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Bernard Pivot est mort à 89 ans.
La pape français de la littérature aura magnifié cet Art toute sa vie.
Chapeau bas à ce Grand Monsieur.
La pape français de la littérature aura magnifié cet Art toute sa vie.
Chapeau bas à ce Grand Monsieur.
Apostrophes....nostalgie;-((
Il m'a plus appris que mes profs !
Le dieu des lettres l'a accueilli chaleureusement aux paradis des écrivains.
Le dieu des lettres l'a accueilli chaleureusement aux paradis des écrivains.
Son interview de Matzneff à Apostrophes est ressortie des placards de l'INA récemment.
Petit billet ressenti : https://hublots2.blogspot.com/2024/05/…
Petit billet ressenti : https://hublots2.blogspot.com/2024/05/…
Intéressant ce billet Feint.
Pour ma part, je n’émet aucune réserve quand à la qualité littéraire des émissions de Pivot. Je n’en dirais pas de même avec Busnel et son successeur qui invitent toujours les mêmes.
Pivot a contribué - autant que mes parents- à me faire aimer la littérature.
Arrêtons d’intellectualiser le phénomène «Pivot » et aimons simplement les livres.
Avec Apostrophes on avait envie de lire la plupart des livres dont on avait parlés.
C’est un peu la même chose aujourd’hui quand on lit les critiques sur CL.
Mais, d’une manière générale, je trouve qu’aujourd’hui on accorde beaucoup trop d’importance au « look » des auteurs et des auteuresses.
Je me demande l’effet que ça ferait de voir un Balzac ou un Zola passer à la TV.
C’est un peu la même chose aujourd’hui quand on lit les critiques sur CL.
Mais, d’une manière générale, je trouve qu’aujourd’hui on accorde beaucoup trop d’importance au « look » des auteurs et des auteuresses.
Je me demande l’effet que ça ferait de voir un Balzac ou un Zola passer à la TV.
Je ne connaissais pas l'épisode avec Nabokov, bon on peut pas tellement reproché à Pivot d'avoir fait la meme erreur que tout le monde. https://www.youtube.com/watch?v=R07xmxOUOxE
Il est certain qu'il a été un brillant animateur littéraire. Depuis son départ, je ne regarde plus qu'épisodiquement les nouvelles émissions sur les livres.
Avant lui, je me souviens d'avoir beaucoup aimé l'émission littéraire de Pierre Dumayet et Max-Pol Fouchet à 20 h 30 le mercredi ! J'étais lycéen alors et ça faisait aussi découvrir et aimer la littérature !
Avant lui, je me souviens d'avoir beaucoup aimé l'émission littéraire de Pierre Dumayet et Max-Pol Fouchet à 20 h 30 le mercredi ! J'étais lycéen alors et ça faisait aussi découvrir et aimer la littérature !
Il avait incontestablement un vrai talent d'animateur, un talent très fédérateur (et ça c'était bon pour les libraires). Mais on n'y parlait pas vraiment de littérature. Cela dit, je suis convaincu qu'on ne peut pas parler de littérature à la télé.
Bel et émouvant hommage à Bernard Pivot hier à La Grande Librairie.
Hommage un peu terni par la présence et les interventions hors sol de C.Angot.
Hommage un peu terni par la présence et les interventions hors sol de C.Angot.
Je n'ai jamais regardé Apostrophes (j'étais un peu trop jeune pour avoir le choix des émissions à la maison ! :D) mais j'ai vu quelques extraits, qui m'ont marqué. Je pense que, au-delà des livres, c'est un espace, vue la longueur de l'émission et la pratique, où la personnalité d'un écrivain pouvait se révéler. C'est assez dangereux pour un auteur car ça peut biaiser la lecture d'une oeuvre, mais ça peut aussi la sublimer. J'avoue que, par exemple, l'itw de Kundera à Apostrophes a rehaussé mon plaisir de lecteur. Sauf erreur, Bernard Pivot avait d'ailleurs choisi le titre "Apostrophe" pour signifier qu'il n'allait pas parler des livres en eux-mêmes mais qu'il allait apostropher les auteur présents à son émission, pour provoquer le débat et l'échange. Pivot n'était pas complaisant, ce qui le différencie énormément des émissions littéraires actuelles où on a l'impression que l'animateur est là pour encenser et passer la brosse à reluire, et avait la modestie de laisser parler ses invités, sans trop se mettre en avant.
Après, comme le dit Feint dans son billet, Pivot était sans doute meilleur animateur que lecteur, mais ça venait peut-être aussi que Bernard Pivot était à la base un romancier frustré. J'ai trouvé un jour son premier roman chez un bouquiniste et l'ai feuilleté : ça ne m'a pas donné envie, mais Pivot a eu l'intelligence et la modestie de reconnaître qu'il n'avait pas le don d'écriture et qu'il allait plutôt chercher à le mettre en valeur chez les autres. Je crois qu'il n'a jamais cherché à profiter de sa situation pour forcer un éditeur à le publier et se faire reconnaître pour le romancier qu'il n'était pas : tout le monde n'a pas cette modestie et cette probité.
Au-delà d'Apostrophes, il ne faut pas oublier le magazine "Lire", qui comptait aussi beaucoup dans le rayonnement de la littérature. Ni la fameuse dictée qui, dans les années 80, sollicitait tous les collégiens et lycéens de France. Sans vouloir raconter ma vie, j'ai eu la chance, quand j'étais lycéen, de faire deux fois la finale de la dictée dans la catégorie des jeunes (- 21 ans) et d'échanger une fois, brièvement, avec Bernard Pivot. En théorie, les candidats avaient interdiction de chercher à le rencontrer pour éviter tout risque de fuite mais ça s'est fait au hasard, la veille de la dictée, dans un couloir d'hôtel. Il a été embarrassé quelques instants (en fait, je n'avais pas le droit de me trouver où j'étais parti jouer les explorateurs...) puis on a discuté quelques instants : je l'ai trouvé, pendant ce bref échange, très bienveillant et chaleureux (peut-être aussi parce que j'avais 17 ans et l'air un peu paumé ! :D). En tout cas, il était très fier de la Dictée, et je pense qu'il se sentait réellement investi d'une mission de rayonnement de la "chose écrite" et, au-delà, de la langue française. Je crois me souvenir que Lire perdait beaucoup d'argent dans l'organisation de la Dictée mais Pivot y tenait, avec le rêve (concrétisé en 1992) d'organiser une dictée au siège de l'ONU, que la France a réussi à "privatiser" quelques heures comme une célébration de la francophonie.
Après, comme le dit Feint dans son billet, Pivot était sans doute meilleur animateur que lecteur, mais ça venait peut-être aussi que Bernard Pivot était à la base un romancier frustré. J'ai trouvé un jour son premier roman chez un bouquiniste et l'ai feuilleté : ça ne m'a pas donné envie, mais Pivot a eu l'intelligence et la modestie de reconnaître qu'il n'avait pas le don d'écriture et qu'il allait plutôt chercher à le mettre en valeur chez les autres. Je crois qu'il n'a jamais cherché à profiter de sa situation pour forcer un éditeur à le publier et se faire reconnaître pour le romancier qu'il n'était pas : tout le monde n'a pas cette modestie et cette probité.
Au-delà d'Apostrophes, il ne faut pas oublier le magazine "Lire", qui comptait aussi beaucoup dans le rayonnement de la littérature. Ni la fameuse dictée qui, dans les années 80, sollicitait tous les collégiens et lycéens de France. Sans vouloir raconter ma vie, j'ai eu la chance, quand j'étais lycéen, de faire deux fois la finale de la dictée dans la catégorie des jeunes (- 21 ans) et d'échanger une fois, brièvement, avec Bernard Pivot. En théorie, les candidats avaient interdiction de chercher à le rencontrer pour éviter tout risque de fuite mais ça s'est fait au hasard, la veille de la dictée, dans un couloir d'hôtel. Il a été embarrassé quelques instants (en fait, je n'avais pas le droit de me trouver où j'étais parti jouer les explorateurs...) puis on a discuté quelques instants : je l'ai trouvé, pendant ce bref échange, très bienveillant et chaleureux (peut-être aussi parce que j'avais 17 ans et l'air un peu paumé ! :D). En tout cas, il était très fier de la Dictée, et je pense qu'il se sentait réellement investi d'une mission de rayonnement de la "chose écrite" et, au-delà, de la langue française. Je crois me souvenir que Lire perdait beaucoup d'argent dans l'organisation de la Dictée mais Pivot y tenait, avec le rêve (concrétisé en 1992) d'organiser une dictée au siège de l'ONU, que la France a réussi à "privatiser" quelques heures comme une célébration de la francophonie.
Bel et émouvant hommage à Bernard Pivot hier à La Grande Librairie.
Hommage un peu terni par la présence et les interventions hors sol de C.Angot.
Très belle émission en effet, bel hommage qui nous a replongé dans les belles années d'Apostrophe ou de Bouillon de culture (entre autres) et seul bémol, la présence incongrue et les interventions stupides et hors sujet de Christine Angot dont je n'ai toujours pas compris ce qu'elle faisait là.
Il avait incontestablement un vrai talent d'animateur, un talent très fédérateur (et ça c'était bon pour les libraires). Mais on n'y parlait pas vraiment de littérature. Cela dit, je suis convaincu qu'on ne peut pas parler de littérature à la télé.
Je pense qu'on y parlait pas mal de lecture plutôt que de littérature. Comme tu dis la littérature ne passe pas facilement à la télé, ce n'est pas très télégénique...
Bel et émouvant hommage à Bernard Pivot hier à La Grande Librairie.
Hommage un peu terni par la présence et les interventions hors sol de C.Angot.
Très belle émission en effet, bel hommage qui nous a replongé dans les belles années d'Apostrophe ou de Bouillon de culture (entre autres) et seul bémol, la présence incongrue et les interventions stupides et hors sujet de Christine Angot dont je n'ai toujours pas compris ce qu'elle faisait là.
J'ai bien aimé aussi mais c'est peut-être de la nostalgie, c'est toujours mieux de voir ce qui existait quand nous étions jeunes et ... insouciants
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