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J'aime bien Balamento quand il délire sur mes délires. C'est vrai que nous avons parfois d'étranges surprises en relisant une critique un peu ancienne. Qu'il nous arrive de penser : "Tiens, c'est moi qui ai pondu ça?"
Certes, nous pouvons alors nous dire que non, ce n'est pas nous, ce n'est jamais que notre pseudo. Nous pouvons aussi songer que cet être personnel, original que nous croyons être n'est jamais qu'un ramassis d'affects, d'influences, de souvenirs, de particules élémentaires qui circulent dans un tube. Et cela doit nous inciter à la modestie. Ce bouillon de quarks, Lucien...
Certes, nous pouvons alors nous dire que non, ce n'est pas nous, ce n'est jamais que notre pseudo. Nous pouvons aussi songer que cet être personnel, original que nous croyons être n'est jamais qu'un ramassis d'affects, d'influences, de souvenirs, de particules élémentaires qui circulent dans un tube. Et cela doit nous inciter à la modestie. Ce bouillon de quarks, Lucien...
La critique est sans doute un art difficile qu'il faudrait pour s'en ennoblir pouvoir pratiquer dans l'ascétisme des petits matins ;-)
Tu te repends de ta critique de truisme ?
pourtant, c'est bon la honte, non ?
pourtant, c'est bon la honte, non ?
J'aime bien Balamento quand il délire sur mes délires. C'est vrai que nous avons parfois d'étranges surprises en relisant une critique un peu ancienne. Qu'il nous arrive de penser : "Tiens, c'est moi qui ai pondu ça?"
Certes, nous pouvons alors nous dire que non, ce n'est pas nous, ce n'est jamais que notre pseudo. Nous pouvons aussi songer que cet être personnel, original que nous croyons être n'est jamais qu'un ramassis d'affects, d'influences, de souvenirs, de particules élémentaires qui circulent dans un tube. Et cela doit nous inciter à la modestie. Ce bouillon de quarks, Lucien...
Un propos bien modeste sur la modestie.
N'est-ce pas monsieur Lucien?
Tu te repends de ta critique de truisme ?
pourtant, c'est bon la honte, non ?
je viens de lire la critique de Lucien pour le livre de Marie Darrieussecq... pourquoi tu dis "la honte" ?
qu'y avait il de si honteux dans sa critique ? je ne l'ai pas captée...
bala l'explique trés bien dans la critique meme livre, juste au dessu de celle de lucien..
Tu te repends de ta critique de truisme ?
pourtant, c'est bon la honte, non ?
Le repentir n'est pas la honte, Qu'est-ce que tu veux dire, là ?
Je ne me repends ni ne me repens. Peut-être que je me répands. Non, je pense que Balamento a raison : la critique est un art difficile. Et l'écriture tout court. Si nous nous relisons après un certain temps, il est rare que nous adhérions encore totalement à ce dont nous étions si satisfaits au moment de l'écriture.
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