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Il faisait froid et noir. Même les réverbères ne parvenaient qu’imparfaitement à percer le brouillard si dense que le bras tendus je ne parvenait qu'à entrevoir le bout de mes doigts ; si bien que je les gardaient dans le fond de mes poches, parmi les briquets, les cigarettes et les mouchoirs. J'étais là un peu à l'écart de la lumières, tapis dans l'ombre comme on dit dans les bouquins, à attendre l'heure. En fait d'heure on m'avait simplement dis que lorsque la voiture se pointerait c'était à moi de jouer, que je savais quoi faire et qu’après il me fallait filer le plus vite possible.
Je sentais le froid enter en moi et j'avais beau taper des pieds et faire le voyages du bout de la rue au réverbère rien n'y faisait. Je me transformait petit à petit en glaçons, un coup de chaud par la-dessus et je me filais en flaques, triste fin. Mais la fin d'un black et rarement gaie. J'avais beau me demander pourquoi je ne trouvais pas de réponses, la mort d'un black était nécessairement triste voir sordide et parfois les deux. C'est comme si le fait d'être noir nous prédestinait à mourir d'une façon glauque. Ou bien c'était notre « choix » de vie qui voulait ça : t'es noir tu meures dans ta couleur. Après j'ai vus des blancs aussi pleurés que des noirs, avec un peu moins de cris peut être mais là ça vient peut être de la religion.
Toujours pas de voiture et mon gun qui prend la température de mon manteau. (Une super occase, le gun pas le manteau) ils m'ont dit : tu vide le chargeur et tu fout le gun dans la bouche d'égout et après, seulement après tu file aussi vite que tu peut. Tu nous à jamais vus, tu nous connais pas même si on est appelé à se revoir mais normalement ça ne risques pas d'arriver. En fait si je me fait gauler c'est moi et seulement moi qui trinque ; remarque ils ont mis le paquet cinq cents euros pour descendre le gars c'est bien payé, j'l'aurais fait pour moins mais ça, je l'ai pas dit bien sur.
J’entends une voiture qui arrive ça doit être ma cible, personne d'autres ne passe par là. Oui c'est bien elle, noire il m'ont dit, avec un chauffeur. Je me mets sus l'éclairage et la je tire tout ce que j'ai, la votre éclate, j'ai à peine le temps de voir la face du gars réduit en bouillit que je me carapate, je jette le gun et je file le plus vote possible. Au bout de plusieurs mètres je me retourne, personne, je suis tranquille, j'ai fait mon job.
Deux minutes après une voiture noire ralentis sous le réverbère et voyant les dégâts accéléré et file à toute allure. « Je crois que vous l'avez échappé belle monsieur » « Oui il vas falloir changer de chemin dés demain ».
Je sentais le froid enter en moi et j'avais beau taper des pieds et faire le voyages du bout de la rue au réverbère rien n'y faisait. Je me transformait petit à petit en glaçons, un coup de chaud par la-dessus et je me filais en flaques, triste fin. Mais la fin d'un black et rarement gaie. J'avais beau me demander pourquoi je ne trouvais pas de réponses, la mort d'un black était nécessairement triste voir sordide et parfois les deux. C'est comme si le fait d'être noir nous prédestinait à mourir d'une façon glauque. Ou bien c'était notre « choix » de vie qui voulait ça : t'es noir tu meures dans ta couleur. Après j'ai vus des blancs aussi pleurés que des noirs, avec un peu moins de cris peut être mais là ça vient peut être de la religion.
Toujours pas de voiture et mon gun qui prend la température de mon manteau. (Une super occase, le gun pas le manteau) ils m'ont dit : tu vide le chargeur et tu fout le gun dans la bouche d'égout et après, seulement après tu file aussi vite que tu peut. Tu nous à jamais vus, tu nous connais pas même si on est appelé à se revoir mais normalement ça ne risques pas d'arriver. En fait si je me fait gauler c'est moi et seulement moi qui trinque ; remarque ils ont mis le paquet cinq cents euros pour descendre le gars c'est bien payé, j'l'aurais fait pour moins mais ça, je l'ai pas dit bien sur.
J’entends une voiture qui arrive ça doit être ma cible, personne d'autres ne passe par là. Oui c'est bien elle, noire il m'ont dit, avec un chauffeur. Je me mets sus l'éclairage et la je tire tout ce que j'ai, la votre éclate, j'ai à peine le temps de voir la face du gars réduit en bouillit que je me carapate, je jette le gun et je file le plus vote possible. Au bout de plusieurs mètres je me retourne, personne, je suis tranquille, j'ai fait mon job.
Deux minutes après une voiture noire ralentis sous le réverbère et voyant les dégâts accéléré et file à toute allure. « Je crois que vous l'avez échappé belle monsieur » « Oui il vas falloir changer de chemin dés demain ».
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