Bonjour Gudel.
Il me plait beaucoup ton texte.
« Aux rives des rocades, des camions morts gisent sur le flanc droit. »
Surtout : Aux rives des rocades, c’est quelque chose, oui !
« une haie d'arbres piètres » : très beau également mais me suis heurtée aussi au rapport sujet/verbe.
Moi ça me fait plus penser à Ferré qu’à Céline.
T’en as d’autres ?
Il me plait beaucoup ton texte.
« Aux rives des rocades, des camions morts gisent sur le flanc droit. »
Surtout : Aux rives des rocades, c’est quelque chose, oui !
« une haie d'arbres piètres » : très beau également mais me suis heurtée aussi au rapport sujet/verbe.
Moi ça me fait plus penser à Ferré qu’à Céline.
T’en as d’autres ?
oui... J'en ai d'autres. Quelques.
J'ai encore du mal...mais ça va venir !
Le mot accueil sonne mal dans une histoire de messagerie électronique, mais c'est tout de même ce que je ressens. C'est très rassurant.
Merci.
J'ai encore du mal...mais ça va venir !
Le mot accueil sonne mal dans une histoire de messagerie électronique, mais c'est tout de même ce que je ressens. C'est très rassurant.
Merci.
Bonjour Gudel.
Il me plait beaucoup ton texte.
« Aux rives des rocades, des camions morts gisent sur le flanc droit. »
Surtout : Aux rives des rocades, c’est quelque chose, oui !
« une haie d'arbres piètres » : très beau également mais me suis heurtée aussi au rapport sujet/verbe.
Moi ça me fait plus penser à Ferré qu’à Céline.
T’en as d’autres ?
Oui;;; il manque effecyivement un un "qui" ...Une haie d'arbres piètres qui.. merci. Je ne m'en étais pas rendu compte.
Bonjour Gudel.
Il me plait beaucoup ton texte.
« Aux rives des rocades, des camions morts gisent sur le flanc droit. »
Surtout : Aux rives des rocades, c’est quelque chose, oui !
« une haie d'arbres piètres » : très beau également mais me suis heurtée aussi au rapport sujet/verbe.
Moi ça me fait plus penser à Ferré qu’à Céline.
T’en as d’autres ?
Pour ma part j'aime beaucoup les décalages de styles et les innattendus fait-exprés. Une liberté joyeuse/joueuse qui m'a donné à sourire à plusieurs reprises sur les ruptures-glissades amusées. Bref, j'aime être surpris et là ça l'a fait ;-)
le genre littéraire glauque et gras ne m'est pas coutumier, mais avec beaucoup de style tu y insères un vocabulaire paradoxalement peu courant dans ce milieu, j'aime les fins qui tuent comme celle-ci, une phrase assassine et bien placée, belle critique de la société
le genre littéraire glauque et gras ne m'est pas coutumier, mais avec beaucoup de style tu y insères un vocabulaire paradoxalement peu courant dans ce milieu, j'aime les fins qui tuent comme celle-ci, une phrase assassine et bien placée, belle critique de la société
Glauque????
le genre littéraire glauque et gras ne m'est pas coutumier, mais avec beaucoup de style
gras????
concis, écrémé, laconique... Le style est si sec et concentré qu'un quidam en aurait fait des pages...
ou alors parles tu du fond, de la graisse des camions, de la crasse et du gris pesant des banlieues??
A Kilis et Killgrieg.
Glauque? Et gras?
Ben oui, moi je comprends ce qu'elle veut dire. Enfin surtout glauque, pour la situation décrite. Gras, je le ressens plus comme une sensation. Poisseux. Et d'ailleurs la poisse ...
Glauque? Et gras?
Ben oui, moi je comprends ce qu'elle veut dire. Enfin surtout glauque, pour la situation décrite. Gras, je le ressens plus comme une sensation. Poisseux. Et d'ailleurs la poisse ...
" g l a u q u e ", mes bons amis, est un mot qui a changé de sens...
Initialement, il signifie : qui a la couleur verte de l'eau de mer. Et puis il a aujourd'hui pris ce sens de triste, désespérément désespéré...
Allez donc maintenant dire à la Très Belle qu'elle a les yeux glauques !
Difficile de conjuger séduction et correction langagière...
Mais je cause, je cause...
Initialement, il signifie : qui a la couleur verte de l'eau de mer. Et puis il a aujourd'hui pris ce sens de triste, désespérément désespéré...
Allez donc maintenant dire à la Très Belle qu'elle a les yeux glauques !
Difficile de conjuger séduction et correction langagière...
Mais je cause, je cause...
A Kilis et Killgrieg.
Glauque? Et gras?
Ben oui, moi je comprends ce qu'elle veut dire. Enfin surtout glauque, pour la situation décrite. Gras, je le ressens plus comme une sensation. Poisseux. Et d'ailleurs la poisse ...
Trois ans déjà, je me demande ce que ce Gudel est devenu.
Ce «pince-froidure» est un morceau d'anthologie.
Si un jour on faisait « nos morceaux choisis » il devrait y figurer en bonne place dans le registre poésie.
Je trouve que c'est un bon exemple qu'on peut «faire du moderne», sortir des sentiers battus, sans faire du n'importe quoi.
Ces évocations du camion couché aux rives des rocades, des corbeaux morne plaine, des arbres extra-muros qui ont perdu leur raison d'être, c'est de la pure poésie.
C'est de la poésie moderne en prose, un genre difficile, où beaucoup s'essayent et bien peu réussissent..
(Allez ! si après ça, Gudel ne revient pas, c'est qu'il a disparu pour de bon ! ) ;-))
Ce «pince-froidure» est un morceau d'anthologie.
Si un jour on faisait « nos morceaux choisis » il devrait y figurer en bonne place dans le registre poésie.
Je trouve que c'est un bon exemple qu'on peut «faire du moderne», sortir des sentiers battus, sans faire du n'importe quoi.
Ces évocations du camion couché aux rives des rocades, des corbeaux morne plaine, des arbres extra-muros qui ont perdu leur raison d'être, c'est de la pure poésie.
C'est de la poésie moderne en prose, un genre difficile, où beaucoup s'essayent et bien peu réussissent..
(Allez ! si après ça, Gudel ne revient pas, c'est qu'il a disparu pour de bon ! ) ;-))
D'accord avec SJB.
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