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Une sublime saga (8 films, un album livret de 80 pages avec 50 photos) au sein du monde des Yakuzas en costumes, les membres d’un groupe du crime organisé au Japon.
Ce monde se voit féminisé grâce à l’héroïne (Yunko Fuji) surnommée la « pivoine rouge » jolie femme aux belles expressions, dotée d’un vrai sens de l’honneur et qui voyage pour apprendre le métier de Yakuza. Elle affirme son pouvoir dans ce monde essentiellement masculin violent et corrompu.
Se voulant homme, elle veut venger son père assassiné chef d’un petit clan. Pour ce faire, elle n’hésite pas à se servir d’un pistolet et à manier le sabre avec dextérité.
Prenant la place de son géniteur, joliment habillée, elle fait preuve tout en gardant sa grâce et sa prestance, d’audace, d’un sang-froid étonnant, ceci avec grand raffinement. Tout au long du film, elle combat au nom de la loyauté et du code yakuza, et se veut compatissante mais juste. Courageuse, dominant ses sentiments et ses attirances masculines, elle n’hésite pas à jouer sa vie sur un coup de dé ou un autre jeu japonais. L’ambiance du jeu est d’ailleurs intéressante, captivante et met en scène avec subtilité des tricheurs démasqués.
Réalisée par plusieurs cinéastes, cette saga à la mise en scène remarquable laisse découvrir de beaux paysages, des jeux de regard bien filmés, et la présence émouvante d’enfants permet d’amoindrir l’effet brutal des bagarres incessantes et des situations parfois un peu difficiles à supporter. Mais c’est beau, bien interprété et l'on peut dire bravo à l’héroïne qui semble t-il n’a pas d’équivalent en Occident…
Agnes Figueras-Lenattier
Ce monde se voit féminisé grâce à l’héroïne (Yunko Fuji) surnommée la « pivoine rouge » jolie femme aux belles expressions, dotée d’un vrai sens de l’honneur et qui voyage pour apprendre le métier de Yakuza. Elle affirme son pouvoir dans ce monde essentiellement masculin violent et corrompu.
Se voulant homme, elle veut venger son père assassiné chef d’un petit clan. Pour ce faire, elle n’hésite pas à se servir d’un pistolet et à manier le sabre avec dextérité.
Prenant la place de son géniteur, joliment habillée, elle fait preuve tout en gardant sa grâce et sa prestance, d’audace, d’un sang-froid étonnant, ceci avec grand raffinement. Tout au long du film, elle combat au nom de la loyauté et du code yakuza, et se veut compatissante mais juste. Courageuse, dominant ses sentiments et ses attirances masculines, elle n’hésite pas à jouer sa vie sur un coup de dé ou un autre jeu japonais. L’ambiance du jeu est d’ailleurs intéressante, captivante et met en scène avec subtilité des tricheurs démasqués.
Réalisée par plusieurs cinéastes, cette saga à la mise en scène remarquable laisse découvrir de beaux paysages, des jeux de regard bien filmés, et la présence émouvante d’enfants permet d’amoindrir l’effet brutal des bagarres incessantes et des situations parfois un peu difficiles à supporter. Mais c’est beau, bien interprété et l'on peut dire bravo à l’héroïne qui semble t-il n’a pas d’équivalent en Occident…
Agnes Figueras-Lenattier
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