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Peu enclin à utiliser cette façon de publier que je voyais comme peu professionnelle, je suis en train de changer d'avis.
Il y a eu de fabuleux romans et recueils poétiques autoédités, ou imprimés aux frais de l'auteur, notamment à la fin du 19ème (comme les premiers exemplaires d'Une saison en Enfer, imprimé aux frais de la mère de Rimbaud) ou au début du siècle précédent. A cette époque, existaient aussi d'autres mécanismes comme la pré-vente et la souscription. Aujourd'hui, grâce à l'impression numérique, les livres autoédités peuvent avoir l'apparence de livres "professionnels" (sans compter les ebook) mais ce qui compte, dans le fond, c'est la qualité du texte, pas celle de l'objet. Et malheureusement, à part l'autoédition de livres d'artistes (qu'un éditeur ne serait pas commercialement capable d'assumer), on est souvent déçu....
L’auto-édition c’est très bien pour celui qui veut y mettre le prix.
Ce qui ne va pas c’est que l’auteur d’un livre en fasse la critique sur CritiquesLibres. On ne peut pas être juge et partie. Et puis, ça ne manque pas de toupet de dire : j’ai écrit un livre, il est formidable, vous devez le lire ! je lui mets cinq étoiles !
Par contre, l’auteur pourrait faire la présentation de son livre sur un forum.
Nous serions très heureux de faire la découverte sur CL d’un Proust ou d’un Zola, de faire sa promotion et de participer à sa célébrité.
Ce qui ne va pas c’est que l’auteur d’un livre en fasse la critique sur CritiquesLibres. On ne peut pas être juge et partie. Et puis, ça ne manque pas de toupet de dire : j’ai écrit un livre, il est formidable, vous devez le lire ! je lui mets cinq étoiles !
Par contre, l’auteur pourrait faire la présentation de son livre sur un forum.
Nous serions très heureux de faire la découverte sur CL d’un Proust ou d’un Zola, de faire sa promotion et de participer à sa célébrité.
@SJB : je trouve que tu es un peu rude et qu'un auteur a le droit d'essayer de défendre son livre "en auto-édition". Mais le tout est de le faire avec discernement : je suis d'accord avec toi sur le caractère prétentieux et même un peu vain de l'autopromotion en quelques lignes d'auto-présentation publicitaire... mais c'est parfois amusant. J'avoue qu'il m'arrive assez souvent d'en sourire !
@SJBAh ! bien, Eric, alors c’est déjà un franc succès…
... J'avoue qu'il m'arrive assez souvent d'en sourire !
;-))
Il a le droit, certes, de faire la présentation de son chef-d’œuvre mais pas la critique parce que CL ne peut pas devenir un tremplin pour les auto-éditions et les éditions à compte d’auteur. Notre site en perdrait son crédit et tout son intérêt.
Heureusement que la Modération mentionne les auto-éditions, éditions à compte d’auteur, promotions des éditeurs, etc. Je pense que déjà bien et qu’on ne peut pas faire mieux.
Le magazine LIRE leur ouvre une page chaque mois désormais. Une bonne idée à mon avis.
Mea culpa si j'ai outrepassé la bienséance.
à mon corps défendant, je découvre l'univers qui se cache derrière les livres et n'en connais pas encore tous les rouages. Mais j’apprends.
Pour la petite histoire (et pourquoi je suis là)
J'ai écrit plusieurs romans.
J'ai tenté sans succès de les faire éditer en choisissant pourtant avec soin les maisons qui me correspondaient (parfois confidentielles).
Conseillé par des amis, je me suis finalement lancé dans l'auto-édition.
J'ai tout fait moi-même ce qui représente un de travail énorme.
Je suis passé par Bookelis et en suis plutôt content ; seuls bémols la difficulté à faire la couverture et le délai d'impression.
Et là... grand vide. Comment faire connaitre mon travail ?
Alors oui, j'avoue, j'ai écrit un peu partout sur des forums et ai essayé d'attirer l'attention sur mon roman pour qu'il soit lu. Inutile de dire que ça ne marche pas.
Pour faire aboutir mon projet, j’ai finalement choisi la plateforme de crowdfunding Kiss Kiss Bank Bank.
https://kisskissbankbank.com/fr/projects/…
Par cet intermédiaire j'ai réussi à imprimer et vendre une centaine d'exemplaires de mon roman. Ce qui n'est pas rien.
KissKissBankBank n'est pas un soutien "gratuit" mais plutôt un genre de pré-achat du livre (PS : c'est le dernier jour).
Comme les retours des lecteurs sont bons, j'ai décidé de payer un forfait "distribution monde" chez Hachette qui prend effet courant juillet. On verra ce que ça donne.
Voilà où j'en suis.
à mon corps défendant, je découvre l'univers qui se cache derrière les livres et n'en connais pas encore tous les rouages. Mais j’apprends.
Pour la petite histoire (et pourquoi je suis là)
J'ai écrit plusieurs romans.
J'ai tenté sans succès de les faire éditer en choisissant pourtant avec soin les maisons qui me correspondaient (parfois confidentielles).
Conseillé par des amis, je me suis finalement lancé dans l'auto-édition.
J'ai tout fait moi-même ce qui représente un de travail énorme.
Je suis passé par Bookelis et en suis plutôt content ; seuls bémols la difficulté à faire la couverture et le délai d'impression.
Et là... grand vide. Comment faire connaitre mon travail ?
Alors oui, j'avoue, j'ai écrit un peu partout sur des forums et ai essayé d'attirer l'attention sur mon roman pour qu'il soit lu. Inutile de dire que ça ne marche pas.
Pour faire aboutir mon projet, j’ai finalement choisi la plateforme de crowdfunding Kiss Kiss Bank Bank.
https://kisskissbankbank.com/fr/projects/…
Par cet intermédiaire j'ai réussi à imprimer et vendre une centaine d'exemplaires de mon roman. Ce qui n'est pas rien.
KissKissBankBank n'est pas un soutien "gratuit" mais plutôt un genre de pré-achat du livre (PS : c'est le dernier jour).
Comme les retours des lecteurs sont bons, j'ai décidé de payer un forfait "distribution monde" chez Hachette qui prend effet courant juillet. On verra ce que ça donne.
Voilà où j'en suis.
Mea culpa si j'ai outrepassé la bienséance.La bienséance, certes non ! Mais il faut reconnaître que faire la critique du livre qu’on a pondu, en disant : « c’est un très beau livre… », c’est un peu fort de café !
Il vaudrait mieux ouvrir un forum en disant : j’ai écrit un livre qui parle de… etc, etc. Faites moi plaisir, lisez-le et dites moi ce que vous en pensez.
Ceci-dit, bonne chance et bon courage dans vos écritures. Si Hachette vous édite c’est la gloire assurée.
Entre parenthèses, la couverture de votre livre est très réussie. Certains prétendent que l’amour commence par les pieds…
Mea culpa si j'ai outrepassé la bienséance.
.........................Certains prétendent que l’amour commence par les pieds…
Tout à fait ! Et comme en montagne, on remonte, lentement, avec délicatesse, en choisissant soigneusement ses prises.... ;)))
"Faites moi plaisir, lisez-le et dites moi ce que vous en pensez. "
hé hé bonne idée
kap pa kap ?
hé hé bonne idée
kap pa kap ?
"Faites moi plaisir, lisez-le et dites moi ce que vous en pensez. "
hé hé bonne idée
kap pa kap ?
Bonjour ! "Kap pa kap" ne me semble pas vraiment le meilleur argument pour inviter quelqu'un à se plonger dans un livre... La manière (à la fois la plus honnête et la plus efficace) serait peut-être de chercher si un lecteur de CL serait intéressé de recevoir le livre (comme un service de presse, en fait) pour qu'il fasse sur le site une présentation - honnête et libre - de sa lecture.
désolé, j'ai du mal à rester sérieux très longtemps
cependant, bien sûr qu'un avis désintéressé me plairait bcp
je peux envoyer un bouquin pour lecture
la question c'est : à qui ?
possibilité de me demander par mail à
bruno.lieval@gmail.com
cependant, bien sûr qu'un avis désintéressé me plairait bcp
je peux envoyer un bouquin pour lecture
la question c'est : à qui ?
possibilité de me demander par mail à
bruno.lieval@gmail.com
Les génies méconnus ne doivent pas désespérer !
Le premier Harry Potter a été refusé par 12 éditeurs. Qui, entre parenthèses, doivent s’en mordre les doigts. Il a fini par être édité par un petit éditeur, Cholastic, qui a dit à son auteur(e), J.K. Rowling, qu’elle ne devait pas s’attendre à vendre beaucoup de « ces enfantillages ».
« Le Guépard » n’a pas trouvé d’éditeur du vivant de son auteur. Il a fini par être édité mais il a fallu le succès du film pour qu’il trouve des lecteurs.
« Le Nom de la Rose » a failli ne jamais être édité en France. Il a fallu qu’une lectrice de Grasset, qui l’avait lu en version originale, insiste pour qu’il soit édité. Il avait été refusé partout.
L’auteur de « La Conjuration des Imbéciles » a cherché un éditeur pendant six ans avant de se suicider faute d’avoir trouvé. Il n’aurait pas dû, son livre a reçu le Pulitzer à titre posthume.
« Autant en emporte le Vent », un des livres les plus lus de la planète a été refusé par quantité d’éditeurs parce que sans intérêt, trop gros… Finalement, Gallimard s’est dévoué.
Plus près de nous ; «Sur la Route » de Kérouac, comme tous les livres de l’auteur, a été refusé pendant cinq ans avant d’être édité.
Céline a ramé pendant des années avant de trouver un éditeur : « trop grossier, argotique, exaspérant (…) devrait être élagué ». Finalement, coup de chance, Denoël l’a lu en une nuit et l’a édité.
Et, encore « A la Recherche du Temps perdu » qui a été édité par Grasset mais, à compte d’auteur. André Gide qui l’avait lu pour Gallimard, disait : "le roman d’un snob, un écrivain de salon, que j’ai parcouru en baillant d’ennui".
Il paraît que tous ces déboires sont racontés dans un essai « Cher Monsieur l’Éditeur » édité chez « Le Cherche Midi ».
Alors, écrivains aussi géniaux que méconnus, CL est avec vous. Ne vous découragez pas ! J.K. Rowling, Nabokov, Amélie Nothomb, George Orwell, Humberto Eco, Romain Gary, Céline, Margaret Mitchell, et encore combien d’autres génies refusés moult fois… Vous êtes en bonne compagnie.
Le premier Harry Potter a été refusé par 12 éditeurs. Qui, entre parenthèses, doivent s’en mordre les doigts. Il a fini par être édité par un petit éditeur, Cholastic, qui a dit à son auteur(e), J.K. Rowling, qu’elle ne devait pas s’attendre à vendre beaucoup de « ces enfantillages ».
« Le Guépard » n’a pas trouvé d’éditeur du vivant de son auteur. Il a fini par être édité mais il a fallu le succès du film pour qu’il trouve des lecteurs.
« Le Nom de la Rose » a failli ne jamais être édité en France. Il a fallu qu’une lectrice de Grasset, qui l’avait lu en version originale, insiste pour qu’il soit édité. Il avait été refusé partout.
L’auteur de « La Conjuration des Imbéciles » a cherché un éditeur pendant six ans avant de se suicider faute d’avoir trouvé. Il n’aurait pas dû, son livre a reçu le Pulitzer à titre posthume.
« Autant en emporte le Vent », un des livres les plus lus de la planète a été refusé par quantité d’éditeurs parce que sans intérêt, trop gros… Finalement, Gallimard s’est dévoué.
Plus près de nous ; «Sur la Route » de Kérouac, comme tous les livres de l’auteur, a été refusé pendant cinq ans avant d’être édité.
Céline a ramé pendant des années avant de trouver un éditeur : « trop grossier, argotique, exaspérant (…) devrait être élagué ». Finalement, coup de chance, Denoël l’a lu en une nuit et l’a édité.
Et, encore « A la Recherche du Temps perdu » qui a été édité par Grasset mais, à compte d’auteur. André Gide qui l’avait lu pour Gallimard, disait : "le roman d’un snob, un écrivain de salon, que j’ai parcouru en baillant d’ennui".
Il paraît que tous ces déboires sont racontés dans un essai « Cher Monsieur l’Éditeur » édité chez « Le Cherche Midi ».
Alors, écrivains aussi géniaux que méconnus, CL est avec vous. Ne vous découragez pas ! J.K. Rowling, Nabokov, Amélie Nothomb, George Orwell, Humberto Eco, Romain Gary, Céline, Margaret Mitchell, et encore combien d’autres génies refusés moult fois… Vous êtes en bonne compagnie.
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