En réaction au post de SJB du 21/01
Je ne sais pas si on est plus éclairé dans la suite, mais je pense que le roman se situe bien après les années 50.
On nous dit que le père de Moïse est revenu au pays dans les années qui ont suivi la guerre . On ne sait pas trop si les enfants étaient déjà nés, au mieux ils auraient été petits. Moïse évoque sa jeunesse de boxeur quand à 17 ans il s'entraînait auprès de Ray Sugar Robinson (à propos est-ce le vrai puisqu'on nous dit que celui-là serait né en Guadeloupe mais s'agit-il encore d'une fausse rumeur ?)On est donc là bien des années plus tard.
De même la propriété Alexis aurait été mise en vente dans les années 50; son état de délabrement laisse penser qu'on est au bas mot une vingtaine d'années plus tard ce qui nous amènerait plutôt dans les années 70-80.
Je ne sais pas si on est plus éclairé dans la suite, mais je pense que le roman se situe bien après les années 50.
On nous dit que le père de Moïse est revenu au pays dans les années qui ont suivi la guerre . On ne sait pas trop si les enfants étaient déjà nés, au mieux ils auraient été petits. Moïse évoque sa jeunesse de boxeur quand à 17 ans il s'entraînait auprès de Ray Sugar Robinson (à propos est-ce le vrai puisqu'on nous dit que celui-là serait né en Guadeloupe mais s'agit-il encore d'une fausse rumeur ?)On est donc là bien des années plus tard.
De même la propriété Alexis aurait été mise en vente dans les années 50; son état de délabrement laisse penser qu'on est au bas mot une vingtaine d'années plus tard ce qui nous amènerait plutôt dans les années 70-80.
Il s'agirait bien du vrai Ray Sugar Robinson selon SJB :-)
Je lis vos commentaires à propos de ce roman (que je n'ai pas lu mais lirai peut-être un jour) avec beaucoup d'intérêt, étant moi-même d'origine antillaise - même s'il y a des différences d'une île à l'autre.
Ce commentaire de SJB me rappelle une remarque de ma maman. Nous parlions d'un roman de Chamoiseau, je crois, et elle me disait que selon elle seuls les Antillais pouvaient comprendre la littérature antillaise, un avis un peu tranché que je ne partageais pas (ou que ma moitié métropolitaine ne partageait pas). Pour SJB, qui trouve le paysage "mal défini", je ne vais pas défendre un livre que je n'ai pas lu, mais en y réfléchissant, le fait est que je trouve les paysages métropolitains plus "définis" que les paysages des Antilles, qui sont moins immédiatement déchiffrables. Mal définir le paysage est peut-être une façon de bien le définir.
En tout cas ça me donne envie de lire Maryse Condé (je me suis tâté pour participer à la lecture commune mais je suis encore trop pris en ce moment).
Je trouve qu’on arrive pas à se faire une bonne idée de la nature de la Guadeloupe ; les forêts ne sont pas bien décrites et le nom des arbres est la plupart du temps inconnu. Il est souvent question de ravines mais je ne me souviens pas d’avoir vu le nom d’un ruisseau. Les paysages sont mal définis.
Je devrais sans doute relire le début parce que les liens de parenté entre les personnages sont très embrouillés. Et ces personnages ne sont jamais très reluisants, c’est le moins qu’on puisse dire.
Ce commentaire de SJB me rappelle une remarque de ma maman. Nous parlions d'un roman de Chamoiseau, je crois, et elle me disait que selon elle seuls les Antillais pouvaient comprendre la littérature antillaise, un avis un peu tranché que je ne partageais pas (ou que ma moitié métropolitaine ne partageait pas). Pour SJB, qui trouve le paysage "mal défini", je ne vais pas défendre un livre que je n'ai pas lu, mais en y réfléchissant, le fait est que je trouve les paysages métropolitains plus "définis" que les paysages des Antilles, qui sont moins immédiatement déchiffrables. Mal définir le paysage est peut-être une façon de bien le définir.
Concernant les remarques de SJB et de Myrco sur les personnages et leurs liens de parenté, il faut préciser qu'un lecteur antillais est habitué à saisir des liens de parenté qui paraissent improbables aux lecteurs métropolitains. Personnellement, je me rappelle très bien avoir joué avec deux de mes cousins issu-issu-germains, et bien que nous n'ayons que de sept à dix ans, nous savions très bien que nos grand-mères étaient cousines germaines. Le lecteur métropolitain est donc invité à fournir un petit effort supplémentaire pour bien comprendre les liens familiaux.
Il s'agit de la présentation des personnages. Je trouve que leur multiplicité introduite sur quelques pages seulement fait que ce n'est pas très digeste, d'autant que sont évoquées des lignées. Il faudra probablement y revenir pour bien les situer.
En tout cas ça me donne envie de lire Maryse Condé (je me suis tâté pour participer à la lecture commune mais je suis encore trop pris en ce moment).
(je me suis tâté pour participer à la lecture commune mais je suis encore trop pris en ce moment).Dommage, ç'aurait pu être sympa et enrichissant pour nous !
Feint, il reste tout le mois de février, tu es bienvenue!
Je lis vos commentaires à propos de ce roman (que je n'ai pas lu mais lirai peut-être un jour) avec beaucoup d'intérêt, étant moi-même d'origine antillaise - même s'il y a des différences d'une île à l'autre.
Je trouve qu’on arrive pas à se faire une bonne idée de la nature de la Guadeloupe ; les forêts ne sont pas bien décrites et le nom des arbres est la plupart du temps inconnu. Il est souvent question de ravines mais je ne me souviens pas d’avoir vu le nom d’un ruisseau. Les paysages sont mal définis.
Je devrais sans doute relire le début parce que les liens de parenté entre les personnages sont très embrouillés. Et ces personnages ne sont jamais très reluisants, c’est le moins qu’on puisse dire.
Ce commentaire de SJB me rappelle une remarque de ma maman. Nous parlions d'un roman de Chamoiseau, je crois, et elle me disait que selon elle seuls les Antillais pouvaient comprendre la littérature antillaise, un avis un peu tranché que je ne partageais pas (ou que ma moitié métropolitaine ne partageait pas). Pour SJB, qui trouve le paysage "mal défini", je ne vais pas défendre un livre que je n'ai pas lu, mais en y réfléchissant, le fait est que je trouve les paysages métropolitains plus "définis" que les paysages des Antilles, qui sont moins immédiatement déchiffrables. Mal définir le paysage est peut-être une façon de bien le définir.
Il s'agit de la présentation des personnages. Je trouve que leur multiplicité introduite sur quelques pages seulement fait que ce n'est pas très digeste, d'autant que sont évoquées des lignées. Il faudra probablement y revenir pour bien les situer.
Concernant les remarques de SJB et de Myrco sur les personnages et leurs liens de parenté, il faut préciser qu'un lecteur antillais est habitué à saisir des liens de parenté qui paraissent improbables aux lecteurs métropolitains. Personnellement, je me rappelle très bien avoir joué avec deux de mes cousins issu-issu-germains, et bien que nous n'ayons que de sept à dix ans, nous savions très bien que nos grand-mères étaient cousines germaines. Le lecteur métropolitain est donc invité à fournir un petit effort supplémentaire pour bien comprendre les liens familiaux.
En tout cas ça me donne envie de lire Maryse Condé (je me suis tâté pour participer à la lecture commune mais je suis encore trop pris en ce moment).
Je suis contente de ton intervention car j'ai pensé à toi en lisant ce livre :-)
Moïse évoque sa jeunesse de boxeur quand à 17 ans il s'entraînait auprès de Ray Sugar Robinson (à propos est-ce le vrai puisqu'on nous dit que celui-là serait né en Guadeloupe (... ) On est donc là bien des années plus tard.
De même la propriété Alexis aurait été mise en vente dans les années 50; son état de délabrement laisse penser qu'on est au bas mot une vingtaine d'années plus tard ce qui nous amènerait plutôt dans les années 70-80.
Je crois qu’il s’agit bien du vrai Ray Sugar Robinson mais ça m’étonnerait qu’il soit né à la Guadeloupe. On l’aurait su, à l’époque on le disait Américain.
Ray Sugar Robinson ça devait être dans les années 50.
Et en effet, apparemment l'histoire du livre doit se passer dans les années 70/80 et même après.
Sugar Ray Robinson (1921-1989)
D'après Wikipedia : "Sugar Ray Robinson naît sous le nom de Walker Smith Jr. à Ailey en Géorgie selon son certificat de naissance ou à Détroit dans le Michigan selon son autobiographie"
D'après Wikipedia : "Sugar Ray Robinson naît sous le nom de Walker Smith Jr. à Ailey en Géorgie selon son certificat de naissance ou à Détroit dans le Michigan selon son autobiographie"
Merci, Ludmilla, maintenant nous savons tout.
;-))
;-))
Pour en finir avec le sujet Robinson...
Désolée si mon propos a prêté à confusion.
On sait tous bien sûr que S R Robinson était américain et personne ne conteste que SJB ait été amené à le croiser;-)
Page 35 (édition Folio) Condé écrit "Doudou Sugar Robinson qui se disait américain de Washington DC, mais qu'on savait natif-natal de Moule" (une commune de Grande-Terre), une manière ,je suppose, de mettre en relief, une fois de plus, le "on" qui sait tout, porteur de rumeur ici destinée à le dévaluer pour surtout dévaluer Moîse à travers lui (en tout cas c'est comme ça que je l'ai compris).
Désolée si mon propos a prêté à confusion.
On sait tous bien sûr que S R Robinson était américain et personne ne conteste que SJB ait été amené à le croiser;-)
Page 35 (édition Folio) Condé écrit "Doudou Sugar Robinson qui se disait américain de Washington DC, mais qu'on savait natif-natal de Moule" (une commune de Grande-Terre), une manière ,je suppose, de mettre en relief, une fois de plus, le "on" qui sait tout, porteur de rumeur ici destinée à le dévaluer pour surtout dévaluer Moîse à travers lui (en tout cas c'est comme ça que je l'ai compris).
:)
Je suis contente de ton intervention car j'ai pensé à toi en lisant ce livre :-)
MIRA
La première chose qui me frappe, c'est le passage à la 1ère personne. En feuilletant l'ouvrage plus avant, je m'aperçois que cela semble concerner tous les chapitres consacrés à un personnage féminin , du coup je m'interroge sur la motivation de ce choix par l'auteure. Serait-ce qu'en tant que femme elle se sent plus en prise avec leur psychologie ???
Voilà encore un personnage en marge de la communauté, mal aimé par elle, intouchable par son statut de fille de, souffrant du manque d'une mère ( l'évocation de sa fugue à 5 ans en quête de celle-ci sur la base d'une conviction enfantine est particulièrement émouvante) et rejetant l'amour d'un père rendu responsable de sa mort. Fière, belle et sauvage, elle tente de compenser en se réfugiant dans la solitude de la nature et la concrétisation de ses désirs, se moquant du qu'en dira-t-on.
Ce chapitre enrichit à la fois le portrait du père Loulou Lameaulnes, le béké ponte du coin , et celui de Sancher.
Le premier apparaît sous des traits essentiellement négatifs: raciste, méprisant envers ses employés, misogyne, traitant ses femmes légitimes ou non comme des objets qu'on jette ou écrase (seule sa fille échappe à sa domination).
A l'inverse, Sancher est décrit comme un être passif, apeuré, un enfant (faisant écho à ce qu'en disait Moïse) en somme vulnérable. C'est bien elle, Mira, qui l'aura provoqué, ceci infirmant la rumeur du viol.
A ce stade, la relation incestueuse avec son demi-frère Aristide est évoquée avec beaucoup de pudeur.
La première chose qui me frappe, c'est le passage à la 1ère personne. En feuilletant l'ouvrage plus avant, je m'aperçois que cela semble concerner tous les chapitres consacrés à un personnage féminin , du coup je m'interroge sur la motivation de ce choix par l'auteure. Serait-ce qu'en tant que femme elle se sent plus en prise avec leur psychologie ???
Voilà encore un personnage en marge de la communauté, mal aimé par elle, intouchable par son statut de fille de, souffrant du manque d'une mère ( l'évocation de sa fugue à 5 ans en quête de celle-ci sur la base d'une conviction enfantine est particulièrement émouvante) et rejetant l'amour d'un père rendu responsable de sa mort. Fière, belle et sauvage, elle tente de compenser en se réfugiant dans la solitude de la nature et la concrétisation de ses désirs, se moquant du qu'en dira-t-on.
Ce chapitre enrichit à la fois le portrait du père Loulou Lameaulnes, le béké ponte du coin , et celui de Sancher.
Le premier apparaît sous des traits essentiellement négatifs: raciste, méprisant envers ses employés, misogyne, traitant ses femmes légitimes ou non comme des objets qu'on jette ou écrase (seule sa fille échappe à sa domination).
A l'inverse, Sancher est décrit comme un être passif, apeuré, un enfant (faisant écho à ce qu'en disait Moïse) en somme vulnérable. C'est bien elle, Mira, qui l'aura provoqué, ceci infirmant la rumeur du viol.
A ce stade, la relation incestueuse avec son demi-frère Aristide est évoquée avec beaucoup de pudeur.
ARISTIDE
A 28 ans, il aura vécu comme piégé, enfermé dans son amour pour sa soeur. Sa jalousie et son esprit de vengeance vont alimenter sa haine pour celui dont il pense à tort qu'il a voulu la lui ravir.
Le retour de celle-ci, salie à ses yeux, aura agi comme une délivrance, le libérant de cet amour et l'invitant à un nouveau départ.
Comme son père, il méprise les noirs, rapport à leur couleur de peau. On a le sentiment d'une société très hiérarchisée sur la base du dosage de sang noir sur une échelle qui descend du blanc au "nègre" en passant par le câpre et le mulâtre.
A noter qu'une fois de plus, par la voix d' Isaure, la prostituée, Sancher nous est décrit de manière plutôt positive comme un enfant en mal d'affection.
A 28 ans, il aura vécu comme piégé, enfermé dans son amour pour sa soeur. Sa jalousie et son esprit de vengeance vont alimenter sa haine pour celui dont il pense à tort qu'il a voulu la lui ravir.
Le retour de celle-ci, salie à ses yeux, aura agi comme une délivrance, le libérant de cet amour et l'invitant à un nouveau départ.
Comme son père, il méprise les noirs, rapport à leur couleur de peau. On a le sentiment d'une société très hiérarchisée sur la base du dosage de sang noir sur une échelle qui descend du blanc au "nègre" en passant par le câpre et le mulâtre.
A noter qu'une fois de plus, par la voix d' Isaure, la prostituée, Sancher nous est décrit de manière plutôt positive comme un enfant en mal d'affection.
J’ai dû reprendre ma lecture, j’ai eu des difficultés à me rappeler qui est qui.
Man Sanson raconte sa vie sur 8 pages.
Man Sanson est une Noire, pure guadeloupéenne veuve de Siméon, un Noir comme elle, et lui aussi pur Guadeloupéen. Son fils Robert a épousé une blanche, ce qui, pour la famille, semble être une traîtrise.
La mère de Man Sanson a vu un cyclone, la guerre 39/40, et un incendie… ce qui ne nous dit pas grand-chose sur l’histoire de la Guadeloupe mais on peut en conclure que ce qu’elle raconte aujourd’hui se passe bien dans les années 80/90.
Francis Sancher lui a dit qu’il est médecin et qu’il avait soigné des pauvres. Elle en a conclu que c’est un type bien.
Man Sanson raconte sa vie sur 8 pages.
Man Sanson est une Noire, pure guadeloupéenne veuve de Siméon, un Noir comme elle, et lui aussi pur Guadeloupéen. Son fils Robert a épousé une blanche, ce qui, pour la famille, semble être une traîtrise.
La mère de Man Sanson a vu un cyclone, la guerre 39/40, et un incendie… ce qui ne nous dit pas grand-chose sur l’histoire de la Guadeloupe mais on peut en conclure que ce qu’elle raconte aujourd’hui se passe bien dans les années 80/90.
Francis Sancher lui a dit qu’il est médecin et qu’il avait soigné des pauvres. Elle en a conclu que c’est un type bien.
En écho à la remarque de SJB, s'il est vrai que la nature est plus évoquée que décrite à proprement parler, je dirais que cette évocation réitérée de la luxuriance de la flore tropicale suffit à rendre cette nature omniprésente. L'eau (dans le torrent que s'approprie Mira comme un substitut du "lit maternel"), la montagne (univers d'Aristide) sont des éléments constitutifs de l'identité de cette Basse Terre où se situe le roman. J'ai lu que Maryse Condé connaissait bien ce coin de son île où elle avait vécu et acheté une maison à Petit Bourg.
On trouve aussi quelques remarques à connotation anti-colonialiste, regrettant le passé paradisiaque de l'île "avant que l'avidité et le goût du lucre des colons ne la mettent à l'encan" ou dénonçant l'invasion touristique.
De nouveaux éléments sur la datation: il est fait référence p 75 à Magicat qui fit un passage éphémère à la présidence en 88. de plus il est dit qu'Isaure avait fait un passage avec le groupe Kassav, groupe qui s'est créé en 79. On est donc bien dans les années 80 ( le roman est paru en 89)
On trouve aussi quelques remarques à connotation anti-colonialiste, regrettant le passé paradisiaque de l'île "avant que l'avidité et le goût du lucre des colons ne la mettent à l'encan" ou dénonçant l'invasion touristique.
De nouveaux éléments sur la datation: il est fait référence p 75 à Magicat qui fit un passage éphémère à la présidence en 88. de plus il est dit qu'Isaure avait fait un passage avec le groupe Kassav, groupe qui s'est créé en 79. On est donc bien dans les années 80 ( le roman est paru en 89)
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Francis Sancher lui a dit qu’il est médecin et qu’il avait soigné des pauvres. Elle en a conclu que c’est un type bien.
Elle confirme donc les propos d'Isaure à qui Sancher aurait dit qu'il avait été médecin en Afrique.
@Feint
Ce livre ne dit rien de particulier sur les Antilles ni sur la Guadeloupe.
Il y a peu de descriptions du climat, ou de la nature, ou même de la vie au village où ça se passe. Les participants ont tous des liens entre eux mais l’autrice use beaucoup de clichés passe partout.
Ce livre ne dit rien de particulier sur les Antilles ni sur la Guadeloupe.
Il y a peu de descriptions du climat, ou de la nature, ou même de la vie au village où ça se passe. Les participants ont tous des liens entre eux mais l’autrice use beaucoup de clichés passe partout.
Joby raconte sa vie sur 9 pages.
Si j’ai bien compris c’est le frère d’Aristide. Il raconte les souvenirs d’enterrement de sa grand-mère et l’intérêt se disperse un peu. Et puis il raconte qu’un jour Francis Sanger lui a raconté sa vie mais le lecteur restera sur sa faim. On sait juste qu’il a été en Afrique, au Zaïre, en Angola, et aussi en Amérique, qu’il s’est occupé d’opprimés du côté de Long Island – c’est en Thaïlande ? – et ces opprimés ne lui ont pas été reconnaissants.
Vantardises ou confidences, il me semble que les racontars de Francis Sanger ressemblent de plus en plus à de l’enfumage.
Si j’ai bien compris c’est le frère d’Aristide. Il raconte les souvenirs d’enterrement de sa grand-mère et l’intérêt se disperse un peu. Et puis il raconte qu’un jour Francis Sanger lui a raconté sa vie mais le lecteur restera sur sa faim. On sait juste qu’il a été en Afrique, au Zaïre, en Angola, et aussi en Amérique, qu’il s’est occupé d’opprimés du côté de Long Island – c’est en Thaïlande ? – et ces opprimés ne lui ont pas été reconnaissants.
Vantardises ou confidences, il me semble que les racontars de Francis Sanger ressemblent de plus en plus à de l’enfumage.
@FeintC'est bien naturel. Si tu écrivais un roman, ce ne serait pas forcément pour dire quelque chose du climat ou de la vie de la Belgique - mais il est probable que ça dirait quand même quelque chose de la Belgique. Quand tu notes "les participants ont tous des liens entre eux", tu relèves quelque chose qui parle de la Guadeloupe.
Ce livre ne dit rien de particulier sur les Antilles ni sur la Guadeloupe.
Il y a peu de descriptions du climat, ou de la nature, ou même de la vie au village où ça se passe. Les participants ont tous des liens entre eux mais l’autrice use beaucoup de clichés passe partout.
Quels clichés, par exemple ?
@Feint
Ce livre ne dit rien de particulier sur les Antilles ni sur la Guadeloupe.
Il y a peu de descriptions du climat, ou de la nature, ou même de la vie au village où ça se passe. Les participants ont tous des liens entre eux mais l’autrice use beaucoup de clichés passe partout.
Je suis pas du tout d'accord ! :-)
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