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Le petit avion lutte contre la tempête
La tempête ne le calcule pas
Elle passe elle est pressée
Elle est blizzard la tempête
Le petit garçon lutte avec la manette
Secoue, appuie, tente d’agir pendant que
Le petit avion lutte contre la tempête
Le blizzard devenu fada
Le grand gaillard bute avec ses baskets
Il court sous l’avion qui fonce en piqué
Plus vite que le blizzard va
Comme une chouette sur son rat
Le petit garçon chahute
Le petit avion chute
Le grand gaillard, flûte
Ne le rattrape pas
Le grand gaillard éructe
Sous le petit avion morcelé un cratère
La taille d’une bosse de dromadaire
Mais en creux, à l’envers
---
Puis le grand gaillard se calme et la tempête aussi, le vent ne décorne plus les cieux, il fait très doux soudain. Sur le siège arrière de la camionnette le petit garçon a rassemblé les morceaux du petit avion, avec le grand gaillard ils se promettent gravement de le rafistoler, le recoller, le requinquer, et le remettre en piste. La promesse est scellée dans le vent, le souffle s’engouffre dans l’habitacle, gonfle une voile à seize couleurs, la fait valdinguer dehors, la hisse. Le fil se déroule, le garçon bondit, l’attrape, la joie rejaillit.
---
Le cerf-volant se déploie
Le grand gaillard ne pense pas
A ce qui s’annonce ensuite
Le programme est fixé par l’éther et les bises
La tempête ne le calcule pas
Elle passe elle est pressée
Elle est blizzard la tempête
Le petit garçon lutte avec la manette
Secoue, appuie, tente d’agir pendant que
Le petit avion lutte contre la tempête
Le blizzard devenu fada
Le grand gaillard bute avec ses baskets
Il court sous l’avion qui fonce en piqué
Plus vite que le blizzard va
Comme une chouette sur son rat
Le petit garçon chahute
Le petit avion chute
Le grand gaillard, flûte
Ne le rattrape pas
Le grand gaillard éructe
Sous le petit avion morcelé un cratère
La taille d’une bosse de dromadaire
Mais en creux, à l’envers
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Puis le grand gaillard se calme et la tempête aussi, le vent ne décorne plus les cieux, il fait très doux soudain. Sur le siège arrière de la camionnette le petit garçon a rassemblé les morceaux du petit avion, avec le grand gaillard ils se promettent gravement de le rafistoler, le recoller, le requinquer, et le remettre en piste. La promesse est scellée dans le vent, le souffle s’engouffre dans l’habitacle, gonfle une voile à seize couleurs, la fait valdinguer dehors, la hisse. Le fil se déroule, le garçon bondit, l’attrape, la joie rejaillit.
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Le cerf-volant se déploie
Le grand gaillard ne pense pas
A ce qui s’annonce ensuite
Le programme est fixé par l’éther et les bises
Bravo Lobe je n'aurai pas pu rimer en si peu de temps et avec de telles impératifs c'est très agréable à lire.
Jolies scènes poètisées à la Lobe...
"Elle est blizzard la tempête"! :-) Et la bosse de dromadaire "en creux à l'envers" ! :-)) Tu vas les chercher où dans les petits recoins de ton imagination Lobe ?! Encore beaucoup plus de poésie je trouve dans la partie en prose ponctuée par le déploiement du cerf volant..les bises j'ai bien compris mais "l'éther" ? Évasion, incertitudes ?
"Elle est blizzard la tempête"! :-) Et la bosse de dromadaire "en creux à l'envers" ! :-)) Tu vas les chercher où dans les petits recoins de ton imagination Lobe ?! Encore beaucoup plus de poésie je trouve dans la partie en prose ponctuée par le déploiement du cerf volant..les bises j'ai bien compris mais "l'éther" ? Évasion, incertitudes ?
Des contraintes livrées à travers le regard d'un enfant, c'est juste délicieux!
Joli texte, j'ai bien aimé les transmutations de l'avion en cerf-volant, de l'enfant en "grand gaillard"(pour moi c'est la même personne), du vent en calme; comme un esprit haïku?
Et aussi le sens que nous sommes portés par le vent (les événements?) alors autant se requinquer, se rafistoler, et profiter de nos moments source de joie au mieux.
Bien sûr jolies phrasimages poétiques
Et aussi le sens que nous sommes portés par le vent (les événements?) alors autant se requinquer, se rafistoler, et profiter de nos moments source de joie au mieux.
Bien sûr jolies phrasimages poétiques
On dirait une comptine, la première phrase annonçant la couleur.
Flux rapide et malicieux, très imagé et trop mignon ! :-) J'aime beaucoup !
Flux rapide et malicieux, très imagé et trop mignon ! :-) J'aime beaucoup !
Le choix des rimes annonce la couleur ; poésie au programme. Et elle est là, dans la forme et surtout le fond, avec beaucoup de légèreté, surfant sur le vent (et pas n'importe lequel ! Un blizzard tout de même !). De belles trouvailles. J'aime particulièrement : "Vous avez dit blizzard" et "Elle est blizzard la tempête".
On n'a pas l'impression que tu as souffert des contraintes. Un souffle poétique t'a fait voleter par-dessus !
On n'a pas l'impression que tu as souffert des contraintes. Un souffle poétique t'a fait voleter par-dessus !
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