Jules
02/02/2005 @ 16:26:49
En effet j'étais un peu malheureux de voir un auteur comme Kadaré aussi peu visité si pas presque inconnu. Et cela alors qu'il a écrit de si bons livres (celui-ci, "Vie jeu et mort de Lul Mazrek", "Mauvaise saison sur l'Olympe" et bien d'autres)

Sophi 02/02/2005 @ 16:44:56
Ah non, Jules, c'est moi qui suis redevable, c'est grâce à vos critiques que j'ai lu "Avril brisé", "les braises" et d'autres...
Pour dire vrai je suis allée dans votre liste de livre et j'ai noté ceux que vous avez aimé...
La raison, elle, n'est pas très glorieuse :
Je n'ai jamais réussi à finir un livre de Proust...moi non plus! (lire cette dernière phrase en rougissant)

Sophi 02/02/2005 @ 16:47:19
liste de livresssss

Libris québécis
avatar 02/02/2005 @ 20:17:30
Cher Jules,

Il ne faut pas être malheureux de voir que les grands auteurs sont laissés de côté. Il y en a des milliers qui ont reçu même le prix Nobel et qui n'ont pas encore eu droit à un seul commentaire de la moins volumineuse de leurs oeuvres. Personnellement, je ne m'engage pas beaucoup pour un commentaire d'une oeuvre étrangère. À coup sûr ou presque, on passe à côté de ce que l'auteur livre comme message parce qu'on ne partage pas sa culture. Ce qui ne veut pas dire que je ne lis pas d'oeuvres étrangères, mais je ne les commente pas souvent , laissant ce travail à ceux qui vivent de la culture des auteurs en question. Par contre dans les clubs de lecture dont je fais partie, je commente les oeuvres du thème retenu. Mais tu noteras en lisant les commentaires de CL que nos choix de lecture dépendant avant tout des modes, des oeuvres médiatisées, des auteurs connus. Au Québec, on lit avant tout les auteurs qui ont bénéficié d'une critique dans les journaux. Comme il y a 52 semaines dans une année et que l'on critique environ deux oeuvres par semaine, tu peux conclure que les Québécois ne lisent que 100 oeuvres des 400 publiées. On n'ose pas s'engager dans une oeuvre inconnue. Quel plaisir pourtant de dégoter le chef-d'oeuvre ignoré comme Phénix de Luc Asselin! Il ne faut pas ériger cette assertion en absolu, mais je note quand même beaucoup de réticences à lire une oeuvre qui sort des sentiers battus, telle une oeuvre québécoise. Bonne lecture!

Jules
03/02/2005 @ 12:53:18
Réponse à Sophi

Tout d'abord, c'est très gentil à toi d'avoir consulté ma liste de livres. Cela veut dire qu'à un moment ou un autre, tu as été intéressée par quelque chose que j'avais fait. J'en suis donc flatté.

Mais j'ai vraiment été très heureux de voir soudain les critiques sur le Kadaré et le Yourcenar.

Quant à moi, je ne rougis pas quand je dis que je ne suis pas arrivé à lire Proust. je n'en suis pas fier, mais je ne rougis quand même pas ! D'autres n'aiment ni Céline ni Yourcenar et ils ne rougissent pas.

Cela dit, tu ne voudrais pas utiliser le "tu" plutôt que le "vous" ?... Je le trouve un peu solennel...

A propos, voici mon mail personnel pour discuter de livres quand tu le voudras.

hubertviteux@biz.tiscali.be

Amitiés

Jules

Jules
03/02/2005 @ 13:07:48
A Libris Québecis

salut à toi dont je lis très souvent les chouettes critiques. Tu sais aussi que j'aime beaucoup Michel Tremblay.

Mais j'avoue être trop pris par les auteurs américains ou japonais ou de l'Est.

Or l'Amérique n'est pas ma culture, très loin de là !... Ni le Japon bien sûr.

Les grands auteurs me semblent être universels et demandent à être lus par tous.

Ne pas les lire sous prétexte que l'on doit utiliser des traductions, comme certains le font, me semble être une mauvaise raison.

Mais le temps joue pour tout le monde et nous devons faire des choix.

Tu m'expliques que le Canadien lit une centaine de bouquins par ans... C'est énorme !... D'accord que vos soirées sont parfois longues et froides mais quand-même !... Cela dit, je crois ne pas me tromper en disant que vous êtes plutôt réticents vis à vis de l'anglais, mais peut-on passer au-dessus d'auteurs comme Philip Roth, Jim Harrison, Russell Banks et quelques autres ?...

Le dernier Harrison, une merveille !...

Mon mail perso figure sur l'intervention précédente. N'hésite pas ! Ce sera avec plaisir.

Discuter toujours ici peut lasser les autres.

Amitiés

Jules

Voici aussi mon mail, c'est

Provis

avatar 03/02/2005 @ 13:38:46
Discuter toujours ici peut lasser les autres.
Meuh non ! Quand on est pas intéressé, on passe..
Ne pas les lire sous prétexte que l'on doit utiliser des traductions, comme certains le font, me semble être une mauvaise raison..
J'aurais à ce sujet un avis plus tempéré.. La style peur être un élément très important du plaisir de la lecture.. Et qu'on le veuille ou non, un livre traduit n'est pas vraiment le livre original..

Sophi 03/02/2005 @ 14:04:15
Merci Jules,
Sans problème pour le "tu" et merci pour l'adresse mail !

Libris québécis
avatar 03/02/2005 @ 15:29:38
Jules,

Je me suis sûrement mal exprimé, J'ai voulu dire que les chroniqueurs ne commentent qu'environ une centaine d'oeuvres par année parmi lesquels les Québécois font leur choix. Ils ne lisent sûrement pas 100 livres par année. Moi-même, à la retraite, je n'en lis pas autant. Est-ce plus clair ainsi? Le froid nous retient pas à la maison. Nous y sommes habitués. Les pentes de ski, par exemple, sont envahies par les sportifs ainsi que les cours d'eau gelée sur lesquels la population se donne rendez-vous pour pêcher en perçant des trous dans la glace. Ça, j'aime bien.

Libris québécis
avatar 03/02/2005 @ 15:35:22
Jules

Encore moi. D'ici un mois, je vais inscrire mon commentaire de la dernière oeuvre de Michel Tremblay, soit Le Cahier rouge, un pavé qui se passe en 1967 dans le cadre de l'exposition universelle qui s'est tenue à Montréal. Je l'ai achetée hier.
Bonne fin de journée!

Jules
03/02/2005 @ 18:48:25
Bien d'accord pour cette différence, mais que serait le monde littéraire sans Dostoïevski, Kafka, Faulkner, Hemingway, Garcia Marquez et combien d'autres ?...

Se priver de tout cela sous prétexte que nous ne savons pas les lire en VO ?

Quelle perte !...

Libris québécis
avatar 04/02/2005 @ 14:41:23
que serait le monde littéraire sans Dostoïevski, Kafka, Faulkner, Hemingway, Garcia Marquez et combien d'autres ?...

Se priver de tout cela sous prétexte que nous ne savons pas les lire en VO ?

Quelle perte !...


Bien d'accord avec toi. Quand il s'agit des grands auteurs, les traducteurs sont choisis sur le volet. Et je dois même ajouter que certains traducteurs donnent davantage de relief à certains textes d'auteurs. Par exemple, il est préférable de lire Wells en traduction, le style est moins terne.

Le bât blesse quand il s'agit de la traduction d'auteurs très médiatisés comme John Irving, Stefen King ou Russel Banks. Certes le contenu est respecté, Mais si l'on veut connaître le style de l'auteur, il faut les lire en version originale. Souvent on traduit les oeuvres de ces auteurs en les adaptant à la culture du lectorat pour lequel on les destine. Pour les oeuvres américaines, on note surtout la différence quand il s'agit d'oeuvres qui ont le sport comme toile de fond.

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