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La pluie crépitait violemment contre les volets ce matin là, comme si elle voulait les traverser et attaquer les vitres. Un vent froid soufflait en tourbillons entraînant les feuilles dans son sillage participant au tumulte ambiant.
Le réveil avait sonné depuis dix minutes mais Pierre n'avait pas le courage de sortir de son lit, il n'avait pas bien dormis cette nuit et la fatigue ne l'encourageait pas à bouger. Pourtant il réussi à trouver un soupçon de courage et rejeta la couette. Il se leva, les yeux encore à moitié fermés par le sommeil. Il sortis de la chambre et gagna la salle de bains ou régnait un froid de canard, se dirigeant vers le lavabo il dédaigna la douche, se mettre nus ce matin lui semblait hors de ses capacités. Il fit couler l'eau le temps que le vieux ballon d'eau lui envois un peu d'eau chaude et se regarda dans la glace : le spectacle qu'il lui renvoya le laissa de marbre. Il prit son gant de toilette et entreprit se qu'il appelait une toilette de chat, un coup sur le visage, un sous les aisselles, un sur son intimités et un sur les pieds en plus cela lui ferait gagner un peu de temps sur la douche qu'il ne pouvait quitter et dont il abusait comme pour se laver de péchés obscurs.
Il quittât la salle de bains et se dirigea, en traînant les pieds, vers la cuisine. Il jeta un rapide coup d’œil par la vitre et un autre sur la pendule, il avait un peu d'avance sur son temps. Il prit un bol dans l'égouttoir l'emplit de café, qu'il prit dans la cafetière prés du frigo et le déposa dans le micro onde. Il l’enclencha après l'avoir réglé, il n'aimait pas ce bruit trop fort dés le matin. Il se saisi dans la huche d'un morceau de pain dont il testa la fraîcheur en le serrant dans sa main. Il en découpa un morceau et prit le beurre dans le placard, il n'aimait pas non plus le beurre trop dure. Il beurra sa tartine et prit le bol avant que la sonnerie ne retentisse, c'était toujours un bruit de gagné, puis il s'assit à la table et trempa sa tartine dans son café. Il rejeta un œil sur la pendule et fini la dernière bouché en se levant. Il posa le bol dans l'évier et se dirigea vers le hall ou il quitta ses chaussons pour mettre ses chaussures.
Il descendit les escaliers d'un pas lent comme s'il allait faire demi-tour puis sortie de l'immeuble. Le temps était pire vu de l'extérieur, il courut jusqu'à sa voiture et se mit rapidement à l'abri. Il fit sa manœuvre et accéléra, la pendule du tableau de bord lui indiquait qu'il avait un léger retard.
Arrivé devant le grand bâtiment gris il se gara dans le parking employé,
et se dirigea toujours en courant vers la porte d'entrée dont il poussa le battant. Les néons le firent pénétrer dans ce qu'il appelait son enfer. En pressant le pas il se dirigea vers les vestiaires, toujours sous les néons et gagna son caisson, le premier à gauche de la deuxième rangée. Il enfila son bleu et mis son casque en gagnant son poste.
La chaîne se mit en marche presque immédiatement et il répéta les gestes qu'il faisait tous les jours depuis des années et ceci pendant huit heures.
Quand la sirène se mit à mugir comme un animal mis à mort il fit le chemins et les gestes inverse de ceux du matin et rentra chez lui toujours sous la même pluie.
Chez lui il se dirigea vers un placard, dans l'entrée, et ouvrit lentement la porte. Il n'y avait qu'un calendrier à l'intérieur, de ceux que distribue les banques, il prit un stylo accroché à une ficelle et cocha la date du jour, une croix parmi tout un tas d'autres croix. Il referma la porte et s'adossa au mur comme pour se reposer. Il avait fait une croix, il ne savait pas pourquoi, pas de retraite, de vacances à venir, de projet d'avenir ; non simplement il avait fait la croix sur sa journée et il était soulagé.
Le réveil avait sonné depuis dix minutes mais Pierre n'avait pas le courage de sortir de son lit, il n'avait pas bien dormis cette nuit et la fatigue ne l'encourageait pas à bouger. Pourtant il réussi à trouver un soupçon de courage et rejeta la couette. Il se leva, les yeux encore à moitié fermés par le sommeil. Il sortis de la chambre et gagna la salle de bains ou régnait un froid de canard, se dirigeant vers le lavabo il dédaigna la douche, se mettre nus ce matin lui semblait hors de ses capacités. Il fit couler l'eau le temps que le vieux ballon d'eau lui envois un peu d'eau chaude et se regarda dans la glace : le spectacle qu'il lui renvoya le laissa de marbre. Il prit son gant de toilette et entreprit se qu'il appelait une toilette de chat, un coup sur le visage, un sous les aisselles, un sur son intimités et un sur les pieds en plus cela lui ferait gagner un peu de temps sur la douche qu'il ne pouvait quitter et dont il abusait comme pour se laver de péchés obscurs.
Il quittât la salle de bains et se dirigea, en traînant les pieds, vers la cuisine. Il jeta un rapide coup d’œil par la vitre et un autre sur la pendule, il avait un peu d'avance sur son temps. Il prit un bol dans l'égouttoir l'emplit de café, qu'il prit dans la cafetière prés du frigo et le déposa dans le micro onde. Il l’enclencha après l'avoir réglé, il n'aimait pas ce bruit trop fort dés le matin. Il se saisi dans la huche d'un morceau de pain dont il testa la fraîcheur en le serrant dans sa main. Il en découpa un morceau et prit le beurre dans le placard, il n'aimait pas non plus le beurre trop dure. Il beurra sa tartine et prit le bol avant que la sonnerie ne retentisse, c'était toujours un bruit de gagné, puis il s'assit à la table et trempa sa tartine dans son café. Il rejeta un œil sur la pendule et fini la dernière bouché en se levant. Il posa le bol dans l'évier et se dirigea vers le hall ou il quitta ses chaussons pour mettre ses chaussures.
Il descendit les escaliers d'un pas lent comme s'il allait faire demi-tour puis sortie de l'immeuble. Le temps était pire vu de l'extérieur, il courut jusqu'à sa voiture et se mit rapidement à l'abri. Il fit sa manœuvre et accéléra, la pendule du tableau de bord lui indiquait qu'il avait un léger retard.
Arrivé devant le grand bâtiment gris il se gara dans le parking employé,
et se dirigea toujours en courant vers la porte d'entrée dont il poussa le battant. Les néons le firent pénétrer dans ce qu'il appelait son enfer. En pressant le pas il se dirigea vers les vestiaires, toujours sous les néons et gagna son caisson, le premier à gauche de la deuxième rangée. Il enfila son bleu et mis son casque en gagnant son poste.
La chaîne se mit en marche presque immédiatement et il répéta les gestes qu'il faisait tous les jours depuis des années et ceci pendant huit heures.
Quand la sirène se mit à mugir comme un animal mis à mort il fit le chemins et les gestes inverse de ceux du matin et rentra chez lui toujours sous la même pluie.
Chez lui il se dirigea vers un placard, dans l'entrée, et ouvrit lentement la porte. Il n'y avait qu'un calendrier à l'intérieur, de ceux que distribue les banques, il prit un stylo accroché à une ficelle et cocha la date du jour, une croix parmi tout un tas d'autres croix. Il referma la porte et s'adossa au mur comme pour se reposer. Il avait fait une croix, il ne savait pas pourquoi, pas de retraite, de vacances à venir, de projet d'avenir ; non simplement il avait fait la croix sur sa journée et il était soulagé.
Clairement, ça ne sent pas le gars passionné par son boulot. On craint même pire à mi-route vue l'entame. Mais bon, Spirit est magnanime sur ce coup-là, il se contente d'une croix.Ca reste néanmoins un texte à dominante grise ; solitude, travail subi et inépanouissant ...
Quelque chose me dit que tu dois en effet beaucoup apprécié la retraite, Spirit !
Quelque chose me dit que tu dois en effet beaucoup apprécié la retraite, Spirit !
Ah! Les bruits du matin ! C'est vrai que j'ai un peu de mal aussi avec ça, je préfère le réveil en douceur, en silence, sans portes qui claquent ni appareil bruyant.
Ici c'est un début de journée comme les précédentes, et comme les suivantes, une routine implacable qui fait de nous des robots, les gestes quotidiens, l'œil sur la pendule, l'arrivée au boulot, les huit heures à se farcir !
Pas gai non plus celui ci, mais les croix qui se succèdent aboutiront bien à quelque chose de plus plaisant !
Ici c'est un début de journée comme les précédentes, et comme les suivantes, une routine implacable qui fait de nous des robots, les gestes quotidiens, l'œil sur la pendule, l'arrivée au boulot, les huit heures à se farcir !
Pas gai non plus celui ci, mais les croix qui se succèdent aboutiront bien à quelque chose de plus plaisant !
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