Tistou 16/05/2024 @ 17:57:22
En préambule, et pour que les choses soient transparentes, "Fatna" est un texte que j'avais posté en 2009. Ou du moins, le début de "Fatna", environ 1/3. Je n'avais jamais posté/fini la suite. Je l'ai donc repris pour le faire coller aux 20 ans mais les modifications par rapport au premier 1/3 posté sont mineures. Et la suite ? Elle est là, dans l'intégralité du texte ...


Debout devant la porte de fer bleu-usé entrouverte, je regarde sans la voir la femme qui se tient là. Elle est jeune. Mais Fatna est vieille ! Autour de nous, dans la rue poussiéreuse de terre battue bordée de façades décrépies, des hommes, des enfants passent, le pas traînant du désoeuvrement dominical, vaguement intrigués de ma présence. Ils passent, tournent la tête et disparaissent lentement, comme happés par un projet improbable.
La porte a fini par s’ouvrir après que nous eûmes tambouriné du poing dessus. Longtemps. Elle est là, devant moi. Ses yeux m’interrogent mais je sais maintenant qu’il est trop tard, qu’il n’y aura plus de Fatna. La Fatna que je voulais retrouver.
A côté de moi, l’homme affable que j’avais abordé une dizaine de minutes auparavant à la terrasse d’un café endormi et peuplé d’hommes ennuyés à siroter un thé à la menthe, qui s’était proposé pour m’aider à retrouver la rue Oued Draâ - le 1 de la rue Oued Draâ - me regarde aussi, interrogateur.
Le bruyant passage d’un petit chariot grinçant et cahotant tiré par un âne me ramène à la réalité : je suis depuis la veille de retour au Maroc et j’ai décidé de revenir voir Fatna, dans cette petite ville de la plaine du Tadla, à deux cents kilomètres à l’est de Casablanca. Là où vingt ans auparavant – vingt ans ! - j’avais vécu un an de bonheur à démarrer ma vie d’adulte en enseignant la Physique et la Chimie à des lycéens à peine plus jeunes que moi.

La petite ville, je l’avais retrouvée – changée, démesurément agrandie, plus riche. Mon ancien appartement, retrouvé également ; étrangement distant et muet à mon coeur. Une si grande page de tournée ? Le Lycée enfin. Lui n’avait pas changé. Ceint de murs aveugles et gris, les portes fermées – oui, nous sommes dimanche – et en apparence toujours aussi fatigué et inadapté à la foule exubérante et ivre de jeunesse des jours de cours. Et les chaises boîteuses, de part et d’autre de la porte principale, où s’assoient le chaouch et ceux qui viennent partager son temps et le thé à la menthe dans d’interminables discussions.
Oui, tout était là et ne me causait pas l’émotion attendue. Comme s’il était trop tard. Qu’un rendez-vous avait été manqué. Manqué puis annulé. Restait Fatna, Fatna que je n’avais pas revue depuis vingt ans donc.
Le petit chariot rouillé et l’âne viennent de tourner le coin de la maison au ralenti, le grincement s’estompe doucement. Au ralenti aussi les enfants curieux qui s’attardent et se demandent ce que je peux bien faire là devant cette façade qui fut bleue, immobile, hésitant, anesthésié par la langueur propre aux dimanches dans un bled marocain.
La jeune femme a toujours les yeux fixés sur moi. Il est clair qu’elle ne parle pas français.
- C’est là, la maison que vous cherchiez ?
Mon guide a repris l’initiative, souriant, patient.
- Fatna ?
Et mon doigt pointe l’intérieur de la maison protégé par la lourde porte en fer.


Pourquoi Fatna maintenant ? 20 ans après.
La chaleur ? Un signe invisible ? Cette bonne Fatna !

Septembre 1980. Un septembre bien chaud. Les deux mois précédents passés à préparer l’installation au Maroc après la grande nouvelle de juin.
Juin, en plein milieu du conseil de classe, celui de la 4ème A, la classe terrible dans ce collège de Normandie où j’exerçais comme professeur de Mathématiques, encore étudiant et pour dépanner, un remplacement de quinze jours en fin d’année scolaire. Au beau milieu du conseil donc, au cours duquel je devais motiver un avis sur des élèves à peine connus, ce petit papier plié en quatre qui était arrivé jusqu’à moi après que la porte se soit doucement entrouverte …
Le débat sur l’élève Tartempion s’était interrompu dans l’attente de mon retour sur terre. Autour de la grande table ovale les visages étaient tournés vers moi. Qui rayonnait. La suite s’était déroulée sur un nuage. Exit la 4ème A.
Le Principal du collège qui présidait le conseil avait dû s’imaginer les choses les plus folles tant mon visage s’était épanoui à la lecture de la nouvelle attendue depuis des années, loin des pestes de 4ème A qui étaient parvenues à faire disjoncter le débutant absolu que j’étais. Je l’avais déplié ce papier, intrigué, et j’avais lu, inscrit en rondes cursives ces quelques mots : VSNA. Affectation au Maroc. Une petite ville du Tadla. Lycée Al Kindi. Professeur de Physique-Chimie. Septembre.
Maroc ! L’Afrique. Je n’allais pas faire de service militaire mais bien ce service en Coopération que j’avais espéré au fil des sursis régulièrement interjetés. Les études terminées, c’était quitte ou double : une affectation ou … service militaire. Et voilà, c’était l’Afrique. Le Maroc !
Et très vite, à peine rentré, vautré sur la moquette du salon, un atlas. Feuilleté, dévoré. La plaine du Tadla à l’ouest de Casablanca, et là, à peine mentionnée, la petite ville. Je posais le doigt dessus. Là, on m’attendait. Au Lycée Al Kindi. J’allais avoir des élèves en Physique/Chimie. L’incongruité de ces nouvelles donnes dépassait tout ce que j’avais pu imaginer. J’avais espéré l’Asie. J’avais redouté le néant. Et c’était le Maroc. Terra incognita. Continent inconnu. L’Afrique !
Et plus vite encore, comme un tourbillon, les quinze jours de formation à Montpellier aux programmes du Ministère de l’Enseignement Marocain, les briefings divers sur la pédagogie, la société marocaine, le pays, ses hommes, … Un mariage, expédié, pour pouvoir partir à deux. Et puis l’embarquement à Sète avec la 4L pour Tanger, puis Rabat par la route. Les formalités avec le Ministère et le Consulat expédiées en un après-midi et la route plein est pour Fquih Ben Salah.
L’arrivée au beau milieu d’une tempête de sable (comme je n’en ai pas revue depuis). La recherche dans l’espèce d’obscurité jaunâtre de la tempête de l’appartement de Michel, le VSNA (Volontaire du Service National Actif) déjà là depuis un an et rencontré en été en France. Sa prise en charge des novices que nous étions (je souhaite à quiconque d’être accueilli par un Michel, où qu’il se trouve !) jusqu’à notre emménagement quelque temps après dans un appartement âprement négocié. Réputé hanté (par des djnouns), son prix s’était révélé finalement compatible avec la relative maigre solde du VSNA. A l’époque il se disait qu’un VSNA pouvait partir avec une 4L ou une femme. J’avais emmené les deux, je savais devoir me rationner !
C’est alors qu’était intervenue Fatna.

A peine installés à deux dans notre grand appartement, hanté, elle était venue sonner à notre porte. Invariablement enveloppée dans la rue d’un grand voile de cotonnade bleu pisseux qui la dissimulait jusqu’aux yeux, elle l’avait ôté sitôt refermée la porte et nous avait fixés de ses yeux hardis et qui transpiraient franchise et bonté. Impossible de lui donner un âge mais elle avait des petits-enfants et aurait probablement pu prétendre à la retraite – si la retraite avait existé !
De son discours en mauvais français il était ressorti qu’elle travaillait l’année précédente pour Msieur Brino (fâcheuse tendance à prononcer les u en i), « gentil msieur Brino, très gentil », qu’il était parti pour Meknès et qu’elle n’avait plus de travail. Qu’elle était l’amie d’Aïda, qui lui avait parlé de nous, et qu’il fallait l’engager.
A ce point, il est bon d’expliquer que l’emploi de bonne à tout faire par les européens résidant au Maroc (certainement en Afrique de manière plus générale) était (est en fait, plus probablement !) la norme. L’explication en étant très simple ; ces pauvres femmes sans qualification particulière étaient beaucoup mieux traitées par les européens, beaucoup mieux payées et réellement mieux considérées que par la bourgeoisie marocaine qui les employaient aussi. Triste à dire mais c’était ainsi.
Aïda était la bonne de Michel, et nous l’avions fréquentée et appréciée les quelques jours d’hébergement chez lui. Et Aïda était réellement la copine de Fatna dans la confrérie respectée des bonnes de Français. Donc …
Nous avions commencé par remercier Fatna de sa proposition mais lui avions expliqué que, salaire de VSNA étant (et elle savait parfaitement ce que cela signifiait), et ma femme ne travaillant pas, nous n’étions pas en mesure de nous payer une bonne. Et que d’ailleurs nous n’en avions pas besoin, en France …
Fatna savait tout cela, mais c’était quasiment son confort de fin de vie qu’elle jouait, et déterminée elle l’était. Après nous avoir assuré à plusieurs reprises que « gentil il était, msieur Brino », elle nous avait fait lire un papier plié en quatre, tiré de son corsage, dans lequel un Bruno, effectivement, garantissait qu’il n’avait eu qu’à se louer de bénéficier des services de Fatna. Et d’ailleurs nous n’avions qu’à demander à msieur Michel, qui la connaissait bien puisqu’il était l’ami de msieur Brino, et …
Nous l’avions une nouvelle fois remerciée, adressée à un couple de français qui venait d’arriver également, promis d’y réfléchir encore et qu’on répondrait par l’intermédiaire d’Aïda. Reconduite gentiment à la porte, elle s’était entortillée dans son voile, nous avait salué d’un regard plein d’espoir et avait quitté notre appartement. Notre appartement, oui. Mais nous ne savions pas encore que Fatna venait d’entrer dans notre vie marocaine !
La suite fût rapidement jouée. Entre la conspiration d’Aïda et Fatna, les conseils des dix Français présents dans la petite ville, il était vite apparu que, si notre investissement serait modique, cela représentait beaucoup pour Fatna. Et que d’ailleurs on n’avait jamais vu de Français sans bonne ici (que c’était bon pour les américains fauchés du Peace Corps qu’on envoyait enseigner l’anglais à pas cher !), que … Et finalement, nous nous étions partagé Fatna à mi-temps avec l’autre couple français fraîchement débarqué (et qui n’avait pas plus que nous besoin des services de Fatna).
Elle venait quatre demi-journées par semaine. C'était soit 8 heures le matin, soit 14 heures l'après-midi. Mais 8 heures ou 14 heures tout ce qu'il y avait de plus pétantes. Et invariablement enveloppée dans son linge – je ne sais comment l'appeler autrement – bleu pisseux. Et tout aussi invariablement elle enlevait ses sandales en franchissant le seuil, ôtait ce gigantesque voile et nous saluait d'un sourire franc de sa bouche édentée. Bouche édentée, rides mais lumière ô combien présente dans ses yeux ! Volonté, bonté, franchise … impossible d'en douter. Elle portait des tatouages bleus (? - je ne suis plus certain de la couleur) au visage et sur les poignets, comme les hommes et femmes berbères de cette région proche du Moyen-Atlas. Le débit de son élocution était traînant, incertain, comme celui d'une femme illettrée qui n'avait appris le français que sur le tas – si je puis dire – au contact des différents employeurs français qu'elle avait eus. Mais elle avait ses convictions, ses certitudes, et s'employait sans relâche à nous les faire partager. Toujours avec ce même sourire au visage. Fatna …
Et Fatna nous avait été en fait extrêmement précieuse. Entre les courses au souk du mercredi où, accompagnant ma femme elle lui apprenait le prix de chaque chose (on se garde bien d’indiquer les prix au souk, de même que dans les boutiques en général, le tarif étant à négocier âprement de gré à gré et tant pis pour celui qui n’a pas la notion du prix avant de débuter le marchandage !) – du kilo de carotte au kilo de viande de bœuf sans os (à ne pas confondre avec le prix du kilo de viande de bœuf avec os !), du prix de la carrossa (charrette à cheval) qui pouvait nous amener le sommier réalisé chez le menuisier local à la comptabilité délicate en rials (en quelque sorte les « anciens francs » qui avaient perduré des années durant en France après l’avènement du « Nouveau franc » mais en plus compliqué : un rial devait représenter 5 sous-divisions du dirham, ou quelque chose comme ça) …
Elle nous avait emmené, elle et son petit-fils, (enfin, nous les avions amenés !) dans sa « famille », à « la campagne ». Souvenir d’un après-midi hors du temps auprès d’un vieillard hiératique (son frère aîné), impassible sous son turban, assis sous l’ombre bienfaitrice d’un grand figuier, entouré d’une foule d’enfants, de petits-enfants qui nous considéraient comme des aliens tombés du ciel. A déguster thé à la menthe sur thé à la menthe dans un environnement végétal comme seule la plaine du Tadla, irriguée, peut en présenter au Maroc. Verdure envahissante, chuintement de l’eau dans les canaux d’irrigation, cris sporadiques des femmes et enfants dans les champs pour faire fuir les oiseaux, omniprésents …, on entendrait presque le végétal pousser !
Nous avions pu constater à cette occasion le statut de Fatna, mère et grand-mère accomplie et respectée, au visage découvert et le sourire en bandoulière, et l’importance économique de son emploi chez nous.
Fatna et son insistance à parler enfant à ma femme, considérant qu’une femme mariée … Le cadeau qu’elle lui avait fait d’une chemise de nuit des plus suggestives, une allusion des plus transparentes, comme la lingerie !

Mais voilà. Nous sommes dimanche – un jour maudit où rien ne se passe et où le temps est particulièrement immobile ici dans une petite ville marocaine où rien ne se passe et où d’ailleurs on fait en sorte que rien ne se passe effectivement – et vingt ans ont passé. Et cette jeune femme qui a ouvert la porte n’est même pas Najet, la petite fille qu’on connaissait à Fatna. Une inconnue. Qui signe la fin de Fatna et de notre rêve de la revoir. D’ailleurs elle le signifie à notre guide improvisé. Il nous traduit : Fatna est morte il y a trois mois …
On nous invite à entrer – l’accueil marocain n’est pas un mythe ! C’est fini. Je secoue la tête, désolé, sourit faiblement à la jeune femme qui referme doucement à la porte. Mon guide improvisé n’a même pas l’air surpris. Nous nous serrons la main et il reprend le chemin de la terrasse du café où rien ne se passe, raconter peut-être à ceux qui l’entoureront qu’il y a des Français bizarres parfois …
Au loin le braiement d’un âne. Devant, des enfants attroupés qui regardent, curieux. Si les choses n’ont pas trop changé dans un instant ils me demanderont un stylo.
Et ça ne manque pas : « stylo m’sieur, stylo » s’égosillent-ils en formant une garde rapprochée pendant que je parcours la rue défoncée (tiens toujours pas de bitume dans le quartier !) puis le terrain vague où j’ai garé la voiture (même pas pensé à prendre des brassées de stylos, pffh !). Un dernier regard vers les maisons délabrées de ce quartier qui borde l’espace du souk hebdomadaire …

Vingt ans, le temps nécessaire pour développer un homme, c’est aussi du temps pour en faire disparaître d’autres. Mon année vécue là-bas s’était révélée une véritable année d’initiation. Merci au Maroc, et à Fatna qui y avait mis largement sa contribution.

Spirit
avatar 16/05/2024 @ 18:22:25
Formidable Tistou, j'aurai aimé en lire plus tant tu nous à améné la-bas au Maroc. L'accueil marocain n'est pas un mythe, tu as raison j'y ai goutté.Un jour je te raconterai notre séjour au maroc. Des gens merveilleux. Vraiment bravo et merci pour ce moment.

Pieronnelle

avatar 16/05/2024 @ 19:36:39
Belle tranche de vie Tistou qui nous en dit bien plus que ce que nous connaissons du Tistou d'ici....
Beau portrait de femme comme je les aime (portraits et femmes) et dans ce Maroc où je me suis rendue si souvent dans ma jeunesse de jeune fille ; tout y est que j'ai reconnu , l'hospitalité marocaine, la gentillesse...C'est touchant ce souvenir qui te revient pour redonner sa place à cette Fatna qui a tant compté pour vous. Petit sourire quand j'ai lu "le doigt posé sur la carte" pour découvrir l'endroit...Merci pour cette rencontre avec Fatna par les "vingt ans"....

Nathafi
avatar 18/05/2024 @ 10:43:20
Tistou, tu en as déjà raconté, des voyages, fait exploser les couleurs des villes ou pays visités, dans nombre de tes textes.
Je trouve que celui-ci a une saveur particulière, empreint de nostalgie, tu te livres beaucoup, et cette histoire est touchante et belle.
Beau cadeau pour ces Vingt ans !

Saint Jean-Baptiste 19/05/2024 @ 16:00:35
Magnifique évocation d’un formidable souvenir, un de ceux qui embellissent la vie. Et quel bonheur de nous le faire partager ! Ça nous réconcilie avec le monde, la fraternité existe toujours.
Et puis, c’est une belle tranche de vie, bien venue pour un anniversaire, même si elle remonte à plus de 20 ans.
On reconnaît ton écriture, excellente de le genre. C’est raconté comme un conte, avec la couleur locale, les bruits, les odeurs, le soleil et tout ce qui fait vibrer un texte.
Ah ! Que de bonnes surprises nous a réservé cet anniversaire et, tout le monde le sait, c’est grâce à toi !
Bravo et merci Tistou !

Saint Jean-Baptiste 19/05/2024 @ 16:02:15
Tistou est inscrit parmi nous depuis le 10 mai 2004 (une fameuse année ! ) Donc, depuis 20 ans et quelques jours.
Il est l’auteur de 677 critiques principales et 1115 critiques-éclair.
Tistou, grand lecteur devant l’éternel !

C’est aussi celui qui a fait la connaissance du plus grand nombre de CLiens. Je pense que ça va chercher dans la cinquantaine au moins. Il est fidèle aux rendez-vous CL, il vient quand il peut.

C’est un grand coureur de fond, spécialiste du marathon. Grand ami de la montagne et des chats, fan de rugby, de ping-pong, de sky et de lectures, et probablement d’encore beaucoup de choses que nous ignorons.
Écrivain qui s’ignore et grand communicateur : 22.834 messages !
Mais, surtout, grand et fidèle animateur de CL et en particulier de « vos écrits », qui sans lui, disons le, n’existerait plus.
C’est à lui que nous devons ce fantastique anniversaire de non 20 ans.
Merci Tistou !

Magicite
avatar 19/05/2024 @ 19:54:12
Tistou tu nous emméne en voyage dans tes souvenirs et c'est un beau texte qui fourmille de détails colorant un tableau qui se peint devant nos yeux intérieurs.
Le passage du temps/décalage époque bien rendu, la conclusion se dessinne le long du récit.
S'il n'y a pas toujours la lumière que j'imagine des paysages du Magrheb il y a celle de Fatna.

J'en retiens que rencontrer l'autre, dans toute son étrangeté et étrangéreté, est aussi est un voyage avec ses possibles riches découvertes.

Saint Jean-Baptiste 20/05/2024 @ 12:40:35
Tistou est inscrit parmi nous depuis le 10 mai 2004 (une fameuse année ! ) Donc, depuis 20 ans et quelques jours.
Il est l’auteur de 677 critiques principales et 1115 critiques-éclair.


C’est aussi celui qui a fait la connaissance du plus grand nombre de CLiens.
Écrivain qui s’ignore et grand communicateur : 22.834 messages !
J’avais oublié de dire que Tistou, avait pondu 260 écrits sur « vos écrits ». en 20 ans... qui dit mieux ?
Pour le plaisir de se souvenir, un petit rappel d’un beau texte d’il y a 20 ans, qui avait frappé les esprits :
https://critiqueslibres.com/i.php/forum/…

Tistou 20/05/2024 @ 18:41:09
Merci à SJB d'avoir affiché mes "stats"(horrible ! au rugby on dit "datas", tout aussi horrible). Mais je rectifie le nombre de textes ; c'est 164 et non point 260. En fait le compteur "Ses Ecrits" affecté à nos pseudos comptabilise tout fil ouvert dans "Vos Ecrits". Et ce ne sont pas forcément des textes. Dans mon cas il y a moultes "Appel à textes".
Et par ailleurs je n'ai pas vraiment comptabilisé le nombre de Céliennes/Céliens rencontrés . Une cinquantaine ? Sais pas. Par contre sur nous 10 qui avons proposé un texte pour les 20 ans de V.E. il n'y en a que 3 que je n'ai pas rencontré : AmauryWatremez, Magicite et Spirit. Mes déplacements incessants en France, voire en Belgique, pour mon travail plus la volonté et l'envie de rencontrer les gens m'ont facilité la chose !

Tistou 20/05/2024 @ 18:42:01
pas rencontréS !

Marvic

avatar 21/05/2024 @ 15:54:15
Un voyage au Maroc comme cadeau d'anniversaire ! Cela me fait très plaisir.
Et un bel hommage à cette femme remarquable qu'était Fatna.
Une part de ta vie que nous ne connaissions; nous te savions voyageur à travers la France, et avons découvert le Maroc grâce à toi dans ce très beau texte.
Mais tes voyages professionnels nous manquent, tu es le seul à avoir essayé de rencontrer les céliens dans l'Hexagone, d'aller à leurs rencontres. Personnellement, la première fois où nous nous sommes vus m'a permis de passer d'un CL virtuel à un CL réel. Mon premier pas vers les "vrais gens". Un grand merci à toi.

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