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Selma 05/03/2005 @ 12:24:03
Bonjour à tous! Cela fait un petit mois que je vous lis et je me lance enfin. Je mets un petit extrait d'un début de nouvelle, de roman que j'écris depuis quelques temps. J'aimerais beaucoup avoir vos impressions, vos critiques. Merci d'avance. ;-)


*****


Elle ferma la porte à double tour et descendit les trois petites marches qui menaient au jardin. Elle traversa l’allée de gravillons, ferma le portail derrière elle. Elle essaya de faire le moins de bruit possible et réussi à ne réveiller qu’un chat qui dormait sur le muret.

Il faisait nuit.

La jeune fille continua son chemin, jusqu’à ce qu’elle arrive au coin d’une petite ruelle sombre.

Au moment même où elle s’y engageait, une main lui saisit le bras et l’entraîna avec elle.

C’était lui.

Elle regarda ses yeux gris-verts qui la contemplaient avec amour.

Elle se souvint du premier jour où elle avait vu ces yeux. Elle était tombée immédiatement amoureuse de ce regard. Elle avait tout de suite su que c’était lui…

Et cette pensée lui revint en mémoire au moment même ou il la serra dans ses bras.

Il ne l’avait pas abandonnée ! Il lui avait dit qu’i serait là mais à vrai dire, elle avait douté et elle se rendait compte à ce moment là qu’elle avait eu tort. Elle était si heureuse à cet instant qu’elle aurait pu rester dans les bras d’Aymeric pendant des heures…

Ils ne dirent rien. Ils n’en avaient pas besoin. Ils savaient tous les deux exactement ce qu’ils devaient faire, ils se l’étaient répétés des milliers de fois.

Ils marchèrent main dans la main à travers la ville durant deux longues heures.

Elle tournait parfois son visage encore enfantin vers celui de son compagnon et un sourire se dessinait sur ses lèvres. Ses yeux pétillaient. Elle était radieuse. Parfois, leurs regards se croisaient et il lui souriait, lui aussi. Son visage perdait alors cette expression de tristesse qu’il portait habituellement. Il paraissait encore plus beau lorsqu’il regardait Eléonore.

On voyait leur amour à chaque regard qu’ils échangeaient. Partout où ils allaient on ne voyait qu’eux. Ils semblaient ne pas pouvoir exister l’un sans l’autre et on avait l'impression que jamais rien n’aurait pu les séparer.

Ils arrivèrent bientôt devant la gare.
« Tu as les billets ? demanda la jeune fille de sa voix douce.
-Oui. Je les ai pris hier matin. Tu es prête ?
-Oui… Même si j’ai peur je suis prête parce que tu es avec moi. Et avec toi je ne crains rien ! »

Il la prit par la taille et posa délicatement un baiser sur ses lèvres. Elle se serra tout contre lui et murmura :
« Je t’aime. »

Il répondit par un baiser sur le front. Il lui prit la main et ils entrèrent dans le hall de la gare, puis descendirent sur les quais.


*****


C'est la première fois que je montre ce que j'écris... :S
Merci de me dire ce que vous en pensez...

Psycho 05/03/2005 @ 12:32:48
Bien ,c' est pas mal pour un début mais c' est juste un peut trop formater, tu fais des paragraphes en trop du moins c'est mon avis,tu en fais ce que tu veut.

Lyra will 05/03/2005 @ 12:44:08
Bienvenue de ce côté ci :0)

Moi j'ai bien aimé ce début, on commence dans l'action, et moi j'aime bien ça :0)

Je trouve que l'amour qui les unit est très bien dépeint par moment, et un peu moins par endroit.

Par exemple j'ai bien aimé le "il ne semblaient pas pouvoir exister l'un sans l'autre" mais je trouve que l'image est un peu casser par "rien n'aurait pu les séparer" ça fait un peu répétition et cliché, ce n'était pas nécessaire à mon avis.

Autrement c'est très visuel, j'aime bien, on a l'impression de les voir.

Pour un début je trouve ça encourageant, peut-être pourrais-tu affiner un peu l'écriture par endroit, la rendre plus personnelle, mais si c'est la début d'une nouvelle, alors à force d'écrire tu t'améliorera, c'est certain.

Et on attend la suite ;0)

Yali 05/03/2005 @ 13:26:11
Bienvenue Selma,
Tout d'abord, c'est bien que tu proposes à lire. Sinon à quoi bon écrire ? Ensuite, ben ensuite, maintenant que tu en es là, reste plus qu'à d'investir dedans. Ici ce n'est pas le cas, c'est effectivement très impersonnel, désincarné, un peu bateau dans la formulation… et très difficile d’en juger dans la mesure ou nous ne disposons pas de l’intégralité du texte.
Cela dit, les exercices sont là pour que les plumes volontaires s'aguerrissent, tu devrais t’y frotter.
Bienvenue encore.

Kicilou 05/03/2005 @ 14:49:03
Bienvenue à toi!
C'est vrai que c'est un petit peu conventionnel comme façon d'écrire mais un petit peu seulement. J'ai l'impression de ressentir que tu veux faire passer quelque chose. Il y a quelque chose de très pur dans ta façon d'écrire mais le passage est trop court, à mon goût, pour bien y reconnaître un style qui te serait propre. J'aurais aimé que tu nous livre un texte plus long pour pouvoir vraiment me faire une idée. Parce que dans un roman, il faut un peu de temps pour bien se mettre dedans, aussi bien pour l'auteur que le lecteur. Bref, si tu veux bien nous faire lire la suite ça me fairait bien plaisir.

Mais tout de même, un bon point pour ta façon de poser l'ambiance dès le début, ça donne envi de savoir la suite... La suite!!! :-)

Kicilou 05/03/2005 @ 14:53:29
Je viens de jeter un coup d'oeil à ton profil. Si tu commences comme ça à ton âge, nul doute que tu vas aller loin! Tu as encore le temps de trouver ton propre style, participe donc aux exercices, ça t'aidera!

Selma 05/03/2005 @ 17:23:00
Meric pour vos remarques, c'est bien d'avoir un avis sur ce que l'on écrit. Je vais en tenir compte pour la suite et essayer de mettre vos conseils en oeuvre.
Je pense que si je veux mettre la suite je devrais la retravailler parce que je la trouve encore plus impersonnelle que le début.

Quand aux exercices j'espère avoir le temps pour pouvoir y participer. A quand le prochain?

Selma 05/03/2005 @ 17:23:25
Meric pour vos remarques, c'est bien d'avoir un avis sur ce que l'on écrit. Je vais en tenir compte pour la suite et essayer de mettre vos conseils en oeuvre.
Je pense que si je veux mettre la suite je devrais la retravailler parce que je la trouve encore plus impersonnelle que le début.

Quand aux exercices j'espère avoir le temps pour pouvoir y participer. A quand le prochain?

Mentor 05/03/2005 @ 17:44:41
Joli texte Selma, très bien écrit même s'il est vrai que c'est assez conventionnel et que ton style propre n'y est pas vraiment décelable. Mais ça viendra certainement car j'ai le sentiment que tu aimes écrire, avec des mots choisis, des phrases simples mais belles. Tu es partie pour une longue et belle histoire d'amour qui commence en douceur. Que vont devenir Aymeric (très beau prénom) et Eléonore? Tu promets de venir nous en parler de temps en temps?

Lyra will 05/03/2005 @ 17:44:57
Quand aux exercices j'espère avoir le temps pour pouvoir y participer. A quand le prochain?

L'appel à texte ne devrait pas tarder :0)
Il me semble que c'est Yali qui s'en charge (?)
J'espère que tu vas participer, tu verras, c'est amusant.

Tistou 05/03/2005 @ 19:44:10
Bienvenue Selma. Plutôt prometteur pour un premier essai. Soit tu nous donnes la suite, soit effectivement tu t'amuses avec nous lors d'exercices. Ou encore, mieux, les 2! Si tu as la suite, envoie! Là c'est vrai que sur la brièveté on ne peut être prolixe.

Selma 06/03/2005 @ 01:44:30
(Il répondit par un baiser sur le front. Il lui prit la main et ils entrèrent dans le hall de la gare, puis descendirent sur les quais.)

   Aymeric sentit son estomac se nouer. Il n’aimait pas les adieux et pour lui les quais de gare ne servent qu’à ça.
   Eléonore, elle, était complètement perdue. Elle était triste et heureuse à la fois. Heureusement qu’il était avec elle. Elle ne pouvait imaginer ce que serait sa vie si elle le perdait. Elle pensa que s’il n’était pas venu, cette nuit, elle aurait fait demi-tour et serait rentrée chez elle, avec ses peurs et ses larmes.
   Il était mort de peur mais il ses serait tué plutôt que de l’avouer à sa belle. Il savait qu’ils étaient certainement en train de faire une grosse bêtise. Mais avec Eléonore, en était-ce vraiment une ? Il savait qu’ils allaient traverser des moments difficiles et que le plus dur restait à venir. Mais il pensait aussi qu’il ne pourrait pas être heureux en sachant qu’il les avaient abandonnés tous les deux… Ces deux petits êtres auxquels il tenait le plus au monde… Il devait les protéger.
   Il tourna la tête et regarda Eléonore, assise sur le banc. Si petite, si mince. Elle lui paraissait tellement fragile qu’à chaque fois qu’il la serrait un petit peu trop fort dans ses bras il avait peur de lui faire mal. Il repensait à tout ce qu’ils avaient enduré tous les deux. Il ne pouvait imaginer que quelqu’un puisse avoir envie de faire du mal à Eléonore. C’était un ange, c’était son ange, sa princesse.
   Le train entra en gare. Aymeric et Eléonore montèrent les premiers et s’installèrent à leurs places, les numéros 6 et 7. Eléonore du côté de la fenêtre. Aymeric installa leurs sacs dans les portes-bagages au dessus de leurs têtes et s’assit à côté de sa bien-aimée. Il lui caressa le bras. Elle tourna la tête, le regarda et lui sourit. Il sentait qu’elle avait peur. Il la prit dans ses bras, lui caressa les cheveux et l’embrassa.
« Qu’est-ce qu’on est en train de faire ? Bébé, qu’est-ce qu’on fait ? murmura-t-elle.
-Je ne sais pas ma puce. Mais n’ai pas peur, je suis là, je serais toujours là pour toi! Ca va aller. »
   Elle garda la tête sur son épaule et ils ne dirent plus rien.
   Le train démarra. Eléonore s’endormit. Aymeric ne pu résister au sommeil et s’assoupit à son tour. Ils dormirent jusqu’à ce qu’un contrôleur les réveille.
« Billets s’il vous plaît ! »
   Aymeric sursauta. Lorsqu’il comprit ce que l’homme lui voulait, celui-ci l’observait d’un œil suspicieux. Il regardait aussi Eléonore qui s’éveillait. Quand elle le vit qui la dévisageait, elle tourna la tête, du côté de la vitre.
« C’est bon, tout est en ordre. Vous ne voyagez que tous les deux ?
-Oui, répondit le jeune homme.
-Et vous allez loin ?
-Paris, chez ma tante.
-Très bien bon voyage.
-Merci. »
   Ils se regardèrent. Elle avait peur qu’ils se fassent attraper, qu’on les livre à la police et qu’on les ramène chez eux. Elle ne voulait pas rentrer chez elle. Elle ne voulait plus jamais revoir cette bande d’hypocrites qui disait être sa famille. Elle voulait être avec Aymeric et ne jamais être séparée de lui. Il lui sourit. Ils s’embrassèrent et il lui caressa la joue. Elle était heureuse. Il aimait le petit goût sucré de ses lèvres.
   Ils dormirent de nouveau jusqu’à leur arrivée à Paris. Lorsque leur train ralentit et entra en gare ils prirent leurs bagages et sortirent du wagon. Ils arrivèrent dans le hall de la gare puis sortirent enfin à l’air libre. Ils marchèrent jusqu’à la station de métro la plus proche. Aymeric connaissait très bien la ville car il y avait vécu jusqu’à l’âge de 15 ans.

*****

Voilà la suite, en espèrant que ça cous plaise et merci encore pour vos critiques! Continuez de me dire ce que vous en pensez. Et moi qui pensait que le premier extrait était trop long!

Kicilou 06/03/2005 @ 11:38:45
Ah bah boilà! Il suffisait de demander! Avec la suite c'est beaucoup mieu!

Tu donnes ici une atmosphère intime, feutrée déjà présente dans la première partie mais dont on se rend mieu compte avec la longueur. On découvre Eleonore à travers ce qu'en dit Aymeric et par de petites informations disséminées ça et là : c'est joliement tourné avec quelques belles expressions.

Un seul reproche, les surnoms : "bébé" (pour Aymeric qui semble pourtant plus grand et plus fort, au moins symbliquement) et "ma puce" : c'est trop courant, trop employé, ça casse l'ambiance.

Je ne cerne pas trop l'âge des deux protagonistes: je les imaginais majeurs, Aymeric ayant vécu à Paris jusqu'à 15 ans mais pourtant ils craignent d'être renvoyés chez eux comme de vulgaires fugueurs. Ca donne quel âge ça? dans les 16-17 ans?

Et, dis moi, ça s'arrête là ou tu as déjà écrit une suite? Parce que j'aimerais bien savoir qui est le deuxième petit être qui compte tant pour Aymeric...

En bref, c'est bien mieu avec plus de longueur : on ressent d'avantage l'atmosphère, on découvre les personnages... N'hésite pas à nous envoyer la suite si tu l'as déjà écrite ou quand tu l'écriras.

Lyra will 06/03/2005 @ 11:54:05
Oui, j'aime bien cette suite aussi, c'est fluide, peut-etre pourrais-tu retravailler un peu sur le texte, quoique...
La seule chose qui m'a géné, ce sont les surnoms, c'est vrai que ça fait drôle.

Autrement c'est bien de ne pas dire les choses directement, au lieu de dire "elle est enceinte" dire qu'il ne les abandonnerait pas tous les deux...

(j'ai bien compris au moins ? ;0)

Voilà, peut-être même que l'on peut encore avoir la suite ?
;0)

Selma 06/03/2005 @ 13:17:49
Merci beaucoup pour vos remarques, ça me fait vraiment plaisir!

Je prends note pour les surnoms! Quand à l'âge des personnages je comptais leur donner 16-17 ans en effet.

Oui Lyra tu as bien deviné! ;-)

Voilà la suite, c'est tout ce que j'ai écrit (et tapé).

*****

(Aymeric connaissait très bien la ville car il y avait vécu jusqu’à l’âge de 15 ans.)

   Ils descendirent du métro deux stations plus loin. Ils ne tardèrent pas d’arriver en bas de l’immeuble de Léo, le cousin d’Aymeric. Il sonna à l’interphone.
« Mouais… articula une voix pâteuse.
-Léo ? C’est moi, Aymeric ! Tu m’ouvres, s’il te plaît ?
-Mmmm… »
   Ils entrèrent dans le hall. Ce n’était pas très luxueux mais ils s’en moquaient : au moins ils avaient un endroit ou dormir.
   Léo habitait dans un petit appartement sous les toits. Ils montèrent les 5 étages. Ils sonnèrent. Un type immense vint leur ouvrir. Il avait l’air d’avoir beaucoup bu et très peu dormi. Il les salua et les fit entrer.
   Ils entrèrent dans un petit salon, il n’y avait qu’un vieux canapé troué et un fauteuil, mais aussi une télé minuscule et une table basse.
   Aymeric fit les présentations. Léo était très grand et très mince. Ses cheveux dorés lui tombaient sur les yeux qu’Eléonore devinait du même gris-vert que ceux d’Aymeric. Il avait aussi la même peau mate sue lui.
« Franchement, Léo, encore merci de nous héberger, c’est vraiment génial. Mais je te promet que quand on aura assez d’argent on te remboursera et on s’en ira.
-T’inquiète, y a pas de problèmes. Vous pouvez rester ici autant de temps que vous voulez, du moment qu e vous m’aidiez un peu pour le ménage et tout ça… Je suis pas très doué »
   Effectivement, pensa Eléonore. Des boîtes de pizzas vides traînaient un peu partout, des cannettes de bières sur la table.
« Bon, je vais vous montre où vous allez dormir »
   Eléonore et Aymeric reprirent leurs sacs et entrèrent dans une pièce minuscule où il n’y avait qu’un matelas posé à même le sol. Pas même une fenêtre. Seulement un matelas et une petite étagère.
« Voilà, normalement c’est un cagibi, mais j’espère que ça ira, c’est pas très grand.
-Merci vieux !
-Merci beaucoup Léo, répondit Eléonore, c’est parfait ! »
   Elle était véritablement heureuse. Même si ce n’était pas beaucoup elle avait enfin quelque chose en commun avec Aymeric, un début de vie à deux. Et cette pensée la remplissait de joie.
   Léo leur demanda ce qu’ils voulaient faire pendant la journée. Eléonore répondit qu’elle allait dormir. Aymeric voulait commencer à chercher du boulot. Quand à Léo il devait partir travailler.
   Ce dernier sortit du cagibi laissant les deux amoureux en tête-à-tête. Eléonore souriait et Aymeric aussi paraissait heureux.
« C’est parfait, répéta Eléonore.
-Je suis content que ça te plaise, mais je te promets de trouver quelque chose de plus grand pour nous !
-Ne t’en fais pas, du moment que tu es avec moi, même un carton sous un pont me conviendrait, rajouta-t-elle en souriant. »
   Il l’embrassa et la laissa défaire ses affaires. Il rejoignit son cousin dans le salon.
« Tu n’as rien dit à tes parents ? demanda Aymeric.
-Non, t’inquiètes pas. Dès que j’ai eu ton coup de fil j’ai préparé un petit coin pour vous deux.
-Merci, c’est vraiment sympa.
-Et tu vas dire à tes vieux que t’es ici ? S’ils m’appellent je leur dit quoi ?
-Dis leur que je vais bien mais que je ne crèche pas ici.
-Ok. C’est vraiment l’amour fou, tous les deux on dirait ; lança Léo avec un grand sourire… »
   Aymeric se contenta de hocher la tête. Il resta dans le salon pendant que Léo se préparait. Eléonore devait déjà dormir. Il lut le journal et regarda les petites annonces. Il se dit qu’il téléphonerait peut-être l’après-midi mais que pour l’instant il était trop fatigué. Il attendit que son cousin parte au travail et lui laisse une clé puis alla rejoindre Eléonore dans leur chambre. Comme il l’avait pensé elle dormait déjà. Il s’allongea à côté d’elle et la regarda. Elle était si belle. Il lui caressa la joue, les cheveux. Ses paupières remuaient. Il posa un baiser sur le coin de sa bouche. Elle sourit à son tour et ouvrit enfin les yeux. Il lui sourit à son tour et l’embrassa dans le cou, sur les seins… Elle passa la main sous le pull d’Aymeric et le lui retira. Elle caressa son torse. A son tour il lui ôta son pull puis dégrafa son soutien-gorge et l’embrassa. Ils s’abandonnèrent à leurs caresses.
   Plus tard, ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre.
Ils dormirent tout l’après-midi et ne se réveillèrent que vers 19 heures lorsque Léo rentra. Ils se levèrent et discutèrent un peu tous les trois.
   Aymeric se proposa pour préparer le dîner car il aimait beaucoup cela. Soudain, le portable d’Eléonore sonna. Ses parents devaient s’inquiéter de ne pas la voir rentrer du lycée. Elle ne savait pas quoi faire puis décida finalement de répondre :
« Allô ?
-Eléonore ? Mais enfin, où est-ce que tu es ? Ca fait 15 minutes que tu devrais déjà être rentrée !
-Oui je sais.
-Est-ce que tout va bien ? Ca n’a pas l’air d’aller ? Tu veux que je vienne te chercher ? Où es-tu ?
-Non, non ça va ! Tout va bien, je vais bien. Seulement je ne pense pas que je rentrerais ce soir.
-Pardon ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Tu es où ? Tu veux bien me dire !!!
-Je suis à l’abri et tout va bien pour moi. Ne t’inquiète pas pour moi ! Tu sais bien avec qui je suis et tu sais très bien aussi que je suis loin. Et même si je sais que cela ne te plaît pas, je m’en fiche parce que pour une fois je peux enfin faire ce que je veux ! Je reste ici parce que je suis bien !
-Pourquoi est-ce que tu nous fait ça ? Après tout ce qu’on a fait pour toi !
-Ce n’est pas contre vous ! Tu sais très bien pourquoi je fais cela ! Je suis désolée mais c’est ma vie et aujourd’hui je peux enfin en faire ce que je veux ! Ça ne sert à rien de discuter maman, excuse-moi. Au revoir. »
   Et elle raccrocha. Léo et Aymeric avaient tout entendu. Ils l’observaient, anxieux, ils avaient peur qu’elle s’effondre. Mais rien de tout cela. Elle tremblait comme une feuille sous l’effet de la colère. Aymeric la prit dans ses bras pour tenter de la calmer.

Tistou 06/03/2005 @ 14:39:45
Comme mes copines, Selma, j'aime bien. C'est crédible, les sentiments me semblent bien rendus, on a envie de connaître la suite.
Ca fonctionne.

Kicilou 06/03/2005 @ 21:06:26
Oui, ça marche bien, on s'attache aux personnages, le cousin Léo est pas mal non plus.
Pour le futur bébé, j'y avais pensé mais avec mon problème sur l'âge, je m'étais dis que ça ne devait pas être ça.

Il y a juste ce passage là:
   Aymeric se proposa pour préparer le dîner car il aimait beaucoup cela. Soudain, le portable d’Eléonore sonna. Ses parents devaient s’inquiéter de ne pas la voir rentrer du lycée. Elle ne savait pas quoi faire puis décida finalement de répondre :

qui me semble un peut plus maladroit que les autres.
Le reste est fluide, coule tout seul.
C'est une belle histoire que tu nous entames là et j'aimeras vraiment savoir comment ils vont s'en sortir à deux (et demi), si jeunes...

Lyra will 06/03/2005 @ 22:00:08
J'aime toujours bien cette suite, c'est vrai que l'on s'y attache à ces personnages, on a envie de connaître la suite.

Le passage cité par Kicilou m'a aussi paru maladroit, surtout le " car il aimait beaucoup cela", tu pourrais alléger la tournure.

Voilà voilà, j'ai bien aimé :0)

FéeClo
avatar 07/03/2005 @ 14:19:10
J'aime bien...

Petite proposition: au présent ça ne rendrait pas le texte plus vivant?

Sahkti
avatar 07/03/2005 @ 17:59:08
Ce texte gagnerait à ne pas être présenté en petites suites, ça casse un peu le rythme et ce serait dommage d'associer ce récit à un roman-feuilleton.

Quelques aspects m'ont dérangée. Les surnoms amoureux tout d'abord, un peu beaucoup bateau. Puis Eléonore qu'on découvre morte de peur au moment de monter dans le train et pendant le voyage puis pleine d'assurance au téléphone pour envoyer paître les siens. Le fait d'être ailleurs peut sans doute lui avoir rendu de la force mais ça me chiffonne un peu au niveau de son caractère présenté comme assez faible pendant la première partie du récit.
Quelques petites maladresses aussi dans les descriptions, notamment lors de l'installation chez le cousin. Par moments, c'est presque enfantin. Je crois que ça mériterait davantage de gravité, l'heure n'est plus à la plaisanterie et aux mamours clandestins pour eux.

Je me réjouis de lire la suite (en espérant que le récit va y gagner en intensité)

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