Magicite
avatar 20/07/2022 @ 02:38:11
(je suis en retard)

Les wasabis accommodent leur chats pas commodes ni armoires.

Le soleil disparait derrière les montagnes, les nuages teintés de sang rose s’élevait au dessus de la forêt.

Hou hou est le geai? et la pie ? et la scie qui ronfle sur les bûches?
Là bas au passit boré par c’est la nuit dans les buis et les buissons.

Le feu craquait les pignons de pins en pétarade d’espoirs alors que la nuit se levait comme une brioche chaude dans le four noir.

La tasse demanda à la théière de cesser de lui verser et le panier s’étira comme un loir au réveil.
Un panier d’âge moyen qui en avait vu, son osier écorché.

La pie et la truite s’envolent loin des chats, loin des basses têtes et de leur rites pour d'autres rivières scintillantes.
Là bas le paradis des chats, il ne se faisaient pas cuire et assaisonner aux épices mais leurs grâces étaient clamés, il étaient adorés, vénérés, priés et miaulé en hymnes.
Des armées de fourmis payait un servage en leurs bâtissaient des terrains de jeu et des statues. Démesurées, pyramidales, elle représentait d’immenses chats composés de salles en formes de chats et chargées de tables encombrées de statuettes de chats.
Ils avaient bien le melon à chat et même la télé à chat pour le pouvoir d’achat.
Chapardeur se pencha sur la carte avec sa loupe, la lune tape oblique et teinte d’argent le vieux parchemin couleur rouille.
Moïse le parapluie lui appuya sur l’épaule, il était dégouttant et posé sur sa pointe et frappe l’épaule du chat de sa poignée, son pommeau gouttant.
_Je viens de la pluie et je cherche la pierre phalisofole, trouvons la ensemble.
Le chat ne dis rien comme à son habitude. Il regarda la route et sembla comme indiquer du regard celle ci.
Il en fuit ainsi et les oiseaux se mirent à gazouiller des chuchotis, des périls attendaient ceux qui cherchaient ce trésor immémorable de l’alchimiste des temps anciens qui avait synthétisé la pierre phalisofole à partir d’expériences avec des poudres et des bougeoirs.
Le parapluie avait dit au revoir à son armoire, une mère protectrice bien qu’il fut toujours mis au coin c’était juste Moïse le parapluie était un sacré luron. Sa gaillardise il avais mis à l’épreuve de tours et détours dans les rues à éviter les gouttes à son humain, de retourné dans le grand vent à éborgnant les yeux des passants il était allé au bout, jusqu’à devenir un aventurier au chutes du Niagara aux neiges d’Alaska. Son dernier trophée il comptait sur Chat Chapardeur pour lui fournir.
Chapardeur lui avait déjà joué au chat et à la souris dans son manoir ou l’on l’appelé chat botté.
L’emplacement du trésor était un cratère où avait atterrit une pastèque météorite.
Ce sont des objets venus de galaxies lointaine, des planètes de pastèques qui envoient leur surplus dans le vide sidérant.
La pastèque luit, semble pulser d’un vert d’émeraude radioactif telle une noix de coco surnaturelle.
Le chat loupa la peau quand il glissa ses pointes griffues contre l’objet oblong.
Ce fut au tour du parapluie, il piqua de sa pointe, piqua dans la pastèque puis comme mu par son bouton son ressort jaillit et écarta le fruit extra-terrestre.
Du jus sucré arrosait la quête au trésor de Flammel.
Au milieu du fruit trône un bézoard, ventre d’oiseau pétrifié.
La pierrre phalisofole.
_Tu la veut? dis l’un.
Et l’autre répond:
_« Non, prends la toi.
Ils ont trouvé la pierre qui change l’or en plomb et maintenant c’est le moment difficile du partage comme un glaçon inattendu qui coule dans le dos pendant un jour d’été de canicule.

Minoritaire

avatar 20/07/2022 @ 20:54:11
Quand j'essaie de comprendre tes textes, c'est toujours compliqué. Alors je n'essaie plus et ça va mieux. :-) Il me semble qu'à part l'objet qui parle, on ne s'embarrasse pas de contraintes, mais je les ai déjà oubliées.
Cependant, je suis un peu pointilleux sur l'orthographe : es-tu sûr qu'on n'écrive pas phalisofolle ? (plutôt que phalisophole)

Lobe
avatar 21/07/2022 @ 10:04:56
Une pastèque météorite <3
Pas de réclamation sur l'orthographe de la pierre effectivement phalisofolle, mais une question sur le "passit boré" : je connais le pic boré du Chablais, est-ce en lien, ou est-ce un correcteur/altérateur orthographique joueur qui a fait sa propre interprétation ?
Comme Minoritaire, je me laisse porter par le flot de tes idées sans forcément chercher à en faire un tout cohérent, ce à quoi incitent les fréquents retours à la ligne, et ça en fait un texte étonnant et assez galvanisant.
J'aime bien cette phrase "Démesurées, pyramidales, elle représentait d’immenses chats", qui fait écho aux chats triangulaires de mon texte. A noter aussi, dans trois textes sur cinq si je ne me trompe pas, le Moyen âge détourné en âge moyen.

Tistou 22/07/2022 @ 15:36:42
Tours et détours, des raccourcis aussi pour couper court à ce qui pourrait avoir du sens. Miaou au Pays des Merveilles revu par Magicite Carroll.
D'accord avec Lobe pour le Moyen-Age largement détourné (et je plaide coupable), d'accord avec Minoritaire pour ne pas chercher à tout prix (et plutôt cher !) du sens.
En même temps je comprends que personne ne se précipite pour s'embarasser d'une pierre qui change l'or en plomb. Le saturnisme, tu y as pensé ?!

Cyclo
avatar 26/07/2022 @ 17:22:28
Je me suis bien marré ! La quantité de jeux de mots couplés avec une orthographe incertaine m'a enchanté, moi dont les textes sont souvent plus sérieux que des moines !
Continue dans tes exercices de haute voltige magique !!!

Magicite
avatar 27/07/2022 @ 17:30:12
(version révisée moins retour de soirée après minuit)

La secte des wasabis accommodent les chats en les faisant mariner dans des sucs et épices.

Le soleil s’allonge derrière les montagnes, un étendard des nuages teintés de sang rose s’étend au dessus des arbres.
La pie et le geai répondent à une scie qui ronfle sur des bûches.
Le feu craque des pignons de pins en pétarade dans la cheminée, le soir enfle comme une brioche chaude dans le four noir.

La tasse demanda à la théière de cesser de lui verser et le panier s’étira comme un loir au réveil avant de se recoucher les anses arrondies contre ses bords à l’osier écorché.

Au dehors c’est la nuit, prés les buis et les buissons de la clairière Bowré deux silhouettes projettent leurs ombres.
La pie s’envola en faisant bruisser les feuilles touffues loin des chats, loin des basses têtes et de leur rites.
Le félin vient du pays de Charivari, où les chats ne se faisaient pas cuire et assaisonner avec du raifort au contraire leurs grâces étaient clamées toutes les nuits, adorés vénérés, priés et miaulé en hymnes tandis que le jour on les laissaient dormir…

Un pays où d’immenses statues de chats pyramidales représentent d’immenses chats composés de salles en formes de chats et chargées de tables aux plateaux en têtes de chat encombrées de statuettes de chats.
Ils avaient plein d’herbe à chat et même la télé à chat pour le pouvoir d’achat.
A présent il est redevenu vagabond.
Le parapluie avait dit au revoir à son armoire, une mère protectrice bien qu’il fut toujours mis au coin. C’était juste car Moïse le parapluie était un sacré fripon.Sa gaillardise il avais mis à l’épreuve de tours et détours dans les rues à éviter les gouttes à son humain, puis se de retourner dans le grand vent jusqu’à éborgner les yeux des passants.
Il était un aventurier aux chutes du Niagara, par delà les neiges d’Alaska. Le parapluie Moïse qui écumait la terre et ses merveilles.
Il a rencontré le chat en dégouttant et posé sur sa pointe il vacillait d’excitation:
«_Je viens de la pluie et je cherche la pierre phalisofole, trouvons la ensemble.»
Il en fut ainsi, ils continuèrent leur route ensemble avec un plan pour les guider.
Les oiseaux restants se mirent à gazouiller des chuchotis, des périls attendent ceux qui cherchent ce trésor immémorable de l’alchimiste des temps anciens qui avait synthétisé la pierre phalisofolle à partir d’expériences avec des onguents et des haricots
Chapardeur lui avait déjà joué au chat et à la souris dans son manoir ou l’on l’appelé chat botté.
Celui ci se pencha sur la carte avec une loupe traversée par la lune oblique qui teinte d’argent le vieux parchemin vermillon.
Le parapluie regarda par dessus l’épaule du quadrupède roux étiré à l’affût tel un canon.
.

L’emplacement du trésor était un cratère où avait atterrit une pastèque météorite.
Ce sont des objets venus de galaxies lointaines, des planètes de pastèques qui éjectent leur surplus dans le vide sidérant.
La pastèque scintille, semble pulser d’un vert d’émeraude radioactif comme une noix de coco surnaturelle.
Son coup de pattes griffues de chat ricocha sur la peau contre l’objet oblong.
Ce fut au tour du parapluie, il piqua de sa pointe, perça dans la pastèque puis mu par son bouton son ressort jaillit et écarta le fruit extra-terrestre.
Du jus sucré arrosait la quête au trésor de Nicolas Flamel.
Au milieu du fruit trône un bézoard, ventre d’oiseau pétrifié.
La pierre phalisophole.
_Tu la veut? dis l’un.
Et l’autre répond:
_« Non, prends la toi.
Ils ont trouvé la pierre qui change l’or en plomb et maintenant c’est le moment difficile du partage comme un glaçon inattendu qui coule dans le dos pendant un jour d’été de canicule.

Page 1 de 1
 
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

Vous devez être membre pour poster des messages Devenir membre ou S'identifier