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Jacques Chauviré est décédé lundi.
Voici le communiqué des Editions "Le Temps qu'il fait":
"Né en 1915 près de Lyon où il a fait ses études, il fut médecin généraliste à Neuville-sur-Saône où il vient de s'éteindre. En littérature, il fut l'ami de Jean Reverzy (qui avait été son condisciple), de Claude Roy et d'Albert Camus (lequel fit publier en 1958 son premier livre, "Partage de la soif" réédité en 2000 par Le Dilettante).
Auteur de cinq autres romans publiés initialement par Gallimard : "Les passants", "La terre et la guerre", "La confession d'hiver", "Passage des émigrants" (réédité en 2003 par Le Dilettante), "Les mouettes sur la Saône" (réédité en 2004 par Le temps qu'il fait), et de deux recueils de nouvelles : "Rurales" (avec des dessins de Jacques Truphémus, Maison du Livre de Pérouges, 1983) et "Fins de journées" (Le Dilettante, 1990).
Ayant nourri ses livres de l'expérience quotidienne de la souffrance et de la mort, et écrit en marge d'un métier très prenant généreusement exercé au profit des humbles et des vieillards, vivant à l'écart du monde des Lettres, il ne s'est jamais considéré comme un écrivain à part entière et, sa retraite prise, a cessé d'écrire pendant vingt ans.
Pourtant, grâce au soutien de Gilles Ortlieb et à la publication en 2003 à nos éditions de son récit inédit "Élisa", qui a rencontré un grand succès auprès de la presse et des lecteurs, Jacques Chauviré a connu une sorte de renaissance littéraire qui aura éclairé la fin de sa vie et gagné de nouveaux lecteurs à son ¦uvre simple et profonde, âpre et fluide à la fois, calmement révoltée, et tenaillée par le sentiment tragique de l'existence. Son "Journal d'un médecin de campagne" (Le temps qu'il fait, 2004), écrit pendant dix ans à l'aube de sa carrière de romancier, fait figure de profession de foi en montrant que "la médecine était une discipline littéraire". On pourrait sûrement soutenir la proposition inverse dans le cas de Chauviré."
Voici le communiqué des Editions "Le Temps qu'il fait":
"Né en 1915 près de Lyon où il a fait ses études, il fut médecin généraliste à Neuville-sur-Saône où il vient de s'éteindre. En littérature, il fut l'ami de Jean Reverzy (qui avait été son condisciple), de Claude Roy et d'Albert Camus (lequel fit publier en 1958 son premier livre, "Partage de la soif" réédité en 2000 par Le Dilettante).
Auteur de cinq autres romans publiés initialement par Gallimard : "Les passants", "La terre et la guerre", "La confession d'hiver", "Passage des émigrants" (réédité en 2003 par Le Dilettante), "Les mouettes sur la Saône" (réédité en 2004 par Le temps qu'il fait), et de deux recueils de nouvelles : "Rurales" (avec des dessins de Jacques Truphémus, Maison du Livre de Pérouges, 1983) et "Fins de journées" (Le Dilettante, 1990).
Ayant nourri ses livres de l'expérience quotidienne de la souffrance et de la mort, et écrit en marge d'un métier très prenant généreusement exercé au profit des humbles et des vieillards, vivant à l'écart du monde des Lettres, il ne s'est jamais considéré comme un écrivain à part entière et, sa retraite prise, a cessé d'écrire pendant vingt ans.
Pourtant, grâce au soutien de Gilles Ortlieb et à la publication en 2003 à nos éditions de son récit inédit "Élisa", qui a rencontré un grand succès auprès de la presse et des lecteurs, Jacques Chauviré a connu une sorte de renaissance littéraire qui aura éclairé la fin de sa vie et gagné de nouveaux lecteurs à son ¦uvre simple et profonde, âpre et fluide à la fois, calmement révoltée, et tenaillée par le sentiment tragique de l'existence. Son "Journal d'un médecin de campagne" (Le temps qu'il fait, 2004), écrit pendant dix ans à l'aube de sa carrière de romancier, fait figure de profession de foi en montrant que "la médecine était une discipline littéraire". On pourrait sûrement soutenir la proposition inverse dans le cas de Chauviré."
Bien triste nouvelle !
J'ai lu "Journal d'un médecin de campagne" la semaine dernière, mais je n'ai pas envoyé de critique. Je vais le faire !
Très attachant Jacques Chauviré!
Adieu l'ami.
J'ai lu "Journal d'un médecin de campagne" la semaine dernière, mais je n'ai pas envoyé de critique. Je vais le faire !
Très attachant Jacques Chauviré!
Adieu l'ami.
Je vous remercie tant de votre critique que d'avoir pris la peine d'annoncer la disparition de Jacques Chauviré. Si celui qui fut -et demeure- mon grand-père vient de disparaître, je suis heureux que son oeuvre puisse lui survivre au travers de ses lecteurs et de vos critiques.
Je ne conaissais pas du tout cet homme-auteur, mais ce témoignage de sympathie posthume et la critique du "Journal d'un médecin de campagne" sur le site m'ont donné très envie de le découvrir. Je suis une ardente admiratrice de M WINCKLER et de ses deux oeuvres fleuves: "Les trois médecins" et "La maladie de Sachs". leurs oeuvres semblent assez proches, je pourrai en témoigner plus précisemment lorsque j'aurai lu CHAUVIRE...
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