Pour le coup, tu es sacrément pessimiste ! Difficile de faire plus sombre sur l'avenir de la littérature...Depuis 25 ans que je suis dans le milieu, je n'ai vu que la situation se dégrader, et je me suis souvent laissé dire que ça avait commencé avant.
Il y a de moins en moins de lecteurs, et de ce fait, de moins en moins de bons lecteurs. Or ce sont les lecteurs qui font la littérature.
Très intéressant. C'est quand même incroyable de se lier à une maison d'édition pour jusque 70 ans après sa mort. J'image que avoir un agent qui s'occupe de l'aspect contractuel, c'est réservé à une minorité d'auteurs qui sont des gros vendeurs...
C'est bien triste cette relation entre l'éditeur et l'auteur qui disparait.
Je pense que dans la musique ca doit etre un peu similiare.
C'est bien triste cette relation entre l'éditeur et l'auteur qui disparait.
Je pense que dans la musique ca doit etre un peu similiare.
Pour le coup, tu es sacrément pessimiste ! Difficile de faire plus sombre sur l'avenir de la littérature...
Depuis 25 ans que je suis dans le milieu, je n'ai vu que la situation se dégrader, et je me suis souvent laissé dire que ça avait commencé avant.
Il y a de moins en moins de lecteurs, et de ce fait, de moins en moins de bons lecteurs. Or ce sont les lecteurs qui font la littérature.
Et oui... c'est bien là le nerf de la guerre.
Un secteur d'activité qui est en train de sombrer et on crache sur le méchant Bolloré prêt à injecter des millions comme il l'a fait pour la presse et la télévision.
Oui Feint, je suis un "troll" mais moi - au moins - je ne surfe pas sur lhyprocriise.
Un richissime investisseur "rouge" ne génèrerait pas tant d'animosité.
Ma récente intervention (même si décalé par rapport à vos échanges sur la vidéo en question ) était sans rapport mais juste un. coup de gueule contre les anti-Bolloré qui - parce qu'il est de Droite - lui tombent dessus alors qu'il va probablement sauver des emplois (des emplois de journalistes de Gauche récemment.... )
Sans commentaire !
Un secteur d'activité qui est en train de sombrer et on crache sur le méchant Bolloré prêt à injecter des millions comme il l'a fait pour la presse et la télévision.
Oui Feint, je suis un "troll" mais moi - au moins - je ne surfe pas sur lhyprocriise.
C'est rigolo, mais justement quand tu dis "je suis un troll" que tu ne l'es plus - tu l'étais un peu plus haut ; c'est souvent le cas, mais pas toujours, la preuve. Là, tu exprimes juste un désaccord, c'est différent.
A propos de désaccord, je ne vois pas de qui tu cherches à te dissocier quand tu dis "moi - au moins - je ne surfe pas sur l'hypocrisie". Il faut être plus précis dans tes propos, citer des noms et des exemples, à moins que ce ne soit hors sujet.
Des commentaires, si quand même. Tu parles de sauver des emplois de journalistes. Quel rapport avec le sujet ? Il est juste question d'édition de littérature. Si Bolloré est prêt à injecter des millions, comme tu le dis, le crois-tu assez naïf pour croire qu'il va retirer des bénéfices avec la littérature ? Ce serait faire injure à son sens des affaires. La littérature ne génère aucun bénéfice, et il le sait très bien. Il se paie juste un outil, dont il se servira - dont il se sert déjà - comme bon lui semble, et ce sera sans profit pour la littérature, à laquelle il ne connaît rien (mais c'est son droit le plus strict) et pour laquelle il ne peut absolument rien, sauf éventuellement lui nuire un peu, par ce rachat de Fayard.
Un richissime investisseur "rouge" ne génèrerait pas tant d'animosité.
Ma récente intervention (même si décalé par rapport à vos échanges sur la vidéo en question ) était sans rapport mais juste un. coup de gueule contre les anti-Bolloré qui - parce qu'il est de Droite - lui tombent dessus alors qu'il va probablement sauver des emplois (des emplois de journalistes de Gauche récemment.... )
Sans commentaire !
Très intéressant. C'est quand même incroyable de se lier à une maison d'édition pour jusque 70 ans après sa mort.C'est pour ça que le pilon, ça n'est pas forcément si mal. Au moins l'auteur récupère ses droits sur son texte et peut lui donner une deuxième vie. Avoir deux cents ou trois cents exemplaires d'un titre dans un hangar dont il sort moins de dix exemplaires par an pour quelques lecteurs curieux, c'est très vite le lot commun. Si on continue à travailler avec l'éditeur, ça garde un sens ; mais dans le cas contraire, le livre est pour ainsi dire mort.
Ma récente intervention (même si décalé par rapport à vos échanges sur la vidéo en question ) était sans rapport mais juste un. coup de gueule contre les anti-Bolloré qui - parce qu'il est de Droite - lui tombent dessus
@Frunny : quand tu écoutes François Bon, il ne cache pas qu'il n'est pas du même bord politique que Bolloré mais ce qui le gêne ce n'est pas vraiment que Bolloré soit de droite ou même de droite-extrême (ce sont ses mots pas les miens) mais plutôt que Bolloré a viré manu militari, parfois juste d'un coup de fil, des personnes importantes de Fayard et certaines avec lesquelles François Bon travaillait (et avait plaisir à travailler, notamment le n°2 de Fayard, dont j'ai oublié le nom). Résultat, l'auteur est en contrat avec Fayard mais ce n'est plus Fayard, c'est une autre boîte : tout a changé sauf le nom. Or Fayard, ce n'était pas rien : c'était une maison fondée au 19ème siècle, qui avait son histoire. Ce sont ces méthodes "brutales" que l'auteur récuse. Là où tu peux l'accuser de gauchisme, c'est qu'il attribue cette brutalité à la gestion capitaliste d'un patron milliardaire qui impose sa vision sans discussion (un peu comme Musk débarquant chez Twitter et virant 20% de la boîte dès les premiers jours) et ce sans souci de la littérature ni même de l'identité de Fayard. Le fait que Bolloré soit de droite est secondaire ; c'est sans aucun doute un facteur aggravant dans son esprit, parce que ce n'est pas son bord, mais c'est secondaire par rapport à la cause principale : Bolloré gère en patron d'entreprise "brutal", avec des préoccupations de patron, et les écrivains de la maison ne s'y reconnaissent pas. En fait, ça me fait un peu penser à la réaction des anciens de Canal+ quand Bolloré en a pris les rênes : il a été accusé d'avoir gardé le nom et tué l'esprit (ce qui n'est pas complètement faux puisque - sauf erreur - c'est lui qui a torpillé les Guignols, trop "méchants" avec Sarkozy).
Très intéressant. C'est quand même incroyable de se lier à une maison d'édition pour jusque 70 ans après sa mort. J'image que avoir un agent qui s'occupe de l'aspect contractuel, c'est réservé à une minorité d'auteurs qui sont des gros vendeurs...
C'est bien triste cette relation entre l'éditeur et l'auteur qui disparait.
Je pense que dans la musique ca doit etre un peu similaire.
@Saule : ça l'est totalement. Il y a des dépressions et des suicides qu'on peut imputer à la pression de maisons de disque ayant tenu les artistes par contrat. Mike Oldfield s'est senti esclave du contrat qu'il avait passé avec Virgin après le succès de Tubular Bells. Le DJ Avicii (personnellement je n'ai jamais trop compris le succès qu'il a eu mais il a néanmoins eu un immense succès) s'est suicidé à 30 ans sous la pression du milieu. Pour revenir sur la pression des éditeurs, je connais un écrivain qui travaille comme traducteur pour Gallimard : il aime traduire (c'est pour lui un vrai plaisir) mais il m'a raconté que Gallimard mettait une pression d'enfer sur les délais, avec des pénalités de retard dans les contrats qui pouvaient l'obliger à multiplier les nuits blanches... au détriment de sa santé, de sa vie de famille et de son travail de prof (travail qu'il n'avait pas envisagé mais il y est venu car il ne peut pas vivre de la littérature, même en cumulant écriture et traductions).
Ce qui est intéressant dans cet "échange" entre Frunny et vous deux (Feint et Eric) c'est que nous pouvons profiter de tous vos bons écrits sur le sujet initial ...car ll'impossible entreprise qui consiste à convaincre le premier n'est donc pas perdue pour tout le monde !
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