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Bonjour Thysbe,
Je viens de lire dans ta critique de "La bête dans la jungle" ta description du style d'Henry James: "je n’arrive pas à interpréter ces longues phrases, entrecoupées d’interminables parenthèses, de renvoies de descriptions abstraites et abscons. Im po ssi ble !! de me concentrer sur ces 125 pages. Je m’accroche désespérément à cette lecture irréelle et chimérique. Je tiens à tenir jusqu’au bout, aussi je garde cette lecture pour le matin quand la pensée s’est défaite dans la nuit de son activité de la veille. Mais, R I E N !! . Je trébuche, mon esprit est happé vers d’autres horizons." Alors j'aime autant de prévenir ;-)... Les derniers grands romans - "Les ailes de la comlombe", "Les ambassadeurs"... - c'est tout à fait ça, mais étalé sur 600 pages au lieu des 125 de "La bête dans la jungle". Des phrases très longues avec beaucoup d'incises, et des relations très complexes entre les personnages - relations de pouvoir, tentatives de manipulations qu'il faut pouvoir lire entre les lignes parce que tout cela est caché sous des dehors très policés. Je trouve ces livres tout à fait fascinants, mais c'est vrai qu'ils demandent beaucoup d'attention et une grande disponibilité d'esprit de la part du lecteur, et aussi une certaine familiarité avec l'univers d'Henry James, l'opposition dont il joue entre les cultures américaines et européennes, les rapports entre la démocratie - la valeur fondatrice de la société américaine aux yeux d'Henry James - et la création artistique qui s'accomode mieux de l'élitisme aristocratique des monarchies européennes. A ce sujet, je te conseillerais la lecture de l'essai de Mona Ozouf "La muse démocratique" qui analyse l'évolution de ces oppositions démocratie/art et Europe/Etats-Unis à travers toute l'oeuvre d'Henry James. Mona Ozouf est historienne, spécialiste notamment de la révolution française, et elle connait très bien l'oeuvre d'Henry James pour laquelle elle éprouve une passion on-ne-peut-plus contagieuse. Son livre est abondamment illustré par des références aux livres de James qui sont clairement explicitées, donc il est tout à fait abordable pour un lecteur qui ne serait pas encore très familier de l'oeuvre...
Enfin, si je peux te donner un conseil pour poursuivre ta découverte des livres d'Henry James, ce serait d'attendre pour t'attaquer aux derniers grands romans et de d'abord faire un détour par des romans antérieurs, comme "Le portrait de femme" (très bien) ou "Les bostoniennes" (que j'aimais moins, je trouve qu'Henry James y cède un peu trop à son penchant pour le manichéisme...), et puis des nouvelles, en particulier "L'image dans le tapis" où Henry James explicite sa vision de la création littéraire (mais là, on se rapproche de nouveau des derniers grands romans au niveau du style...). A éviter par contre: dans les romans des débuts, "L'Américain" qui est franchement exécrable (et c'est que j'aime vraiment Henry James, mais de ce livre-là, il n'y a rien à sauver, c'est de la caricature!), et "Le sens du passé" (pour la simple raison que ce roman est resté inachevé). Et pour finir, "L'âge difficile", écrit à la fin des années 1890, juste avant les derniers grands romans, leur ressemble par bien des aspects et présente les mêmes difficultés (peut-être à laisser pour plus tard aussi).
Voilà, en espérant que cet avis te sera utile, je te souhaite encore bien du plaisir dans tes découvertes d'Henry James :-).
Je viens de lire dans ta critique de "La bête dans la jungle" ta description du style d'Henry James: "je n’arrive pas à interpréter ces longues phrases, entrecoupées d’interminables parenthèses, de renvoies de descriptions abstraites et abscons. Im po ssi ble !! de me concentrer sur ces 125 pages. Je m’accroche désespérément à cette lecture irréelle et chimérique. Je tiens à tenir jusqu’au bout, aussi je garde cette lecture pour le matin quand la pensée s’est défaite dans la nuit de son activité de la veille. Mais, R I E N !! . Je trébuche, mon esprit est happé vers d’autres horizons." Alors j'aime autant de prévenir ;-)... Les derniers grands romans - "Les ailes de la comlombe", "Les ambassadeurs"... - c'est tout à fait ça, mais étalé sur 600 pages au lieu des 125 de "La bête dans la jungle". Des phrases très longues avec beaucoup d'incises, et des relations très complexes entre les personnages - relations de pouvoir, tentatives de manipulations qu'il faut pouvoir lire entre les lignes parce que tout cela est caché sous des dehors très policés. Je trouve ces livres tout à fait fascinants, mais c'est vrai qu'ils demandent beaucoup d'attention et une grande disponibilité d'esprit de la part du lecteur, et aussi une certaine familiarité avec l'univers d'Henry James, l'opposition dont il joue entre les cultures américaines et européennes, les rapports entre la démocratie - la valeur fondatrice de la société américaine aux yeux d'Henry James - et la création artistique qui s'accomode mieux de l'élitisme aristocratique des monarchies européennes. A ce sujet, je te conseillerais la lecture de l'essai de Mona Ozouf "La muse démocratique" qui analyse l'évolution de ces oppositions démocratie/art et Europe/Etats-Unis à travers toute l'oeuvre d'Henry James. Mona Ozouf est historienne, spécialiste notamment de la révolution française, et elle connait très bien l'oeuvre d'Henry James pour laquelle elle éprouve une passion on-ne-peut-plus contagieuse. Son livre est abondamment illustré par des références aux livres de James qui sont clairement explicitées, donc il est tout à fait abordable pour un lecteur qui ne serait pas encore très familier de l'oeuvre...
Enfin, si je peux te donner un conseil pour poursuivre ta découverte des livres d'Henry James, ce serait d'attendre pour t'attaquer aux derniers grands romans et de d'abord faire un détour par des romans antérieurs, comme "Le portrait de femme" (très bien) ou "Les bostoniennes" (que j'aimais moins, je trouve qu'Henry James y cède un peu trop à son penchant pour le manichéisme...), et puis des nouvelles, en particulier "L'image dans le tapis" où Henry James explicite sa vision de la création littéraire (mais là, on se rapproche de nouveau des derniers grands romans au niveau du style...). A éviter par contre: dans les romans des débuts, "L'Américain" qui est franchement exécrable (et c'est que j'aime vraiment Henry James, mais de ce livre-là, il n'y a rien à sauver, c'est de la caricature!), et "Le sens du passé" (pour la simple raison que ce roman est resté inachevé). Et pour finir, "L'âge difficile", écrit à la fin des années 1890, juste avant les derniers grands romans, leur ressemble par bien des aspects et présente les mêmes difficultés (peut-être à laisser pour plus tard aussi).
Voilà, en espérant que cet avis te sera utile, je te souhaite encore bien du plaisir dans tes découvertes d'Henry James :-).
Merci Fée Carabine de tes bons conseils. Mais, bon pour le moment je pense que je vais mettre de côté Henry James, car j’ai tout de même quelques difficultés à me concentrer sur des œuvres trop poussées. J’ai, non seulement pas une grande habitude de cette littérature, mais en plus j’ai quelques problèmes de santé qui perturbent le fonctionnement de mon « activité intellectuelle » sous forme de maux de tête.
Je ne manquerai pas, par contre, de me procurer le livre de Mona Ozouf « la muse démocratique » qui m’apparaît être très intéressant pour appréhender toute l’œuvre de H.J., avant de m’y plonger dans une période plus propice. C’est un conseil très judicieux que je mettrai à profit.
En attendant, j’ai « sous le coude » quelques livres de son amie Edith Wharton, qui m’ont l’air beaucoup plus accessibles…
Je pourrai ainsi, participer à cette réflexion faite sur la comparaison des œuvres de E. W. et H. J.
Merci à toi et au plaisir de te lire sur ce site dont j’apprécie et prend en compte tes critiques pour des éventuelles lectures.
Je ne manquerai pas, par contre, de me procurer le livre de Mona Ozouf « la muse démocratique » qui m’apparaît être très intéressant pour appréhender toute l’œuvre de H.J., avant de m’y plonger dans une période plus propice. C’est un conseil très judicieux que je mettrai à profit.
En attendant, j’ai « sous le coude » quelques livres de son amie Edith Wharton, qui m’ont l’air beaucoup plus accessibles…
Je pourrai ainsi, participer à cette réflexion faite sur la comparaison des œuvres de E. W. et H. J.
Merci à toi et au plaisir de te lire sur ce site dont j’apprécie et prend en compte tes critiques pour des éventuelles lectures.
En attendant, j’ai « sous le coude » quelques livres de son amie Edith Wharton, qui m’ont l’air beaucoup plus accessibles…
Je pourrai ainsi, participer à cette réflexion faite sur la comparaison des œuvres de E. W. et H. J.
J'ai lu quelque part qu'à la fin de sa vie H.J. avait été aigri et jaloux du succès de son amie !
Plus accessibles les livres de Wharton ? Oui mais en même temps elle fait mouche. L'enchantement qu'on ressent souvent à sa lecture (parfois de la jubilation) n'est pas totalement innocent, ce sont nos propres cassures ou sentiments intimes et méconnus qui s'expriment dans ses personnages.
Et puis quel finesse et quel style,...il suffit de lire Xingu pour être convaincu !
En tout cas je me réjouis de lire tes critiques.
Saule,
Décidemment je suis gâtée par ceux qui me répondent. Quelque part je vous attendais au tournant en envoyant ce message. Il était en quelque sorte fait pour dialoguer avec vous, il m’en manque un dans les lecteurs, peut-être va-t-il se manifester …
« J’ai « sous le coude » quelques livres de son amie Edith Wharton ». Ces livres sont : Xingu – Chez les heureux du monde – Ethan frome. Ces choix m’ont été inspirés largement par tes critiques entre autre. Je lirai ces livres dans l’ordre cité. Quand penses tu ?
Mais bon à part Xingu que je vais lire aujourd’hui, les autres je les lirais à mon retour de Paris. En effet je pars au salon du livre et donc, comme il est dédié aux Russes, j’ai commencé à m’initier à leur écriture par Ivan Tourgueniev « premier amour » que je viens de finir. Je prendrai pour le train : les pauvres gens de Fédor Dostoïevski. Ce choix est plus pour son format facile à « caser » dans mon sac à main pendant le voyage. Après je m’attaquerai à ces grandes œuvres comme, l’idiot, crime et châtiment, les frères Karamazov, qui m’impressionnent un peu par leur nombre de page.
J’ai parcouru les critiques sur Dostoïevski, dont tu as admirablement bien participé. Aussi je ne manquerai pas d’émettre sur ce site mon avis ainsi que sur mes lectures de E. Wharton.
Merci de ta réponse et au plaisir de te lire sur ce site.
Décidemment je suis gâtée par ceux qui me répondent. Quelque part je vous attendais au tournant en envoyant ce message. Il était en quelque sorte fait pour dialoguer avec vous, il m’en manque un dans les lecteurs, peut-être va-t-il se manifester …
« J’ai « sous le coude » quelques livres de son amie Edith Wharton ». Ces livres sont : Xingu – Chez les heureux du monde – Ethan frome. Ces choix m’ont été inspirés largement par tes critiques entre autre. Je lirai ces livres dans l’ordre cité. Quand penses tu ?
Mais bon à part Xingu que je vais lire aujourd’hui, les autres je les lirais à mon retour de Paris. En effet je pars au salon du livre et donc, comme il est dédié aux Russes, j’ai commencé à m’initier à leur écriture par Ivan Tourgueniev « premier amour » que je viens de finir. Je prendrai pour le train : les pauvres gens de Fédor Dostoïevski. Ce choix est plus pour son format facile à « caser » dans mon sac à main pendant le voyage. Après je m’attaquerai à ces grandes œuvres comme, l’idiot, crime et châtiment, les frères Karamazov, qui m’impressionnent un peu par leur nombre de page.
J’ai parcouru les critiques sur Dostoïevski, dont tu as admirablement bien participé. Aussi je ne manquerai pas d’émettre sur ce site mon avis ainsi que sur mes lectures de E. Wharton.
Merci de ta réponse et au plaisir de te lire sur ce site.
Xingu et Ethan Frome sont des merveilles. "Chez les heureux du monde" c'est différent : ce livre fonctionne avec moi (il touche des cordes sensibles comme on dit) mais il n'y a pas de garanties pour les autres. Il n'en reste que c'est drôlement bien écrit.
Si tu mets Dostoievski sur le tapis, le lecteur que tu mentionnes ne devrait pas tarder à rappliquer :-). Je ne connais pas le Dostoievski que tu mentionnes ("Les pauvres gens"). Il est critiqué par Jules mais pas facile à trouver sur le site (Dostoievski est repertorié trois fois !). Et n'oublie pas Tolstoi, "Maître et serviteur" par exemple, c'est une nouvelle.
Bonne foire du livre. Tu nous raconteras après j'espère.
Si tu mets Dostoievski sur le tapis, le lecteur que tu mentionnes ne devrait pas tarder à rappliquer :-). Je ne connais pas le Dostoievski que tu mentionnes ("Les pauvres gens"). Il est critiqué par Jules mais pas facile à trouver sur le site (Dostoievski est repertorié trois fois !). Et n'oublie pas Tolstoi, "Maître et serviteur" par exemple, c'est une nouvelle.
Bonne foire du livre. Tu nous raconteras après j'espère.
Je suis tout à fait d'accord avec Saule à propos de "Ethan Frome", c'est une merveille. Par contre, "Chez les heureux du monde" n'est vraiment pas mon préféré, mais cela n'empêche que ce livre est très bien écrit, et comme toujours chez Edith Wharton profondément intelligent, et je ne regrette certainement pas de l'avoir lu. Pour Xingu, je ne l'ai pas lu, mais au vu de l'enthousiasme de Saule pour cette nouvelle, c'est une lacune que je vais m'empresser de combler. Et de même, je vais tâcher de relire le roman d'Edith Wharton qui est jusqu'à présent celui que je préfère et qui n'est pas encore critiqué sur le site: "L'écueil", sous-entendu, l'écueil de la sexualité, jamais évoqué explicitement, voire même réprimé ou nié dans le cas de la sexualité féminine, non sans souffrance... Un sujet difficile qu'Edith Wharton traite avec énormément de sensibilité et de délicatesse.
Côté russe, "Maître et serviteur" et "La mort d'Ivan Ilitch" de Tolstoï sont deux purs chefs-d'oeuvre. A lire absolument. Pour Dostoïevski, c'est avec "Le joueur" que j'ai vraiment commencé à l'aimer, et c'est un livre que je recommanderais vraiment, en plus des grands romans... Mais pour la Russie, mon grand amour, c'est Tchékhov qui me fait aller d'émerveillement en émerveillement chaque fois que je me replonge dans ses oeuvres. Je recommanderais en particulier, "L'oncle Vania" et "La cerisaie".
Mais il me semble que le lecteur que nous attendons se fait tirer l'oreille... Alors peut-être que de mentionner juste en passant le nom de Jim Harrison le fera apparaître comme un diable sort de sa boîte :-).
Côté russe, "Maître et serviteur" et "La mort d'Ivan Ilitch" de Tolstoï sont deux purs chefs-d'oeuvre. A lire absolument. Pour Dostoïevski, c'est avec "Le joueur" que j'ai vraiment commencé à l'aimer, et c'est un livre que je recommanderais vraiment, en plus des grands romans... Mais pour la Russie, mon grand amour, c'est Tchékhov qui me fait aller d'émerveillement en émerveillement chaque fois que je me replonge dans ses oeuvres. Je recommanderais en particulier, "L'oncle Vania" et "La cerisaie".
Mais il me semble que le lecteur que nous attendons se fait tirer l'oreille... Alors peut-être que de mentionner juste en passant le nom de Jim Harrison le fera apparaître comme un diable sort de sa boîte :-).
Côté russe, "Maître et serviteur" et "La mort d'Ivan Ilitch" de Tolstoï sont deux purs chefs-d'oeuvre. A lire absolument. Pour Dostoïevski, c'est avec "Le joueur" que j'ai vraiment commencé à l'aimer, et c'est un livre que je recommanderais vraiment, en plus des grands romans... Mais pour la Russie, mon grand amour, c'est Tchékhov qui me fait aller d'émerveillement en émerveillement chaque fois que je me replonge dans ses oeuvres. Je recommanderais en particulier, "L'oncle Vania" et "La cerisaie".
Ces vieux russes, finalement il n'y a rien de mieux. Et pourquoi pas en écoutant "Dans les steppes d'Asie Centrale" de Borodin ? Comme je le fais maintenant sur mes écouteurs - sauf que je me sauve du boulot pour aller rouler en vélo (Milan-San Remo approche à grand pas !).
Et Prokofiev, Saule! "Alexandre Nevski" dont on parlait sur un autre forum, ou encore son opéra d'après "Guerre et Paix"... A écouter en (re)lisant Tolstoï. Ou encore la longue plainte, lente et douloureuse du 15ème quatuor à cordes de Shostakovich (enfin, celui-là n'est peut-être pas idéal pour ta préparation à Milan-San Remo ;-)).
Juste vite fait avant de faire mes valises pour Paris.
Merci de tous ces conseils de lecture. Comment voulez-vous que je m'en sorte avec tout ce que vous m'indiquez….
Quand je pense que certaines personnes ne savent pas quoi lire.
Je sais que j’ai pas mal de retard sur les classiques, aussi les informations que je glane sur se site sont fort intéressantes. Surtout, depuis presque un an que je consulte critiqueslibres, j’ai pris connaissance de certains d’entre vous auquel je me réfère.
Pour revenir à Edith Wharton, je compte finir d’ici ce soir (si mes maux de têtes me le permettent) le petit livret de Xingu. Très, très intéressant !!! J’essayerai de « pondre » une petite critique éclair à la hauteur de Saule, à mon retour de Paris (samedi soir).
Quand à Jim Harisson, je n’ai lu de lui que son dernier, qui m’a superbement plut. J’ai lu aussi « vue cavalière » de Wallace Stegner, qui soit disant aurait inspiré Jim Harrison.
Je signale en passant que Jim Harrison sera, entre autres, au festival du livre de St Malo dans le cadre de Etonnants voyageurs, du 5 au 8 mai 2005. J’irai peut-être car mes parents habitent juste à côté de St Malo.
Pour ceux que cela intéresse, voici le site avec la liste des participants à ce festival :
http://etonnants-voyageurs.net/actualite/…
Alors, ce lecteur attendu de tous, est-il attiré par cette information ? Sortira-t-il comme le dit Fee Carabine « comme un diable sort de sa boite » ou tel « une bête fauve tapie dans la jungle » ?
PS, je vois que vous continuez tous les deux, Saule et Fée Carabine, à échanger sur la littérature et la musique Russe. Vraiment, je n’arrive plus à vous suivre, c’est trop pour moi.
A plus de vous lire avec plaisir.
Merci de tous ces conseils de lecture. Comment voulez-vous que je m'en sorte avec tout ce que vous m'indiquez….
Quand je pense que certaines personnes ne savent pas quoi lire.
Je sais que j’ai pas mal de retard sur les classiques, aussi les informations que je glane sur se site sont fort intéressantes. Surtout, depuis presque un an que je consulte critiqueslibres, j’ai pris connaissance de certains d’entre vous auquel je me réfère.
Pour revenir à Edith Wharton, je compte finir d’ici ce soir (si mes maux de têtes me le permettent) le petit livret de Xingu. Très, très intéressant !!! J’essayerai de « pondre » une petite critique éclair à la hauteur de Saule, à mon retour de Paris (samedi soir).
Quand à Jim Harisson, je n’ai lu de lui que son dernier, qui m’a superbement plut. J’ai lu aussi « vue cavalière » de Wallace Stegner, qui soit disant aurait inspiré Jim Harrison.
Je signale en passant que Jim Harrison sera, entre autres, au festival du livre de St Malo dans le cadre de Etonnants voyageurs, du 5 au 8 mai 2005. J’irai peut-être car mes parents habitent juste à côté de St Malo.
Pour ceux que cela intéresse, voici le site avec la liste des participants à ce festival :
http://etonnants-voyageurs.net/actualite/…
Alors, ce lecteur attendu de tous, est-il attiré par cette information ? Sortira-t-il comme le dit Fee Carabine « comme un diable sort de sa boite » ou tel « une bête fauve tapie dans la jungle » ?
PS, je vois que vous continuez tous les deux, Saule et Fée Carabine, à échanger sur la littérature et la musique Russe. Vraiment, je n’arrive plus à vous suivre, c’est trop pour moi.
A plus de vous lire avec plaisir.
Parlerait-on de moi ?... Serait-ce moi qui devrait sortir comme un diable d'une boîte ?... Ah, rien que le nom de Jim Harrison... J'irais peut-être bien à Saint Malo, ayant une maison en Bretagne et donc pas très loin...
Thysbe ta descrition me fait davantage penser à Faulkner qu'à Henry James. Mais entre les deux (même si j'ai aimé James), je trouve Faulkner bien plus intéressant.
Les Russes ?... Dostoïevski d'abord et toujours mais je trouve les grands romans nettement meilleurs que le reste, même si tout est bon, ou presque...
Mais il y a aussi Lermontov et Pouchkine, j'aime un peu moins Tolstoï, mais j'aime aussi beaucoup Tchékov. Un peu moins aussi Gorki mais beaucoup l'Axionov de "La saga moscovite"
Thysbe ta descrition me fait davantage penser à Faulkner qu'à Henry James. Mais entre les deux (même si j'ai aimé James), je trouve Faulkner bien plus intéressant.
Les Russes ?... Dostoïevski d'abord et toujours mais je trouve les grands romans nettement meilleurs que le reste, même si tout est bon, ou presque...
Mais il y a aussi Lermontov et Pouchkine, j'aime un peu moins Tolstoï, mais j'aime aussi beaucoup Tchékov. Un peu moins aussi Gorki mais beaucoup l'Axionov de "La saga moscovite"
Exact Jules, il s’agissait bien de toi. Ravie de te lire.
Si je comprends bien, Faulkner est aussi compliqué que H. James ?
Donc, toi tu me conseilles Faulkner en plus de : Edith Wharton, Dostoïeski, Tchékov, Tolstoï, etc.
Que de lectures en perspective, il me faudra une deuxième vie pour tout lire. Je prends note de toutes ces informations.
Bon, cette fois-ci il faut vraiment que je termine mes valises…
Peut-être à bientôt à St Malo…
Si je comprends bien, Faulkner est aussi compliqué que H. James ?
Donc, toi tu me conseilles Faulkner en plus de : Edith Wharton, Dostoïeski, Tchékov, Tolstoï, etc.
Que de lectures en perspective, il me faudra une deuxième vie pour tout lire. Je prends note de toutes ces informations.
Bon, cette fois-ci il faut vraiment que je termine mes valises…
Peut-être à bientôt à St Malo…
Oui, oui, d'accord, d'accord, mais si je peux intervenir et mettre mon petit grain de sel, peut-on parler des Russes sans même citer Soljénitsyne et son magistral Une Journée du Soldat Denissovitch, et Le Pavillon des Cancéreux et Le cinquième Cercle ? Et puis n'oublions pas non plus, le trop peu connu Mikhaïl Cholokhov et son superbe Don Paisible
Thysbe, tu es bien la troisième personne, sur ce site notamment, qui me parle de maux de têtes. Sans compter ma collègue qui en souffre tellement que par moment elle doit s'arrêter de travailler pour se coucher dans l'obscurité.
Je ne sais pas si ça peut te réconforter mais j'ai lu que Simone Weil avait souffert de maux de têtes épouvantables, cela depuis ses vingt ans. Ca ne l'a pas empêché de faire une brillante carrière intellectuelle.
Elle en parle dans son autobiographie spirituelle, alors qu'elle passe la semaine sainte à Solesme : "J'avais des maux de têtes intenses; chaque son me faisait mal comme un coup; et un extrème effort d'attention me permettait de sortir hors de cette misérable chair, de la laisser souffrir seule, tassée dans son coin, et de trouver une joie pure et parfaite dans la beauté inouïe du chant et des paroles".
SJB, Soljenitsine (la journée d'Ivan Denissovitch) je l'ai commencé et abandonné trois fois ! Mais ça viendra. On m'a dit qu'une fois qu'on avait passé le cap difficile c'était inoubliable.
Il faudrait prévoir une rencontre CL à Saint Malo en mai. Jules, je mettrai ma tente dans ton jardin si tu as de la place :-)
Je ne sais pas si ça peut te réconforter mais j'ai lu que Simone Weil avait souffert de maux de têtes épouvantables, cela depuis ses vingt ans. Ca ne l'a pas empêché de faire une brillante carrière intellectuelle.
Elle en parle dans son autobiographie spirituelle, alors qu'elle passe la semaine sainte à Solesme : "J'avais des maux de têtes intenses; chaque son me faisait mal comme un coup; et un extrème effort d'attention me permettait de sortir hors de cette misérable chair, de la laisser souffrir seule, tassée dans son coin, et de trouver une joie pure et parfaite dans la beauté inouïe du chant et des paroles".
SJB, Soljenitsine (la journée d'Ivan Denissovitch) je l'ai commencé et abandonné trois fois ! Mais ça viendra. On m'a dit qu'une fois qu'on avait passé le cap difficile c'était inoubliable.
Il faudrait prévoir une rencontre CL à Saint Malo en mai. Jules, je mettrai ma tente dans ton jardin si tu as de la place :-)
Ca va. Je vais mettre ma barquette à Ostende et je prépare mes rames ; j'ai une place à bord, s'il y a un amateur ?
En attendant, Saule, continue La Journée d'Yvan, c'est un des plus grands livres du XXème siècle ! (d'après moi !)
En attendant, Saule, continue La Journée d'Yvan, c'est un des plus grands livres du XXème siècle ! (d'après moi !)
Et nous avons aussi oublié Boulgakov !...
Un des plus grands livres du XXème siècle ? Non, c'est idiot de dire ça ! Du reste ce n'est pas vrai, j'aurais du dire un livre fétiche. Je l'ai lu 3 ou 4 fois, avec toujours la même émotion, sans pouvoir m'expliquer pourquoi.
Et alors, Boulgakov, nous avions oublié Boulgakov ! Est-ce possible ?
Il y a eu naguère un fuseau : Littérature russe qui a disparu. Ce serait le moment d'en ouvrir un nouveau, non ?
Et alors, Boulgakov, nous avions oublié Boulgakov ! Est-ce possible ?
Il y a eu naguère un fuseau : Littérature russe qui a disparu. Ce serait le moment d'en ouvrir un nouveau, non ?
Mais non, SJB, les forums (il y en a déjà eu deux) sur la littérature russe n'ont pas disparu. Tu les trouveras sur http://critiqueslibres.com/i.php/forum/… et http://critiqueslibres.com/i.php/forum/… . Et cela me donne l'occasion de réparer encore deux oublis: Evgueni Zamiatine, dont j'ai beaucoup aimé "L'inondation" (voir, pour la très belle critique de Sibylline: http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/?l=6108 ), et puis Andreï Biély et sa très belle "Colombe d'argent".
Quant à ta proposition d'une place dans ta barquette pour le voyage jusqu'à Saint-Malo, j'accepte avec plaisir. J'espère que tu n'auras pas trop de mal à trouver ton chemin, mais sur la fin, ce n'est pas trop compliqué, tu remontes le Saint-Laurent jusque Kingston (mais fais attention au traffic dans les Milles Iles!) et là, tu prends le Lac Ontario direction Sud-Ouest. Je préparerai des crêpes au sirop d'érable et des muffins aux carottes comme petits en-cas pour la route ;-).
Quant à ta proposition d'une place dans ta barquette pour le voyage jusqu'à Saint-Malo, j'accepte avec plaisir. J'espère que tu n'auras pas trop de mal à trouver ton chemin, mais sur la fin, ce n'est pas trop compliqué, tu remontes le Saint-Laurent jusque Kingston (mais fais attention au traffic dans les Milles Iles!) et là, tu prends le Lac Ontario direction Sud-Ouest. Je préparerai des crêpes au sirop d'érable et des muffins aux carottes comme petits en-cas pour la route ;-).
Houla! Les Mille Iles... sans "s" au bout de mille, c'est mieux!
Merci, Fée Carabine, pour ta magnifique contribution sur CL. C'est amusant de retrouver ces anciens fuseaux où on voit comme par hasard Jules et Saule déjà aux avant postes dès qu'il s'agit de littérature russe !
La documentation sur CL est sans défaut ! (grâce à ton aide)
Sinon, embarcation prochaine :
- His et hôôô !, nous irons jus-qu'à-On-ta-ri-o ! ;-)) J'emmène en échange de ton sirop d'érable, de la neure sirope aux quîtes peures bien de chez nous !
et :
- "Nous verrons les tours de Saint-Malo" (air connu) ! ;-))
La documentation sur CL est sans défaut ! (grâce à ton aide)
Sinon, embarcation prochaine :
- His et hôôô !, nous irons jus-qu'à-On-ta-ri-o ! ;-)) J'emmène en échange de ton sirop d'érable, de la neure sirope aux quîtes peures bien de chez nous !
et :
- "Nous verrons les tours de Saint-Malo" (air connu) ! ;-))
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