Feint

avatar 20/08/2024 @ 09:13:14
un plagiat est inacceptable!
Tiens, à propos ; je glisse ça ici (certains sont sans doute au courant, moi je viens de l'apprendre ; l'info m'avait échappé à l'époque.) : https://lemonde.fr/series-d-ete/article/…

Frunny
avatar 20/08/2024 @ 11:02:53


Tiens, à propos ; je glisse ça ici (certains sont sans doute au courant, moi je viens de l'apprendre ; l'info m'avait échappé à l'époque.) : https://lemonde.fr/series-d-ete/article/…


Grâce à l’IA , on va en découvrir des tonnes de ces écrivaillons pompeurs.
Pour Klein, je ne le fais pas de soucis.

Eric Eliès
avatar 03/09/2024 @ 00:35:08
Je découvre un peu tardivement cette digression sur le plagiat et sur Etienne Klein, qui en avait été accusé pour "le pays qu'habitait Albert Einstein" (que j'ai présenté sur CL, sans connaître à l'époque cette accusation de plagiat) :

https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/52167

Etienne Klein en a été profondément affecté mais, pour moi, en tant que lecteur, cela ne changeait rien à mon plaisir de lecture.
Le plagiat est une affaire complexe. Apollinaire, qui était un grand lecteur, notait dans ses lectures de plaquettes poétiques les images poétiques qui lui plaisaient et ne se privait pas de les réutiliser à sa manière. Yves Bonnefoy en a longuement parlé à propos de Celan (dans "Ce qui alarma Celan"), qui se sentit agressé dans son être de poète par les accusations lancées contre lui par la femme du poète Yvan Goll. La position d'Yves Bonnefoy (outre qu'il sous-entend que c'est plutôt Yvan Goll qui chercha à "copier" Celan) est qu'il n'y a pas de plagiat s'il y a intériorisation-assimilation au point que l'image lue pénètre les profondeurs de l'être et devienne sienne, comme une part de notre rapport au monde. Je suis assez favorable à cette interprétation : il n'y a pas de brevet déposé sur une image poétique et ce n'est pas parce que Proust a utilisé une madeleine pour évoquer la mémoire affective et la réminiscence qu'il est à tout jamais interdit de tremper une madeleine dans un roman...
Je me permets aussi de citer Borges et son célèbre texte (dans l'Aleph je crois) où un obscur écrivain s'approprie Don Quichotte et le réécrit entièrement, en transformant totalement le sens de l'histoire sans changer un seul mot ni déplacer une seule virgule... Le paradoxe posé par Borges est le suivant : "est-ce un plagiat ?"
Enfin, pour conclure, l'une de mes chansons préférées est "Child in time " de Deep Purple. Elle est née d'un plagiat... Il parait que ce serait aussi le cas de "Starway to heaven" de Led Zeppelin, mais n'ai pas eu l'occasion d'entendre la chanson qui l'aurait inspiré. Il n'empêche que ce sont deux très grandes chansons !

Saule

avatar 03/09/2024 @ 12:32:57
Je crois pas que Child in time est un plagiat, ils ont repris la mélodie d'une chanson méconnue mais sans s'en cacher. Mais tu m'as donné envie de ré-écouter le fameux "Made in Japan" :-)

Je trouve ce paradoxe de Borges fascinant :-). Ce me fait penser à SJB qui expliquait que Shakespeare avait en fait été écrit par quelqu'un d'autre, qui était un écrivain aussi et qui s'appellait... Shakespeare. Est-ce encore un plagiat :-) ?

Feint

avatar 03/09/2024 @ 14:12:38
Je découvre un peu tardivement cette digression sur le plagiat et sur Etienne Klein, qui en avait été accusé pour "le pays qu'habitait Albert Einstein" (que j'ai présenté sur CL, sans connaître à l'époque cette accusation de plagiat) :

https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/52167

Etienne Klein en a été profondément affecté mais, pour moi, en tant que lecteur, cela ne changeait rien à mon plaisir de lecture.
Le plagiat est une affaire complexe. Apollinaire, qui était un grand lecteur, notait dans ses lectures de plaquettes poétiques les images poétiques qui lui plaisaient et ne se privait pas de les réutiliser à sa manière. Yves Bonnefoy en a longuement parlé à propos de Celan (dans "Ce qui alarma Celan"), qui se sentit agressé dans son être de poète par les accusations lancées contre lui par la femme du poète Yvan Goll. La position d'Yves Bonnefoy (outre qu'il sous-entend que c'est plutôt Yvan Goll qui chercha à "copier" Celan) est qu'il n'y a pas de plagiat s'il y a intériorisation-assimilation au point que l'image lue pénètre les profondeurs de l'être et devienne sienne, comme une part de notre rapport au monde. Je suis assez favorable à cette interprétation : il n'y a pas de brevet déposé sur une image poétique et ce n'est pas parce que Proust a utilisé une madeleine pour évoquer la mémoire affective et la réminiscence qu'il est à tout jamais interdit de tremper une madeleine dans un roman...
Je me permets aussi de citer Borges et son célèbre texte (dans l'Aleph je crois) où un obscur écrivain s'approprie Don Quichotte et le réécrit entièrement, en transformant totalement le sens de l'histoire sans changer un seul mot ni déplacer une seule virgule... Le paradoxe posé par Borges est le suivant : "est-ce un plagiat ?"
Enfin, pour conclure, l'une de mes chansons préférées est "Child in time " de Deep Purple. Elle est née d'un plagiat... Il parait que ce serait aussi le cas de "Starway to heaven" de Led Zeppelin, mais n'ai pas eu l'occasion d'entendre la chanson qui l'aurait inspiré. Il n'empêche que ce sont deux très grandes chansons !
Il y a des passages recopiés mot à mot, carrément (et mis devant les pages concernées, sur Twitter, il n'avait pas l'air si affecté.
Pierre Ménard, auteur du Quichotte est en effet un texte fascinant - et qui rend d'autant plus ridicules les ennuis qu'on a faits à Pablo Khatchadjian pour avoir publié une amplification de l'Aleph (la référence à Borges y étant explicite).
Ce que pose le problème du plagiat, c'est la personnalisation impliquée par la propriété intellectuelle. Qu'un scientifique médiatique comme Klein profite personnellement d'un travail qui profite beaucoup moins à leurs vrais auteurs, il y a là quelque chose de profondément immoral. Pour régler ce problème de fond, il faudrait que toute œuvre soit publiée de manière complètement anonyme - ce qui irait complètement à l'encontre des tendances actuelles qui valorisent la personne pour elle-même (dont la forme extrême culmine sur les réseaux sociaux). Personne ne vaut la peine d'être distingué. Il n'y a pas de mérite à être ; il n'y a de mérites que ponctuels, dans ce qui est fait. Mais actuellement, il est impossible, par exemple, de publier un livre sans nom d'auteur. J'ai voulu le faire pour mon dernier livre, et trouvé un éditeur qui était d'accord ; la diffusion a aussitôt poussé les hauts cris et le livre a dû être référencé sous mon nom même si celui-ci n'apparaît ni sur la couverture ni à l'intérieur. Les libraires ne vendent pas le livre ; ils vendent l'auteur. Cela crée un malentendu qui nuit considérablement à la littérature (pour parler de ce que je connais bien, car sûrement pas qu'à la littérature ; cela nuit aussi considérablement à la politique, par exemple).

Thaut 03/09/2024 @ 16:26:09
Entièrement d'accord.

Eric Eliès
avatar 04/09/2024 @ 08:52:53
Je crois pas que Child in time est un plagiat, ils ont repris la mélodie d'une chanson méconnue mais sans s'en cacher. Mais tu m'as donné envie de ré-écouter le fameux "Made in Japan" :-)


Je crois que Deep Purple l'a effectivement reconnu mais assez tardivement. Et c'est un plagiat au sens strict puisqu'ils ont repris, avec quelques adaptations, le thème mélodique d'une chanson sans demander l'accord à ses créateurs.

Eric Eliès
avatar 04/09/2024 @ 09:01:40
Je découvre un peu tardivement cette digression sur le plagiat et sur Etienne Klein, qui en avait été accusé pour "le pays qu'habitait Albert Einstein" (que j'ai présenté sur CL, sans connaître à l'époque cette accusation de plagiat) :

https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/52167

Etienne Klein en a été profondément affecté mais, pour moi, en tant que lecteur, cela ne changeait rien à mon plaisir de lecture.
Le plagiat est une affaire complexe. Apollinaire, qui était un grand lecteur, notait dans ses lectures de plaquettes poétiques les images poétiques qui lui plaisaient et ne se privait pas de les réutiliser à sa manière. Yves Bonnefoy en a longuement parlé à propos de Celan (dans "Ce qui alarma Celan"), qui se sentit agressé dans son être de poète par les accusations lancées contre lui par la femme du poète Yvan Goll. La position d'Yves Bonnefoy (outre qu'il sous-entend que c'est plutôt Yvan Goll qui chercha à "copier" Celan) est qu'il n'y a pas de plagiat s'il y a intériorisation-assimilation au point que l'image lue pénètre les profondeurs de l'être et devienne sienne, comme une part de notre rapport au monde. Je suis assez favorable à cette interprétation : il n'y a pas de brevet déposé sur une image poétique et ce n'est pas parce que Proust a utilisé une madeleine pour évoquer la mémoire affective et la réminiscence qu'il est à tout jamais interdit de tremper une madeleine dans un roman...
Je me permets aussi de citer Borges et son célèbre texte (dans l'Aleph je crois) où un obscur écrivain s'approprie Don Quichotte et le réécrit entièrement, en transformant totalement le sens de l'histoire sans changer un seul mot ni déplacer une seule virgule... Le paradoxe posé par Borges est le suivant : "est-ce un plagiat ?"
Enfin, pour conclure, l'une de mes chansons préférées est "Child in time " de Deep Purple. Elle est née d'un plagiat... Il parait que ce serait aussi le cas de "Starway to heaven" de Led Zeppelin, mais n'ai pas eu l'occasion d'entendre la chanson qui l'aurait inspiré. Il n'empêche que ce sont deux très grandes chansons !

Il y a des passages recopiés mot à mot, carrément (et mis devant les pages concernées, sur Twitter, il n'avait pas l'air si affecté.
Pierre Ménard, auteur du Quichotte est en effet un texte fascinant - et qui rend d'autant plus ridicules les ennuis qu'on a faits à Pablo Khatchadjian pour avoir publié une amplification de l'Aleph (la référence à Borges y étant explicite).
Ce que pose le problème du plagiat, c'est la personnalisation impliquée par la propriété intellectuelle. Qu'un scientifique médiatique comme Klein profite personnellement d'un travail qui profite beaucoup moins à leurs vrais auteurs, il y a là quelque chose de profondément immoral. Pour régler ce problème de fond, il faudrait que toute œuvre soit publiée de manière complètement anonyme - ce qui irait complètement à l'encontre des tendances actuelles qui valorisent la personne pour elle-même (dont la forme extrême culmine sur les réseaux sociaux). Personne ne vaut la peine d'être distingué. Il n'y a pas de mérite à être ; il n'y a de mérites que ponctuels, dans ce qui est fait. Mais actuellement, il est impossible, par exemple, de publier un livre sans nom d'auteur. J'ai voulu le faire pour mon dernier livre, et trouvé un éditeur qui était d'accord ; la diffusion a aussitôt poussé les hauts cris et le livre a dû être référencé sous mon nom même si celui-ci n'apparaît ni sur la couverture ni à l'intérieur. Les libraires ne vendent pas le livre ; ils vendent l'auteur. Cela crée un malentendu qui nuit considérablement à la littérature (pour parler de ce que je connais bien, car sûrement pas qu'à la littérature ; cela nuit aussi considérablement à la politique, par exemple).


Je comprends ce que tu veux dire et partage en partie ton avis. Mais pour moi l'anonymisation devrait prioritairement s'appliquer à la peinture où si souvent la valeur d'un tableau est confondue avec sa valeur financière sur le marché de l'art induite par la signature... Ce qui n'a rien à voir avec l'art !!! Que de fois, dans des petits musées, je me suis demandé pourquoi tel tableau n'était pas connu et reconnu...
En revanche, dans la littérature, et contrairement à la peinture où l'oeuvre se dévoile totalement d'un coup, ça ne peut pas fonctionner. Imagine une librairie où toutes les oeuvres seraient proposées anonymement : ce ne serait qu'un amoncellement d'objets "livre" où tu irais piocher au hasard ? Que l'oeuvre littéraire ne soit pas anonyme me semble normal car ce que recherche le lecteur, c'est l'immersion dans l'écriture et le rapport au monde singuliers d'un auteur. La dimension personnelle est importante.

Feint

avatar 04/09/2024 @ 09:41:14
Je découvre un peu tardivement cette digression sur le plagiat et sur Etienne Klein, qui en avait été accusé pour "le pays qu'habitait Albert Einstein" (que j'ai présenté sur CL, sans connaître à l'époque cette accusation de plagiat) :

https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/52167

Etienne Klein en a été profondément affecté mais, pour moi, en tant que lecteur, cela ne changeait rien à mon plaisir de lecture.
Le plagiat est une affaire complexe. Apollinaire, qui était un grand lecteur, notait dans ses lectures de plaquettes poétiques les images poétiques qui lui plaisaient et ne se privait pas de les réutiliser à sa manière. Yves Bonnefoy en a longuement parlé à propos de Celan (dans "Ce qui alarma Celan"), qui se sentit agressé dans son être de poète par les accusations lancées contre lui par la femme du poète Yvan Goll. La position d'Yves Bonnefoy (outre qu'il sous-entend que c'est plutôt Yvan Goll qui chercha à "copier" Celan) est qu'il n'y a pas de plagiat s'il y a intériorisation-assimilation au point que l'image lue pénètre les profondeurs de l'être et devienne sienne, comme une part de notre rapport au monde. Je suis assez favorable à cette interprétation : il n'y a pas de brevet déposé sur une image poétique et ce n'est pas parce que Proust a utilisé une madeleine pour évoquer la mémoire affective et la réminiscence qu'il est à tout jamais interdit de tremper une madeleine dans un roman...
Je me permets aussi de citer Borges et son célèbre texte (dans l'Aleph je crois) où un obscur écrivain s'approprie Don Quichotte et le réécrit entièrement, en transformant totalement le sens de l'histoire sans changer un seul mot ni déplacer une seule virgule... Le paradoxe posé par Borges est le suivant : "est-ce un plagiat ?"
Enfin, pour conclure, l'une de mes chansons préférées est "Child in time " de Deep Purple. Elle est née d'un plagiat... Il parait que ce serait aussi le cas de "Starway to heaven" de Led Zeppelin, mais n'ai pas eu l'occasion d'entendre la chanson qui l'aurait inspiré. Il n'empêche que ce sont deux très grandes chansons !

Il y a des passages recopiés mot à mot, carrément (et mis devant les pages concernées, sur Twitter, il n'avait pas l'air si affecté.
Pierre Ménard, auteur du Quichotte est en effet un texte fascinant - et qui rend d'autant plus ridicules les ennuis qu'on a faits à Pablo Khatchadjian pour avoir publié une amplification de l'Aleph (la référence à Borges y étant explicite).
Ce que pose le problème du plagiat, c'est la personnalisation impliquée par la propriété intellectuelle. Qu'un scientifique médiatique comme Klein profite personnellement d'un travail qui profite beaucoup moins à leurs vrais auteurs, il y a là quelque chose de profondément immoral. Pour régler ce problème de fond, il faudrait que toute œuvre soit publiée de manière complètement anonyme - ce qui irait complètement à l'encontre des tendances actuelles qui valorisent la personne pour elle-même (dont la forme extrême culmine sur les réseaux sociaux). Personne ne vaut la peine d'être distingué. Il n'y a pas de mérite à être ; il n'y a de mérites que ponctuels, dans ce qui est fait. Mais actuellement, il est impossible, par exemple, de publier un livre sans nom d'auteur. J'ai voulu le faire pour mon dernier livre, et trouvé un éditeur qui était d'accord ; la diffusion a aussitôt poussé les hauts cris et le livre a dû être référencé sous mon nom même si celui-ci n'apparaît ni sur la couverture ni à l'intérieur. Les libraires ne vendent pas le livre ; ils vendent l'auteur. Cela crée un malentendu qui nuit considérablement à la littérature (pour parler de ce que je connais bien, car sûrement pas qu'à la littérature ; cela nuit aussi considérablement à la politique, par exemple).



Je comprends ce que tu veux dire et partage en partie ton avis. Mais pour moi l'anonymisation devrait prioritairement s'appliquer à la peinture où si souvent la valeur d'un tableau est confondue avec sa valeur financière sur le marché de l'art induite par la signature... Ce qui n'a rien à voir avec l'art !!! Que de fois, dans des petits musées, je me suis demandé pourquoi tel tableau n'était pas connu et reconnu...
En revanche, dans la littérature, et contrairement à la peinture où l'oeuvre se dévoile totalement d'un coup, ça ne peut pas fonctionner. Imagine une librairie où toutes les oeuvres seraient proposées anonymement : ce ne serait qu'un amoncellement d'objets "livre" où tu irais piocher au hasard ? Que l'oeuvre littéraire ne soit pas anonyme me semble normal car ce que recherche le lecteur, c'est l'immersion dans l'écriture et le rapport au monde singuliers d'un auteur. La dimension personnelle est importante.
Je me rends bien compte que ma vision est utopique. Cela dit, ce que tu dis à propos de la peinture est vrai aussi pour la littérature : on ne peut quasi plus trouver, à l'heure actuelle, un livre qui rencontre un grand succès et qui soit en même temps une œuvre de littérature exceptionnelle ; dans le meilleur des cas, ils sont juste très bons (et juste dans le meilleur des cas). De même, en peinture, si l'on retire le nom de l'artiste, il devient impossible de le vendre. Il y a quelque temps, j'ai eu la surprise d'apercevoir à travers la vitrine d'une galerie un magnifique Hartung (j'adore Hartung). C'était dans un coin très riche mais aussi très blingbling. Nous sommes entrés juste pour le plaisir de voir ce tableau (et d'autres, car c'est vraiment une très belle galerie) et il s'est trouvé que le propriétaire de la galerie était présent, et un peu surpris de ces visiteurs qui avaient reconnu Hartung d'aussi loin. Nous avons discuté un peu ; il a vite compris que je ne pourrais pas débourser les 500000 euros nécessaires mais il était content de parler avec quelqu'un qui aime et ne m'a pas caché que chez la clientèle richissime (surtout étrangère) du coin, il valait mieux éviter de regarder les murs. Et pourtant il vend - il vend sur le nom, donc. Reste à espérer que l'acheteur finisse par aimer vraiment ce qu'il a acheté.

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