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Le ciel était bouché par de gros nuages bas. Le car transporté des femmes, des hommes et des enfants au travers des landes et des tourbières, ils montaient et descendaient dans des endroits d’où l'ont ne voyaient nul habitations, au milieu de nulle part.
Nous avancions sur une route cahoteuse jusqu'à ce que l'on rencontre un barrage : deux rangées de sacs de sable en quinconce afin de forcer les véhicules à jouer du volant pour poursuivre leurs progression. Deux soldats allongés, armes pointée vers nous ; un hélicoptère stationnant à quelques mètres au dessus du sol ( peut être pour se poser ou bien pour s'envoler ).
Le chauffeur ouvre sa porte et deux soldats armés de fusils mitrailleurs montent à bord. L'un des deux prend position à l'entrée et l'autre empreinte l'allée entre les sièges regardant de part et d'autres si tout est bon, il s'arrête derrière nous, un sac de sport seul traîne sur le sol, il le fait bouger avec le bout de son arme puis fait demi tour, parle au chauffeur en anglais puis ils descendent et fond signe d'avancer. Le car repart et doucement poursuis son chemin. Tout le monde semble tendu comme si l'on venaient d'échapper au pire. Le ciel est toujours le même prêt de toucher les tourbières, nous entrons dans un autre monde et pourtant c'est la même terre et les mêmes gens.
Nous sommes dans le début des années quatre vingt et venons de passer la frontière entre la République d'Irlande et l'Irlande du nord occupée.
Nous avancions sur une route cahoteuse jusqu'à ce que l'on rencontre un barrage : deux rangées de sacs de sable en quinconce afin de forcer les véhicules à jouer du volant pour poursuivre leurs progression. Deux soldats allongés, armes pointée vers nous ; un hélicoptère stationnant à quelques mètres au dessus du sol ( peut être pour se poser ou bien pour s'envoler ).
Le chauffeur ouvre sa porte et deux soldats armés de fusils mitrailleurs montent à bord. L'un des deux prend position à l'entrée et l'autre empreinte l'allée entre les sièges regardant de part et d'autres si tout est bon, il s'arrête derrière nous, un sac de sport seul traîne sur le sol, il le fait bouger avec le bout de son arme puis fait demi tour, parle au chauffeur en anglais puis ils descendent et fond signe d'avancer. Le car repart et doucement poursuis son chemin. Tout le monde semble tendu comme si l'on venaient d'échapper au pire. Le ciel est toujours le même prêt de toucher les tourbières, nous entrons dans un autre monde et pourtant c'est la même terre et les mêmes gens.
Nous sommes dans le début des années quatre vingt et venons de passer la frontière entre la République d'Irlande et l'Irlande du nord occupée.
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