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Magicite
avatar 17/06/2024 @ 19:03:02
La première chronique achevée des percussions africaines et accords de tamboura résonnèrent dans la pièce sur un fond d’accordéon tandis qu’une plainte sinistre s’élève avec un fort accent espagnol. Aussi soudainement qu’il fut apparut le merengue s’affadit pour disparaître.

Il y eut un peu d’agitation parmi les silhouettes entourant le haut pupitre et le grimoire qui y trônait. Un zombie en première instance de la Chronique, personne n’aimait ces créatures décérébrées même parmi ceux issus des arts de la nécromancie. Leur attitude débile peu glorieuse les discréditaient et faisaient oublier leurs origines anciennes et les pouvoirs consacrés en eux par de puissants sorciers. Il était facile d’oublier devant leur apparence de stupidité et saccage aveugle qu’ils étaient des serviteurs qui avaient su s’émanciper d’un asservissement magique comme ils étaient affranchis de la mort.
Ceux présents parmi les plus anciens et les plus sages savaient que ces premiers veilleurs désignés pour la suite signifient. C’était le cas pour la liche désignée Gardien de la Chronique pour cette nuit hors du temps en pensant à l’histoire de Tommy le zombie.

La lune gibbeuse ajoutait ses tonalités argentées par la baie ouverte dans les colonnes de pierres antiques et massives aux lumières ambrées des chandelles épaisses.
Une créature regardait le groupe des non-morts, elle était de forme humanoïde c’est à dire debout sur deux jambes et avec des bras et une tête. Mais la comparaison s’arrêtait là, sa carapace chitineuse irisée et sa face de salamandre jaune pourvue d’une trompe en guise de nez ne la désignait aucunement en tant que de l’espèce autoproclamée sapiens.
Un vampire la dévisagea en retour en faisant apparaître ses canines luisantes dans la pénombre. Le feu enflait dans la bouche de face de salamandre, feu purificateur que haïssaient et craignaient les créatures de la nuit. Au dessus d’elle sur les étagères de livres occultes ou traitant de l’occulte la couverture de l’un indiquait ’’Le défi Bradbury’’.
La trêve des lieux empêchait tout affrontement direct mais ne réduisait pas l’animosité qui pouvait exister entre les monstres.
Certains étaient affiliés à la nature, d’autres au principe même de la vie et tous exécraient comme abominations les morts qui prolongeaient leur temps en usurpation. D’autres, aussi nombreux, avides de pouvoirs et connaissances ou en quête de l’immortalité penchaient pour le camp des morts-vivants. Paradoxalement la frontière entre vie et trépas était souvent ténue à la rendre indiscernable; nombre de ceux du petit peuple ont des talents pour la nécromancie tandis que les mages noirs et sorciers recouraient souvent aux enchantements et rituels venus du pouvoir des fées.
Pour alléger la situation tendue palpable en plusieurs endroits de la rotonde où s’étaient regroupés des clans la liche maître de cérémonie se hâta de tourner la seconde page.

Pour la seconde fois une poussière scintillante s’éparpilla en volutes des pages en plongeant l’auditoire dans l’histoire d’un des êtres surnaturels. Gimpe toujours à son bureau en dessous du grimoire et du sorcier en robe cérémonielle noire gratta son nez sentant monter un éternuement qu’il réprima ce qui lui fit rougir et gonfler ses joues cocassement tandis qu’un filet de morve discret s’épandait.


II Il était une fois…
...après un automne particulièrement clément l’hiver et son froid mordant.
Rodolphe Rasconilco vivait dans une pièce basse de plafond encastré contre la paroi d’une falaise de pierre. C’était un lieu sombre et humide, une unique fenêtre donnait sur un vis à vis où la lumière du soleil pénétrait oblique trop peu de temps de la journée.
Le froid se dégageait de la paroi qui laissait filtrer l’eau lors de pluies abondantes, c’était une ancienne cave sans aération aménagée en logement. Le logement appartenait à Maria Ivanovna notable qui possédait plusieurs habitations dans le village. De l’évier et du chauffe-eau suintait de l’eau en permanence, la salle de bain au fond contre la falaise était un réduit où les murs s’emplissaient d’une moisissure incurable car empêtrée dans la peinture et le ciment de la douche.

Peu avant la tombée de la nuit pour Roddy le rituel commençait. La porte étant vétuste des centaines d’années du bâtiment et endommagée sur ses gonds elle laissait passer l’air amplement.
D’abord il surélevait la porte en la fermant. Appuyait un bâton contre la serrure,en biais de façon à le tendre en contre le sol pour que la porte joigne au mieux l’encoignure de l’entrée. Ensuite il glissait sur le haut une couverture pour bourrer un jour d’air de l’épaisseur d’une main, tendait celle ci au mieux qu’il pouvait. Puis avec une autre couverture il couvrait les passages d’air sur le côté, calfeutrant au mieux les encoignures et trous dans la porte laissant passer l’air avec d’autres couvertures ou serviettes. Enfin il poussait une valise et des coussins de canapé devant la porte pour ajouter leur volume en isolation.
Des années qu’il vivait ici et cela faisait des années qu’il avait demandé à ce que la porte soit changée à sa logeuse.
Celle ci lui avait répondu que c’était tant mieux que la porte laisse passer l’air car cela aérera la pièce qui était humide.
Insistant il lui dit que la porte devrait être changée, c’était la loi du royaume pour son contrat locatif meublé.
Dans une réponse empreinte de cynisme Maria Ivanovna lui avait fait remarquer que puisqu’il payait son loyer de la main à la main en espèces rien ne prouvait qu’il avait payé son loyer et que la loi était de son côté. Devant tel affront à la décence le jeune homme répliqua quelque chose qu’il est préférable de ne pas répéter ici pour préserver les oreilles les plus chastes.
Ce n’était pas le seul problème du logement, en fait il était limite en tout. Il se rappelait lors de son aménagement que l’état des lieux avait été fait en dépit de sa volonté et du bon sens. Il y était question du locataire précédent qui n’avait pas fait l’état des lieux de sortie et de mettre à sa charge tout les problèmes du précédent locataire. Il y était question de signer des avis contraires au réel. En particulier l’absence de chauffage devait être noté comme un radiateur en fonctionnement. Une fuite du robinet de la cuisine ne devait pas être indiqué ni les états peu salubres du mobilier.
Rascolnico était pauvre et triste. Il avait en outre besoin d’un lieu d’habitat après avoir quitté la ville refusant les irrégularités dont son patron d’alors voulait le faire complice, ce qui lui avait fait perdre son emploi.
Après maintes scènes et simagrées de la part de la logeuse il finit excédé par valider une partie de la fumisterie par dépit et crainte de se voir refuser le logement.
Depuis cela avait été de mal en pis.
La fuite du robinet s’était aggravée au point qu’il dût le fermer en mettant un bouchon pour éviter l’inondation d’un flux en continu. Il resta le bruit d’une lourde goutte d’eau tombant sur le carrelage au dessus de l’évier à intervalles irrégulières.
Et à ses demandes de réparation le même type de réponse négative et cynique lui avait été indiqué.
Une fois la porte calfeutrée il démarra le chauffage électrique, un souffleur trouvé au rebut en remplacement de ceux qu’il avait fournit et payé par lui-même et qui avait pris feu sur une prise électrique défaillante qu’il n’utilisait plus maintenant.
La goutte qui tombait faisait parfois un bruit insoutenable, remarquable surtout quand tout était calme aux dehors, une sorte de torture par son action répétée auquel il avait apprit à ne plus faire attention.

Une fois le petit chauffage allumé et soufflant bruyamment il s’emmitoufla et s’installa à son bureau.
Un peu plus tard ans la nuit il fut dérangé par une plainte venant de l’extérieur.
Au début il crut à un pleur de jeune enfant. La plainte se répéta insistante, cris aigus longs et saccadés. Il reconnut l’appel de détresse d’un chat errant.
Après un peu d’attente et comme l’inopportun se trouvait devant sa porte il se résolut à ouvrir au moins pour le chasser. Il eut à enlever méticuleusement tout le fatras empilé devant sa porte et regarda la bête.
Malgré sa fourrure touffue grise et blanche la bête grelottait de froid et avait été attirée par la lumière et chaleur s’échappant de la porte mal isolée.
Devant la détresse de l’animal il n’eut plus le cœur de chasser l’être poilu gémissant pour un foyer pour la nuit. Il fit rentrer le vieux chat errant qui alla prestement se prosterner sur le sol devant le chauffage.
Il recommença son installation quotidienne pour se prémunir du froid glacial de l’extérieur.
Quelqu’un d’autre était rentré avec la bête, un petit être qu’il n’avait pas remarqué mais l’observait d’une cachette dans les recoins de la pièce.

Quelques jours plus tard, le chat était sortit le lendemain avide de vie libre, il recommença ses démarches. Contactant les recours juridiques qu’il pouvait pour faire effectuer les réparations.
C‘est dehors sur la place qu’il croisât à nouveau la logeuse. Celle ci fut comme à son accoutumée peu intéressée par ses demandes, s’enorgueillissant de lui fournir un logement et de sa bonne volonté. Devant son baratin mêlant contre-vérités et narcissisme il vit rouge et mit fin à la conversation, comptant sur ses démarches auprès des autorités du logement du royaume qu’il avait effectué. Comme il rentrait chez lui, poussant la porte qui gémit sur des gonds en partie descellés et hors d’âge il remarquât plusieurs personnes allant vers lui.
Il y avait le frère, le fils et l’un des genres de Maria Ivanovna.
Ils étaient venus le menacer pour qu’il quitte le logement. Il savait pourtant que son contrat garantissait qu’il ne pouvait être mis dehors sans raison. La discussion n’avait pas de sens pour lui et il ne répondit rien devant les invectives. Ils finirent par partir après une série de sous-entendus malveillants.
Il referma la porte avec énergie, suffoquant devant un tel comportement. Cela allait encore être une nuit froide, il se hâta presque avec frénésie malgré son malaise le faisant tituber d’effectuer la couverture de la porte laissant passer l’air.
Le bruit de la goutte fit déborder le vase, c’était devenu une pointe piquante. Il se recroquevilla sur lui-même dans le coin le plus éloigné de la porte. Le tambourinement incessant et sa rage bouillonnait à l’intérieur, pourtant le froid le figeait sur place et empêchait les larmes de sortir comme si elle avaient été des glaçons.
Dans sa colère il avait oublié d’allumer le chauffage.


Quelqu’un observait sachant se prémunir du regard des hommes et femmes quand il le voulait.
C’était un farfadet. Il était descendu de sa demeure dans la montagne au pied d’une source d’arc en ciel. Celle ci était gelée et comme il était frileux il avait décidé d’aller habiter le village des humains pour la saison des neiges.
C’est lui qui avais exigé du chat qu’il aille pleurer devant les portes des habitants, espérant profiter d’une ouverture pour se faufiler dans les foyers. Son idée était bonne et sa technique imparable si ce n’est que tout ses tentatives avaient débouchés par des riverains excédés chassant le chat à grand cris voire coups de balais ou jet d’objets. Jusqu’à la maison de Rasconilco il n’avais eu aucune ouverture pour se retrouver dans un abri. L’une des conditions pour qu’il puisse rester dans un lieu est la roublardise, ce genre de cérémonial sont comme les lois pour les humains, les enfreindre c’est aller à l’encontre de la tradition et s’exposer à des conséquences. C’est pourquoi plutôt que d’utiliser ses pouvoirs pour apparaître magiquement au lieu où il voulait il usait de tels stratagèmes, stratagèmes qui l’amusait car telle est la nature de ces êtres.
Grâce aux espaces entre les dimensions(principe à la base des portes à chaussettes) les petits-êtres du peuple fée sont capables de vivre en présence des humains sans être remarqués, même durant de longues périodes. Ou presque, en certaines occasions les lutins ont pu-être remarqués, c’est l’origine dans l’antiquité de l’aegis ou génie domestique qui fut ensuite reprit sous la forme des saint-patrons.
Après avoir fourragé dans les coins et recoins de la cave aménagé, inspecté tiroirs et penderies, il avait remarqué avec dégoût la pauvreté de l’habitant qu’il squattait. Il eu préféré une vaste maison luxueuse bien chauffée avec de nombreuses pièces où se cacher et avec des chiens à faire tourner sur eux-même en leur tirant la queue. Mais c’est dans ce genre de maison qu avait été chassé le chat le plus rapidement et rendant impossible son intrusion.
Ici il n’avait pour toute occupation que compter les gouttes depuis son arrivée:
31247.

Le lendemain Roddy avait mal au crâne à cause du froid d’avoir oublié d’allumer son chauffage.
Le farfadet sortit quand l’homme ouvrit la porte pour sortir de chez lui, sa minuscule forme indiscernable passa entre les jambes quittant sa villégiature d’hiver.

Quand Maria Noella Ivanovna se mit au lit le feu de la cheminée rougeoyait et inondait la chambre de vagues chaudes. Elle avait fait poser des dorures d’or sur les poignées des portes et elles brillaient comme des soleils couchants sous l’éclairage des flammes.
Dans les poutres du plafond un être minuscule se tapissait, il était né dans les hauteurs sauvage d’une source jaillissante. S’il ne pouvait comme ses cousins les leprechauns fournir de l’or et des richesses aux humains il avait d’autres pouvoirs. Les pouvoirs de la source, des saisons et de la nature.
En cette période où les toits étaient couverts de manteaux de neige épais sa source éloignée du village était encore plus froide que les rues des humains où pourtant un vent glacial s’engouffre en faisant chanceler l’enthousiasme des plus vaillants.
De sa hauteur il voyait la vieille usurière acariâtre allongée dans ses vêtements de nuit.
Il conjura directement de la source des montagnes, faisant jaillir une goutte d’eau glacée comme une minuscule stalactite de la taille d’une épée dans sa main.
Il lâcha son pic minuscule en comptant: 1.
La glace s’écrasa sur le front d’Ivanovna s’élargissant en une goutte froide.
Dans son endormissement naissant elle couvrit en sursaut son visage comme pour se protéger d’une menace invisible.
2, le farfadet savait viser une autre lance glacée frappa la chair du visage en contrebas.
3, une minuscule pique rougit le point de son impact.
La femme bougea dérangée par ce fait incompréhensible.
4,5,6,7,8,9,10,les lutins sont très rapides quand ils le veulent,100, 1000, 3214…
La marâtre sans scrupule hurla alors que les impacts répétés lacèrent son visage comme des aiguilles innombrables.
12245, la peau martelée est en lambeau et le sang gicle dans la pièce donnant une autre teinte de coucher de soleil tandis qu’implacable l’être malicieux vise juste à chaque coup la femme qui se débat pourtant en hurlant.
22174, touchée partout par des milliers de piqûres la femme n’est plus qu’une plaie froide saignante et geignante sur le sol.
31247, la dernière goutte sera de taille. Farfadet invoque la dernière goutte composée de toute la neige tassée sur le toit, neige venue de l’eau de sa source. Celle ci traverse le plafond et fait s’écrouler celui ci dans une dernière vision d’horreur pour Maria Ivanovna.
L’air froid s’engouffra par l’ouverture dans le toit, la cheminée fit mourir sa flamme et la pièce fut glacée comme l’avait été le cœur de la logeuse.
L’être du peuple fée était satisfait, tout était fait dans les règles qui convennaient à son monde:
L’effondrement masquait toute trace inexplicable pour les humains obtus et il estimait que sa dette pour une semaine de logement était payée.

Tistou 26/06/2024 @ 14:52:26
Après le zombie, le farfadet. J'imagine bien la galerie qui va défiler. Ou plutôt non, j'ai du mal à imaginer 18 autres bizarreries dans les 18 textes à venir ! Et tout ceci dans le cadre d'un congrès de monstres qui n'a rien à envier à certains congrès de certains partis qui se disent politiques ? (improbable)
Clairement la récente AG de mon club de ping était plus structuré et moins haut en couleurs que ce congrès que tu nous décris !

Magicite
avatar 06/07/2024 @ 23:57:01
Inspirée librement de mes déboires actuels de propriétaires peu scrupuleux et par un certain Crime et Châtiment de Dostoïevski.
Rodolphe Rasconilco pour Rodion Raskolnikov et Aliona Ivanovna devient Marie Ivanovna.
J'ai voulu aussi reprendre en quelque sorte le conte du cordonnier aidé par les lutins mais dans une version ou au lieu d'une fin heureuse(happy end) la conclusion serait plus tendancieuse. Au final le locataire abusé n'est pas sûr d'être avantagé ou sauvé par l'action du farfadet.
En fait j'ai 3/4 idées de "monstres" en avance en tête qui demandent un peu de travail pour être un peu moins mal écrit que les parties 1 & 2.
Les amateurs éclairés peuvent voir cette série dans la veine des Contes de la Crypte.

L'histoire 3 est peut-être la moins mal écrite pour l'instant même si elle ne fait pas référence à une créature existante ou particulière, j'essaie d'insérer des références au réel( dans la 3ème histoire l'incendie d'une mosquée en Bretagne) parmi toutes mes idées. Un indice important non sur où va le récit(parce que bien sûr il y aura une révélation finale) mais sur ma motivation est donné par l'évocation du "défi Bradbury" ou "projet Bradbury".

En retard par rapport à ce que je prévoyais(d'un texte par semaine) je bute un peu sur la prochaine histoire, inspirée de histoire vraie d'une fille mariée à 14 ans dans une communauté religieuse sectaire. J'ai commencé à écrire 3 fois le début donc ça devrait finir par sortir, manque de temps aussi.
Si je n'arrive pas à ce que je veut je la garde pour plus tard et j'utiliserais une des autres idées que j'ai sous le coude.

Froidmont
avatar 20/07/2024 @ 00:43:43
Il y a de l'ambition et je salue cette ambition.

L'idée de base est sympathique, mais me laisse pour le moment un léger tic. Je crains que, parti comme cela est, les pages de la chronique ne prennent trop de temps à s'égrainer et qu'on ne nage trop longtemps dans l'interrogation. A trop se demander ce qui se passe, on se lasse, et l'ensemble pourrait devenir frustrant. Ou alors il lui faudrait assumer son statut de recueil déguisé comme le Conte des contes de Basile (mais pour cela il faudrait faire des histoires closes sur elles-mêmes, ce qui n'est pas le cas, puisque nous avons plutôt une séries de portraits). Autre optique, qui semble être celle choisie, c'est d'en revenir au filon central en déposant quelques indices, quelques miettes en chemin pour faire avancer ce filon.
Je n'ai pas lu tout Bradbury, mais la mention de son nom me laisse quelques hypothèses en tête sur la nature de ce projet. Comme tout bon lecteur patient, je garderai ces idées pour moi et attendrai de voir comment le récit va se développer.

Ce que j'aime aussi, quoique l'idée ne soit pas neuve (mais une idée a-t-elle besoin d'être neuve pour être plaisante ?), c'est d'insérer ces créatures de folklore dans notre monde contemporain. Démarche, légèrement parodique, qui me fait penser à celle de Gudule dans La Ménopause des fées, en moins pornographique certes (à voir ...).

Point positif, l'écriture s'est améliorée entre le premier épisode et le deuxième. La concordance des temps souffre moins (encore un peu tout de même). Quelques erreurs de désinences verbales tout de même.
Par contre, je trouve, comme dans le premier épisode, que cela manque un peu de ponctuation. Certaines phrases sont un peu asphyxiante. Quelques virgules marqueraient mieux le rythme, feraient ressortir les traits saillants en les accentuant et rendraient même quelques phrases plus compréhensibles. Ce n'était pas dans le deuxième mais dans le premier épisode qu'une phrase m'avait semblé opaque, puis soudainement plus compréhensible en y ajoutant deux virgules. Je ne me souviens plus exactement de laquelle il s'agissait, ma mémoire me souffle juste qu'il y avait "tel" dans cette phrase.

En tout cas, j'attends d'en lire la suite.

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