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Adossé à un chêne il faisait glisser son stylo sur la page blanche de son petit carnet. Il écrivait une phrase pour tout aussitôt la rayer, réécrire une autre puis la biffer et ainsi de suite tout le long de la journée. A la nuit tombante, lorsque la clarté ne lui permettait seulement que de voir le bout de ses pieds, il regagnait sa maison afin d'y prendre un repas léger et se coucher, tentant jusque tard dans la nuit, de trouver le sommeil.
Au petit matin il regagnait le pied de son arbre pour y chercher l'inspiration, malheureusement sa muse était partie un soir de beuverie ou ses mots et sa volonté d'indépendance c' étaient changés en insultes et mots grossier. Sa muse lui avait tout de go tourné le dos et était partis vexé et attristé.
Depuis il noircissait des feuilles et des feuilles en vain, ne trouvant plus les mots justes et poétiques que sa muse lui glissait à l'oreille. De lendemain en lendemain il sentait le désespoir le gagner et la tristesse prendre possession de son cœur. Même son corps s'étiolait : ses bras et ses jambes ne lui permettaient plus que de faibles mouvements et son visage était émacié.
Ses amis s'inquiétaient de le voir devenir l'ombre de ce qu'il était jadis, mais malgré leurs bonnes intentions pas un ne parvint à lui faire retrouver l'inspiration et chacun de prédire à voix basse sa fin prochaine et vraisemblablement inévitable.
Il en vint un matin à ne plus pouvoir se lever, délaissant même son stylo et son carnet. Le prêtre se préparait à lui donner les derniers sacrements et les enfants de cœurs repassaient leurs vêtements de messe pour être prêt au cas ou la fin serait subite.
Pourtant au levé de lune, un dimanche, le poète s’agaçât de la présence d'une mouche dans sa chambre. Mettant ses dernières forces à chasser l'intruse et n'y parvenant pas, de guerre las le poète laissa l'intruse tournoyer autour de son visage et pénétrer dans le creux de son oreille. Il sentit bien l’importune mais au même instant ses yeux s’illuminèrent et ses mains se saisires du carnet et du stylo pour noircir les feuilles les unes après les autres. Étonnés et un peu affolés ses amis se saisirent des feuillets pensant y voir écrit son testament ; que nenni il s'agissait de poèmes, sûrement les plus beaux jamais écrit à des lieus à la ronde. L'inspiration lui était revenu : un véritable miracle s’écriât le curé, de la pure sorcellerie dirent d'autres langues. Toujours est-il que depuis le poète n’arrêtât plus d'écrire bercé par le doux bourdonnement au fond de son oreille.
Il savait maintenant que sa muse n'était pas rancunière et l'avait pris en pitié et qu'importe le vrombissement dans sa tête.
Au petit matin il regagnait le pied de son arbre pour y chercher l'inspiration, malheureusement sa muse était partie un soir de beuverie ou ses mots et sa volonté d'indépendance c' étaient changés en insultes et mots grossier. Sa muse lui avait tout de go tourné le dos et était partis vexé et attristé.
Depuis il noircissait des feuilles et des feuilles en vain, ne trouvant plus les mots justes et poétiques que sa muse lui glissait à l'oreille. De lendemain en lendemain il sentait le désespoir le gagner et la tristesse prendre possession de son cœur. Même son corps s'étiolait : ses bras et ses jambes ne lui permettaient plus que de faibles mouvements et son visage était émacié.
Ses amis s'inquiétaient de le voir devenir l'ombre de ce qu'il était jadis, mais malgré leurs bonnes intentions pas un ne parvint à lui faire retrouver l'inspiration et chacun de prédire à voix basse sa fin prochaine et vraisemblablement inévitable.
Il en vint un matin à ne plus pouvoir se lever, délaissant même son stylo et son carnet. Le prêtre se préparait à lui donner les derniers sacrements et les enfants de cœurs repassaient leurs vêtements de messe pour être prêt au cas ou la fin serait subite.
Pourtant au levé de lune, un dimanche, le poète s’agaçât de la présence d'une mouche dans sa chambre. Mettant ses dernières forces à chasser l'intruse et n'y parvenant pas, de guerre las le poète laissa l'intruse tournoyer autour de son visage et pénétrer dans le creux de son oreille. Il sentit bien l’importune mais au même instant ses yeux s’illuminèrent et ses mains se saisires du carnet et du stylo pour noircir les feuilles les unes après les autres. Étonnés et un peu affolés ses amis se saisirent des feuillets pensant y voir écrit son testament ; que nenni il s'agissait de poèmes, sûrement les plus beaux jamais écrit à des lieus à la ronde. L'inspiration lui était revenu : un véritable miracle s’écriât le curé, de la pure sorcellerie dirent d'autres langues. Toujours est-il que depuis le poète n’arrêtât plus d'écrire bercé par le doux bourdonnement au fond de son oreille.
Il savait maintenant que sa muse n'était pas rancunière et l'avait pris en pitié et qu'importe le vrombissement dans sa tête.
Je dédie ce texte à une amie chère, elle connait mon coté blanc...
C'est beau, c'est doux, ça fait du bien, pauvre poète qui perd sa raison de vivre, l'inspiration, et disparaît presque... Tu fais bien ressortir son mal être.
C'est moins tragique que d'habitude, avec une happy end !
Bravo!
C'est moins tragique que d'habitude, avec une happy end !
Bravo!
Je ne pensais pas pouvoir faire une telle fin mais c'etait le deal et ça as été un plaisir finir ainsi.
Original ce bourdonnement d'oreille dû a l'intrusion d'une mouche qui se transforme en poésie ! Ma fille qui vient récemment de subire celle d'une fourmi dans son oreille c'est plutôt mise à hurler qu'à écrire des poèmes ! :-))
J'ai bien aimé aussi tout ce qui concerne la panne de l'écriture et le désespoir qui conduit aux derniers sacrements (quand même!)..
Petit mélange de douceur et d'humour sympa ...
J'ai bien aimé aussi tout ce qui concerne la panne de l'écriture et le désespoir qui conduit aux derniers sacrements (quand même!)..
Petit mélange de douceur et d'humour sympa ...
Original ce bourdonnement d'oreille dû a l'intrusion d'une mouche qui se transforme en poésie ! Ma fille qui vient récemment de subire celle d'une fourmi dans son oreille c'est plutôt mise à hurler qu'à écrire des poèmes ! :-))
J'ai bien aimé aussi tout ce qui concerne la panne de l'écriture et le désespoir qui conduit aux derniers sacrements (quand même!)..
Petit mélange de douceur et d'humour sympa ...
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