" ou "je", mais pas les deux.

Tu devrais alléger ton texte, aérer tes longues phrases et tes répétitions, supprimer quelques verbes et adjectifs, ton récit y gagnerait en lisibilité.

Voilà, que du négatif vas-tu penser, mais non, il y a du bon, j'ai aimé comme tu as donné de la profondeur à cette femme, comme on la perçoit bien et la linéarité de ton texte est intéressante, on suti l'histoire jusqu'au bout.
A retravailler pour être meilleur, ça vaut le coup!

N.kkey 09/06/2005 @ 12:49:56
J'avoue que j'ai fini par décroché au bout d'un moment car les descriptions sont tellement precises, que ca m'endort un peu...je suis plus du genre sonore comme personne. Description de sensation, oui, mais plus suggérée sous forme d'images et de métaphores bien calculées pour une lecture émotive et rapide.

SInon, hormis les fautes et les nombreuses répétitions le texte n'est pas trop mal en lui même. Sur le point de l'idée, je dirais que ce n'est pas original, mais que cela est un bon passage pour un livre où il faudrait décrire un personnage completement boulversé.

Bon, j'avoue que ma critique n'est pas super, mais je t'encourage quand meme à continuer d'ecrire et de nous soumettre tes textes, qu'on lira avec plaisir!

BIenvenue sur le forum, et n'hésite pas à venir nous voir lol pour des critiques!

a bientot

Krystelle 09/06/2005 @ 15:09:45
Bonjour Clemmie, bienvenue!
Commençons par le négatif: il y a quelques lourdeurs dans la rédaction, je pense par exemple à l'usage abusif des rythmes ternaires (succession de 3 mots ou expressions):
"avouer mes torts, mes faiblesses, ma rancoeur"
"ma colère, mes peurs et ma douleur"
"je m'étouffe, me noie, m'éteins"
"ses jambes, son ventre, ses épaules"
etc...
Tu utilises aussi un peu trop souvent les tournures à répétition telles que :
"J'ai besoin de lui, besoin d'être dans ses bras, besoin éminent de sa chaleur, besoin terrifiant de son ardeur, besoin de etc..." ou encore "je pense trop, je l'aime trop".
En fait, j'ai eu un peu l'impression que tu as voulu trop en faire, surtout dans la première partie, et du coup ça sonne parfois un peu faux.
D'autre part je trouve que le sujet aurait pu être traité de manière plus originale pour ne pas tomber dans les lieux communs amoureux.

Toutes ces impressions portent plus sur la première partie car j'ai trouvé la seconde plus agréable à lire, traité de manière plus subtile. Certaines de tes descriptions ou observations sont justes et bien trouvées. J'ai relevé notamment cette phrase : "Ses parents l'ont hissée plus qu'il ne faudrait ; la meilleure façon de différencier le convenable du distingué".

J'espère en tout cas pouvoir te lire à nouveau sur ce forum.

Clemmie 09/06/2005 @ 23:39:07
Bonsoir,

Je vous remercie beaucoup pour vos critiques, j'ai compris que c'était souvent un peu lourd, et c'est vrai, l'histoire n'est pas originale.

Je reviendrai lire vos écrits.

A bientôt

Loupbleu 10/06/2005 @ 01:44:01
J'avais promis une critique :-) Mais pas mal de personnes m'ont devancé. Je ne répète donc pas tout ce qui a été dit, je suis grosso modo d'accord.

Pour le thème j'ai un peu repensé à Ophelia dans Hamlet (à cause de la scène finale) !

J'ai trouvé aussi que par moment il y en a un peu trop, comme si tu pensais ne pas avoir dit assez alors que tu trouves certaines expresions très justes qui seraient suffisantes. J'ai une suggestion : peut-être peux-tu essayer d'écrire plus condensé, en essayant d'éviter quelques lieux communs et en te concentrant sur ce qui fait ton originalité d'expression.

Malgré ces critiques - on est là pour ça :-) - j'ai trouvé qu'il y avait de la qualité dans ton écriture, certains passages excellents, et j'espère que tu continueras à poster d'autres de tes textes.

Saint Jean-Baptiste 20/06/2005 @ 22:04:57
J'ai relu ton texte, Clemmie, et je trouve qu'il est bien !
A première lecture le "je" suivi du "elle" m'avait perturbé. J'aurais préféré tout "elle" mais c'est un choix qui se défend.
Sinon, c'est bien écrit avec une belle recherche de vocabulaire pour bien exprimer les nuances de la pensée.
Mais trop d'adjectifs et de répétitions ; il vaut mieux donner un seul mot juste, me semble-t-il.
Maintenant il y a le choix du sujet ! C'est une affaire de goût. Pour moi, ces sujets trop moroses, il n'en faut pas trop.
Mais il est peut-être plus difficile de parler du bonheur et de la joie de vivre ?
De toute façon, tu as intérêt à continuer à écrire parce que pour une débutante, c'est prometteur.

Page 1 de 1
 
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

Vous devez être membre pour poster des messages Devenir membre ou S'identifier