Page 1 de 1
les jours papillons s'envolent
et je me sens soudain comme
une chaussée mouillée d'injures
injures d'un insultant temps
aux épileptiques poings
sombre corridor mes yeux
menottés à l'invisible scrupule
lendemains acides déterrant
une vie de citron
cette dernière traînait en secret
une gluante mer lumineusement poisons
la rivière silencieuse et pure
(et pure l'eau riait)
l'éclaboussante dentelle
devint boussole
fugace scuplture l'onde
ruisselante amoureuse
la rose vira cerise
l'espoir d'une mer plus quiète
se déchire goutelettes
et ma langue y sent tabac
rage fumée battant
je devins gars va-t-en-reins
qui guette clandestin
ces lunaires hirondelles chastement cyclopes
ces fortunes impudiques
à vie d'orange
ces attentifs danseurs d'opéras étranges
(que d'orchestres s'y refont)
ces tire-ossements sonneries océanes
sous flots las d'oiseaux vents
(d'incroyables livides suces
fellateurs à symboles)
ésotérique la galère
des doigts d'avant-hier
féroces horizons
mort j'endormirai ma détresse féconde
en cachette mes rêves
incarneront décalqué
tiendront entrefermé
un autre souvenir
où le beau s'y sert fleurs
ainsi dormirai-je
demi-siècle aux lèvres
la fortune enfin coeur
et je me sens soudain comme
une chaussée mouillée d'injures
injures d'un insultant temps
aux épileptiques poings
sombre corridor mes yeux
menottés à l'invisible scrupule
lendemains acides déterrant
une vie de citron
cette dernière traînait en secret
une gluante mer lumineusement poisons
la rivière silencieuse et pure
(et pure l'eau riait)
l'éclaboussante dentelle
devint boussole
fugace scuplture l'onde
ruisselante amoureuse
la rose vira cerise
l'espoir d'une mer plus quiète
se déchire goutelettes
et ma langue y sent tabac
rage fumée battant
je devins gars va-t-en-reins
qui guette clandestin
ces lunaires hirondelles chastement cyclopes
ces fortunes impudiques
à vie d'orange
ces attentifs danseurs d'opéras étranges
(que d'orchestres s'y refont)
ces tire-ossements sonneries océanes
sous flots las d'oiseaux vents
(d'incroyables livides suces
fellateurs à symboles)
ésotérique la galère
des doigts d'avant-hier
féroces horizons
mort j'endormirai ma détresse féconde
en cachette mes rêves
incarneront décalqué
tiendront entrefermé
un autre souvenir
où le beau s'y sert fleurs
ainsi dormirai-je
demi-siècle aux lèvres
la fortune enfin coeur
les jours papillons s'envolent
et je me sens soudain comme
une chaussée mouillée d'injures
injures d'un insultant temps
aux épileptiques poings
sombre corridor mes yeux
menottés à l'invisible scrupule
lendemains acides déterrant
une vie de citron
cette dernière traînait en secret
une gluante mer lumineusement poisons
la rivière silencieuse et pure
(et pure l'eau riait)
l'éclaboussante dentelle
devint boussole
fugace scuplture l'onde
ruisselante amoureuse
la rose vira cerise
l'espoir d'une mer plus quiète
se déchire goutelettes
et ma langue y sent tabac
rage fumée battant
je devins gars va-t-en-reins
qui guette clandestin
ces lunaires hirondelles chastement cyclopes
ces fortunes impudiques
à vie d'orange
ces attentifs danseurs d'opéras étranges
(que d'orchestres s'y refont)
ces tire-ossements sonneries océanes
sous flots las d'oiseaux vents
(d'incroyables livides suces
fellateurs à symboles)
ésotérique la galère
des doigts d'avant-hier
féroces horizons
mort j'endormirai ma détresse féconde
en cachette mes rêves
incarneront décalqué
tiendront entrefermé
un autre souvenir
où le beau s'y sert fleurs
ainsi dormirai-je
demi-siècle aux lèvres
la fortune enfin coeur
Nostalgique? non.
Auto-promotion
Le titre te va bien, ne change rien
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre