Je viens de tomber sur la critique éclair de Lela, et une phrase m'a horripilé : "Je dois dire que je ne suis pas une fan de Grisham dans le sens où il s'agit, en ce qui me concerne, plutôt de littérature de détente ... littérature de parasol ..."
Ainsi il y aurait une littérature de détente qui serait nulle, bonne pour le peuple lobotomisé quand il part en vacances, et une littérature sérieuse, pour l'élite, dont Lela affirme faire partie. Ainsi donc, dess oeuvres aussi diverses que : Le Nom de la rose, Da Vinci code, P.D. James ou plein d'autres encore ne sont pas pour toi car tu n'as pas le privilège d'être toute seule à les comprendre. Eh, oui, comme disait le très regretté dans ce monde de critiques méprisant envers le peuple, ces lecteurs qui affirment tout haut qu'ils ne lisent pas de la littérature de gare, eux c'est LA littérature, c'est autre chose, qu'ils ne sont pas cons comme le peuple, ce qui leur permet de savoir qu'ils ont un privilège sur les autres : ils sont intelligents, cultivés, pas une masse bêlante achetant des livres en hypermarché en même temps que leurs poireaux. Pour revenir à Desproges, cette phrase m'a fait penser à cette citation de Desproges : "L'élite, pendant que le peuple va aux belmonderies boulevardières, crèverait pour pas être plus de 12 à avoir compris le dernier Godard". Eh, oui, Lela, c'est un lobotomisé qui te parle, quelqu'un qui lit de la "littérature de parasol", un homme gavé de Bernard Werber, du Da Vinci code ou autres conneries que tu abhorres. Mais sache que je lis quand même des auteurs dits "sérieux" : Duras, Wilde, etc... Donc, je pose la question (et SVP, essayez de faire preuve de quelque peu d'honnêté intellectuelle) :
Est-ce que de la mauvaise littérature est meilleure que du bon polar (genre extrêmement insulté par des critiques car jugé trop poulaire, mal écrit, et sans message (!) ) ?
Voila, j'ai fait long, mais en voyant cette phrase de Lela, mon coeur s'emballe telle la chaîne du vélo quand le conducteur appuie sur la pédale avec son pied (Ouah, si avec ca, on dit que je suis pédant, arrogant et grossier, je comprend plus rien ;-----------------------------------) )
KVQ pour vous servir
Ainsi il y aurait une littérature de détente qui serait nulle, bonne pour le peuple lobotomisé quand il part en vacances, et une littérature sérieuse, pour l'élite, dont Lela affirme faire partie. Ainsi donc, dess oeuvres aussi diverses que : Le Nom de la rose, Da Vinci code, P.D. James ou plein d'autres encore ne sont pas pour toi car tu n'as pas le privilège d'être toute seule à les comprendre. Eh, oui, comme disait le très regretté dans ce monde de critiques méprisant envers le peuple, ces lecteurs qui affirment tout haut qu'ils ne lisent pas de la littérature de gare, eux c'est LA littérature, c'est autre chose, qu'ils ne sont pas cons comme le peuple, ce qui leur permet de savoir qu'ils ont un privilège sur les autres : ils sont intelligents, cultivés, pas une masse bêlante achetant des livres en hypermarché en même temps que leurs poireaux. Pour revenir à Desproges, cette phrase m'a fait penser à cette citation de Desproges : "L'élite, pendant que le peuple va aux belmonderies boulevardières, crèverait pour pas être plus de 12 à avoir compris le dernier Godard". Eh, oui, Lela, c'est un lobotomisé qui te parle, quelqu'un qui lit de la "littérature de parasol", un homme gavé de Bernard Werber, du Da Vinci code ou autres conneries que tu abhorres. Mais sache que je lis quand même des auteurs dits "sérieux" : Duras, Wilde, etc... Donc, je pose la question (et SVP, essayez de faire preuve de quelque peu d'honnêté intellectuelle) :
Est-ce que de la mauvaise littérature est meilleure que du bon polar (genre extrêmement insulté par des critiques car jugé trop poulaire, mal écrit, et sans message (!) ) ?
Voila, j'ai fait long, mais en voyant cette phrase de Lela, mon coeur s'emballe telle la chaîne du vélo quand le conducteur appuie sur la pédale avec son pied (Ouah, si avec ca, on dit que je suis pédant, arrogant et grossier, je comprend plus rien ;-----------------------------------) )
KVQ pour vous servir
Piur finir, je voudrais dire quelque chose, tu dis ne pas aimer la "littérature de détente". Ainsi donc, pour toi, ca doit être chiant à mourir pour que cla soit bien. Mais être ballotté par le rythme d'un livre, se bovaryser (beau néologisme), prendre son pied en boquinant, NIET. Pour moi, la littérature et les livres doivent avant tout détendre et passionner. Détendre me gêne un peu car quand on lit "La condition humaine" on est passionné mais point détendu. Donc, je vais faire court : les livres sont avant tout là pour qu'on prenne du plaisir à les lire.. Je ne vais pas me forcer à lire tel auteur car c'est un auteur dont on a beaucoup jasé dans le milieu germanopratin très en vue. Un bouquin qui ne me passionne pas est un livre que je n'aime pas. Je vais clore mon opinion sur ce sujet qu'est le dégoutant snobisme littéraire en disant qu'un livre est avant tout là pour qu'il me captive, et s'il m'apporte une réflexion, une remise en question, un bouleversement, c'est cent fois mieux. Mon appétit pour les bons gros livres américains ficelés comme des détenus ne m'empêche pas d'avoir beaucoup d'estime pour le style, qui est primordial, mais quand je lis un livre, la plupart du temps, je sais à quoi m'attendre : si c'est un polar, j'accorderai moins d'importance au style que si c'est un roman... Vaste question....
L'année commence à 100 à l'heure pour le pti ! L'année 2005 à a peine 24 heures qu'il est déjà sur les nerfs !
Ca promet !!!!
Bonne année à tous ici, et, comme disait ma grand mére, la santé, la santé !!!
Ca promet !!!!
Bonne année à tous ici, et, comme disait ma grand mére, la santé, la santé !!!
Un débat bien passionnant. Effectivement je suis assez d'accord avec le fait que la lecture doit être un moment de plaisir. Lire reste pour moi un loisirs. Un bon livre serait aussi pour moi, un livre passionnant.
Je me situe dans la catégories des afficionados des livres de Grisham. Je me situe bien dans la catégorie des lecteurs de littérature de gare ou de parasol. Et même, je le revendique.
Est-ce que ce genre de livre serait nul? Pour moi non, c'est avec ce style d'auteur que je passe mes meilleurs moments de lecture.
Quant à dire que les livres de Grisham ne seraient pas sérieux et ne seraient que de la détente... Je les ai toujours trouvés bien ancré dans la réalité de notre société. De plus l'auteur sait en général de quoi il parle. Grisham est un avocat et connait assez bien les sujets qu'il traite. Je crois même pourvoir dire que nous pouvons trouver dans ses livres quelque chose de pédagogique (au même titre que les Crichton ou les Clancy).
Je me situe dans la catégories des afficionados des livres de Grisham. Je me situe bien dans la catégorie des lecteurs de littérature de gare ou de parasol. Et même, je le revendique.
Est-ce que ce genre de livre serait nul? Pour moi non, c'est avec ce style d'auteur que je passe mes meilleurs moments de lecture.
Quant à dire que les livres de Grisham ne seraient pas sérieux et ne seraient que de la détente... Je les ai toujours trouvés bien ancré dans la réalité de notre société. De plus l'auteur sait en général de quoi il parle. Grisham est un avocat et connait assez bien les sujets qu'il traite. Je crois même pourvoir dire que nous pouvons trouver dans ses livres quelque chose de pédagogique (au même titre que les Crichton ou les Clancy).
Je suis complètement d'accord avec toi, on lis ce que l'on aime un point c'est tt, maintenant il est vrai que ce que je préfères lire, ce sont généralement des romans des classiques, mais je les lis vraiment pour les plaisirs, pas parce qu'ils ont une connotations élitistes...
Moi aussi, je suis une lectrice parasolière, tant pis si je suis inculte ;0) du moment que je passe un bon moment...
Si l'on considère que la "littérature de parasol" est radicalement différente de la "grande littérature", l'avis de Lela n'est pas aussi choquant que ça. Vos réactions montrent que, pour vous, l'une serait meilleure que l'autre,la même chose mais à un autre niveau (je schématise),sans être fondamentalement différente. Y a-t-il un fossé entre les deux, (auquel cas il serait,après tout,normal de préférer l'une à l'autre) ou non? Là est la question!
Moi aussi, je suis une lectrice parasolière, tant pis si je suis inculte ;0) du moment que je passe un bon moment...
Mes préférences sont très élitistes. Mais ça dépend de nos antécédents. Quant nous avons reçu une formation qui nous permet de lire Aristote dans le texte, on nous a donné une inclinaison dont nous ne nous défaisons pas facilement. Ceci forme le fond qui guide nos lectures. Mais en vieillissant, si nous devenons pas trop séniles, nos horizons s'élargissent. Et soudain, nous réalisons que la petite oeuvre banale était un témoignage partiel de la Vie avec un grand V. J'ai déjà lu un roman Harlequin. Je suis même gêné d'affirmer que j'ai aimé ça. Et même un Bob Morane à l'âge adulte. Même réaction favorable. Les lecteurs parasoliers s'enrichissent plus qu'ils ne le pensent. Lire un polar peut-être très instructif même si c'est un genre que je n'affectionne pas particulièrement. Pourtant avec Jacques Côté et Maxime Houde dont les polars sont vendues par Amazon, j'ai approndi mes connaissances de la ville de Québec pour l'un et de Montréal pour l'autre. Bon début si vous n'avez jamais lu de romans québécois. C'est un petit panorama de ce que nous sommes.
Je m'en veux toujours après coup quand je m'en prends aux appréciations d'un lecteur, surtout quand nous savons que celles-ci s'arrêtent aux frontières de notre vécu. Nous sommes limités par notre ignorance. Ça donne du piquant à notre vie quand nous avons compris que, même si nous tentons de combler les fossés, jamais nous ne parviendrons à saisir complètement notre univers. J'ai déjà compris des oeuvres vingt ans après les avoir lues. Avec le temps, nous réalisons ce que l'auteur voulait dire. Romans de gare, romans philosophiques, c'est du même au pareil. Wow! L'un étant l'illustration de l'autre. Vu sous un certain angle, un polar est une oeuvre manichéenne. Quand l'écriture ne nous plaît pas, il reste le contenu. Si le contenu nous indiffère, ça permet de nous dire que nous n'avons pas encore atteint la fin du tunnel. Et la vie est un tunnel que l'on ne traverse jamais au niveau intellectuel si doctes soyons-nous. Mes excuses donc à ceux que j'ai blessés par mes commentaires. Ces derniers sont soumis à nos limites. Et elles sont infranchissables même si Platon affirme le contraire.
Espérant que ce site élargisse nos horizons dans la fraternité, bonne lecture 2005.
L'année commence à 100 à l'heure pour le pti ! L'année 2005 à a peine 24 heures qu'il est déjà sur les nerfs !
Ca promet !!!!
Bonne année à tous ici, et, comme disait ma grand mére, la santé, la santé !!!
C'est cette phrase qui m'a mis sur les nerfs. Eh oui, je suis une boule de nerfs susceptible qui, de temps en temps, pour sa survie, doit pousser un gros coup de gueule. Eh, oui, je suis un adepte de l'action, je ne suis pas quelqu'un qui est dans le consensus, je suis en pérpetuelle révolte. Ah, les préadolescents !
Quand à savoir si la littérature de détente est pareille que la grande littérature, pour moi, les deux c'est du pareil au même. Je prend autant mon pied à lire Céline qu'à lire Harry Potter. Comme je l'ai dit autrepart, pour moi il n'y a qu'un genre de livres qui s'appelle littérature, qui doit être décloisonné de toute urgence. Je suis contre le fait que les snobs critiques ne lisent pas les polars, et que le "peuple" s'apeure devant Proust. Pour moi, un livre ne doit pas viser une catégorie sociale.
DE LA LITTERATURE POUR TOUS !!!!
Que viva la littérature !
Je ne vois pas de réel débat dans le fait de brocarder tel ou tel parce qu'il dirait préférer la belle littérature aux romans de plage...
Ce qui, par contre, effectivement, peut attirer l'animosité, et là je suis d'accord, c'est le conformisme brut, celui qui n'est ni le fruit de la réflexion, ni celui de la sensibilité... celui qui fait afficher le goût de LA LITTERATURE (chose qui n'existe que dans les esprits quelque peu optus) en l'opposant au reste.
Par contre (ou pourtant), il est une évidence que tout ne se vaut pas... Et qu'il y a des auteurs brillants, voire extrêmement brillants et des auteurs de merde. Et que d'un autre côté il y a des lecteurs immatures à la sensibilité et au goût frolant le ras des paquerettes, comme il y a des lecteurs matures ayant déjà engrangés quelques belles lectures...
Tout est sans doute question du rythme de chacun quant aux goût de lecture... Lit-on de la même façon et les mêmes choses à 20 ans qu'à 30, 40, 50, 60 ? Sûrement pas...
Bon, tout ça pour dire qu'il n'y a pas de réelle polémique et que les idiots et les cons on s'en fout un peu du moment qu'ils nous amusent ;-)
Ce qui, par contre, effectivement, peut attirer l'animosité, et là je suis d'accord, c'est le conformisme brut, celui qui n'est ni le fruit de la réflexion, ni celui de la sensibilité... celui qui fait afficher le goût de LA LITTERATURE (chose qui n'existe que dans les esprits quelque peu optus) en l'opposant au reste.
Par contre (ou pourtant), il est une évidence que tout ne se vaut pas... Et qu'il y a des auteurs brillants, voire extrêmement brillants et des auteurs de merde. Et que d'un autre côté il y a des lecteurs immatures à la sensibilité et au goût frolant le ras des paquerettes, comme il y a des lecteurs matures ayant déjà engrangés quelques belles lectures...
Tout est sans doute question du rythme de chacun quant aux goût de lecture... Lit-on de la même façon et les mêmes choses à 20 ans qu'à 30, 40, 50, 60 ? Sûrement pas...
Bon, tout ça pour dire qu'il n'y a pas de réelle polémique et que les idiots et les cons on s'en fout un peu du moment qu'ils nous amusent ;-)
Le problème, Balamento, c'est qu'il n'y a pas de différence entre la "belle" littérature et le roman "de plage". Un roman "de plage" peut être de la "belle littérature" et vice versa. J'ai dévoré "Les raisins de la colère" sur la plage et on ne peut tout de même point dire que c'est du roman de "plage". On peut très bien lire des auteurs comme Céline, Wilde, Duras, Aristote, sur la plage...
Et, pour finir, ne croyez pas que je trouve qu'il n'y a pas de romans de merde. Ils existent, mais on en trouve autant dans la "belle littérature" que dans la "littérature parasolière". Mais, tout avis étant subjectif...
Je pense qu'il y a effectivement des differences de littératures, mais en aucun cas je ne cautionne cette affirmation qui dit que littérature de plage, c'est nul et que la vraie littérature avec une majuscule c'est la vraie littérature.
Mon point de vue, et pour faire une analogie avec la bouffe :
Il y a la grande cuisine, et la cuisine de plage !
Mais y'a du bon et du mauvais dans les deux !
Un sandwich jambon beurre peut etre delicieux si le pain, le jambon et le beurre sont bons, mais peut etre aussi à vomir si l'un des composants, ou pire, si tous les ingrédients sont mauvais (achetez en un dans la prochaine station service que vous rencontrez) . Même chose pour la grande cuisine. Ce n'est pas parce qu'on est un grand chef qu'on fait tout le temps des choses excellentes...
Mais force est de constater que les bons ont une tendance a faire des bonnes choses, et que trouver un bon jambon beurre, c'est pas évident de nos jours !
Mon point de vue, et pour faire une analogie avec la bouffe :
Il y a la grande cuisine, et la cuisine de plage !
Mais y'a du bon et du mauvais dans les deux !
Un sandwich jambon beurre peut etre delicieux si le pain, le jambon et le beurre sont bons, mais peut etre aussi à vomir si l'un des composants, ou pire, si tous les ingrédients sont mauvais (achetez en un dans la prochaine station service que vous rencontrez) . Même chose pour la grande cuisine. Ce n'est pas parce qu'on est un grand chef qu'on fait tout le temps des choses excellentes...
Mais force est de constater que les bons ont une tendance a faire des bonnes choses, et que trouver un bon jambon beurre, c'est pas évident de nos jours !
Manu55, des métaphores aussi compliquées, le soir, moi je peux plus....
Elle ne marche pas très bien.
Car un auteur est avant tout un auteur. C'est nous qui chosissons lesquels sont bons et lesquels ne sont pas bons. Il n'y a pas d'auteurs jambon beurre ou grand chef. Un auteur écrit. Un point c'est tout. On fait ce que l'on veut de ses livres. Il écrit ce qu'il a envie d'écrire. Un auteur n'est pas un auteur de bonne littérature. C'est un auteur que l'on peut plus ou moins apprécier. Car, Manu55, la distinction (pour la littérature, pas pour le goût) entre jambon beurre et bonne littérature est forcément subjective. Je vais être plus concis (con, si aussi) : Un auteur peut être jambon beurre mais en aucun cas un auteur que l'on a pas lu. On ne peut pas classifier des aueurs quand on ne les a pas lus. On ne peut dire en ouvrant un livre si c'est un jambon beurre ou de la bonne littérature. Car il y a de bien piètres écrivains de romans mais de sublimes écrivains de polars. Car des fois le roman policier (je pense notamment à la romancière Ruth Rendell) où le polar peut s'immiscer dans la littérature avec un grand L. Et où un écrivain dit sérieux peut tomber dans le neuneu, l'eau de rose, ou le superficiel?, le "roman de gare", etc.
Vaste débat, je le répète....
Elle ne marche pas très bien.
Car un auteur est avant tout un auteur. C'est nous qui chosissons lesquels sont bons et lesquels ne sont pas bons. Il n'y a pas d'auteurs jambon beurre ou grand chef. Un auteur écrit. Un point c'est tout. On fait ce que l'on veut de ses livres. Il écrit ce qu'il a envie d'écrire. Un auteur n'est pas un auteur de bonne littérature. C'est un auteur que l'on peut plus ou moins apprécier. Car, Manu55, la distinction (pour la littérature, pas pour le goût) entre jambon beurre et bonne littérature est forcément subjective. Je vais être plus concis (con, si aussi) : Un auteur peut être jambon beurre mais en aucun cas un auteur que l'on a pas lu. On ne peut pas classifier des aueurs quand on ne les a pas lus. On ne peut dire en ouvrant un livre si c'est un jambon beurre ou de la bonne littérature. Car il y a de bien piètres écrivains de romans mais de sublimes écrivains de polars. Car des fois le roman policier (je pense notamment à la romancière Ruth Rendell) où le polar peut s'immiscer dans la littérature avec un grand L. Et où un écrivain dit sérieux peut tomber dans le neuneu, l'eau de rose, ou le superficiel?, le "roman de gare", etc.
Vaste débat, je le répète....
J'aime bien la position de Petit KVQ sur ce sujet. Je trouve qu'il y a une certaine part de ridicule à s'imaginer qu'il existe vraiment une littérature 'sérieuse'. Des livres ennuyeux certes ça existe et il y en a dans tous les genres et tous les styles.
Mais les préjugés dans le domaine littéraire sont très tenaces, dommage car s'il y a un domaine où les esprits doivent être émancipés ce devrait être celui-là.
J'ai une anecdocte personnelle là-dessus (vous me voyez venir, héhéé)... dans ma belle-famille je connais un universitaire ayant de grandes compétences avec qui j'ai quelquefois parler de tout et de rien, je fus très heureux de voir qu'il connaissait en détail (beaucoup mieux que moi) tous les romans de Stephen King et il vient de terminer de lire la version (en anglais) du dernier tome de la Tour Sombre. Et bien croyez-le ou non, dans sa bibliothèque de salon, assez vaste, je n'ai pas vu un seul livre de SK. Et sans être un parfait fouineur, il me semble bien y avoir fait deux fois le tour.
J'ai pas osé lui demander rien sur ce détail, est-ce la peine?
Bon ce témoignage vaut ce qu'il vaut, pas grand chose si ce n'est qu'une impression.
Chacun à ses propres faiblesses ..
;-)
Mais les préjugés dans le domaine littéraire sont très tenaces, dommage car s'il y a un domaine où les esprits doivent être émancipés ce devrait être celui-là.
J'ai une anecdocte personnelle là-dessus (vous me voyez venir, héhéé)... dans ma belle-famille je connais un universitaire ayant de grandes compétences avec qui j'ai quelquefois parler de tout et de rien, je fus très heureux de voir qu'il connaissait en détail (beaucoup mieux que moi) tous les romans de Stephen King et il vient de terminer de lire la version (en anglais) du dernier tome de la Tour Sombre. Et bien croyez-le ou non, dans sa bibliothèque de salon, assez vaste, je n'ai pas vu un seul livre de SK. Et sans être un parfait fouineur, il me semble bien y avoir fait deux fois le tour.
J'ai pas osé lui demander rien sur ce détail, est-ce la peine?
Bon ce témoignage vaut ce qu'il vaut, pas grand chose si ce n'est qu'une impression.
Chacun à ses propres faiblesses ..
;-)
Amusant, j'ai eu la même réflexion il n'y a pas si longtemps...
Oserais-je poster une critique sur tel ou tel livre sachant que ce n'est pas un "chef d'oeuvre" reconnu, que ce n'est pas un auteur reconnu et porté aux nues ?
Aurais-je honte de dire que je lis ce genre de bouquin ?
J'ai adoré, j'ai dévoré mais est-ce que ce livre a suffisament de "valeur" pour lui accorder une critique sur CL ?
Il y a deux tas de bouquins au pied de mon lit... un "sérieux" et un "plage" (est-ce le nom consacré ?).
J'alterne, parfois, le même soir un de chaque, parfois que du "soft" parfois que du "hard". Je ne peux me contenter de livres "sérieux" comme je ne peux rester qu'avec livres "faciles". L'un complète l'autre.
Je suis en train de livre la biographie de Mahommet, et bien en paralèlle j'ai lu le récit de voyage de Sarah Marquis. Rien à voir l'un avec l'autre... et pourtant, ils sont là à mon chevet.
Ah oui, il y encore un autre tas... celui des BD.
mineur ou majeur, le 9e art ?
A mon avis, il n'y a qu'un point important :
le goût de la lecture.
Oserais-je poster une critique sur tel ou tel livre sachant que ce n'est pas un "chef d'oeuvre" reconnu, que ce n'est pas un auteur reconnu et porté aux nues ?
Aurais-je honte de dire que je lis ce genre de bouquin ?
J'ai adoré, j'ai dévoré mais est-ce que ce livre a suffisament de "valeur" pour lui accorder une critique sur CL ?
Il y a deux tas de bouquins au pied de mon lit... un "sérieux" et un "plage" (est-ce le nom consacré ?).
J'alterne, parfois, le même soir un de chaque, parfois que du "soft" parfois que du "hard". Je ne peux me contenter de livres "sérieux" comme je ne peux rester qu'avec livres "faciles". L'un complète l'autre.
Je suis en train de livre la biographie de Mahommet, et bien en paralèlle j'ai lu le récit de voyage de Sarah Marquis. Rien à voir l'un avec l'autre... et pourtant, ils sont là à mon chevet.
Ah oui, il y encore un autre tas... celui des BD.
mineur ou majeur, le 9e art ?
A mon avis, il n'y a qu'un point important :
le goût de la lecture.
On peut très bien lire des auteurs comme Céline, Wilde, Duras, Aristote, sur la plage...
Ah !
Bon... alors je n'avais pas compris le sens de "roman de plage" parce qu'il est bien certain que l'on peut lire de très bons romans dans le train, dans un lit, dans l'herbe ou en étant assis sur un télésiège... ;-)
Il m'avait semblé que tu critiquais ceux dont la position consiste à classer les romans plus d'après une échelle de valeur conformiste et établie par d'autres que par leur propres goûts ou sensibilités... Je me suis donc égaré de débat, d'autant qu'il n'y avait là sans doute que débat de personnes et pas de très réelle polémique ;-)
Est-ce qu'on peut lire un roman de gare à la plage ??
Ou de la littérature parasol en attendant son train ?? o:)
En tout cas, moi, j'aime beaucoup l'expression "littérature parasol"..
Ou de la littérature parasol en attendant son train ?? o:)
En tout cas, moi, j'aime beaucoup l'expression "littérature parasol"..
KVQ a écrit :
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Est-ce que de la mauvaise littérature est meilleure que du bon polar (genre extrêmement insulté par des critiques car jugé trop poulaire, mal écrit, et sans message (!) ) ?
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J’adore cette question dans la mesure où je considère que la littérature est un espace à plusieurs dimensions et que chaque personne qui dépose une critique privilégie une ou plusieurs dimensions au détriment des autres (un bon exemple restant pour moi Da Vinci Code que je noterai à 5 étoiles d’un point de vue divertissement, facilité à lire, intrigue accrochante et à 0 pour sa capacité à interpeller le lecteur… une semaine après l’avoir lu, je ne m’en rappelais plus)
Autre exemple parlant, je suis un grand amateur d’ouvrages traitant de sujets d’actualité politique, géopolitique ou d’histoire ; ici également, la tendance serait plutôt à la classification type « pauvreté littéraire », de fait, j’attends de ces ouvrages une certaine capacité à donner un éclairage sur des évènements ou des faits, le style passe après car le contenu prime. Cela n’enlève rien au fait que c’est plus agréable quand le style suit (les livres de Bob Woodward, journaliste américain à l’origine de l’affaire du Watergate, sont, à ce titre, souvent très agréables à lire bien que traduits). Donc là aussi, je vais privilégier une dimension (intérêt du contenu) au détriment du plaisir de lire.
… il ne s’agit pas cependant de snobisme littéraire car la préférence à une dimension est bien souvent cyclique : c’est extrêmement agréable de lire un bon « roman de plage » après avoir lu un livre sur la révolution russe, cela dépend de l’humeur, si l’on est en forme, etc…
… et c’est pourquoi je trouve très appréciable que les personnes qui postent une critique détaillent bien sur quels critères sont basés leurs jugements ; cela permet non seulement d’identifier sur de bonnes bases le prochain livre à lire et également quand le lire.
Bien, j'ai fais long également, vous devez tous dormir maintenant
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Est-ce que de la mauvaise littérature est meilleure que du bon polar (genre extrêmement insulté par des critiques car jugé trop poulaire, mal écrit, et sans message (!) ) ?
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J’adore cette question dans la mesure où je considère que la littérature est un espace à plusieurs dimensions et que chaque personne qui dépose une critique privilégie une ou plusieurs dimensions au détriment des autres (un bon exemple restant pour moi Da Vinci Code que je noterai à 5 étoiles d’un point de vue divertissement, facilité à lire, intrigue accrochante et à 0 pour sa capacité à interpeller le lecteur… une semaine après l’avoir lu, je ne m’en rappelais plus)
Autre exemple parlant, je suis un grand amateur d’ouvrages traitant de sujets d’actualité politique, géopolitique ou d’histoire ; ici également, la tendance serait plutôt à la classification type « pauvreté littéraire », de fait, j’attends de ces ouvrages une certaine capacité à donner un éclairage sur des évènements ou des faits, le style passe après car le contenu prime. Cela n’enlève rien au fait que c’est plus agréable quand le style suit (les livres de Bob Woodward, journaliste américain à l’origine de l’affaire du Watergate, sont, à ce titre, souvent très agréables à lire bien que traduits). Donc là aussi, je vais privilégier une dimension (intérêt du contenu) au détriment du plaisir de lire.
… il ne s’agit pas cependant de snobisme littéraire car la préférence à une dimension est bien souvent cyclique : c’est extrêmement agréable de lire un bon « roman de plage » après avoir lu un livre sur la révolution russe, cela dépend de l’humeur, si l’on est en forme, etc…
… et c’est pourquoi je trouve très appréciable que les personnes qui postent une critique détaillent bien sur quels critères sont basés leurs jugements ; cela permet non seulement d’identifier sur de bonnes bases le prochain livre à lire et également quand le lire.
Bien, j'ai fais long également, vous devez tous dormir maintenant
Voici l’éternel débat une fois de plus relancé !
Diable ! Bon sang ! Quand allez-vous enfin comprendre qu’il ne peut y avoir de réponse à une question aussi mal posée !? D’un côté, on parle de détente, de plaisir, de loisir, de ce qu’on aime ou non, c-à-d du subjectif et de l’autre on parle de critères précis qui sont, par exemple, le type de vocabulaire utilisé, la tournure des phrases, la grammaire ou la construction stylistique, c-à-d de l’objectif !!!
Dire qu’Eco écrit mieux que Cartland est un fait ! Dire que l’un est « meilleur » que l’autre ne veut rien dire puisque les critères soulevés peuvent être subjectifs ! Et de là parler de plage, d’hôtel, de chambre, de salon, de jambon beurre, de bœuf bourguignon ou de Comme chez soi ne veut rien dire non plus puisque personne ne semble se décider à SE PLACER au sein de l’argumentation !
J’aime le jambon beurre (= je me détends et je prends plaisir à lire Cartland) mais la cuisine des Armes de Bruxelles est plus fine (= je reconnais la valeur littéraire / stylistique / … supérieure d’Eco), par contre, je ne pourrais pas aller tous les jours aux Armes (ce n’est pas détendant) tandis qu’un jambon beurre tous les midis ne me dérange pas (c’est facile, c’est rapide, simple et bon).
Non !?
Diable ! Bon sang ! Quand allez-vous enfin comprendre qu’il ne peut y avoir de réponse à une question aussi mal posée !? D’un côté, on parle de détente, de plaisir, de loisir, de ce qu’on aime ou non, c-à-d du subjectif et de l’autre on parle de critères précis qui sont, par exemple, le type de vocabulaire utilisé, la tournure des phrases, la grammaire ou la construction stylistique, c-à-d de l’objectif !!!
Dire qu’Eco écrit mieux que Cartland est un fait ! Dire que l’un est « meilleur » que l’autre ne veut rien dire puisque les critères soulevés peuvent être subjectifs ! Et de là parler de plage, d’hôtel, de chambre, de salon, de jambon beurre, de bœuf bourguignon ou de Comme chez soi ne veut rien dire non plus puisque personne ne semble se décider à SE PLACER au sein de l’argumentation !
J’aime le jambon beurre (= je me détends et je prends plaisir à lire Cartland) mais la cuisine des Armes de Bruxelles est plus fine (= je reconnais la valeur littéraire / stylistique / … supérieure d’Eco), par contre, je ne pourrais pas aller tous les jours aux Armes (ce n’est pas détendant) tandis qu’un jambon beurre tous les midis ne me dérange pas (c’est facile, c’est rapide, simple et bon).
Non !?
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