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J'ai été frappée du nombre de critiques éclairs de Mary Higgins Clark mettant en avant le fait qu'elle ne fait que répéter, dans chacun de ses romans, une recette qui marche.
Je partage également cet avis.
Cependant, je me demande : est-ce facile de faire autrement, lorsque l'on a un contrat avec un éditeur qui nous oblige à sortir au moins un best-seller par an, si possible pour les fêtes de Noël, ou avant l'été (pour lire sur la plage) ?
Je partage également cet avis.
Cependant, je me demande : est-ce facile de faire autrement, lorsque l'on a un contrat avec un éditeur qui nous oblige à sortir au moins un best-seller par an, si possible pour les fêtes de Noël, ou avant l'été (pour lire sur la plage) ?
En même temps, personne ne l'a obligé à signer un tel contrat juteux !
:)) C'est vrai Tophiv.
A ce sujet, j'ai bien aimé lire "sac d'os" de Stephen King, où il traite avec dérision ce système commercial du livre, aux Etas-Unis.
A ce sujet, j'ai bien aimé lire "sac d'os" de Stephen King, où il traite avec dérision ce système commercial du livre, aux Etas-Unis.
J'ai été frappée du nombre de critiques éclairs de Mary Higgins Clark mettant en avant le fait qu'elle ne fait que répéter, dans chacun de ses romans, une recette qui marche.
Je partage également cet avis.
Cependant, je me demande : est-ce facile de faire autrement, lorsque l'on a un contrat avec un éditeur qui nous oblige à sortir au moins un best-seller par an, si possible pour les fêtes de Noël, ou avant l'été (pour lire sur la plage) ?
J'ai aussi lu pas mal de Mary Higgins Clark, il y a longtemps, et je peux meme plus les critiquer. Je les melange tous. Un psycho truc qui vient kidnapper... pfff... bref... là n'est pas la question.
Est ce facile de faire autrement ? Je me pose plutôt la question : Le contrat qu'elle a signé ne l'engage t'elle pas a faire toujours la même chose ? Ce n'est plus de la litterature a ce niveau, c'est une machine à fric. point. Et coté lecteur, c'est de "l'entertainment" (connait pas l'équivalent français...). Changer la recette peut tout foutre en l'air. Et personne ne le demande, en tous cas, pas le fond de commerce.
Un peu comme lorsqu'il y a quelques années, Coca a changé son goût. Qui vous a demandé de changer le goût ? hein ? personne, alors, remettez nous le goût normal, celui qu'on aime. Illico, on est revenu a la bonne vieille recette. Les consommateurs boudaient le produit.
John Grisham, lui aussi habitué aux recettes qui marchent a pourtant écrit un roman tout à fait différent de ses polars habituels : une comédie : "pas de Noël cette année".
je ne pense pas que cette initiative lui ait coûté sa carrière.
je ne pense pas que cette initiative lui ait coûté sa carrière.
Il y a aussi l'exemple de Dan Simmons qui publie beaucoup mais à chaque dans des genres différents!! Et le succès est assuré...
Comme quoi, on peut vendre beaucoup sans être obligé de sortir la même recette à chaque fois. Mais c'est plus difficile...
Comme quoi, on peut vendre beaucoup sans être obligé de sortir la même recette à chaque fois. Mais c'est plus difficile...
Il ne faut pas tout mélanger. Où avez vous vu que Mary Higgins Clark disait faire de la littérature? Elle gagne de l'argent en écrivant. Elle répond à une certaine demande, plutôt bien. Ne soyons pas trop élitistes!
Je crois que tout le monde est d'accord, et elle aussi, qu'il ne s'agit pas de littérature. Je ne crache pas sur elle. Ce qu'elle fait est-il si condamnable? Non, c'est plus exposé parce qu'elle a beaucoup de succès.
Je crois que tout le monde est d'accord, et elle aussi, qu'il ne s'agit pas de littérature. Je ne crache pas sur elle. Ce qu'elle fait est-il si condamnable? Non, c'est plus exposé parce qu'elle a beaucoup de succès.
Pour le mot "entertainement", je dirais "divertissement".
Il ne faut pas tout mélanger. Où avez vous vu que Mary Higgins Clark disait faire de la littérature? Elle gagne de l'argent en écrivant. Elle répond à une certaine demande, plutôt bien. Ne soyons pas trop élitistes!
Je crois que tout le monde est d'accord, et elle aussi, qu'il ne s'agit pas de littérature. Je ne crache pas sur elle. Ce qu'elle fait est-il si condamnable? Non, c'est plus exposé parce qu'elle a beaucoup de succès.
Je suis d'accord avec toi, Tistou. je ne cherchais pas à être élitiste en lançant ce fuseau, et j'ai en horreur les discours prônant la lecture de "bons livres" contre les "mauvais". J'en lis d'ailleurs moi même beaucoup de "mauvais", et j'aime ça !
Cependant, je trouve quand même dommage le système commercial du livre qui favorise davantage l'écriture de livres "marchands" que la réelle littérature.
A ce sujet, un pas va encore être franchi avec l'autorisation de faire de la publicité pour les livres à la TV. Il paraît que ça existe déjà sur le cable ; je n'en sais pas plus, je n'ai pas le cable.
Concernant la TV tu as au moins la solution de ne pas la regarder... Et de lire!
Mais je suis d'accord avec toi. Déja la pub à la TV me fait hurler, et des livres maintenant? Le meilleur moyen de tout tirer vers le bas.
Mais je suis d'accord avec toi. Déja la pub à la TV me fait hurler, et des livres maintenant? Le meilleur moyen de tout tirer vers le bas.
Harry Potter, per exemple, est-ce que vous placez cela dans la même catégorie que Higgins Clark? Il me semble, en lisant tous les articles qui précèdent chaque parution tant attendue des aventures du petit magicien, que JK Rowling écrit aussi et surtout pour l'argent, pas vraiment pour faire de la littérature.
Mais alors, où fixer la barrière entre les écrivains qui écrivent pour de l'argent sans faire de la littérature et ceux qui écrivent pour de l'argent en faisant de la littérature?
On place Schmitt ou Nothomb chez les seconds je suppose, mais sur base de quels critères?
Mais alors, où fixer la barrière entre les écrivains qui écrivent pour de l'argent sans faire de la littérature et ceux qui écrivent pour de l'argent en faisant de la littérature?
On place Schmitt ou Nothomb chez les seconds je suppose, mais sur base de quels critères?
Pour répondre à Sahkti : de toute façon, si l'on veut vivre de ses écrits, on est bien obligé de passer par le circuit commercial du livre. Tant mieux si on le fait en écrivant de la littérature. Je ne pense pas que faire de l'argent et faire de la littérature soit contradictoire.
Mais je crains que le système éconcomique du livre d'aujourd'hui ne tende également à développer la création d'oeuvres strictement "commerciales" au détriment d'oeuvres littéraires.
Heureusement que les petits libraires sont là pour aller contre ça !
Mais je crains que le système éconcomique du livre d'aujourd'hui ne tende également à développer la création d'oeuvres strictement "commerciales" au détriment d'oeuvres littéraires.
Heureusement que les petits libraires sont là pour aller contre ça !
Je suis d'accord avec ton raisonnement Fabienne.
En citant Harry Potter, je pense au dernier foin qui a été fait avant la parution du dernier bouquin, l'éditeur de JK Rowling qui lui mettait la pression pour qu'elle termine à temps, car toute l'opération commerciale était préparée et commandée, il ne pouvait donc pas y avoir de retard. Ecrire avec une baïonnette sur la tempe, est-ce encore plaisir? Cela rapporte, certes, mais sur un plan personnel, ça doit être frustrant, non?
Alors ces écrivains dits à succès qui gagnent beaucoup d'argent sans forcément faire de la littérature (mais là encore, c'est quoi la littérature?)... ça ressemble à du boulot sur commande, ça perd beaucoup de charme à mes yeux.
En citant Harry Potter, je pense au dernier foin qui a été fait avant la parution du dernier bouquin, l'éditeur de JK Rowling qui lui mettait la pression pour qu'elle termine à temps, car toute l'opération commerciale était préparée et commandée, il ne pouvait donc pas y avoir de retard. Ecrire avec une baïonnette sur la tempe, est-ce encore plaisir? Cela rapporte, certes, mais sur un plan personnel, ça doit être frustrant, non?
Alors ces écrivains dits à succès qui gagnent beaucoup d'argent sans forcément faire de la littérature (mais là encore, c'est quoi la littérature?)... ça ressemble à du boulot sur commande, ça perd beaucoup de charme à mes yeux.
Je ne connaissais pas cette anecdote sur le dernier Harry Potter. Ca expliquerait pourquoi je trouve la fin baclée :)))
La pression par les grands éditeurs est donc telle que les écrivains ayant déjà eu du succès seraient empêchés de faire des bons livres par les éditeurs ? :))
Peut être que Mary Higgins Clark serait un très grand écrivain si elle n'avait pas un tel contrat avec un éditeur :)))
La pression par les grands éditeurs est donc telle que les écrivains ayant déjà eu du succès seraient empêchés de faire des bons livres par les éditeurs ? :))
Peut être que Mary Higgins Clark serait un très grand écrivain si elle n'avait pas un tel contrat avec un éditeur :)))
heu..... faut que je réfléchisse à ça tiens :)))
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