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Forums  :  Vos écrits  :  Problème de logique

Lomeroth 10/10/2004 @ 19:18:51
Voila, je continue mon texte de temps en temps et là je bloque sur un "léger" problème, voici le passage( la premiere partie est là pour bien faire comprendre les faits):
"Dans la rue, je retrouve beaucoup de ces gens[...]L'autre nuit, j'étais déjà effrayé, et ils étaient peu, cette nuit, je suis au bord de la panique[...]je finis seul devant ma liste de chansons, seul rapport avec la normalité, immuable, et la dernière chose à laquelle j'aurais pensé. [...]Je fuis délibérement ce qui m'attends dehors[...]
Six heures du matin, l'heure fatidique à laquelle je dois retourner affronter l'extérieur. Je ne sais pas trop pourquoi je suis cette routine alors que je crains chacune des choses qui la font, il me suffirait de fuir, de quitter cette ville quelques jours,de laisser s'écouler du temps pour me calmer un peu, mais je ne peux pas, c'est dur d'admettre qu'on devient fou... je préfère encore subir ça et rentrer bien gentillement chez moi."

Et outre les fautes d'orthographe, le problème qui se pose est de donner une raison VALABLE au personnage principal de rentrer chez lui, celle donnée dans le passage ci-dessus me semble un peu légère.
Je sais que vous n'avez pas l'habitude d'intervenir dans les créations des autres mais là, je ne pourrais pas finir l'histoire si le héros ne rentre pas chez lui au moins une dernière fois.
Bon, j'ai bien pensé au fait de ne pas vouloir laisser son colocataire seul chez lui ou au moins le prevenir avant de partir, mais est-ce que ca ne parait pas un peu gros?
amicalement, et meme si vous ne pouvez pas me repondre, merci quand même.

Balamento 10/10/2004 @ 20:05:39
il me suffirait de fuir, de quitter cette ville quelques jours,de laisser s'écouler du temps pour me calmer un peu, mais je ne peux pas, c'est dur d'admettre qu'on devient fou... je préfère encore subir ça et rentrer bien gentillement chez moi."


Essai :

"...c'est dur d'admettre qu'on devient fou... je décide alors de rentrer chez moi, en me disant que là je verrais bien, une fois au calme et un peu posé, si mon envie de préparer rapidement ma valise et de mettre les voiles tient encore la route..."

Lfrobin 10/10/2004 @ 21:07:47
allez, un peu d'imagination ! moi, je peux pas t'aider, ou plutot pas envie de te donner une idée qui ne s'incrustera pas avec force dans ton texte, puisque pas de toi...

Lomeroth 15/10/2004 @ 19:46:33
"...c'est dur d'admettre qu'on devient fou... je décide alors de rentrer chez moi, en me disant que là je verrais bien, une fois au calme et un peu posé, si mon envie de préparer rapidement ma valise et de mettre les voiles tient encore la route..."


Si j'etais feneant, je le reprendrais tel quel, bon, je vais y rajouter mes elements, mais mettre le projet à l'epreuve n'est pas une mauvaise idee, je medite dessus, merci, :-).

Sahkti
avatar 15/10/2004 @ 21:42:18
Le fait de se rendre compte qu'on est (peut-être) fou, ça fait peur et en même temps c'est grisant. Se dire fou, c'est un bel alibi pour justifier toutes ses conneries et surtout ne jamais avoir à réfléchir sérieusement sur une décision à prendre. On préfère laisser à la folie le choix de décider. Si jamais on commence à réfléchir trop sur cette folie et à vouloir la gérer, ça déstabilise, il va falloir se prendre en main, affronter et confronter.... vachement dur!
Donc dans ces cas-là, à mes yeux, il me semble toujours bien plus sage de rentrer chez soi se blottir dans les bras de sa folie et y trouver réconfort et sécurité. La folie étant la plus sûre des garanties à nos actes (manqués ou non) et nos errances.
Donc pourquoi le héros ne pourrait-il rentrer chez lui par besoin de se rassurer et de se plonger dans le confort de la folie?

Lomeroth 16/10/2004 @ 00:18:33
Le fait de se rendre compte qu'on est (peut-être) fou, ça fait peur et en même temps c'est grisant. Se dire fou, c'est un bel alibi pour justifier toutes ses conneries et surtout ne jamais avoir à réfléchir sérieusement sur une décision à prendre. On préfère laisser à la folie le choix de décider. Si jamais on commence à réfléchir trop sur cette folie et à vouloir la gérer, ça déstabilise, il va falloir se prendre en main, affronter et confronter.... vachement dur!
Donc dans ces cas-là, à mes yeux, il me semble toujours bien plus sage de rentrer chez soi se blottir dans les bras de sa folie et y trouver réconfort et sécurité. La folie étant la plus sûre des garanties à nos actes (manqués ou non) et nos errances.
Donc pourquoi le héros ne pourrait-il rentrer chez lui par besoin de se rassurer et de se plonger dans le confort de la folie?


Je doute, puisque les evenements qui l'assaillent sont (ou ont l'air) pour lui offensifs, en tout cas potentiellement dangereux, ils les subit, il n'a aucun controle sur eux, il les compare a de la folie parce qu'il ne peut pas les expliquer et qu'il semble etre le seul à les subir, je vois mal comment il pourrait se sentir en securité au milieu d'une chose incontrolable.
Qui plus est, sa normalité est un peu tout ce qui lui reste, il n'a pas une vie exceptionnelle, ni de qualités particulières, à ce moment là, pouvoir être au moins l'égal des autres est un réconfort en soi, être fou est souvent consideré comme une faiblesse de l'esprit ( je ne dis pas que c'en est une ), et la fierté de certaines personnes leur interdit de se reconaître inférieurs aux autres, alors on lutte pour sa normalité.
Voila, j'espere avoir été assez clair, merci Shatki pour ta participation qui m'a bien fait réfléchir à ce que je faisais dans mon histoire, qui jusque là m'echappait peut-etre un peu en fait, je le reconnais.

Lomeroth 16/10/2004 @ 00:21:10
merci Shatki pour ta participation


et désolé d'avoir écorché ton pseudo.

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