La coutume n'est elle pas un mot qui désigne habitude? Pourquoi elle devient au cœur de droit? La coutume n'existe pas.
Il n'existe que l'ordre aux impératifs indiscutables du temps natal et internatal afin d'assurer l'ordre des actualités de maintenant à la suite.
(extrait de L'Ex-æquature)
Il n'existe que l'ordre aux impératifs indiscutables du temps natal et internatal afin d'assurer l'ordre des actualités de maintenant à la suite.
(extrait de L'Ex-æquature)
Je n'ai rien compris à la présentation du livre, sinon que celui qui en fait la critique et l'auteur sont une seule et même personne. :-)
Pour répondre à la première question, je dirais que l'habitude est plutôt liée aux individus et que la coutume est plus liée aux groupes.
Pour répondre à la première question, je dirais que l'habitude est plutôt liée aux individus et que la coutume est plus liée aux groupes.
Ton ouverture du forum est incompréhensible en effet.
La coutume n'est pas "au coeur du droit", elle est une source de droit.
C'était autrefois la première des sources de droit, mais elle a été peu à peu supplantée par la loi (dans les pays d'Europe continentale) et par la jurisprudence (dans les pays de "common law")
La coutume se définit par la pratique depuis un temps immémorial. Elle donne une puissante justification à la pratique dans le temps présent.
L'émergence du pouvoir royal en France s'est fait à la fois sur fond de légitimité coutumière (le choix de la famille royale est un choix coutumier : les Capétiens règnent depuis un temps "immémorial") et en même temps sur une révision des "mauvaises coutumes" (par exemple la division du royaume entre les héritiers du roi).
La coutume n'est pas "au coeur du droit", elle est une source de droit.
C'était autrefois la première des sources de droit, mais elle a été peu à peu supplantée par la loi (dans les pays d'Europe continentale) et par la jurisprudence (dans les pays de "common law")
La coutume se définit par la pratique depuis un temps immémorial. Elle donne une puissante justification à la pratique dans le temps présent.
L'émergence du pouvoir royal en France s'est fait à la fois sur fond de légitimité coutumière (le choix de la famille royale est un choix coutumier : les Capétiens règnent depuis un temps "immémorial") et en même temps sur une révision des "mauvaises coutumes" (par exemple la division du royaume entre les héritiers du roi).
On peut aussi penser aux Lois fondamentales du royaume (primogéniture masculine, inaliénabilité de la couronne, catholicité...) qui sont en fait des coutumes et non des lois.
Mais à partir des codifications (Colbert, D'Aguesseau...) les coutumes sont passées au second plan dans la hiérarchie des sources du droit.
Mais à partir des codifications (Colbert, D'Aguesseau...) les coutumes sont passées au second plan dans la hiérarchie des sources du droit.
La Constitution du Royaume-Uni est coutumière, également. C'est même le meilleur exemple qu'on peut donner je pense.
L'ouverture du forum et la présentation du livre sont effectivement peu compréhensibles. Comme je n'arrivais même pas à comprendre ne serait-ce que l'objet du livre (était-ce un essai sur le droit coutumier ?), je suis allé par curiosité lire la présentation de l'ouvrage sur le site de l'éditeur et des sites de libraire et, soudain, tout s'est éclairé ! :D Je vous la recopie donc in extenso (sans enlever ni rajouter un virgule) pour vous aider à mieux cerner la nature et le propos de l'ouvrage qui, si je comprends bien l'ambition de l'auteur, se propose de nous aider à être le papillon de notre métamorphose pour passer de la crise à la joie (mais là, le lien avec le titre m'échappe... :D):
L'additionnement des nouvelles crises sans stop,avec celles d'avenir, déploient interminablement leurs ailes sans qu'il n'y ait même l'intervention humaine. Ne serait-ce pas impossible qu'on tente même de les exterminer? C'est normal de lire des provenances nuisibles, venues de l'invention, le naturel et le spirituel, d'être toujours là, choquant du passé à nos jours. Chacun de nous est le papillon scientifique de sa propre mutation, en ne se faisant plutôt que, l'un des véritables savants de l'univers. Car, la réalisation de la joie, ne provient pas après avoir crevé le malheur, ni, de l'avoir endommagé. Voici, plusieurs façons d'arriver à plus d'une préférence, sans qu'on s'en soit surtout brisé.
L'additionnement des nouvelles crises sans stop,avec celles d'avenir, déploient interminablement leurs ailes sans qu'il n'y ait même l'intervention humaine. Ne serait-ce pas impossible qu'on tente même de les exterminer? C'est normal de lire des provenances nuisibles, venues de l'invention, le naturel et le spirituel, d'être toujours là, choquant du passé à nos jours. Chacun de nous est le papillon scientifique de sa propre mutation, en ne se faisant plutôt que, l'un des véritables savants de l'univers. Car, la réalisation de la joie, ne provient pas après avoir crevé le malheur, ni, de l'avoir endommagé. Voici, plusieurs façons d'arriver à plus d'une préférence, sans qu'on s'en soit surtout brisé.
Après les singes savants, les haricots sauteurs, et les mouches à quatre c... , voici les papillons scientifiques....ce serait presque oulipien si un semblant d'ironie venait lier cette sauce indigeste.
Que dire...
Que dire...
L'additionnement des nouvelles crises sans stop,avec celles d'avenir, déploient interminablement leurs ailes sans qu'il n'y ait même l'intervention humaine. Ne serait-ce pas impossible qu'on tente même de les exterminer? C'est normal de lire des provenances nuisibles, venues de l'invention, le naturel et le spirituel, d'être toujours là, choquant du passé à nos jours. Chacun de nous est le papillon scientifique de sa propre mutation, en ne se faisant plutôt que, l'un des véritables savants de l'univers. Car, la réalisation de la joie, ne provient pas après avoir crevé le malheur, ni, de l'avoir endommagé. Voici, plusieurs façons d'arriver à plus d'une préférence, sans qu'on s'en soit surtout brisé.
à Eric : Tout s'éclaire, effectivement. Tout compte fait, il est possible que je n'achète point le bouquin. Quand le résumé est trop clair, on a plus de raisons de l'acheter^^
La coutume n'est elle pas un mot qui désigne habitude? Pourquoi elle devient au cœur de droit? La coutume n'existe pas.
Je ne me suis jamais penché sur une réflexion sur le mot COUTUME, mai j'ai fais le même parallèle à propos de le NORMALITÉ, dans certains perceptions, la on juge normale ce qui nous est habituel, car bien souvent l'habituel devient la norme, ce qui est un frein au changement, car quand l'habituel devint la norme, on ne veux pas changer l'habitude !
On s'accoutume de nos habitudes, et celle-ci deviennent des normes !
Pour répondre à la première question, je dirais que l'habitude est plutôt liée aux individus et que la coutume est plus liée aux groupes.
Mes les habitudes peuvent être communes à plusieurs personnes d'un même groupes non ?
Le terme "tradition" est une autre forme de coutume. Mais , des traditions, il en apparaît une par jour comme il en disparaît autant ; ce qui porte à considérer que le terme de "mode" peut aussi convenir.
Tout ça pour dire que l'instinct grégaire pousse les individus à choisir le confort moral ou intellectuel en se tournant vers les modes de vie dominants. On évite de se poser des questions qui remettraient en question toute une série de comportements.
Bref on obéit, que ce soit par mimétisme ou par choix.
Résultat : le nombre des dictateurs ne cesse d'augmenter, au lieu d'être pendus par les peuples...
La liberté est un risque, elle fait peur, elle contraint à remettre sans cesse en question ce qu'on croyait assuré.
Ce qui remet en question, soit dit en passant les modes d'éducation (ou son absence) des enfants. Or, à la naissance, un enfant ne sait rien, il sent, il éprouve, mais est ignorant et n'a que son instinct.
Dilemme.
On n'en sort pas.
Tout ça pour dire que l'instinct grégaire pousse les individus à choisir le confort moral ou intellectuel en se tournant vers les modes de vie dominants. On évite de se poser des questions qui remettraient en question toute une série de comportements.
Bref on obéit, que ce soit par mimétisme ou par choix.
Résultat : le nombre des dictateurs ne cesse d'augmenter, au lieu d'être pendus par les peuples...
La liberté est un risque, elle fait peur, elle contraint à remettre sans cesse en question ce qu'on croyait assuré.
Ce qui remet en question, soit dit en passant les modes d'éducation (ou son absence) des enfants. Or, à la naissance, un enfant ne sait rien, il sent, il éprouve, mais est ignorant et n'a que son instinct.
Dilemme.
On n'en sort pas.
A Rad : je pense que tu caricatures la politique.
D'abord, la pendaison du dictateur ne constitue une solution politique que sous certaines conditions. Et pas systématiquement, comme on l'a pensé en intervenant en Libye en 2011, par exemple.
Ensuite, tu confonds les coutumes et les comportements grégaires, comme si c'était la même chose. Or, nous vivons dans un monde où les comportements grégaires sont particulièrement omniprésents mais où les coutumes n'existent plus, puisque ces comportements grégaires sont changeants et que le propre de la coutume est de durer tant que, par la force de la durée, sur au moins un siècle ou deux, elle se met, au bout d'un moment, à émettre une norme juridique.
D'abord, la pendaison du dictateur ne constitue une solution politique que sous certaines conditions. Et pas systématiquement, comme on l'a pensé en intervenant en Libye en 2011, par exemple.
Ensuite, tu confonds les coutumes et les comportements grégaires, comme si c'était la même chose. Or, nous vivons dans un monde où les comportements grégaires sont particulièrement omniprésents mais où les coutumes n'existent plus, puisque ces comportements grégaires sont changeants et que le propre de la coutume est de durer tant que, par la force de la durée, sur au moins un siècle ou deux, elle se met, au bout d'un moment, à émettre une norme juridique.
A Rad : je pense que tu caricatures la politique.
D'abord, la pendaison du dictateur ne constitue une solution politique que sous certaines conditions. Et pas systématiquement, comme on l'a pensé en intervenant en Libye en 2011, par exemple....
Voyons, Martin ! La pendaison, ou la décapitation, ou le pochage en marmite du dictateur ne revient évidemment pas aux étrangers au peuple considéré, l'exemple contraire étant précisément celui que tu cites
Or, nous vivons dans un monde où les comportements grégaires sont particulièrement omniprésents mais où les coutumes n'existent plus
Je crois que tu perds de vue un détail : les comportements grégaires préexistent, mais...
- dans la coutume, la source de l'autorité morale qui la justifiait était identifiable et ne cherchait pas à se dissimuler (religion ou/et monarchie).
- dans le bordel contemporain les coutumes ont été submergées par l'action conjuguée de divers acteurs (partis, media divers et avariés, clubs, etc. eytc.) disposant d'un grand pouvoir de nuisance agissant sur l'intellect et les moyens de perception qui l'alimentent, par tous les moyens y compris subliminaux.
... le propre de la coutume est de durer tant que, par la force de la durée, sur au moins un siècle ou deux, elle se met, au bout d'un moment, à émettre une norme juridique.
Oui mais ça c'était avant, avant le "bordel" précité et ses effets.
Les "coutumes", comme celle de résister contre un tyran, ne survivront que dans les catacombes du futur qui vient.
Allez...sursum corda ! tout de même.....................
Désolé si le fil part dans tous les sens, mais avec un message d'ouverture aussi nul, on risquait fort d'en arriver là et puis ce n'est pas grave.
Oui, tu dis cela parce que tu connais la fin de l'histoire, tu parles après les faits. Mais sur le moment, les choses étaient perçues de façon très différente. Nous (enfin, notre ami commun BHL^^) avions interprété le Printemps Arabe comme un authentique soulèvement populaire, ce qu'il était, d'une certaine manière. Nous ne pensions nullement intervenir en conquérants, mais en soutien d'un peuple qui avait des aspirations démocratiques.
Ce sont les tribus qui ont lynché Kadhafi, pas nous. Tout ce que nous avions fait, c'était rendre ce lynchage possible, par notre action aérienne notamment.
Nous sommes intervenus en soutien à un peuple que nous encouragions précisément à "pendre le dictateur", précisément en nous plaçant dans ton axe de vue, celui que tu exposes en ce moment.
Bien sûr, comme tu as un peu de bouteille, tu sais que nous nous battions alors pour une forme d'impérialisme américain. Et je ne te contredis pas sur ce point. Mais les raisons profondes du désastre sont surtout internes à la Libye : ce qui nous avait échappé c'était que Kadhafi était garant de l'ordre libyen, et que lui mort, le pays retombait dans l'anarchie qui le caractérisait avant l'arrivée des Italiens : le pays est redevenu le conglomérat de tribus hostiles qu'il était depuis longtemps. Or, cela n'est pas dû à l'impérialisme occidental, mais à l'ignorance des conditions pré-requises pour la "pendaison d'un dictateur" pour reprendre ton expression.
Je ne sais pas si tu as bien compris mon idée, mais il y a ici une nuance sérieuse il me semble.
Sur les comportements grégaires, oui sur ce point, je suis assez d'accord avec toi.
Athée que tu es, tu dégaines le "sursum corda" sans crier gare... Ce "sursum corda" que j'ai entendu plusieurs fois à la Veillée Pascale hier, et dont l'importance a été rappelé par le sermon du prêtre, lequel était d'ailleurs, un authentique sosie d'Etienne Klein, pour ce que j'ai pu en juger pendant qu'il lisait, le nez rivé sur son papier. Ce n'était pas l'orateur du siècle, et ses connaissances en physique m'ont paru moins abyssales... Et voilà que tu me reparles de cette expression, comme pour faire écho à la l'homélie d'Etienne Klein. Un peu plus et je croirais que tu es un instrument divin
Voyons, Martin ! La pendaison, ou la décapitation, ou le pochage en marmite du dictateur ne revient évidemment pas aux étrangers au peuple considéré, l'exemple contraire étant précisément celui que tu cites
Oui, tu dis cela parce que tu connais la fin de l'histoire, tu parles après les faits. Mais sur le moment, les choses étaient perçues de façon très différente. Nous (enfin, notre ami commun BHL^^) avions interprété le Printemps Arabe comme un authentique soulèvement populaire, ce qu'il était, d'une certaine manière. Nous ne pensions nullement intervenir en conquérants, mais en soutien d'un peuple qui avait des aspirations démocratiques.
Ce sont les tribus qui ont lynché Kadhafi, pas nous. Tout ce que nous avions fait, c'était rendre ce lynchage possible, par notre action aérienne notamment.
Nous sommes intervenus en soutien à un peuple que nous encouragions précisément à "pendre le dictateur", précisément en nous plaçant dans ton axe de vue, celui que tu exposes en ce moment.
Bien sûr, comme tu as un peu de bouteille, tu sais que nous nous battions alors pour une forme d'impérialisme américain. Et je ne te contredis pas sur ce point. Mais les raisons profondes du désastre sont surtout internes à la Libye : ce qui nous avait échappé c'était que Kadhafi était garant de l'ordre libyen, et que lui mort, le pays retombait dans l'anarchie qui le caractérisait avant l'arrivée des Italiens : le pays est redevenu le conglomérat de tribus hostiles qu'il était depuis longtemps. Or, cela n'est pas dû à l'impérialisme occidental, mais à l'ignorance des conditions pré-requises pour la "pendaison d'un dictateur" pour reprendre ton expression.
Je ne sais pas si tu as bien compris mon idée, mais il y a ici une nuance sérieuse il me semble.
Sur les comportements grégaires, oui sur ce point, je suis assez d'accord avec toi.
Allez...sursum corda ! tout de même.....................
Athée que tu es, tu dégaines le "sursum corda" sans crier gare... Ce "sursum corda" que j'ai entendu plusieurs fois à la Veillée Pascale hier, et dont l'importance a été rappelé par le sermon du prêtre, lequel était d'ailleurs, un authentique sosie d'Etienne Klein, pour ce que j'ai pu en juger pendant qu'il lisait, le nez rivé sur son papier. Ce n'était pas l'orateur du siècle, et ses connaissances en physique m'ont paru moins abyssales... Et voilà que tu me reparles de cette expression, comme pour faire écho à la l'homélie d'Etienne Klein. Un peu plus et je croirais que tu es un instrument divin
- dans la coutume, la source de l'autorité morale qui la justifiait était identifiable et ne cherchait pas à se dissimuler (religion ou/et monarchie).
Disons que dans mon optique, je renverse l'interprétation.
C'est la coutume qui justifiait la monarchie et la religion.
Sous la monarchie, la mode était d'aimer la monarchie. On critiquait le ministre en place, souvent, le roi rarement, la monarchie, jamais. Un peu comme au Maroc de nos jours.
Depuis 1789, as-tu déjà rencontré quelqu'un qui soit pleinement satisfait de son régime ? Si c'est la dictature, on se plaint qu'il y a trop d'autorité, si c'est la démocratie, on se plaint de laisser trop de part à l'extrême-droite, ou trop de part à l'extrême-gauche, et donc qu'il y a assurément trop de liberté!
C'est cela aussi, la fin de la coutume : c'est l'irruption de l'insatisfaction du régime dans l'histoire.
.......................
Allez...sursum corda ! tout de même...................... Un peu plus et je croirais que tu es un instrument divin
Les voies du Seigneur sont impénétrables.....!
. Nous ne pensions nullement intervenir en conquérants, mais en soutien d'un peuple qui avait des aspirations démocratiques.;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
... le pays est redevenu le conglomérat de tribus hostiles qu'il était depuis longtemps. Or, cela n'est pas dû à l'impérialisme occidental, mais à l'ignorance des conditions pré-requises ...
La grande erreur des Occidentaux a été de croire que les peuples africains seraient capables de se gouverner en démocratie. Les conditions n’y étaient pas. Et elles sont multiples : il faut d’abord une classe moyenne solide et qui prenne part à la politique. Il faut aussi des élites modérées, non corrompues, capables d’accepter les résultats des élections non truquées.
Une classe moyenne qui se désintéresse à la politique, en n’allant pas voter par exemple, met la démocratie en danger. Et quand la corruption s’empare des élites un pays devient ingouvernable. Immanquablement ce pays tournera à des régimes autoritaires ou à la dictature.
C’est ce qui s’est passé dans toutes les ex-colonies africaines. Si on ajoute à ça les luttes tribales et la loi du plus fort, l’Afrique n’est pas sortie de l’auberge.
. ur des Occidentaux a été de croire que les peuples africains seraient capables de se gouverner en démocratie. Les conditions n’y étaient pas. Et elles sont multiples : il faut d’abord une classe moyenne solide et qui prenne part à la politique. Il faut aussi des élites modérées, non corrompues, capables d’accepter les résultats des élections non truquées.Amener l'Afrique à la démocratie n'a jamais été l'intention première des puissances coloniales. Ni à s'émanciper de la tutelle des métropoles à quelque terme que ce soit. Les occidentaux sont allés là-bas pour se servir des matières premières qu'une main d'œuvre non syndiquée -en fait, quasiment asservie- a exploité pour eux au prix de sacrifices et de violences exercées à son encontre, et que seuls les imbéciles refusent de voir encore aujourd'hui. Ils n'avaient donc aucun intérêt à faire éclore une "classe moyenne" si ce n'est pour servir de relais entre leur autorité et les esclaves. Encore cette nécessité ne s'est-elle fait jour dans l'esprit de quelques colons qu'après la guerre de 40.
Une classe moyenne qui se désintéresse à la politique, en n’allant pas voter par exemple, met la démocratie en danger. Et quand la corruption s’empare des élites un pays devient ingouvernable. Immanquablement ce pays tournera à des régimes autoritaires ou à la dictature.
C’est ce qui s’est passé dans toutes les ex-colonies africaines. Si on ajoute à ça les luttes tribales et la loi du plus fort, l’Afrique n’est pas sortie de l’auberge.
On ne se déclare pas maitre d'un territoire pour le "libérer" quand on l'a décidé dans sa grande sagesse, mansuétude ou que sais-je... Les Africains et les Orientaux se sont battus pour accéder à l'indépendance, et pour certains, ils ont développé des techniques de gouvernement que les occidentaux, loin de les éradiquer leur ont enseignées -nos coutumes en quelque sorte- : la corruption, l'hypocrisie, la rapacité, la violence... Par ailleurs, étendre à toute l'Afrique de façon totalement indistincte les situations de guerre et de malgouvernance que nous en voyons à la télévision ne me semble pas sérieux. Et d'autant moins en prétendant se poser en modèles de vertu.
"Le tort des Occidentaux" a été envers l'Afrique et les Africains de s'y être imposés politiquement, militairement, économiquement, culturellement... de l'avoir pillée, d'y avoir tracé des frontières au gré de leurs intérêts, d'y avoir de même exacerbé des conflits intertribaux,... et au final d'avoir fait semblant de partir pour soutenir en stoemelings des potentats qui avaient leur faveur et continuer à profiter indûment des richesses de ce continent. Depuis quelques lustres, le capitalisme chinois a pris la suite. Je le soupçonne d'être un peu plus subtil, mais pas moins vorace.
Pour répondre à la première question, je dirais que l'habitude est plutôt liée aux individus et que la coutume est plus liée aux groupes.@ XhX,
Mes les habitudes peuvent être communes à plusieurs personnes d'un même groupes non ?
On est nombreux à boire un café le matin ou à bouquiner le soir avant de dormir, ça ne fait pas une coutume. :-)
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