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Ça n’a l’air de rien mais, pour l’Église, cette lettre du pape sur la littérature est une révolution. Évidemment une révolution à la mode vaticane c’est-à-dire d’une lenteur encore plus lente que le train des sénateurs.
Il faut se rappeler qu’il fut un temps où le haut clergé imposait un Index des lectures, c’est à dire que certains auteurs ou certains livres d’auteurs étaient interdits de lecture aux chrétiens. Cet index n’a été levé qu’en 1966. Mais, bien entendu, dans la pratique il n’existait plus depuis bien longtemps ; quand j’étais jeune je ne savais même pas que ça existait.
Sans surprise on apprend que la plupart des philosophes étaient à l’index : les Rousseau, Voltaire, Gide, Nietzsche et autres Spinoza… Parce que en ce temps là l’Église se réservait l’exclusivité du pouvoir sur les consciences. Elle s’était même opposée, paraît-il, à ce qu’on enseignât la psychologie dans les universités catholiques. Mais on tombe à la renverse en apprenant que nos bons écrivains comme Balzac, Daudet, Alexandre Dumas, Flaubert, Stendhal, Zola et même Victor Hugo ont vu certaines de leurs œuvres mises à l’index. Avec sa lettre sur le rôle de la littérature, le Pape François balaye tout ça d’un revers de la main. Le pape est un jésuite et on sait que les jésuites ont toujours eu un siècle d’avance sur le Vatican. Mais on peut s’imaginer que le Sacré Collège, c’est-à-dire l’ensemble des cardinaux chargés de surveiller tout ce que le pape dit et écrit, doit être sur les dents à chacune de ses sorties parce que le Pape François écrit et dit ce qu’il veut sans demander l’avis de personne… Et, pour ce coup, ce n’est pas nous, les CLiens, qui allons nous en plaindre.
Il faut se rappeler qu’il fut un temps où le haut clergé imposait un Index des lectures, c’est à dire que certains auteurs ou certains livres d’auteurs étaient interdits de lecture aux chrétiens. Cet index n’a été levé qu’en 1966. Mais, bien entendu, dans la pratique il n’existait plus depuis bien longtemps ; quand j’étais jeune je ne savais même pas que ça existait.
Sans surprise on apprend que la plupart des philosophes étaient à l’index : les Rousseau, Voltaire, Gide, Nietzsche et autres Spinoza… Parce que en ce temps là l’Église se réservait l’exclusivité du pouvoir sur les consciences. Elle s’était même opposée, paraît-il, à ce qu’on enseignât la psychologie dans les universités catholiques. Mais on tombe à la renverse en apprenant que nos bons écrivains comme Balzac, Daudet, Alexandre Dumas, Flaubert, Stendhal, Zola et même Victor Hugo ont vu certaines de leurs œuvres mises à l’index. Avec sa lettre sur le rôle de la littérature, le Pape François balaye tout ça d’un revers de la main. Le pape est un jésuite et on sait que les jésuites ont toujours eu un siècle d’avance sur le Vatican. Mais on peut s’imaginer que le Sacré Collège, c’est-à-dire l’ensemble des cardinaux chargés de surveiller tout ce que le pape dit et écrit, doit être sur les dents à chacune de ses sorties parce que le Pape François écrit et dit ce qu’il veut sans demander l’avis de personne… Et, pour ce coup, ce n’est pas nous, les CLiens, qui allons nous en plaindre.
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