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Tournant à l'angle de la rue, il marcha d'un pas simple vers la maison de bois, puis tourna deux fois la clé dans la serrure. Les marches étaient hautes mais il les avala deux à deux, avant de se rappeler qu'il avait laissé la clé pendre sous la poignée. Puis il entra dans son petit appartement et alluma une ampoule jaune et tremblotante, ainsi qu'un gros ventilateur. Puis il se rappela qu'il devait rapporter ses déchets dans le composteur du petit jardin. Il prit ses déchets organiques, qu'il avait soigneusement séparés, et redescendit les déposer dans ledit jardin, où il n'y avait personne, seul un petit robinet laissait échapper un mince filet d'eau dans un discret clapotis, au dessus d'un égout. Il sortit et marcha quelques instants, et s'arrêta au bord d'une petite flaque, au creux d'un fossé, soucieux d'écouter un peu le coassement des grenouilles qui, de concert avec les choucas, animait quelque peu cet endroit rustique. Il s'allongea quelques secondes sur le dos, mais l'herbe était humide, et son maillot noir se trempa. Il revint ensuite dans son appartement, ouvrit le réfrigérateur et saisit un chou rouge qu'il éplucha en silence. Mais il s'arrêta bientôt ; et partit dans la chambre. Il enfonça sa tête dans les oreillers et pleura pendant une minute, ou peut-être un peu moins. Puis, il se leva, ouvrit une fenêtre, celle qui ne donnait sur aucune façade. Un choucas se posa sur le rebord, et lui montra son profil, avant de repartir. Il reprit ses légumes et cuisina un repas végétarien, qu'il mit dans un récipient plastique, et s'assoupit. Son réveil sonna, il était onze heures du soir. Il descendit et monta dans sa voiture, pour se rendre au travail.
A huit heures et demie, à son retour, il voulut garer sa voiture devant le muret, mais la place était prise. Il dut opter pour une place plus éloignée, descendit du véhicule, les yeux cernés, en oubliant son portefeuille sur le siège passager. Tournant à l'angle de la rue, il marcha d'un pas simple vers la maison de bois, puis tourna deux fois la clé dans la serrure.
A huit heures et demie, à son retour, il voulut garer sa voiture devant le muret, mais la place était prise. Il dut opter pour une place plus éloignée, descendit du véhicule, les yeux cernés, en oubliant son portefeuille sur le siège passager. Tournant à l'angle de la rue, il marcha d'un pas simple vers la maison de bois, puis tourna deux fois la clé dans la serrure.
Intéressant mouvement perpétuel, mais qui me laisse un peu sur ma faim : j'ai le sentiment que tu en dis trop ou pas assez. Je ne comprends pas bien en quoi les détails qui jalonnent ton texte servent l'histoire où le personnage. Cependant, il se dégage de ton texte une obscurité triste très réussie.
Et c'est agréable de revoir des textes "gratuits" (hors exos) sur Vos écrits.
Merci Minoritaire d'avoir pris le temps de lire.
J'ai écrit cela très rapidement et ai publié le premier jet.
Mon idée était de décrire de façon neutre une vie simple et solitaire dans le monde contemporain, en muselant toute introspection et tout jugement.
Effectivement comme tu le dis j'ai dispersé un peu des éléments divers et qui n'aident pas vraiment à donner une signification au texte et une interprétation du personnage. Je pense que je pourrai peut-être m'améliorer.
J'ai écrit cela très rapidement et ai publié le premier jet.
Mon idée était de décrire de façon neutre une vie simple et solitaire dans le monde contemporain, en muselant toute introspection et tout jugement.
Effectivement comme tu le dis j'ai dispersé un peu des éléments divers et qui n'aident pas vraiment à donner une signification au texte et une interprétation du personnage. Je pense que je pourrai peut-être m'améliorer.
C’est fort bien écrit, ça se lit d’un jet mais que c’est triste !
On a l’impression qu’il va se passer tout à coup quelque chose d’exceptionnel, comme si c’était le début d’un roman.
Alors, la suite ?
On a l’impression qu’il va se passer tout à coup quelque chose d’exceptionnel, comme si c’était le début d’un roman.
Alors, la suite ?
La désespérance personnifiée...apparemment l'opposé de ce que tu es. Ce fragment de vie où tout est restreint, petit, avec la routine en guise d'analgésique, ne laisse que peu d'issues...Mais ?
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