Bonjour à tous,
Selon une tradition bien établie maintenant, un livre du lauréat du Prix Nobel de Littérature de l’année en cours, est choisi pour une lecture commune par les membres de CL.
Cette année, sur recommandations d'un membre de CL grand connaisseur de l'écrivaine, notre choix s’est donc porté sur le livre : «Les années», de Mme. Annie ERNAUX.
Date de départ de la lecture : Jeudi le 1er décembre 2022, afin de donner à chacun le temps de terminer les lectures en cours et de rassembler un maximum de participants (Coucou Cyclo !..)…
Vous êtes, bien sûr, tous les bienvenus, ceux qui ne sont pas encore manifestés, peuvent s’inscrire ici…
A bientôt...
Selon une tradition bien établie maintenant, un livre du lauréat du Prix Nobel de Littérature de l’année en cours, est choisi pour une lecture commune par les membres de CL.
Cette année, sur recommandations d'un membre de CL grand connaisseur de l'écrivaine, notre choix s’est donc porté sur le livre : «Les années», de Mme. Annie ERNAUX.
Date de départ de la lecture : Jeudi le 1er décembre 2022, afin de donner à chacun le temps de terminer les lectures en cours et de rassembler un maximum de participants (Coucou Cyclo !..)…
Vous êtes, bien sûr, tous les bienvenus, ceux qui ne sont pas encore manifestés, peuvent s’inscrire ici…
A bientôt...
Bonjour,
J'ai déjà lu ce livre et rédigé une critique, parue dans "Critiques libres". Est-ce que je peux la reproduire ici?
Bien cordialement,
JF PONGE
J'ai déjà lu ce livre et rédigé une critique, parue dans "Critiques libres". Est-ce que je peux la reproduire ici?
Bien cordialement,
JF PONGE
Je pense que ce n’est pas l’endroit pour reproduire une critique du livre, qui est déjà parue ailleurs, et que chacun peut consulter d’un simple clic.
J'ai déjà lu ce livre et rédigé une critique, parue dans "Critiques libres". Est-ce que je peux la reproduire ici?
Mais attendons l’avis du maître de cérémonie !
A mon avis, si je peux me permettre, ce qui serait intéressant c’est que tu relises le livre et que tu participes au jeu en communiquant ici tes impressions au fur et à mesure de la lecture commune.
Mais, encore une fois, attendons l’avis du maître de cérémonie ! ;-))
Je partage le point de vue de ce cher Saint Jean-Baptiste...
Bonjour,
J'ai déjà lu ce livre et rédigé une critique, parue dans "Critiques libres". Est-ce que je peux la reproduire ici?
Bien cordialement,
JF PONGE
Bonjour JFP, en fait ce fil est réservé pour les commentaires de la lecture commune qui va commencer le 1er décembre et non pas aux critiques.
N'hésite toutefois pas à te joindre à nous si tu souhaite encore parler de ce livre...
Je l'ai déjà lu, et je le relirai pour l'occasion.
Je rentre chez moi le 1er décembre, après un assez long périple, où je lis surtout sur ma liseuse.J'aurais presque fait le tour de mes amis, connaissances et famille pas vus depuis le covid. Fin de la revoyure en 2023 ou 24 si je suis encore en vie, et elles et eux aussi.
Comme chantait Brassens je commence à être "cerné de près par les enterrements"...
Il me reste pourtant tant de livres à lire et à relire...!
Je rentre chez moi le 1er décembre, après un assez long périple, où je lis surtout sur ma liseuse.J'aurais presque fait le tour de mes amis, connaissances et famille pas vus depuis le covid. Fin de la revoyure en 2023 ou 24 si je suis encore en vie, et elles et eux aussi.
Comme chantait Brassens je commence à être "cerné de près par les enterrements"...
Il me reste pourtant tant de livres à lire et à relire...!
Bonjour à tous,
Nous démarrons donc demain a 00h00 (ou avant/après selon votre bon vouloir...), avec la lecture commune du livre : "Les années" (2008) de Mme. Annie ERNAUX, Prix Nobel de Littérature 2022.
Ici sur CL : https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/16247
Revue des troupes :
Koudoux
Ludmilla
Béatrice
Lobe
Tistou
Shelton
Cyclo
Saint Jean Baptiste
Septularisen
Merci de me signaler si j'ai oublié quelqu'un...
Le livre faisant (dans son édition de poche) environ 250 pages et 160 dans l'édition Quarto, je propose un commentaire environ toutes les 50 pages pour le poche et 25 pages pour l'autre édition...
Mais surtout, des commentaires laissés a votre libre choix chaque fois que vous aurez envie de partager vos impressions qu'elles soient négatives ou positives...
Voilà!
A vos marques, prêts...
Nous démarrons donc demain a 00h00 (ou avant/après selon votre bon vouloir...), avec la lecture commune du livre : "Les années" (2008) de Mme. Annie ERNAUX, Prix Nobel de Littérature 2022.
Ici sur CL : https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/16247
Revue des troupes :
Koudoux
Ludmilla
Béatrice
Lobe
Tistou
Shelton
Cyclo
Saint Jean Baptiste
Septularisen
Merci de me signaler si j'ai oublié quelqu'un...
Le livre faisant (dans son édition de poche) environ 250 pages et 160 dans l'édition Quarto, je propose un commentaire environ toutes les 50 pages pour le poche et 25 pages pour l'autre édition...
Mais surtout, des commentaires laissés a votre libre choix chaque fois que vous aurez envie de partager vos impressions qu'elles soient négatives ou positives...
Voilà!
A vos marques, prêts...
Beau programme, Septu, nous sommes sur les starting-blocks.
Saint Jean-Baptiste, je crois que normalement, on est "dans" les starting-blocks... Sauf s'il s'agit d'une expression propre à la Belgique, à la Wallonie ou autre...
Maintenant, si tu es coincé dans les starting-blocks tente une sortie avant le départ...
Bonne journée !
Maintenant, si tu es coincé dans les starting-blocks tente une sortie avant le départ...
Bonne journée !
Bonjour à tous,
Nous démarrons donc demain a 00h00 (ou avant/après selon votre bon vouloir...), avec la lecture commune du livre : "Les années" (2008) de Mme. Annie ERNAUX, Prix Nobel de Littérature 2022.
Ici sur CL : https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/16247
Revue des troupes :
Koudoux
Ludmilla
Béatrice
Lobe
Tistou
Shelton
Cyclo
Saint Jean Baptiste
Septularisen
Merci de me signaler si j'ai oublié quelqu'un...
Le livre faisant (dans son édition de poche) environ 250 pages et 160 dans l'édition Quarto, je propose un commentaire environ toutes les 50 pages pour le poche et 25 pages pour l'autre édition...
Mais surtout, des commentaires laissés a votre libre choix chaque fois que vous aurez envie de partager vos impressions qu'elles soient négatives ou positives...
Voilà!
A vos marques, prêts...
C'est parti !!
Saint Jean-Baptiste,(...) on est "dans" les starting-blocks... Sauf s'il s'agit d'une expression propre à la Belgique, à la Wallonie ou autre...Tu as raison de le faire remarquer, Shelton, nous sommes sur un site littéraire – avec quelques sorties sportives, il est vrai…
Maintenant, si tu es coincé dans les starting-blocks tente une sortie avant le départ...
Bonne journée !
J’étais bien « dans » les starting-blocks et je ne suis pas resté coincé. ;-))
Bonne lecture à tous !
Où est-ce qu'on note nos réflexions ?
Où est-ce qu'on note nos réflexions ?
Ici juste en dessous !
C'est un livre que j'avais lu dès sa sortie, comme tous les livres d'Annie Ernaux, au grand étonnement de mon libraire : "Vous êtes bien le seul homme à aimer Annie Ernaux !", réflexion que j'ai trouvé idiote, même s'il est probable que son public est composé à majorité de femmes !
Ce qui ma frappe d'abord, c'est le rôle joué par les photo : celle d'Annie bébé, enfant, puis plus grande, qui détermine les réminiscences des années qui passent. Et toujours ce style un peu neutre qui égrène les souvenirs, probablement choisis et mis en ordre. Elle a cinq ans de plus que moi, mais mon enfance a été sensiblement, semblable à la sienne, et ça me parle. Maintenant, je le vois plus comme un objet de sociologie que comme un essai littéraire... Opinion à confirmer ou infirmer ! %ais c'est assez éloigné de ses romans et récits !
Ce qui ma frappe d'abord, c'est le rôle joué par les photo : celle d'Annie bébé, enfant, puis plus grande, qui détermine les réminiscences des années qui passent. Et toujours ce style un peu neutre qui égrène les souvenirs, probablement choisis et mis en ordre. Elle a cinq ans de plus que moi, mais mon enfance a été sensiblement, semblable à la sienne, et ça me parle. Maintenant, je le vois plus comme un objet de sociologie que comme un essai littéraire... Opinion à confirmer ou infirmer ! %ais c'est assez éloigné de ses romans et récits !
Une cinquantaine de page pour moi…
J’aime le début du livre, avec cet aspect «Je me souviens», ou l’autrice égrène des souvenirs en petite phrases très courtes, - comme des petites sentences -, ou elle parle de tout et de rien. Je suis trop jeune pour avoir connu la période dont elle parle, mais certaines des choses dont elle parle, m’ont aussi rappelé quelques souvenirs de jeunesse. Par contre j’ai bien reconnu dans ses souvenirs de jeunesse, ceux que mes parents, nés à la même époque, m’ont raconté…
C’est vrai que c’est différent de ses autres livres, ce n’est pas une histoire à proprement parler, mais plus un livre de souvenirs, ou l’autrice parle d’elle-même à partir de photos. Une sorte de «bilan», comme le «testament» littéraire, d’un écrivain. Un peu étonnant quand on sait que ce livre date de 2008 et que l’autrice à encore de nombreuses années devant elle…
Et comme toujours chez Mme. ERNAUX, j’aime le détachement avec lequel elle écrit, un peu comme si l’écrivaine ne parlait pas d’elle, comme si elle regardait sa propre vie «d’en haut», avec objectivité, neutralité, détachement et bienveillance… La preuve : elle parle d’elle-même à la troisième personne!.. Ce n’est pas le seul écrivain(e) que je connais qui écrit de cette façon, mais je dois dire que chez Annie ERNAUX c’est vraiment, - et de façon très étonnante -, poussé à son paroxysme!.. On aime ou on n’aime pas…
Voilà, c’est tout pour l’instant, je continue ma lecture…
J’aime le début du livre, avec cet aspect «Je me souviens», ou l’autrice égrène des souvenirs en petite phrases très courtes, - comme des petites sentences -, ou elle parle de tout et de rien. Je suis trop jeune pour avoir connu la période dont elle parle, mais certaines des choses dont elle parle, m’ont aussi rappelé quelques souvenirs de jeunesse. Par contre j’ai bien reconnu dans ses souvenirs de jeunesse, ceux que mes parents, nés à la même époque, m’ont raconté…
C’est vrai que c’est différent de ses autres livres, ce n’est pas une histoire à proprement parler, mais plus un livre de souvenirs, ou l’autrice parle d’elle-même à partir de photos. Une sorte de «bilan», comme le «testament» littéraire, d’un écrivain. Un peu étonnant quand on sait que ce livre date de 2008 et que l’autrice à encore de nombreuses années devant elle…
Et comme toujours chez Mme. ERNAUX, j’aime le détachement avec lequel elle écrit, un peu comme si l’écrivaine ne parlait pas d’elle, comme si elle regardait sa propre vie «d’en haut», avec objectivité, neutralité, détachement et bienveillance… La preuve : elle parle d’elle-même à la troisième personne!.. Ce n’est pas le seul écrivain(e) que je connais qui écrit de cette façon, mais je dois dire que chez Annie ERNAUX c’est vraiment, - et de façon très étonnante -, poussé à son paroxysme!.. On aime ou on n’aime pas…
Voilà, c’est tout pour l’instant, je continue ma lecture…
Première cinquantaine.
J'apprécie l'idée de raconter son histoire à partir d'anciennes photos.
Mes parents sont nés en 33, je retrouve donc des situations semblables à celles racontées par mes parents.
Malheureusement, je les écoutais souvent d'une oreille distraite...
J'apprécie l'idée de raconter son histoire à partir d'anciennes photos.
Mes parents sont nés en 33, je retrouve donc des situations semblables à celles racontées par mes parents.
Malheureusement, je les écoutais souvent d'une oreille distraite...
Premier chapitre, j'aime bien la rèflexion faite que les milliers d'images et de mots disparaitront en un instant, le caractère éphémère de la vie donne de la valeur à nos souvenirs ? Le deuxième chapitre ne m'a pas emballé, comme dit Septu ca a un côté "je me souviens" mais je ne me retrouve pas tout à fait dans ses souvenirs. Je le lis sans déplaisir ceci dit.
Je n'ai lu que 35 pages pour l'instant, un seul commentaire ; déconcertant. On va voir la suite mais j'ai l'impression qu'on reste sur ce tempo ?
Dans la catégorie "Lecture commune", rendez-moi Ismaïl Kadaré !
Dans la catégorie "Lecture commune", rendez-moi Ismaïl Kadaré !
Edition de poche, une cinquantaine de pages.
Globalement, il me semble que cette énumération de souvenirs doit plus "parler" à des personnes de la même génération.
Des détails:
- Pourquoi le tout premier souvenir est-il "la femme accroupie qui urinait en plein jour..."?
Pourquoi celui-là en premier? Pour choquer?
-p33 "sur les brûlures [...] "faire arrêter le feu"
Dans mon enfance, il y avait encore des coupeurs de feu dans ma province, un souvenir qui m'a donc "palé"
-p42 "Elles rêvaient [...] d'avoir une serviette avec du sang dans leur culotte"
Pour moi (et probablement beaucoup d'autres...), les règles étaient découvertes à leur apparition - et considérées comme honteuses
Comme dit Tistou, "on va voir la suite", mais pour l'instant. J'avais gardé un meilleur souvenir de "Journal du dehors", peut-être parce que c'était la même époque.
Globalement, il me semble que cette énumération de souvenirs doit plus "parler" à des personnes de la même génération.
Des détails:
- Pourquoi le tout premier souvenir est-il "la femme accroupie qui urinait en plein jour..."?
Pourquoi celui-là en premier? Pour choquer?
-p33 "sur les brûlures [...] "faire arrêter le feu"
Dans mon enfance, il y avait encore des coupeurs de feu dans ma province, un souvenir qui m'a donc "palé"
-p42 "Elles rêvaient [...] d'avoir une serviette avec du sang dans leur culotte"
Pour moi (et probablement beaucoup d'autres...), les règles étaient découvertes à leur apparition - et considérées comme honteuses
Comme dit Tistou, "on va voir la suite", mais pour l'instant. J'avais gardé un meilleur souvenir de "Journal du dehors", peut-être parce que c'était la même époque.
Ce n’est pas la première fois que je lis « Le années » d’Annie Ernaux. Je pense plutôt qu’il s’agit d’une troisième lecture sans compter les promenades irrégulières dans le texte… Donc, il ne s’agit pas d’une découverte et je joue le jeu de la lecture collective en tentant de me laisser prendre par la romancière sans tenter de me souvenir du « après »…
J’ai donc lu environ cinquante pages pour me conformer au groupe…
Une première remarque s’impose. De quel type de livre parle-t-on ? Un roman, un livre de souvenir, un essai, un texte sans qualification, un cerveau qui divague à partir d’une photo, d’un objet, d’un souvenir… Il s’agit bien d’une forme d’autobiographie mais pas seulement… Ce texte est à la fois personnel – et il est beaucoup plus fortement qu’on ne le pense au premier abord – et en même temps il est très universaliste et chaque lecteur peur s’y retrouver. En tous cas, je m’y retrouve totalement…
Je suis un peu plus jeune qu’Annie Ernaux mais cette vie située en Normandie me rappelle beaucoup de ma vie d’enfant… Nous aussi on avait la carte postale du Tonton parti en villégiature à Balaruc-les-Bains ou Arcachon… On avait des instruments de cuisine achetés avant guerre et tout cabossés… On allait voir la tombe de l’enfant disparu trop tôt… On avait quelques photos dans un carton de chaussures pour faire revivre certaines personnes, certaines époques…
En fait, quand je lis cette première partie du livre, je sens les odeurs de la maison que mon grand-père louait près de Brest pour nous recevoir l’été… et, du coup, j’adore !
J’ai donc lu environ cinquante pages pour me conformer au groupe…
Une première remarque s’impose. De quel type de livre parle-t-on ? Un roman, un livre de souvenir, un essai, un texte sans qualification, un cerveau qui divague à partir d’une photo, d’un objet, d’un souvenir… Il s’agit bien d’une forme d’autobiographie mais pas seulement… Ce texte est à la fois personnel – et il est beaucoup plus fortement qu’on ne le pense au premier abord – et en même temps il est très universaliste et chaque lecteur peur s’y retrouver. En tous cas, je m’y retrouve totalement…
Je suis un peu plus jeune qu’Annie Ernaux mais cette vie située en Normandie me rappelle beaucoup de ma vie d’enfant… Nous aussi on avait la carte postale du Tonton parti en villégiature à Balaruc-les-Bains ou Arcachon… On avait des instruments de cuisine achetés avant guerre et tout cabossés… On allait voir la tombe de l’enfant disparu trop tôt… On avait quelques photos dans un carton de chaussures pour faire revivre certaines personnes, certaines époques…
En fait, quand je lis cette première partie du livre, je sens les odeurs de la maison que mon grand-père louait près de Brest pour nous recevoir l’été… et, du coup, j’adore !
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