Gaspard 26/04/2005 @ 16:34:48
C'est bien qu'on parle encore de ce premier roman.
Aurélie, première de la classe, a vu le jour au sein de la classe ouvrière. Elle est socialement issue de son prolongement immédiat : la famille communiste ouvrière, lieu où régnait une loi d'amour, de justice et de vérité. A leur manière et bien plus tôt, un peu partout dans notre pays, l'instituteur campé dans son Monde de croyances, le curé de village et ses arrières pensées pas toujours philosophiquement pures ont consacré leur énergie et leur espérance à faire éclore de grands citoyens dans nos campagnes ou nos cités. (Il y a donc plein d'autres bons livres à écrire dans cette veine ! C'est celà le vrai patrimoine et pas seulement les châteaux de la loire ou le Marais poitevin...)
Aurélie offre un livre réussi aux gens de coeur.
cette région où j'ai vécu une grande histoire humaine, près de ceux qu'elle nous raconte dans "les derniers jours..."
Son style evite toute bousouflure, on sent sous chaque phrase le respect, le culte du vrai, la conviction, la liberté.
C'est la première fois en 44 ans de lecture qu'un livre me donne envie de connaître son auteur. En général, le discours "marketé" ou l'apparence fardée des jeunes auteurs poussent plutôt à se réfugier auprès de Balzac ou Dostoïevski.
J'aurais dû poster ça il y a deux ans mais j'avais trop de boulot.

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